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Les différentes bénédictions au long d’une même célébration

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Pendant une célébration chrétienne qui est dans le Christ, structurée par un échange de bénédictions entre Dieu et les hommes, l’Eglise est appelée à recevoir ou à prononcer diverses bénédictions. Mais qu’est-ce que cela produit en elle ? Sûrement que du bien ! A notre époque où l’on entend dire parfois du mal de l’Eglise ou de tel ou tel chrétein, ou, à l’inverse, quand tel ou tel chrétien est tenté de ne dire que du mal du monde dans lequel il vit, les bénédictions liturgiques ne pourraient-elles pas nous apparaître comme des trésors à redécouvrir ?

Sans pouvoir tout analyser, regardons les choses de plus près. Prenons l’exemple de la messe qui est la célébration chrétienne typique. En effet, non seulement toutes les paroles de la messe font mémoire des bénédictions de Dieu ou ne disent que du bien de Dieu, mais encore, "dans le mystère eucharistique, l’Eglise puise la grâce et la force qui la rendent elle-même bénédiction dans le monde" (Livre des bénédictions, Préliminaires généraux, n°8).

Dieu est Père et il souhaite notre bonheur

Les salutations bien connues au début de la messe nous enseignent le désir de Dieu de nous partager son bonheur : "Que Dieu notre Père et Jésus Christ notre Seigneur vous donnent la grâce et la paix". "Béni soit Dieu maintenant et toujours", répond l’assemblée. "La grâce de Jésus notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous." "Et avec votre esprit" s’entend répondre avec bonheur le ministre ordonné. Dès le début de la célébration, tout commence bien : en même temps que nous nous mettons en présence de Dieu, c’est comme si on s’envoyait déjà des fleurs, on se dit de belles choses, on dit en fait surtout beaucoup de bien de la part de Dieu les uns pour les autres. Dans une célébration, commencer par dire des paroles positives permet de donner le "ton" de la célébration. Tout est déjà bien dit et annoncé dans ces quelques mots. Comme on dit, "cela promet" pour la suite. Une bénédiction doxologique (qui glorifie)

Après la prière pour le pardon que le prêtre prononce sur l’assemblée, le chant de Gloire à Dieu peut alors faire éclater la joie des fidèles, en dehors bien sûr des temps de l’Avent et du Carême. Ce chant nous fait bénir Dieu ("nous te bénissons") pour son "immense gloire". Il s’agit ici d’une grande doxologie, d’une bénédiction doxologique et trinitaire. C’est dire que les rites d’entrée forment un ensemble très riche de bénédictions. Les fidèles baignent en tout cas dans une ambiance de bénédictions dès le commencement de la célébration eucharistique. Ils peuvent entrer dans la liturgie de la Parole, déjà comblés d’une joie profonde qui ne demande qu’à grandir.

Bénir le diacre

Après les lectures, le Missel romain prévoit la bénédiction du diacre qui va proclamer l’évangile. Il me semble que dans le jeu de la

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