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La création d’un fronton en céramique pour la façade de la chapelle Notre-Dame de Chaage à Meaux

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Ce document a été réalisé par la Commission diocésaine d’art sacré à l’occasion de la bénédiction du bas-relief le 28 mai 2010 par Mgr Albert Marie de Monléon. Il propose de découvrir l’élaboration d’une création artistique contemporaine à travers 3 témoignages.

Genèse du projet

La Bibliothèque diocésaine Guillaume Briçonnet est installée dans une grande partie de la chapelle de l’ancien Grand Séminaire de Meaux, dans l’enceinte du Lycée d’enseignement catholique Jean Rose. L’Association des Amis de la bibliothèque qui œuvre pour le rayonnement de celle-ci et l’ Association des Immeubles de Meaux, propriétaire des locaux, ont souhaité unir leurs efforts pour mettre en valeur la façade d’entrée de la chapelle et rappeler, par la création d’un bas relief, l’histoire séculaire de ce lieu religieux occupé depuis, plus d’un millénaire.

Ce projet est né il y a plus d’une année. Georges Asselineau, animateur infatigable de la bibliothèque diocésaine, en était l’un des fervents initiateurs. Avec l’aide de la Commission diocésaine d’art sacré, nous avions lancé un concours auprès d’artistes contemporains qui, faute de candidat, n’a finalement pas pu aboutir. Le décès brutal de Georges Asselineau et les semaines difficiles qui ont suivies ont rendu plus prégnante encore la nécessité de la réalisation de ce projet. Fort de cette évidence, et du soutien des Amis de la bibliothèque, j’ai pris contact avec Sœur Mercédes dont je connaissais l’œuvre. Son expérience et sa sensibilité laissaient penser qu’elle était l’artiste tout indiquée.

La commande était précise car nous souhaitions une œuvre figurative en lien direct avec la dédicace originelle du lieu, Notre-Dame de la Présentation. L’élément de décor que nous imaginions pour cette façade devait entrer en résonnance avec le décor intérieur de l’édifice dominé par la chaleureuse palette de couleurs offerte par la brique rose, le verre coloré des baies et toutes les nuances de gris et de jaune des peintures de Georges Desvallières. Un décor en terre cuite émaillée semblait alors offrir de belles perspectives pour donner une touche colorée à la façade. L’emplacement avait été très vite identifié puisqu’un cartouche, au-dessus de la porte, avait été laissé libre.

© CDAS Meaux

La création de ce bas relief nous a invités à considérer, par ailleurs, l’ensemble de la façade assombrie par la pollution et la proximité de la voie de chemin de fer. L’observation de la façade sud, moins encrassée et peu reprise, depuis la construction du bâtiment dans les années trente, nous a permis de mieux comprendre l’effet recherché par l’architecte de l’époque, Henri FAUCHEUR. Ainsi avons-nous opté pour un simple nettoyage de l’enduit ciment et une remise en peinture, ton pierre, des arcs et des bandeaux qui

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