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Un espace liturgique pour vivre le chemin du pardon

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Aménager une église pour la célébration du sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qu’elle soit communautaire ou individuelle, c’est offrir à tous les pénitents un chemin de pardon. À la lumière de la structure de la célébration, cette progression est en quatre étapes, la dernière étant double. Prenons la route de ce chemin de la paix.

Sur le pas de la porte : être accueilli

Dès le moment où le pénitent pénètre dans l’église, le ton doit être donné : il ne vient pas pour l’introspection ou le repli sur soi, mais pour renouer une relation. Aussi il est bon de dégager un bel espace pour l’accueil, pour la rencontre.

Lors d’une célébration communautaire, une équipe de personnes souriantes illumineront ce moment. Pour une journée du pardon, il y aura toujours quelqu’un pour accueillir, en pensant le nombre de personnes selon les créneaux horaires. Dans tous les cas, si l’église comporte plusieurs portes, on aura soin que cet accueil soit prévu à toutes les issues utilisées.

Lors de cet accueil, il est heureux de remettre au pénitent un feuillet qui lui présente la topographie de la célébration qu’il est invité à vivre. Ce n’est pas une simple distribution, mais un moment chaleureux avec quelques mots délicats, la présentation des lieux, de la démarche, et la remise de la feuille en guise de synthèse de ce qui a été dit. Le pénitent est ensuite invité à s’assoir dans l’espace de la Parole.

Au cœur de la nef : être à l’écoute

Après quelques pas, le pénitent a trouvé une place assise. Le voilà avec d’autres, autour de l’ambon qui a été déplacé et positionné au chœur de l’allée centrale de la nef . L’Assemblée est constituée pour la liturgie de la Parole. Le pénitent est invité à l’écoute. Des candélabres éclairent l’ambon. Si possible, un bon éclairage focalise l’attention. Cela manifeste combien la Parole apporte la lumière sur nos vies.

Que ce soit par une animation communautaire ou une méditation personnelle , chacun pourra accueillir la Parole, entrer en dialogue avec le Seigneur, mettre sa vie sous la lumière du Verbe. C’est en écho avec la Parole que l’écart entre nos vies et l’Évangile apparaît. Le pénitent ravive alors son désir de célébration de la miséricorde du Père. Il se remet en marche, tel le fils prodigue pour aller dire : « Père j’ai péché contre toi » (Lc 15,18).

De part et d’autre : vivre la miséricorde

Quittant la nef, le pénitent est invité à faire un détour. Tout autour de l’église, des petites tables ont été préparée. Sur chacune d’elle, il y a une icône du Christ, ou un crucifix, éclairé par une bougie. Le prêtre est assis, tourné vers le chœur, une place libre à côté de lui, dans la même direction. Ministre et pénitent ne se font pas face. Ensemble, ils sont tournés vers l’autel signe de l’alliance

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