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Vierge à l’enfant de la Chomette restaurée ! (43)

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La Vierge à l’enfant en Majesté de La Chomette (Haute-Loire) de retour en l’église paroissiale Saint Mary

Le 23 octobre 2012, après sa restauration dans les ateliers, et par des élèves de l’Institut national du patrimoine, l’œuvre sculptée représentant « La Vierge à l’enfant en Majesté » a retrouvé sa place dans l’église paroissiale de La Chomette, où des travaux ont été réalisés pour sa sécurité.

A l’invitation de Madame Marie Andrée Perrey, Maire de La Chomette, de nombreuses personnalités avaient tenu à être présentes pour la réception de cette œuvre majeure du patrimoine du département de la Haute-Loire : M. Arnaud Littardi, Directeur régional des affaires culturelles d’Auvergne ; Mme Marie Blanche Potte, Conservateur des monuments historiques ; M. Gérard Roche, sénateur de la Haute-Loire, président du Conseil général ; M. Jean Boyer, sénateur de la Haute-Loire ; plusieurs conseillers généraux, des maires des communes voisines ; les membres de la municipalité de La Chomette ; le curé de la Paroisse ; le responsable de la Commission diocésaine d’art sacré. Une conférence à destination des habitants de la commune était programmée, à l’initiative de Madame le Maire, au cours de laquelle Mme Potte a expliqué les différentes étapes de la restauration de la statue.

En janvier 2009, la commune de La Chomette a confié à l’Institut national du patrimoine, établissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture et de la communication, cette sculpture en bois polychrome d’époque romane (XII° siècle), œuvre majeure classée au titre des monuments historiques et comparable à celles du Louvre, du musée national du Moyen-Age ou du Metropolitan Museum de New York. L’œuvre représente une Vierge assise sur un trône à dossier bas à décor architectural, tenant entre ses deux mains l’Enfant Jésus sur ses genoux. Elle est vêtue d’un ample manteau recouvrant une robe longue et plissée. L’Enfant fait le geste de la bénédiction de sa main droite et tient le Livre de l’autre main. Il est vêtu d’une tunique plissée recouverte d’un manteau drapé sur son épaule gauche.

La restauration, et ses choix déontologiques (notamment dans la consolidation des couches encore subsistantes, et dans l’unification visuelle de l’œuvre par pose d’une retouche à l’aquarelle sur les préparations blanches à nu) ont été concertés avec la conservation des monuments historiques, DRAC Auvergne, au titre du contrôle scientifique et technique de l’Etat sur les objets classés.

Dans l’atelier sculpture du département des restaurateurs de l’INP, les élèves Lucille Royan et Adèle Cambon de Lavalette ont mené une étude approfondie et pratiqué une restauration de l’œuvre, sous le contrôle scientifique de Juliette Levy, responsable de la spécialité sculpture. La

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