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Vierge

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Du latin virgo : « jeune fille intacte ». La Vierge par excellence est Marie qui, lors de l’Annonciation, rappelle à l’ange Gabriel qu’ « elle ne connaît point d’homme » (Lc 1, 34). A la suite de Notre Dame et à l’invitation du Christ (cf. Mt 25, 1, 13), des jeunes filles chrétiennes ont, dès les premiers siècles, fait le vœu de virginité, d’abord de façon privée, puis, à partir du Ivive siècle surtout, de façon publique.

Les sacramentaires anciens conservent les vénérables prières de consécration des vierges, celle du léonien particulièrement, reprise dans le rituel restauré. Comme toutes les grandes cérémonies de consécration de personnes (ordination, profession), la consécration des vierges comporte une allocution initiale du célébrant (habituellement l’évêque), des questions mani­festant le propos de la candidate, le chant des litanies et la prière consécratoire ; suit la remise de l’anneau et, éventuellement, du voile et du livre de la liturgie des Heures.

Pour les moniales, le rite de la consécration des vierges est habituellement lié, dans une même cérémonie, à la profession solennelle. Pour les fêtes des saints, un commun des vierges est prévu, dans le missel et dans le livre des Heures. Avec Marie et les saintes Vierges, celles qui font le vœu de virgi­nité ne sont pas privées de noces, comme dit saint Augustin : elles rappellent aux fidèles que toute l’Église, en sa destinée ultime, est l’Épouse du Christ (cf. Mt 9, 15 ; Jn 3, 29), cette Jérusalem céleste que l’Apocalypse présente « comme une jeune mariée parée pour son époux » (21, 2 ; cf. Ep 5, 25-32).

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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