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Les instrumentistes et les instruments (autres que l’orgue) dans la liturgie

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Pour l’orgue, se reporter à la Charte des organistes liturgiques (28 novembre 2001) : voir Célébrer n° 303, Paris, Éd. du Cerf, mars-avril 2011, p. 43-46 ; possibilité de lire et/ou de télécharger ce texte sur le site www.liturgiecatholique.fr, onglet « Musique », rubrique « Ressources » : Les textes du SNPLS.

Texte national d’orientations pastorales, liturgiques et musicales

INTRODUCTION

Alléluia !

Louez Dieu dans son temple saint,

louez-le au ciel de sa puissance ;

louez-le pour ses actions éclatantes,

louez-le selon sa grandeur !

Louez-le en sonnant du cor,

louez-le sur la harpe et la cithare ;

louez-le par les cordes et les flûtes,

louez-le par la danse et le tambour !

Louez-le par les cymbales sonores,

louez-le par les cymbales triomphantes !

Et que tout être vivant

chante louange au Seigneur !

Alléluia [1]  !

Dans ces six versets du psaume 150, divers instruments sont rassemblés pour servir à la louange de Dieu, dans un cadre liturgique. Le cor, premier nommé, est utilisé pour sonner l’ouverture des rassemblements jubilaires ; il symbolise tous les instruments de la famille des cuivres. Puis, plus discrètes, les cordes "pincées" de la harpe et de la cithare invitent à la danse, rythmée par le tambour. Viennent ensuite les cordes "frottées" et les flûtes, et enfin les cymbales sonores et triomphantes. Avec tous ces instruments, « tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia ! » Aucun instrument n’est oublié : des plus discrets aux plus sonores, tous ont leur place dans le concert de l’univers louant le Dieu tout-puissant.

Au cours de l’histoire de l’Église, les orientations concernant l’admission des instruments dans la liturgie ont varié. Aujourd’hui, le Concile de Vatican II affirme : « On estimera hautement, dans l’Église latine, l’orgue à tuyaux comme l’instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l’Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel. Quant aux autres instruments, selon le jugement et le consentement de l’autorité territoriale compétente, (…), il est permis de les admettre dans le culte divin selon qu’ils sont ou peuvent devenir adaptés à un usage sacré, qu’ils s’accordent à la dignité du temple et qu’ils favorisent véritablement l’édification des fidèles [2]. »

L’instruction Musicam sacram sur le chant et la musique dans la liturgie précise : « Les instruments de musique peuvent avoir une grande utilité dans les célébrations sacrées, soit qu’ils

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[1] "Psaume" 150, in AELF, Le "Psautier" (version œcuménique, texte liturgique), Paris, Cerf, 1998, p. 272.

[2] CONCILE VATICAN II, Constitution sur la sainte liturgie (CSL), 4 décembre 1963, n° 120. Les traductions françaises des textes officiels du magistère sont extraites du site internet du Saint-Siège.

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