Lettre d'information

Un nouveau vitrail à la cathédrale du Puy en Velay

Accueil > Art sacré > Un patrimoine vivant > Création > Un nouveau vitrail à la cathédrale du Puy en Velay

Un nouveau vitrail à la cathédrale du Puy en Velay

C’est dans la chapelle dite du Saint Crucifix qu’un vitrail du maître verrier Henri Guérin vient d’être placé le 24 octobre dernier.

vitrailvue1

Cette chapelle a été l’objet de plusieurs aménagements depuis les derniers travaux de restauration de la cathédrale : mise en valeur de la pierre des fièvres, grâce à un socle en cuivre réalisé par Philippe Kaeppelin, plaque en plomb repoussé, réalisée par le même artiste, donnant la liste de tous les évêques du Puy. C’est également le lieu, où dans une crypte, sont enterrés les évêques du Puy.

vitrailvue2

Monseigneur Henri Brincard souhaitait la réalisation d’un vitrail contemporain pour sa cathédrale. Son choix s’est porté sur l’artiste Henri Guérin, bien connu au niveau international mais aussi dans le diocèse du Puy en Velay où il a travaillé à l’église Saint Jean Baptiste de Retournac en 1966, 1982, 2005, 2006 pour la création de vitraux qui permettent de suivre le cheminement de l’artiste dans sa recherche dans le domaine du sacré.

vitrailvue3Le vitrail de la cathédrale est situé dans une ouverture qui fait communiquer la chapelle du Saint Crucifix et le clocher. Henri Guérin a inséré sa création dans ce lieu très important pour l’histoire du pèlerinage à Notre Dame. Il nous donne l’esprit de son projet : « Dans cette composition du vitrail de la chapelle de la Pierre des Fièvres, surmontée par le grand Christ du XV° siècle, j’ai voulu suggérer les miraculeuses guérisons effectuées par Jésus au cours de sa vie publique ; guérisons toujours en liaison avec la Foi révélée dont les signes bruns ouverts en deux colonnes bordent la lumière issue de celles-ci. Au centre, les sept points obscurs symbolises les sept douleurs de Marie associées aux plaies salvatrices du Sauveur. J’ai essayé de garder le caractère rigoureux de cette chapelle romane en créant une sorte de diaprure de lumière pour éclairer le volume, en raison du peu de source de lumière naturelle. Le travail d’éclatement des surfaces intérieures de dalles de verres, par écailles profondes, permettra la projection d’une lumière dynamique dans l’espace de cette chapelle ».

Texte et photographies : © CDAS du Puy-en-Velay

Pour en savoir plus :

Site de la cathédrale Notre-Dame-du-Puy : cliquez ici

Site du diocèse du Puy-en-Velay : cliquez ici

Site de l’artiste, Henri Guérin : cliquez ici

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :