Puisque notre dossier est consacré à Marie, que les mamans sont fêtées au cours du mois de mai, une fois n’est pas coutume de s’intéresser à la place des femmes dans la liturgie. Depuis longtemps, Célébrer vit très concrétement la mixité en faisant appel à des auteurs masculins et féminins. Cela démontre, si besoin était, que la compétence en matière de liturgie est reconnue aussi chez des femmes. Pourtant, cette spécialité ne leur était pas ouverte d’emblée, au contraire de la catéchèse. En effet, des femmes peuvent-elles parler de la liturgie alors qu’elles ne la connaissent que comme fidèles ? La réponse est évidemment positive, preuve en est aujourd’hui la mixité des enseignants dont l’ISL set un bel exemple.
Qu’en est-il alors de la place des femmes dans la liturgie elle-même ? Chaque dimanche, nous pouvons voir des femmes lire la parole de Dieu, exprimer des intentions de prière ou encore donner la communion si nécessaire. Sans oublier les filles servantes d’autel. Cependant, on entend ici ou là des prises de position pour que les femmes n’entrent plus dans le sanctuaire. Les motifs invoqués font appel à la Tradition (Nicée II, 787 : seuls peuvent lire ceux qui ont reçu l’ordre de lecteur, et par conséquent des hommes). Derrière cette argumentation, il y a une compréhension sacrale de l’espace liturgique. On organise l’espace sous le régime de la séparation propre au sacré. Ainsi les personnes et leurs vêtements, les objets, les livres, sont investis d’un pouvoir sacré qui les rend aptes à servir d’intermédiaires entre le peuple et Dieu.
Certains n’hésitent pas à qualifier de "plaie" l’exercice de la fonction de lecteur par des femmes. De même en est-il, et encore plus vivement pour la distribution de la communion dont on perçoit bien que ce qui est remis en cause, c’est que des femmes touchent les saintes espèces. Le régime de pureté/impureté n’est jamais très loin de la sacralité.
Pour finir, on pourrait se demander si ceux qui protestent contre l’intrusion des femmes dans le choeur ont bien compris que ces mêmes femmes s’exprimaient aussi par le "Nous" de la prière eucharistique, et que par la voix et les gestes du prêtre, elles étaient présentes à l’autel.
Éditorial : pour les hommes et pour les femmes
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