Lettre d'information

Musique et Liturgie

Par Louis Groslambert

l’hymne de communion, le choix du répertoire obéit au programme défini par l’Eglise.

Si une partition convient à une action du fait de son contenu et de sa forme, elle n’est pas encore liturgique ; reste à lui donner l’interprétation qui l’intègre à l’action. Il convient que l’hymne soit chantée comme une hymne, que la litanie ait l’allure d’une litanie, que les formes dialoguées le soient réellement, qu’une acclamation soit réellement acclamative ; bref, que les chanteurs, loin de chercher l’art pour l’art, soient ‘dans l’action’ liturgique.

P. Louis Groslambert

Consulter les documents :

- Tra le sollicitudini (Pie X, 22 novembre 1903) est un code juridique de la musique sacrée.
- Divini cultus (Pie XI , 20 décembre 1928) –plaide pour que les fidèles ne soient pas des « spectateurs muets ».
- Mediator Dei (Pie XII, 20 novembre 1947) : « la sainte liturgie n’est pas une cérémonie décorative ».
- Musicae sacrae (Pie XII, 25 décembre 1955 insiste sur la subordination de la musique au chant et du chant au texte.
- Instruction de la congrégation des rites (3 septembre 1958) précise : « De sa nature, la messe requiert que tous ceux qui y sont présents y participent selon leur mode propre » ; elle plaide pour le chant des psaumes.
- Sacrosanctum concilium (1963).
- L’instruction Musicam sacram (1967) propose une charte de la musique sacrée.
- La lettre apostolique de Jean Paul II à l’occasion du 25ème anniversaire de Sacrosanctum Concilium (4 décembre 1998).
- Le chirographe de Jean Paul II pour le centenaire de Tra le sollicitudini de Pie X (22 novembre 2003).
- Présentation générale du missel romain (PGMR) L’art de célébrer la Messe, Desclée Mame, 2008).

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