La Cité de la Musique à Paris organise deux concerts sur les traditions musicales éthiopiennes, en particulier celles de la région Lalibela où vivent des peuples de tradition copte, du vendredi 04 fevrier 2011 au samedi 05 fevrier 2011
Lalibela, dans les montagnes de l’Éthiopie, est la « Jérusalem africaine » où vivent les debteras, dépositaires de la tradition copte. Mais du régime stalinien du Derg au renouveau d’Addis Abeda, le pays a traversé bien des changements.
Ethiopie : Lalibela, la "Jérusalem noire"
vendredi 4 février 2011, 20h
Première partie
Alèmu Aga lyre, bèguèna, chant Alèmu Aga est né en 1950 dans une famille modeste près d’Addis Abeba. Il est devenu un maître de l’instrument qui accompagne ses chants religieux ou populaires, la bèguèna, une lyre à dix cordes communément qualifiée de « harpe du roi David » et traditionnellement réservée aux debteras, moines ou clercs lettrés, ainsi qu’à la noblesse. Ce qui a d’ailleurs entraîné son interdiction sous le régime stalinien du Derg, de 1974 à 1991.
Seconde partie
Chœur de debteras, diacres de l’église de Saint-Yared L’Éthiopie, convertie dès le IVe siècle, est l’une des premières chrétientés. L’Église orthodoxe copte fait remonter la tradition du chant liturgique des debteras à saint Yared, au VIe siècle. Cas singulier dans l’histoire du christianisme, cette liturgie fait appel à des danses et des tambours (kebero et negarit).
Tarif : 24€ ou 20€ http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx ?id=10747