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Vocabulaire : ornements liturgiques et pièces en textile

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Les ornements sont conservés dans le chasublier de la sacristie, armoire basse comportant plusieurs tablettes en bois ou tiroirs. Certaines sacristies possèdent un chapier dont les tiroirs en demi-cercle sont destinés à ranger les chapes.

Amict : rectangle de toile muni de deux rubans. Le prêtre le met autour de son cou, les rubans croisés sur la poitrine, pour préserver les vêtements sacerdotaux du contact avec la nuque.

Aube : long vêtement blanc en toile de lin ou de chanvre, serré à la taille par un cordon et porté sous la chasuble. Elle est souvent décorée de dentelle ou de tulle brodé à la partie inférieure et au bas des manches.

Bannière : pièce de tissu ornée d’images saintes ou d’inscriptions, portée en procession par les membres d’une confrérie religieuse ou d’une congrégation. Elle est suspendue à un bâton horizontal supporté par une hampe.

Bourse de corporal : enveloppe formée de deux cartons recouverts de tissu, utilisée pour protéger le corporal plié et le porter jusqu’à l’autel.

Bourse du viatique : bourse spécialement destinée à porter la communion aux malades. Elle présente sur le devant une poche pour placer un ciboire des malades contenant l’hostie consacrée. Un cordon permet de la porter suspendue au cou.

Conopée : voile qui enveloppe le devant du tabernacle lorsqu’une réserve eucharistique y est placée.

Chape : à l’origine, vêtement usuel pour se protéger du froid pendant les processions, c’est un large vêtement liturgique posé sur les épaules et fermé sur la poitrine par une attache (fermail). Elle est souvent brodée au dos sur le chaperon (petite cape dorsale) et devant sur les orfrois (bandes décoratives verticales).

Chasuble : vêtement de célébration porté par le prêtre sur une aube. Dans sa forme primitive, elle ressemble à l’ample vêtement antique porté par les Romains De la fin du Ve siècle jusqu’au début du XIXe s., la forme se simplifie et se réduit à deux pans d’étoffe ornée : ouverte sur les côtés, elle s’enfile par la tête (" chasuble-violon "). Au cours du XXe siècle, on revient à la forme ancienne plus ample, dite " chasuble gothique ". Sa couleur est liée aux temps liturgiques.

Ornements liturgiques et pièces en textile : vocabulaire

Moncé en Belin, XVIIème/XXème siècle. © CDAS Le Mans

Coletin : petite bande de tissu blanc, souvent bordée de dentelle, cousue au col de la chasuble ou de l’étole pour les protéger du contact avec la nuque.

Corporal : linge carré de lin ou de chanvre blanc, étendu sur l’autel pour y poser le calice et la patène durant l’eucharistie. L’usage est de le plier en 9 (en 3 puis en 3) et de le marquer d’une croix rouge au centre.

Dais : composé d’une armature portée par quatre hampes, il comprend un " ciel " et quatre bandes de soie appelées " pentes " souvent ornées de broderies. Lors des processions, le dais abrite le Saint Sacrement, des reliques ou une

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