Le 21 janvier dernier, près de 120 responsables et membres des commissions diocésaines d’art sacré se sont réunis à Paris, à la Maison de la Conférence des évêques de France, à l’invitation du Département art sacré du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle. « La quasi-totalité des diocèses de France était représentés à cette session, indique le P. Norbert Hennique, responsable du Département art sacré. Cette importante participation illustre l’implication des membres des commissions diocésaines d’art sacré et leurs besoins de collaborer, entre eux d’une part et avec le Département d’art sacré d’autre part ».
Le domaine de compétences de ces commissions diocésaines est très vaste puisqu’il comprend aussi bien les bâtiments cultuels que le mobilier liturgique, la vaisselle et les vases, les ornements et vêtements, les décors et images… Pour Mgr Philippe Breton, évêque d’Aire et Dax et membre de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, la mission de cette instance diocésaine est triple : il s’agit de veiller à l’aménagement des lieux de culte, de promouvoir la création et de favoriser la formation des fidèles et du clergé. « L’art sacré visant à exprimer la beauté infinie de Dieu, souligne Mgr Breton, les membres des commissions d’art sacré doivent avoir la connaissance de l’art, être sans a priori sur des courants artistiques, être ouverts à la modernité et, surtout, être imprégnés d’un véritable esprit liturgique ». Comme l’explique le P. Hennique, « l’art sacré, c’est-à-dire l’art au service de la liturgie, est un domaine délicat et difficile ! »
Entrer en dialogue
Le P. Michel Guérin, responsable de la commission d’art sacré du diocèse d’Aire et Dax, insiste pour sa part sur une dimension essentielle de sa mission : le dialogue : « La mission de la commission d’art sacré repose sur sa capacité à entrer en dialogue avec tous les acteurs institutionnels pour aider à la protection du patrimoine, avec les communautés locales pour leur faire (re)découvrir leurs lieux de culte, avec la création contemporaine pour qu’elle génère des œuvres exprimant l’éternité de Dieu et la fidélité à la tradition de l’Église. »
L’ampleur de la tâche confiée aux commissions diocésaines d’art sacré explique l’ambition portée par le P. Hennique pour le Département d’art sacré dont il est en charge depuis le 1er septembre dernier : « Pour stimuler les uns et les autres, désenclaver ceux qui se sentent isolés, favoriser l’entraide, il faut faire de ce département une véritable caisse de résonnance de ce qui se passe dans les diocèses, en informant des réalisations artistiques, des expositions, des circuits de visites d’été, des initiatives inédites et intéressantes, etc. »
Le P. Hennique envisage aussi de mettre à disposition des
