Lettre d'information

Le rituel de la confirmation

L’utilisation et les richesses d’un rituel

Un rituel est d’abord à l’usage de celui qui préside la célébration et des différents acteurs. Mais il est aussi à l’usage de ceux qui la préparent. Toutefois, c’est celui qui préside la célébration, à savoir l’évêque ou son délégué, qui en est responsable. C’est à lui qu’il revient de décider en dernier ressort du déroulement concret de la célébration. Ceux qui préparent lui font donc une proposition quelques semaines avant la date de la célébration.

Comme tous les rituels, le déroulement est présenté en donnant les prières et paroles à dire pendant la célébration mais aussi des commentaires, appelés techniquement “rubriques” (car elles sont normalement en rouge.) Ces commentaires, souvent à usage pastoral, donnent bien l’esprit voulu pour la célébration, mais montrent aussi toutes les possibilités et richesses offertes pour le déroulement.

Rentrer dans une intelligence de la liturgie, à partir du rituel

En Église, personne n’est propriétaire de la liturgie et ne peut s’arroger le droit de changer ce qui est demandé ou proposé dans les rituels. Il n’empêche que certaines initiatives ou adaptations peuvent s’avérer nécessaires. Il s’agit, là, d’entrer dans une intelligence du rite et de la liturgie pour aider à trouver un “art de la célébration” qui corresponde au meilleur de ce qui peut se faire pour l’âge particulier des confirmands, dans un lieu et une époque donnés. Le rituel donne aussi des propositions pour des confirmands très jeunes. Ce n’est habituellement pas le cas en France, puisque la confirmation concerne des jeunes d’au moins 12 ans. De plus, il apparaît que le Rituel de la confirmation reste marqué sur certains points par les recherches liturgiques de l’époque où il a été écrit. Certaines indications ne font plus sens aujourd’hui ou ne sont plus à propos, comme le rôle de l’animateur, certaines propositions de prière d’ouverture, certaines orientations dans les professions de foi, l’utilisation liturgique des monitions (ou explications dites pendant la célébration) : on veillera donc à les mettre en œuvre avec intelligence , en lien avec celui qui préside la célébration. On pourra se reporter avec intérêt au Guide « Célébrer » n°4, édité par le CNPL, Du bon usage de la liturgie, Éditions du Cerf, 1999.

Quelques points concrets

Une dimension festive mais qui favorise l’expérience de la rencontre de Dieu

Le rituel insiste dès le début sur le climat festif que doit prendre la célébration. Célébrer une étape marquante de la vie de chrétien ne peut aller de pair avec la tristesse, la morosité ou l’ennui ! De même, le rituel invite souvent à utiliser les divers moyens d’expressions possibles et adaptés aux confirmands pour les diverses interventions. Mais il s’agira d’être attentif à ne pas

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