Jusqu’au 28 juillet 2013, une exposition consacrée à l’arbre et ce qu’il symbolise : la vie, la force, la fécondité, l’homme...présente les œuvres de plusieurs artistes, occupant ainsi les différents espaces des Bernardins.
L’arbre est un sujet d’investigation infini pour les plasticiens : que ce soit ses racines plongées dans l’obscurité de la terre, son tronc qui garde la marque concentrique du temps, ou encore ses branches et ses feuillages qui à la fois nous abritent et se rapprochent du ciel... tout en lui est signifiant. Si l’on ajoute sa relation intime aux quatre éléments, depuis la terre ou l’eau qui le nourrissent, jusqu’au vent qui le renverse ou au feu qui le réduit en cendre, on comprend son omniprésence métaphorique dans l’histoire de l’homme.
Parce que ce questionnement est également porté par toute la tradition chrétienne, il a fait naître l’idée d’une mise en relation de l’art avec cette tradition
Ruggirello Jean-Claude
Jardin 2006 -Courtesy galerie Claudine Papillon -Photo JCR
Pour les artistes contemporains comme pour ceux d’hier, montrer l’arbre c’est ouvrir le questionnement de l’homme sur son corps, sur le sens de sa vie, sur son rapport au monde. Ici ce sont des artistes de renommée mais aussi des artistes émergents qui créent in situ (pour certains) des œuvres en dialogue, sur différents supports (sculpture, installation, peinture, photographi, maquette...)
Ligne, vidéo HD, 1 min en boucle,
2011. Courtesy de l’artiste et la galerie. Bahri Ismaïl
Les filles du calvaire, Paris
Cette exposition présentée dans le cadre de "Questons d’artistes" et issu d’un dialogue entre un théologien Jérome Alexandre et les deux commissaires priseurs (Alain Berland et Gaël Charbau), fait déambuler le visiteur dans les différents lieux des Bernardins, en lien avec les différentes thématiques évoquées autour de l’arbre de vie.
La sacristie, plongée dans la pénombre est le lieu de réception des champs de force primitives et telluriques : pluie, feu, roche, racine et souffle y sont représentés de manière directe ou symbolique.
Abri # 6,
Calais, avril 2007, 2007
Collection du Fonds régional d’art
contemporain Île-de-France. Bruno Serralongua
© Bruno Serralongue et Air de Paris
Dans la clarté de la nef sont exposées des représentations de l’arbre lui-même et de formes de vie auxquelles sont adjointes des œuvres davantage liées à l’humain : généalogie, abris précaires, collections d’objets de connaissance, machine à tester le goût, dessins qui portent la trace de voyage, etc.
Quant au jardin, il accueille une multitude de nichoirs à oiseaux perchés dans les arbres.
Autour du corpus d’œuvres qui constituera le "tronc commun" de l’événement, un deuxième accrochage, le 18 avril 2013, interviendra au mois
