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Les instrumentistes et les instruments (autres que l’orgue) dans la liturgie

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discrétion qui convient au caractère de ce temps, et sans anticiper sur la joie complète de la Nativité du Seigneur. Pendant le Carême, l’orgue et les autres instruments ne sont autorisés que pour soutenir le chant, à l’exception du quatrième dimanche […], des solennités et des fêtes [1]. »

12. Les instruments et le silence

« Le silence sacré fait partie de la célébration : il doit aussi être observé en son temps. Sa nature dépend du moment où il trouve place dans chaque célébration. En effet, pendant l’acte pénitentiel et après l’invitation à prier, chacun se recueille ; après une lecture ou l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu ; après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure. Dès avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères religieusement et selon les rites [2]. »

Il n’est pas nécessaire de combler tous les silences par de la musique, en particulier après l’homélie ou après la communion. La musique peut cependant avoir un rôle pour favoriser la prière et la méditation, et pour éveiller l’assemblée à l’écoute du silence.

13. Formation musicale et liturgique

13.1 Le désir de progresser pour mieux servir doit animer tout instrumentiste liturgique. Une relecture régulière permet de prendre du recul et d’améliorer ses pratiques.

13.2 Par ailleurs, il est du ressort des responsables diocésains et coordinateurs provinciaux de musique liturgique, en partenariat, le cas échéant, avec les responsables de la pastorale des jeunes, de proposer des sessions et des stages où les instrumentistes et leurs responsables pourront recevoir une formation liturgique qui les aide à mieux comprendre que la musique n’est pas une fin en soi mais qu’elle doit être au service du rite et de l’action liturgique, et qu’ainsi leurs propositions musicales soient vraiment en adéquation avec la liturgie.

14. Musicien et communion ecclésiale

Qu’il soit instrumentiste ou chanteur, le musicien n’oubliera pas qu’il est membre d’une assemblée et au service de la prière. Sa posture n’est pas celle du concertiste. L’action musicale ne lui appartient pas exclusivement. Cela exige de sa part une compétence nécessaire en musique et en liturgie, ainsi qu’une disponibilité vigilante dans le respect des textes, des personnes, des communautés. Une juste intégration des instruments dans la liturgie contribue à manifester la beauté de l’Église dans la complémentarité de ses voix et la communion de ses membres.

II. QUELQUES REPERES PRATIQUES ET MUSICAUX POUR L’UTILISATION D’UN OU PLUSIEURS INSTRUMENTS EN LITURGIE

En premier lieu, les instrumentistes

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[1] PGMR, n° 313.

[2] PGMR, n° 45. Voir aussi : CSL, n° 30 et MS, n° 17.

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