Lettre d'information

De l’animateur au chantre

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toutes les actions musicales ne reposent pas sur lui. La liturgie étant dialogale par nature - tout le monde ne chante pas tout, tout le temps - le chantre veille donc au dialogue entre différentes voix : l’assemblée, le prêtre, le diacre, le psalmiste, le groupe de chant, les enfants, etc. Chacun exercera la fonction qui lui incombe. Pour cela, on tiendra compte des indications d’alternance et de dialogue portées sur la partition.

3.1.3. Intervenir à bon escient

3.1.3.1. S’en tenir à ce qui est utile

Les dialogues rituels entre le prêtre ou le diacre et l’assemblée sont des actes de chant qui ne nécessitent pas l’intervention du chantre. Les réponses comme « Amen », « Et avec votre esprit » sortent en effet des lèvres comme par réflexe, et se glissent naturellement dans le tempo et l’intonation donnés par le prêtre ou le diacre ; il est donc inutile de les accompagner d’un geste. Il en va de même pour la réponse à l’acclamation d’anamnèse, le Notre Père.

Chaque fois que l’assemblée peut chanter d’elle-même, sans aide, le chantre s’efface.

3.1.3.2. S’adapter à l’imprévu, et écouter

Il faut pouvoir entonner même en cas d’incident technique empêchant l’organiste de jouer, adapter le nombre de couplets à la longueur du rite, faire face aux divers imprévus qui peuvent se produire dans toute célébration liturgique, fût-elle soigneusement préparée.

Le chantre écoute le silence qui est le lieu de naissance du chant et son point d’arrivée. Il écoute, de manière à ajuster le tempo et la vitesse des enchaînements selon les caractéristiques acoustiques de l’église, la résonnance de sa voix et la voix de l’assemblée.

3.1.3.3. Se placer au bon endroit

Dans la disposition du sanctuaire, l’autel, l’ambon et la présidence ont une fonction hautement symbolique :

« Le sanctuaire est le lieu où se dresse l’autel, où est proclamée la parole de Dieu, où le prêtre, le diacre et les autres ministres exercent leurs fonctions. »

Du fait de cette prééminence, le chantre se tient en retrait par rapport à ces trois lieux. Selon l’architecture de l’édifice, il se situe sur le côté, à un degré moindre que l’ambon, de préférence à côté et hors du sanctuaire. Son service n’étant pas de même nature que celui de la proclamation de la Parole de Dieu, son pupitre ne doit pas être comparable à l’ambon ; un support discret suffit. Si nécessaire, il dispose d’un micro dont il s’éloigne quand l’assemblée chante, afin de laisser entendre sa voix, la voix du Corps du Christ.

3.1.3.4. Au fil de la célébration eucharistique

Pendant la procession d’entrée, le chantre entonne le refrain (il s’en dispense si l’intonation de l’organiste est claire) et chante les couplets. Il fait un seul geste au départ. Il suit des yeux la procession pendant le chant d’entrée.

Au moment de la préparation

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