souci de faire connaître et visiter l’orgue de la paroisse quand celui-ci a une valeur reconnue.
Il s’efforce d’être présent à l’animation musicale de sa paroisse et d’inclure les prestations d’orgue dans cette animation.
La nomination et la révocation d’un organiste appartiennent au conseil de fabrique sur proposition du curé (décret du 30.12.1809, ch 1 section 2, art 33). Considérant que plusieurs églises du diocèse possèdent de grandes orgues qui, soit par le nombre et la variété de leurs jeux, soit par l’ancienneté ou l’excellence de leur facture, comptent parmi les monuments d’art, il est indispensable que ces instruments soient confiés à des organistes de qualité. Considérant d’autre part que l’organiste d’église n’est pas un artiste isolé pour qui seules auraient valeur la virtuosité et la science de la technique, mais bien un serviteur de la communauté chrétienne qui célèbre l’eucharistie, il doit faire la preuve d’une réelle compétence dans le domaine de la liturgie et spécialement du chant sacré.
Lorsqu’un poste est déclaré vacant pour quelque cause que ce soit, les candidatures sont adressées au curé affectataire. Toute candidature ne pourra être retenue qu’après remise d’un curriculum vitae détaillé (avec preuves à l’appui des compétences techniques du jeu de l’instrument et en accompagnement liturgique) et un entretien préalable afin de permettre à celui-ci de discerner personnellement l’opportunité de la candidature. Tout candidat sera recommandé par deux personnes appartenant au monde de l’orgue et de la musique sacrée.
Il y a lieu de distinguer, au vu notamment de la législation fiscale et sociale, les organistes salariés et les organistes bénévoles.
Les organistes salariés sont rétribués pour leurs services selon le taux et les modalités financières fixées par les instances diocésaines (Canon 231 & 2) et en fonction des clauses de leur contrat de travail.
L’organiste salarié est lié à la fabrique par un contrat de travail et reçoit une rémunération déclarée pour toutes les célébrations y compris les mariages et enterrements et autres cérémonies exceptionnelles. Il doit donc assurer tous les offices définis dans son contrat de travail.
L’organiste peut être rémunéré au moyen des "chèques emploi associatif". Ils sont délivrés par les établisssements bancaires.
En ce qui concerne les "intermittents du spectacle", ceux-ci sont employés et rémunérés de façon occasionnelle et irrégulière et soumis à un régime particulier d’obligations sociales. Le GUSO (Guichet Unique Spectacle Occasionnel).
Les organistes bénévoles ne perçoivent ni ne réclament aucune rémunération.
Les organistes bénévoles assurent le service à l’orgue gracieusement lors des messes du dimanche, des célébrations, des mariages, des enterrements et autres cérémonies exceptionnelles.
Ces derniers bénévoles, n’ont pas de
