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De la lumière naturelle à l’éclairage d’une église aujourd’hui

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vivant des multiples dévotions individuelles.

L’accueil se prolonge vers le lieu de l’assemblée en une zone de distribution située sous la mezzanine, de plafond bas. Faiblement éclairée, elle invite au recueillement avant de prendre place. L’espace de l’assemblée est conçu comme un espace enveloppant, suggérant l’idée de l’un. Les fidèles s’y rassemblent dans un mouvement entourant l’autel. Une ouverture circulaire, située dans la façade sud, du côté du parvis, lui donne sa lumière globale, accusant son caractère unitaire. La lumière descend sur l’assemblée des fidèles, précise un centre pour s’estomper en se rapprochant des murs périphériques. De l’extérieur, cette baie circulaire s’affirme dans le rythme vertical serré des éléments auto-stables du mur, issus du principe de construction. La figure géométrique du cercle, partout égale à elle-même, ne possède ni commencement ni fin ; elle évoque la perfection, l’ordre divin. Son traitement architectonique sur deux plans, son importante dimension, donnent au symbole toute sa force, expriment un signe identifiable pour l’ensemble de l’édifice. Utiliser la même source en lumière artificielle nécessitait des appareils puissants, éblouissants pour le célébrant. Aussi, le choix s’est porté sur une multiplication des points lumineux de faible puissance, installée relativement bas dans les entraits métalliques des charpentes. Les petit spots, invisibles, logés dans es éléments de la construction, donnent une lumière enveloppant les personnes, laissant le plafond et les murs périphériques dans une légère pénombre.

En complément à cet éclairage d’ensemble, des éléments ponctuels, avec variateurs d’intensité lumineuse, mettent l’accent sur les points forts de la célébration l’autel, l’ambon, la croix. Ils signalent aussi le commencement d’une célébration.

Située à proximité de l’autel, en léger contrebas, la cuve baptismale reçoit sa lumière naturelle d’une petite coupole ronde insérée dans le plafond exactement sur son axe vertical. Ici, l’éclairage électrique suit exactement le même chemin que celui de la lumière naturelle.

Au-delà de l’assemblée, un espace de gloire magnifie la croix du Ressuscité. Sa transcendance se fonde essentiellement sur une source de lumière naturelle captée zénithalement, afin de rester invisible à l’oeil et d’offrir à l’élément eschatologique une situation privilégiée entre toutes. Comme pour la cuve baptismale, l’éclairage électrique suit aisément le chemin de la lumière naturelle.

De l’autre côté de l’espace d’accueil, sous le clocher, se greffe la chapelle d’adoration. Ses strictes proportions, sa beauté dépouille, axée sur le taberbacle, restent jusqu’à présent mal comprises. La lumière naturelle, captée sur ses quatre côtés nuance l’ambiance au fil des heures et des saisons.

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