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Des rôles-clefs pour animer la liturgie [2]

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Celui qui veille au bon déroulement : le cérémoniaire

Dans la « messe chantée » d’avant Vatican II, il y avait parmi les enfants de chœur, un cérémoniaire, censé guider les autres. Dans les célébrations épiscopales, un « maître des cérémonies » remplissait ce rôle. L’actuelle Présentation générale du Missel romain ne nomme plus spécifiquement le cérémoniaire parmi les services liturgiques. Mais fait cet important rappel : « II est bon que, surtout dans les églises et les communautés importantes, quelqu’un soit désigné pour veiller à ce que les actions sacrées soient bien organisées et accueillies par les ministres avec beauté, ordre et piété. » (PGMR, n° 69)

Quoiqu’il en soit du nom de « cérémoniaire » parfois contaminé par le sens péjoratif de l’adjectif cérémonieux il apparaît évident qu’une fonction de régie, individuelle ou collégiale, doit être assurée dans les célébrations importantes et même dans les messes du dimanche avec le peuple. Si les choses ne sont pas prévues et suivies, on risque de tomber dans la routine ou l’improvisation . Comment peut-on, aujourd’hui, envisager un rôle – masculin et féminin – de cérémoniaire dans nos liturgies actuelles ?

Selon la nature de l’assemblée La nécessité du cérémoniaire ne sera pas la même selon qu’on a à faire à une célébration exceptionnelle (nuit pascale, baptêmes, grand rassemblement, etc.), à un dimanche ordinaire ou à une messe de petit groupe. La première nécessitera une équipe de plusieurs personnes (celui qui accompagne le célébrant principal, celui qui veille sur ce qui se passe dans le sanctuaire, ceux qui veillent sur ce qui se passe dans l’assemblée…). La troisième n’exigera pas de cérémoniaire. Notre réflexion vise ici, la situation médiane : les messes du dimanche avec peuple.

Principes d’une bonne régie en liturgie

Une bonne régie qui peut garantir un bon déroulement relatif de la célébration, demande à être envisagée selon trois temps : avant, juste avant et pendant.

1. La préparation générale

II est souhaitable que la préparation générale d’une liturgie (ou de plusieurs à la fois) ne soit pas le fait d’une seule personne mais soit réalisée par un groupe. C’est souvent le cas des équipes liturgiques. Il ne suffit pas d’avoir prévu les chants, les lecteurs et les intentions de prière. Il ne faut pas en rester mentalement à ce qui se passe dans le sanctuaire ! Il faut aussi se préoccuper de la manière dont la liturgie sera perçue de l’assemblée (le nombre et l’âge des intervenants, l’homogénéité ou la diversité qu’ils représentent, leurs compétences, la qualité de mise en œuvre envisagée, les éléments caractéristiques de tel jour, etc.) On n’oubliera jamais que la liturgie est pour le peuple et non le peuple pour la liturgie. Comme il est naturel, c’est là que l’on

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