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Célébrations pour les défunts

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Collection Guides Célébrer

Célébrations pour les défunts Collection des guides Célébrer Publié aux éditions du Cerf - Prix de vente 11 euros.

PRÉFACE

Parmi les lieux d’évangélisation ou de nouvelle évangélisation de notre époque, se recommande à notre vigilance la pastorale des funérailles. La mort n’est pas une nouveauté, même si son emprise a été notablement jugulée depuis un ou deux siècles (on meurt beaucoup plus âgé de nos jours qu’au XVIIIe siècle, par exemple), mais la façon dont on la perçoit ou on l’occulte a varié et continue de se modifier. Reste aussi l’immense question de la mort voulue ou volée (euthanasie active ou passive). Le traitement du corps après la mort, en particulier, évolue très rapidement : l’incinération se développe, mais ses conséquences pratiques ne sont ni régulées ni résolues, au point qu’une loi sur les cendres tarde à être votée ; on fait à peu près n’importe quoi avec les urnes funéraires, ce qui remet en cause le processus de deuil.

L’Église se doit de suivre toutes ces évolutions pour y porter la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, mort et ressuscité. C’est même la spécificité de notre « Évangile » : la mort, grâce au Christ, est un passage, une « pâque » vers la vie en plénitude et les sacrements nous permettent d’anticiper cette victoire. Nous sommes dans l’année consacrée à l’Apôtre Paul ; nul n’a mieux que lui montré la profondeur du mystère pascal, comme, par exemple, dans ces lignes de sa lettre aux Romains : « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant » (6, 8 10). Face à l’expérience récurrente de la mort, nos communautés ont à témoigner du Vivant qui nous invite à passer avec lui dans la plénitude de la vie divine.

Il est heureux que tout le peuple de Dieu soit témoin de ce mystère d’espérance vive. L’Évêque, les prêtres et les diacres ont leur place spécifique dans cet accompagnement des familles en deuil et dans la présidence des célébrations pour les défunts : nul ne saurait les en écarter. Quand elle est possible, l’Eucharistie est la forme la plus précieuse et la plus recommandée de notre intercession pour les morts, car elle est l’offrande par l’Église du sacrifice du Christ, qui nous aimés jusqu’à la mort et qui est vivant pour les siècles des siècles. Avant, pendant et après l’Eucharistie, les fidèles prennent une place grandissante dans les funérailles, pour la visite des familles en deuil, pour la préparation des obsèques, au moment de la célébration, pour une présence dans le funérarium ou au lieu de crémation, pour une prière au

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