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Le 29 septembre et le 2 octobre : fête des anges

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L’essentiel de la vocation des anges est de chanter la gloire de Dieu qui est toute la raison d’être de la création, la mission primordiale de l’Eglise. La mémoire des anges gardiens nous rappelle leur présence fraternelle à nos côtés. Dieu envoie ses anges pour « nous garder ». Dans l’Ancien Testament, ils protègent et guident les patriarches. Le psaume 90 nous dit « Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. De leurs mains ils te porteront, pour qu’à la pierre ton pied ne heurte ». Le Seigneur nous parlait des anges qui nous assisteraient, nous pouvons donc le prier de nous assurer « le bienfait de la protection des anges et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours ».

Le 29 septembre, fête des saints Michel, Gabriel et Raphaël Le 2 octobre, fête des anges gardiens

Les Archanges :

C’est Daniel le premier qui introduisit Gabriel et Michel. Le livre de Tobie nous a donné Raphaël. Michel apparaît à la tête des armées dans le ciel. Son nom veut dire : "Qui est avec Dieu !" Gabriel veut dire : "homme de Dieu", en relation avec la forme humaine qu’il prend toujours lorsqu’il apparaît. Raphaël guérit Tobie, d’où son nom : "Dieu guérit".

Dans la littérature apocalyptique, les archanges sont les grands chefs des anges sans nombre qui composent la cour de Dieu. Sont en bonne place Michel, Gabriel et Raphaël

Qu’est-ce qu’un ange ?

Du grec aggelos : « envoyé », « messager », issu du verbe aggellein : « annoncer ». Esprits qui ont accepté l’invitation de Dieu à entrer dans sa vie, les anges vivent dans son entourage et sont même appelés « fils de Dieu » (Ps 28, 1 ; 88, 7 ; Jb 1, 6 ; 2, 1). Bien que leur vie consiste essentiellement à louer la sainteté de Dieu (cf. Is 6, 3), ils sont aussi les porte-parole de ses desseins et les gardiens des hommes, chargés de présenter leurs prières devant la Gloire du Seigneur (cf. Ps 102, 20 ; Tb 3, 16 ; 12, 6-15 ; Ap 8, 3-4).

Les anges exercent donc une certaine médiation, bien évoquée dans la vision de l’échelle de Jacob (Gn 28, 12). La médiation des anges, cependant, est toute subordonnée à celle du Christ (cf. He 1, 4.5.14 ; 2, 5-10 ; Ga 3, 19 ; Jn 1, 51).

Les grands moments de la vie de Jésus font intervenir les anges, depuis son annonciation (Lc 1, 26-38) et sa naissance (Lc 2, 9-15), jusqu’à sa résurrection (Jn 20, 12) et à son ascension (Ac 1, 10), en passant par la tentation au désert (Mc 1, 13) et par l’agonie au jardin des Oliviers (Lc 22, 43).

La célébration de la liturgie, en nous faisant entrer dans la société du Père et du Fils (cf. 1 Jn 1, 3), nous fait participer à la vie des anges, qui sera pleinement la nôtre « dans le monde à venir » (Lc 21, 35-36) : « voir la face du Père qui est aux cieux » (Mt 18, 10).

La liturgie de la terre, selon l’Apocalypse, est une participation à la liturgie du ciel, où les élus chantent avec les

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