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Fête de la Nativité de la Vierge

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Avant même la naissance de Jean le Précurseur, celle de Marie est une annonce de la Nativité de Jésus, le prélude de la Bonne Nouvelle. La venue d’une fille au foyer d’Anne et de Joachim a fait "lever sur le monde l’espérance et l’aurore du salut". C’est pourquoi l’Eglise nous invite à la célébrer dans la joie.

Missel romain

Au mois de septembre, en semaine, l’Eglise fête trois fêtes mariales, la naissance de Marie, le nom de Marie et les douleurs de Marie.

Moins solennelle que l’Assomption, la Nativité de Marie est fêtée avec joie par le peuple chrétien, comme celle de Jean-Baptiste. L’une et l’autre annoncent l’aurore du salut. Dans la prière, la naissance de Marie et sa maternité divine sont mises en relation.

L’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de la mère de Dieu par une fête que Rome adopta sûrement vers la fin du VII siècle. Elle se répandit assez vite dans tout l’Occident, en France notamment. Au XIème siècle, saint Fulbert contribua pour une large part, à la diffusion de cette fête.

La lecture évangélique de la Généalogie du Christ attire l’attention sur l’enracinement de Marie dans le peuple de Dieu. La naissance de Marie est le signe certain des temps nouveaux. L’Ancien Testament touche à sa fin et trouve son accomplissement dans une alliance nouvelle et éternelle que Dieu conclut avec l’humanité. Le monde se réjouit de la naissance de Marie parce qu’elle annonce la venue du Christ Sauveur. Dieu lui a fait un don libre de la grâce. La joie est la note dominante de cette fête

Tous les âges disent bienheureuse la Vierge « qui a porté le Fils du Père éternel ». La liturgie des heures ne cesse de la saluer comme la sainte mère de Dieu.

Marie dans le mystère de l’Eglise

Dossier Vierge Marie

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