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Noël

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Déformation populaire du mot latin natalis (dies) : « jour de la nativité ». La Nativité par excellence est celle du Seigneur Jésus, célébrée le 25 décembre ; non d’abord sa naissance éternelle, comme Verbe, dans le sein du Père, mais sa naissance humaine, du sein de Marie, dans l’étable de Bethléem. La Solennité de Noël est le centre du cycle de la Nativité, préparé par le temps de l’Avent, suivi par le temps de Noël, la Solennité de l’Epiphanie, le temps de l’Épi-phanie ; la Fête du Baptême du Seigneur conclut tout le cycle.

De même que les évangiles de l’enfance ont été rédigés après l’annonce centrale de la Pâque — ni l’évangile de saint Marc, ni l’évangile de saint Jean ne parlent de l’enfance de Jésus —, de même la célébration du cycle de Noël est plus tardive que la célébration du Mystère pascal : elle date aproximativement du IVe siècle et semble postérieure à la fête de l’Epiphanie, venue d’Orient.

Elle fut instituée à Rome, avant 336, et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d’hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, selon l’expression du livre de Malachie est « le Soleil de justice » (3, 20). A partir de Noël, Jésus croît, tandis que Jean-Baptiste décroît à partir du 24 juin, soltice d’été ; ainsi est illustrée, par l’astronomie et par la liturgie, la parole du Précurseur : « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30).

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