Lettre d'information

fête de la Croix glorieuse

Il s’agit d’une fête très ancienne puisqu’elle s’enracine sans doute dans la célébration de la dédicace de la basilique constantinienne du Saint-Sépulcre, le 14 septembre 335. Cette fête de la dédicace se transforma rapidement en fête de la Croix glorieuse à cause des ostensions de la croix qui en marquaient la célébration et par l’aspect essentiel du mystère chrétien qu’elle manifeste.

La fête de la Croix glorieuse se situe dans notre liturgie actuelle au terme d’un parcours spirituel de 40 jours commencé à la fête de la Transfiguration, le 6 août. La durée de ce carême d’été indique un cheminement dans lequel le chrétien est appelé à progresser pour entrer dans la sagesse de Dieu. A partir de la Transfiguration de Notre Seigneur, nous sommes invités à apprendre le langage de la Croix. Ce bois qui rappelle un instant de supplice apparaît aussi comme le symbole par excellence au salut. Ces quarante jours doivent nous faire changer notre regard sur le Croix qui est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, signe du salut, mais aussi signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, en débouchant sur la Résurrection et la gloire. Il s’agit du rayonnement du salut en marche.

Au lendemain de la Croix glorieuse, l’Eglise fête la compassion de Marie, Notre dame des sept douleurs.

Cet article a été écrit à partir du livre de Mgr Patrick Le Gal, Prier au rythme de l’Eglise éditions Fayard

Crédit photo : Christophe Prouvost

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