La fête du 15 aout est très populaire, surtout dans les lieux de pélerinages et les sites historiques de sanctuaires. Chantons avec joie des cantiques à Marie, mais n’oublions pas que la messe célébrée ce jour là est, comme toute messe, « l’action par laquelle Dieu, dans le Christ, sanctifie le monde, et du culte que l’humanité offre au Père, en l’adorant dans l’Esprit Saint par le Christ fils de Dieu » (constitution sur la Ste Liturgie, art. 10). Marie, « l’humble servante » ne sera pas au centre de la liturgie vénérée comme une déesse-mère, mais montrée comme modèle de foi, d’espérance et de charité pour suivre le Christ. Le Concile indique dans sa Constitution sur l’Eglise (n°68) : « Tout comme dans le ciel, où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du Jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation, devant le peuple de Dieu en pèlerinage ».
Le chant d’entrée ouvre la célébration, favorise l’union des fidèles et introduit au mystère de la solennité (selon la PGMR). Nous proposions donc :
« Avec Marie, jubilons d’allegresse (V 51-34, promotion épiscopale) dont le refrain est facile à reprendre par l’assemblée même si elle ne le connait pas. Les 4 couplets sont possibles ; ou
« Béni sois-tu Seigneur en l’honneur de la Vierge Marie « (V 24-CNA 617) les 5 couplets sont approprié à la solennité ; ou
« La 1e en chemin » (V 565) couplets 1, 2, 4 ; ou
« Comme une aurore qui surgit » (V 289-1-CNA 619, promotion épiscopale) si vous disposez d’un chantre ou d’une chorale pouvant chanter les parties solistes, les 3 couplets sont possibles ; ou
« Regarde Seigneur tes enfants » (V 40-88, promotion épiscopale) si vous disposez d’un chantre ou d’une chorale pouvant chanter les parties solistes ;
ou « Peuple de Dieu » (K 128) avec les couplets 3,7, 8, 9 qui concernent Marie et dont la mélodie presque millénaire nous fait communier avec les générations de chrétiens nous ayant précédé.
L’acte pénitentiel a 4 formes possibles. Pourquoi ne pas utiliser en cette solennité celui de la « Messe de la Miséricorde » (AL 50-64, promotion épiscopale) basé sur la 2e formule du Missel (moins usitée) ; ou
AL 182 « Messe pour une fete de la Vierge Marie » ; ou
AL 52-26 « Messe IV pour les fêtes de la Bienheureuse Vierge Marie » avec les invocations du jour ; ou
l’un des ordinaire grégorien de la Vierge : IX « cum jubilo » ou X« Alme Pater » (facilement utilisable en paroisse, même sans connaître le grégorien, puisque l’assemblée reprend la courte formule chantée par le chantre ou la chorale. Pour les Sanctus ou Agnus de ces 2 messes, la mise en place est plus difficile sans connaître, nous ne les proposons
