Notes de pastorale liturgique
Vous avez dit… messe ? Faire mémoire
Eucharistie – assemblée – dimanche
Deux ans de réflexion, quelques éléments pour conclure et poursuivre, Bénédicte Ducatel
Célébrer les baptêmes
Le baptême des petits enfants. Document du diocèse de Reims, Michel Grappard, Vincent Di Lizia, Jean Larghi
Célébrer les funérailles
Formation des équipes de funérailles, dans le contexte contemporain de la mort, Emmanuèle Jacquart
Musique liturgique
Importance de la musique et rôle du musicien en liturgie, Guillaume Marionneau
Jeunes et liturgie
Quel répertoire musical pour les jeunes, Eric Beaumer
Art sacré
Une nouvelle revue : Narthex, Claire Génin
Dossier
Des sacrements pour les malades
Louis-Michel Renier, Anne Humeau, Christelle Javary, Régis-Marie de La Teyssonière, Jean le Rétif, Odile Hourcade.
Cahier des dimanches de 2007
Magazine
Éditorial Témoigner, aimer, célébrer
Vie des diocèses Préparer son mariage, témoignages dans l’Eglise de l’Orne
Notes de lecture
Brèves
Informations
Témoigner, aimer et célébrer
Aujourd’hui, nous sommes appelés à vivre toujours davantage l’unité entre l’annonce de la foi, le service du frère et la vie liturgique. La lettre aux catholiques de France, pourtant écrite il y a plus de dix ans, nous invite à nous demander, « comment, aujourd’hui comme toujours, notre Église est appelée à se réaliser elle-même selon ses trois modalités traditionnelles : la confession de foi, le service de l’humanité et la pratique liturgique et sacramentelle. Selon leurs diverses sensibilités, les membres de l’Église ont tendance à mettre l’accent sur l’un ou l’autre de ces trois aspects. Nous voudrions montrer qu’il est nécessaire de les relier les uns aux autres, tout en faisant sa juste place à chacun d’eux. »(1). Les équipes d’aumônerie qui visitent les malades cherchent à conjuguer ensemble ces dimensions de la vie de l’Eglise.
Des chrétiens, par et dans l’Église, reçoivent mission d’annoncer et de témoigner de la proximité de notre Dieu, qui s’est fait homme, en Jésus-Christ. Celui qui a guéri des malades, consolé, relevé ceux qui étaient à terre. Celui qui est allé jusqu’à vivre lui-même et pour nous la souffrance et la mort. Celui que le Père a ressuscité le troisième jour. C’est au cœur même de ce mystère de mort et de résurrection que se vit la mission de l’Église dans l’accompagnement des malades, articulant le témoignage de foi, la charité et la liturgie.
Par l’annonce et le témoignage, l’Église ose une parole sur le sens chrétien de la maladie et de la souffrance. Les équipes d’aumônerie permettent à celles et ceux qu’elles rencontrent de cheminer au moins humainement et parfois dans la foi. Par l’exercice de la charité, l’Église se fait proche de celles et ceux qui souffrent. S’asseoir au bord du lit d’un malade, prendre une main, parler ou faire silence, c’est prononcer à travers ces attitudes, une parole d’amour. Par la liturgie, l’Église offre une parole à travers des gestes. Imposer les mains, oindre d’huile le corps malade permet à ceux qui souffrent, à leur entourage, d’entrer dans une réalité qui nous dépasse, et d’assumer la souffrance et la maladie.
Témoigner, aimer et célébrer dévoilent alors peu à peu, le visage de tendresse du Père, la proximité du Christ présent au cœur de la souffrance, la force de l’Esprit Saint qui apaise, relève et aide à traverser l’épreuve.
Catherine Pic
1. LES EVEQUES DE FRANCE, Proposer la foi dans la société actuelle, Lettre aux catholiques de France, Paris, Cerf, 1996, pages 90-91.