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Solennité du sacré-coeur de Jésus

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Vendredi qui suit le 2ème dimanche de la Pentecôte

Dès le moyen âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème, le 20 octobre 1672 pour qu’un prêtre normand, Jean Eudes en célèbre la messe pour la première fois.

En 1675, Marguerite- Marie Alacoque, visitantine de Paray-le-Monial reçoit des révélations du Seigneur, ce qui contribuera à répandre ce culte. De 1672 à 1840, la fête du Sacré-Cœur se propage avec des formulaires multiples. De 1765 à 1970, Rome en approuve successivement quatre.

L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37).

Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix.

Les deux prières proposées portent la piété chrétienne vers le Cœur de Jésus. Il s’agit d’une action de grâce pour les merveilles de l’amour du Père envers les hommes et la réparation envers l’amour blessé.

La préface se réfère à la tradition qui dès le temps des pères voyait l’Eglise naître du côté ouvert de Jésus. Le jaillissement du sang et de l’eau étaient perçus comme le symbole du baptême et de l’eucharistie.

Cet article a été écrit à partir de l’ouvrage Eglise en prière, tome IV

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