Notes de pastorale liturgique
Vous avez dit… messe ? 6- Voir
Baptême – Confirmation - Eucharistie
Evolution de la pastorale du catéchuménat dansLe diocèse de Nanterre par Eric Beaumer
Célébrer les baptêmes
Célébrer communautairement le baptême dans nos églises par Bruno Mary
Célébrer les funérailles
Laisser parler cette croix par Jean-Luc Abadie
Musique liturgique
In memoriam : Lucin Deiss par Mgr Maurice Fréchard
Fleurir en liturgie
De la maîtrise à la démaîtrise par Annick le Corre
Dossier
La joie
Elisabeth Gueneley, François Cassingena-Trevedy, Nathalie Nabert, Bénédicte Ducatel, Paul De Clerck
Cahier des dimanches de mai et juin 2008
Magazine
Éditorial par Catherine Pic
Vie des diocèses Passion’aimant : Un rassemblement diocésain à Lille le 1er avril 2007 par Bruno Mary
Notes de lecture
Brèves
Informations
Peut-être avez-vous déjà entendu cette expression ou même utilisé ? De manière imagée elle exprime la joie que nous ressentons à propos d’évènements divers et variés, souvent relatifs à la fête. Elle peut alors se décliner avec boire, danser, rire, plaisanter… Mais le sens même du verbe s’éclater ne convient pas nécessairement à la joie. De quelle joie s’agit-il ? Qu’en est-il pour nous chrétiens ? Sommes-nous inviter à nous éclater ?
« Qu’éclate dans le ciel la joie des anges », l’Eglise fait résonner le chant de l’Exultet dans la nuit de Pâques mais c’est la joie qui éclate et non… les anges ! La joie des anges se manifeste avec force dans le ciel, comme la joie qui nous anime, dans le monde où nous vivons. Nous sommes invités à vivre de la joie reçue et la transmettre autour de nous.
Cette joie nous la recevons du Christ, « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie » (Jean 15, 11), c’est une joie intérieure appelée à s’extérioriser à travers ses fruits. Pour cela nous n’avons pas à nous éclater pour nous disperser mais au contraire, revenir en nous même, à la source de la vraie joie. Un prêtre de ma paroisse disait à ce propos, « il faut faire ce chemin du silence intérieur pour découvrir la douce poussée de l’Esprit en nous. Nous y découvrirons la joie profonde, celle que le Christ a voulu diffuser en consolant ceux qui pleurent, en emmenant ses disciples en un lieu paisible et retiré pour qu’ils retrouvent la joie du service, en leur promettant la joie d’avoir leurs noms inscrits dans les cieux. Voici ce à quoi nous appelle l’Esprit qui agit en nous : retrouver la joie profonde ».
En vivant ce chemin intérieur, nous pourrons goûter le don de la vraie joie, celle de l’œuvre de l’amour et de la présence du Christ en nous. Notre cœur pourra alors frémir et se dilater (Isaïe 60, 5), « Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera ». Beau temps pascal dans la joie de la présence du Christ !
Catherine Pic