Portail de la Liturgie Catholique http://www.liturgiecatholique.fr/ Le site officiel de la Liturgie Catholique en France : derniers articles pour approfondir fr SPIP - www.spip.net Portail de la Liturgie Catholique http://liturgiecatholique.fr/IMG/siteon0.jpg http://www.liturgiecatholique.fr/ 56 192 Octobre 2016 : L'instruction Ad resurgendum cum Christo a été publiée http://liturgiecatholique.fr/Octobre-2016-L-instruction-Ad.html http://liturgiecatholique.fr/Octobre-2016-L-instruction-Ad.html 2016-10-26T14:43:59Z text/html fr marguerite Pour approfondir Le 25 octobre 2016 a été rendue publique l'instruction Ad resurgendum cum Christo sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d'incinération par la Congrégation de la Doctrine de la Foi, avec approbation du Pape François. Comme l'expose le Cardinal Müller, préfet de la Congrégation, le texte entend expliciter théologiquement la préférence de l'Eglise pour l'ensevelissement des morts, et, partant d'une pratique qui se répand de plus en plus, donner quelques normes en ce qui concerne la - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5631.jpg" alt="" align="right" width="120" height="100" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Le 25 octobre 2016 a été rendue publique l'instruction Ad resurgendum cum Christo sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d'incinération par la Congrégation de la Doctrine de la Foi, avec approbation du Pape François. Comme l'expose le Cardinal Müller, préfet de la Congrégation, le texte entend expliciter théologiquement la préférence de l'Eglise pour l'ensevelissement des morts, et, partant d'une pratique qui se répand de plus en plus, donner quelques normes en ce qui concerne la conservation des cendres. Le document, qui prend à bras le corps les pratiques funéraires actuelles et la kyrielle d'interrogations qui en découlent, entend fonder la pratique pastorale de l'Eglise dans une juste compréhension du mystère pascal.</p> <p class="spip"><strong class="spip">1. La Résurrection du Christ comme fondement de la position de l'Eglise</strong> Le document débute par rappeler l'instruction Piam et constantem donnée par le Saint-Office le 5 juillet 1963. Cette dernière précisait que l'incinération n'était « pas contraire en soi à la foi chrétienne » et que désormais on ne refuserait plus les funérailles chrétiennes à ceux qui auraient recours à cette pratique, à condition qu'un tel choix ne soit pas motivé par « une négation des dogmes chrétiens, dans un esprit sectaire, ou par haine contre le religion ou l'Eglise ». Ce changement de discipline ecclésiastique a été heureusement reçu dans la pastorale et il a été inscrit tant dans le Code de droit canonique (1983) et que dans le Code des Canons des Eglises orientales (1990). Entre temps, la pratique de l'incinération des corps s'est encore plus largement répandue dans les sociétés occidentales, posant des questions nouvelles tant anthropologiques, spirituelles que liturgiques et doctrinales. Ad resurgendum Christo précise ensuite, comme base à tout ce qui suivra, que la résurrection du Christ constitue le fondement de la foi chrétienne. C'est cette vérité que constitue la clé de lecture du texte. L'œuvre de résurrection est déjà entreprise pour le croyant au moment de son baptême ; là il naît à la vie nouvelle d'enfant de Dieu par l'eau et l'Esprit. « Grâce au Christ, la mort a un sens positif » (n. 2).</p> <p class="spip"><strong class="spip">2. La vision chrétienne de la mort</strong> La tradition chrétienne exprime sa préférence pour l'inhumation des corps. Cette pratique, en effet, qui rappelle l'ensevelissement du Seigneur lui-même, est la forme la plus idoine pour exprimer la foi en la résurrection. Pour vivre avec le Christ, il s'agit de mourir en Lui, et pour ainsi dire, de faire comme Lui au point de partager son propre tombeau dans l'attente de la Pâque. Cette déposition au tombeau traduira aussi, au plus haut point, la dignité intrinsèque que l'Eglise reconnaît au corps humain. Il ne subira aucune atteinte sauf celle de la terre et du temps sur son enveloppe charnelle, jusqu'à ce que « Dieu [rende] la vie incorruptible à notre corps transformé, en le réunissant à notre âme » (n.2). La vision chrétienne de la mort s'opposer donc à l'idée d'un anéantissement définitif de la personne, d'un moment de sa fusion avec la Mère-nature ou avec l'univers, une étape dans le processus de réincarnation, ou encore la libération définitive de la « prison » du corps (cf. n. 3).</p> <p class="spip"><strong class="spip">3. L'Eglise et l'incinération</strong> L'Eglise ne voit aucun empêchement d'ordre doctrinal à l'incinération des défunts puisque cette dernière n'a aucune action sur l'âme ni, bien évidemment, sur la puissance du Seigneur à rendre nos corps pareils à son corps glorieux. Elle accompagne cette démarche, liturgiquement et pastoralement, après la célébration des funérailles. C'est notamment l'objet d'un guide pastoral, en forme de rituel, édité par l'épiscopat français, dans l'attente d'une traduction du nouveau Missel des défunts : Dans l'espérance chrétienne, célébrations pour les défunts (Paris : Mame, 2008). Ce guide-rituel propose des choix de monitions, d'oraisons et de lectures pour chacun des temps vécu autour de la crémation. Il est particulièrement adapté aux laïcs qui se retrouvent en situation de conduire des funérailles. Les ministres ordonnés y trouveront pareillement une aide bienvenue.</p> <p class="spip"><strong class="spip">4. La modalité de conservation des cendres</strong> Le texte, ensuite, précise les modalités de conservation des cendres. Il demande que les cendres soient conservés dans un lieu pérenne afin d'éviter les éventuels oublis ou manques de respect qui peuvent advenir « après la disparition de la première génération » (n.5). A cette fin, il ne permet pas la conservation des cendres dans un lieu domestique, c'est-à-dire à la maison, pas plus qu'il n'autorise le partage des cendres entre les membres de la famille ou la fabrication d'objets, comme des bijoux, à partir des cendres du défunt.</p> <p class="spip"><strong class="spip">5. Les lieux d'inhumation</strong> C'est aussi dans les lieux d'inhumation, les cimetières en particulier, que la tradition chrétienne a « préservé la communion entre les vivants et les morts » (n.4), que la mort a gardé une dimension sociale et que les familles y trouvent un lien commun de souvenir, de mémoire et de prière. L'Histoire nous laisse de nombreux cimetières établis à l'ombre immédiate des églises, pour mieux affirmer cette proximité dans la communion des saints, entre ceux qui sont encore en pèlerinage sur cette terre et ceux qui déjà s'approchent plus encore de la Jérusalem céleste.</p> <p class="spip"><strong class="spip">6. L'incinération en éventuelle opposition à la foi en la résurrection des morts</strong> L'instruction se termine en rappelant la position traditionnelle de l'Eglise quant à la crémation : si elle est choisie en opposition à la foi chrétienne, alors les funérailles ne pourront être célébrées liturgiquement.</p> <p class="spip"><strong class="spip">7. Position ecclésiale et loi française</strong> Il est intéressant ici de s'intéresser encore à la loi française (n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire) qui comble depuis 2008 le grand vide juridique qui régnait jusqu'alors autour de ces questions en France. La loi prévoit une déposition transitoire des cendres (après l'incinération jusqu'au moment où les cendres rejoindront l'endroit destiné à les recevoir) : cette déposition « qui ne peut excéder un an » (L 2223-18-1) peut se faire au crématorium ou dans un lieu de culte avec l'accord de l'affectataire. Il est à noter que dans notre pays cela ne peut concerner que cette période transitoire et qu'il n'est pas permis d'aménager des columbariums à l'intérieur des églises. Les cendres doivent, toujours d'après la loi, être ensuite conservées ou dans un endroit destiné à cette fin (cimetière, colombarium), ou dispersées dans un espace aménagé (« jardin du souvenir ») dans un cimetière ou un site cinéraire, ou encore être dispersées en pleine nature, sauf sur les voies publiques. Cette dernière option devra au préalable avoir fait l'objet d'une déclaration auprès de la mairie du lieu de naissance du défunt et sera consignée dans un registre tenu à cet effet. Une autorisation du maire est encore nécessaire pour le dépôt de l'urne ou la dispersion des cendres dans une propriété privée si « telle est la volonté exprimée par le défunt » (R 2213-39).</p> <p class="spip"><strong class="spip">8. Un soutien pastoral</strong> On le constate la loi républicaine est plus « permissive » que les dispositions ecclésiales. On notera que l'une et l'autre ont à cœur de préserver la dignité des restes humains. Les pasteurs et toutes les personnes œuvrant dans la pastorale des funérailles auront intérêt à connaître l'une et l'autre pour accompagner les familles souvent démunies autour de ces questions et parfois déchirées entre une volonté exprimée plus ou moins clairement par le défunt avant sa mort et ce qu'il est permis de faire. L'instruction romaine quant à elle part, bien évidemment, de la foi en la Résurrection. C'est cette dernière qui donne sens à toutes les pratiques funéraires en registre chrétien. Ainsi Ad resurgendum cum Christo vise à la fois à réaffirmer la dignité fondamentale du corps du défunt, « temple de l'Esprit » en attente de la résurrection future, et à accompagner le travail de deuil des proches en leur garantissant un lieu de mémoire, de souvenir et de communion dans la prière avec leur défunt.</p> <p class="spip">Michel STEINMETZ +, 19 octobre 2016 Eglise en Alsace</p> <p class="spip">Pour en savoir plus :</p> <p class="spip">La Maison-Dieu 269, mars 2012 : Discernement sur la crémation Documents Episcopat n° 6 2014 : Accueillir et accompagner la pratique de la crémation – Evolutions en cours et réflexions liturgiques <span class='spip_document_4924 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:120px;' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L120xH100/arton4068-e86a4-17df2.jpg' width='120' height='100' alt="" style='height:100px;width:120px;' class='' /></span></p></div> Points de repère pour la pastorale des funérailles http://liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html http://liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html 2011-10-25T13:56:22Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir (Documents-Épiscopat n° 13-14, septembre 1997) <br />Après avoir publié, en 1994, des points de repère sur « Les sacrements de l'initiation chrétienne et le sacrement de mariage » (Documents-Épiscopat n° 10-11, juin 1994, repris dans le volume intitulé Pastorale sacramentelle, Éd. du Cerf, 1996, coll. « Liturgie », n° 7), la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle vient d'éditer, selon la même méthode et par l'intermédiaire de la revue du secrétariat général de l'Épiscopat, des « Points de - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton943.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">(<i class="spip">Documents-Épiscopat</i> n° 13-14, septembre 1997)</p> <p class="spip">Après avoir publié, en 1994, des points de repère sur « Les sacrements de l'initiation chrétienne et le sacrement de mariage » (<i class="spip">Documents-Épiscopat</i> n° 10-11, juin 1994, repris dans le volume intitulé <i class="spip">Pastorale sacramentelle</i>, Éd. du Cerf, 1996, coll. « Liturgie », n° 7), la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle vient d'éditer, selon la même méthode et par l'intermédiaire de la revue du secrétariat général de l'Épiscopat, des « Points de repère pour la pastorale des funérailles », qui actualisent et renouvellent le dossier qu'elle avait elle-même fait paraître en septembre 1985, « La pastorale des funérailles - Situation, enjeux, rôle des laïcs, propositions d'action » (Dossiers de la CEL-PS, n° 3).</p> <p class="spip">Jean-Louis Angue</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°213, 1998, p 123-127</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/213_point_de_reperes_funerailles.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">Autres articles :</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html" class="spip_out">Rôles et fonction dans la liturgie des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.htm" class="spip_out">Les implications psychologiques de la crémation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés au sujet de l'"au-delà"</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html" class="spip_out">L'office des défunts</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés concernant l''au-delà"</a></p></div> Pour une tombe chrétienne http://liturgiecatholique.fr/Pour-une-tombe-chretienne.html http://liturgiecatholique.fr/Pour-une-tombe-chretienne.html 2011-01-27T10:41:57Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 "La charité envers les morts consiste à faire ce qu'ils attendraient de nous s'ils étaient vivants" Pascal <br />La problématique chrétienne de l'art funéraire est prise comme en étau entre deux écueils : d'un côté insister trop lourdement sur la « différence chrétienne », comme si la foi rendait sans importance ces questions, ou au contraire comme si elle offrait un éclairage singulier permettant de résoudre toutes les questions ; de l'autre, affirmer que devant la mort, le chrétien est d'abord un homme dont - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1167.jpg" alt="" align="right" width="180" height="121" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><i class="spip">"La charité envers les morts consiste à faire ce qu'ils attendraient de nous s'ils étaient vivants"</i> Pascal</p> <p class="spip">La problématique chrétienne de l'art funéraire est prise comme en étau entre deux écueils : d'un côté insister trop lourdement sur la « différence chrétienne », comme si la foi rendait sans importance ces questions, ou au contraire comme si elle offrait un éclairage singulier permettant de résoudre toutes les questions ; de l'autre, affirmer que devant la mort, le chrétien est d'abord un homme dont la tombe emprunte les schèmes habituels de sa culture. Le propos est moins ici de tracer une voie moyenne entre ce que l'on peut considérer comme deux excès, que tenter de fournir, à partir d'une réflexion anthropologique et théologique non explicitée faute d'espace (1), quelques repères utiles sur la question (2).</p> <p class="spip">Sans s'étendre, il est opportun pour commencer, de souligner la complexité du problème qui met en jeu, non seulement l'anthropologie et la théologie, mais également des aspects juridiques - les cimetières font l'objet d'une réglementation -, sociaux - dans la mort comme dans la vie, la dimension sociale demeure : les chrétiens sont enterrés avec d'autres, non chrétiens, non croyants ou croyants d'autres religions - et bien sûr financiers. Il serait naïf et inconsistant en particulier d'esquiver cette dernière question : la gestion de la mort est un véritable travail qui appelle le respect envers ceux qui l'assument ; elle est aussi l'objet d'un « commerce », qui ne peut être a priori suspecté, ni considéré comme malsain, mais qui requiert une attention sérieuse, en raison de ses enjeux humains et spirituels, et cela tant sur le plan personnel, que celui des familles et des groupes humains et par delà, de toute une société.</p> <h3 class="spip">« Je m'en vais par le chemin de tout le monde » (3)</h3> <p class="spip">Cette citation extraite du testament de David dans le deuxième livre des Rois peut servir de repère pour une anthropologie chrétienne de la mort : la mort est avant tout l'événement par lequel est scellé l'itinéraire de tout homme. Elle est le signe de l'humanité. Et la mémoire de cette condition mortelle figure au coeur de la liturgie chrétienne des funérailles :</p> <p class="spip">« Oui, nous sommes destinés à mourir, mais quand la mort nous atteint, nous qui sommes pécheurs, ton coeur de Père nous sauve par la victoire du Christ qui nous fait revivre avec lui » (4).</p> <p class="spip">Dès lors, le cimetière est le lieu d'une certaine « banalisation » de la mort. Sans forcément tomber dans l'uniformité des cimetières militaires, la tombe ne peut pas être trop marquée par la recherche d'une personnalisation outrancière. Elle est en effet ce qui traduit la « fraternité » qui relie les défunts entre eux : par delà la mort, les hommes se retrouvent côte à côte et si les histoires de chacun demeurent avec leur irréductible diversité, cette fraternité qui implique une certaine forme d'égalité, s'exprime à travers le caractère répétitif des tombes. On peut sur ce point estimer que cette réduction à la « portion commune », y compris et d'abord dans l'espace - la taille d'une tombe est déjà une forme de stéréotype - est l'un des chemins par lesquels se fait le travail de deuil chez les survivants. C'est également dans cette perspective que l'on peut situer les deux marques de la tombe : elle est lieu à la fois lieu de culte et lieu de mémoire.</p> <h3 class="spip">Un lieu de culte</h3> <p class="spip">Dans sa réalisation comme dans son entretien, la tombe comporte une forme de culte des morts qui intègre une dimension de dépense à caractère sacrificiel. La dépense pour une tombe, qui certes peut parfois se dévoyer en luxe ostentatoire, n'a pas à être suspectée. Il s'agit d'une oeuvre « pieuse » qui permet aux vivants de dire leur dette à l'égard de ceux qui les ont précédés.</p> <p class="spip">De plus, l'art funéraire est ainsi l'une des voies par lesquelles l'humanité inscrit son désir de « dignité » pour chaque homme alors que la vie, la maladie et la mort ont apporté à chacun son lot de disgrâces. La beauté et la noblesse de la tombe permet d'honorer ces requêtes d'humanité. Sur ce point notons que les cimetières monastiques constituent une exception qui confirme la règle : le propos de renoncement caractéristique de ce type de vie, conduit à un dépouillement parallèle de la tombe, qui dans certains cas, va jusqu'à l'ensevelissement à même la terre ou même l'anonymat. Mais si la dimension de « dépense » est ici totalement absente, c'est parce que le sacrifice est antérieur à la mort elle-même.</p> <p class="spip">Ce n'est pas un hasard si les anciens rituels de profession faisaient des allusions explicites aux funérailles (prostration sous le drap mortuaire, par ex.), en voulant évoquer la « mort au monde » du moine. La belle simplicité des cimetières monastiques qui, par la paix dont ils témoignent, exprime la force de la foi chrétienne devant la mort, ne peut être tenue comme un modèle général mais seulement comme un idéal type rappelant à tous, par son caractère limite, le sens même de la tombe.</p> <p class="spip">Lieu de culte, la tombe le sera également à travers les symboles qu'elle intègre : si la croix figure habituellement sur la tombe des chrétiens, ce n'est pas seulement pour rappeler que la mort configure le chrétien au Christ en croix dans la promesse de participer à sa résurrection. C'est aussi parce que le symbole de la croix fait de la tombe chrétienne, une sorte de lieu liturgique où les vivants sont renvoyés non seulement à l'absence de celui qui les a quittés, mais aussi à sa présence dans le mystère de Dieu. La prière pour les morts n'est pas qu'une forme de charité à leur égard : elle est célébration de l'espérance chrétienne qui s'exprime dans les chants qui ont pendant des siècles, accompagné la procession vers le cimetière : « <i class="spip">In paradisum deducant te angeli : in tuo adventu suscipiant te martyres, et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem</i> » (5).</p> <p class="spip">L'Eglise prie pour que les morts participent à la résurrection finale, mais elle espère que les défunts sont accueillis dès leur mort, par les anges dans le repos éternel (6). La tombe sera pour le chrétien le lieu de cette prière qui est expérience spirituelle : dans le non savoir qui est le nôtre sur le sort ce ceux qui nous ont quittés, l'Espérance est la source que fait jaillir l'Esprit, cet Esprit qui seul redonne vie aux morts (7).</p> <p class="spip">Les versets d'écriture qui figurent sur les tombes sont à leur manière, les symboles de la foi et le support de la liturgie chrétienne devant la tombe : la parole de Dieu, dont elles sont comme la marque sacramentelle est le gage de l'espérance en la résurrection, car comme l'exprime saint Paul, c'est la Parole de Dieu qui appelle les morts à la vie : « Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront » (8).</p> <h3 class="spip">Un lieu de mémoire</h3> <p class="spip">La tombe est également lieu de mémoire. C'est par elle, que les vivants surmontent la distance qui les sépare des morts. Elle assume donc une fonction de repère généalogique essentiel pour la perception d'une lignée. De là, l'importance de l'inscription du ou des noms. Par là, l'humanité signifie la force des liens familiaux que les rituels de la mort permettent de consolider contre les diverses forces dissolvantes : l'inscription du nom qui se limite parfois à la simple mention « famille un tel » se présente comme un signal rappelant le devoir de rendre les honneurs funèbres aux membres de sa famille, un devoir « sacré » que la tragédie grecque - on pense à l'Antigone de Sophocle - a magnifié. L'inscription des noms est ainsi à sa manière un gage d'éternité dans la mesure où l'on inscrit « ce qui ne peut être oublié ».</p> <p class="spip">La foi assume cet aspect anthropologique essentiel, selon lequel, par delà la mort, c'est le nom qui conserve la mémoire du défunt. Lorsqu'Israël bénit les deux fils de Joseph, Ephraïm et Manassé, il dit ainsi « que l'Ange qui m'a sauvé de tout mal bénisse ces enfants, que survivent en eux mon nom et le nom de mes ancêtres, Abraham et Isaac » (9).</p> <p class="spip">Mais elle la porte plus loin encore parce qu'elle comprend que le jugement final se fera par la médiation du livre de vie sur lequel figurent les noms de ceux que le Christ a rachetés. Dans la Jérusalem messianique, la « cité sainte » qui est don de Dieu puisqu'elle « descend du ciel », « de chez Dieu », ne pourront pénétrer que « ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau » (10). L'inscription des noms dans le livre de vie est donc une sorte d'équivalent de la résurrection. L'inscription du nom sur la tombe, la beauté de sa graphie, le symbole du livre de vie qui apparaît parfois, sont donc des éléments qui se conjuguent pour témoigner de la foi selon laquelle le salut de Dieu s'accompagne d'une nomination : « Au vainqueur, je donnerai de la manne cachée et je lui donnerai aussi un caillou blanc, un caillou portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit » (11).</p> <p class="spip">La tombe est également lieu de mémoire dans la mesure où elle exprime une tradition : elle traduit l'inscription d'un peuple dans une histoire. L'art funéraire ne peut se poser comme l'expression de la sensibilité artistique d'une époque donnée. Il conjugue le passé et le présent en réinventant dans le présent les formes du passé. S'il est évident que l'art funéraire a été un lieu spécifique de la créativité artistique, au point que certains ont pu dire que « l'art était né funéraire », il n'en reste pas moins que ce fut plus le lieu des artisans que des artistes.</p> <p class="spip">Et les monuments élevés à la mémoire des grands qu'ils soient rois comme à Saint-Denis ou papes comme à Saint-Pierre de Rome, viennent confirmer de manière paradoxale, ce que l'on peut considérer comme le « statut ordinaire » de la tombe. Lieu de mémoire, elle l'est par son caractère stéréotypé voir répétitif, à travers lequel l'humanité trouve l'expression du retour des morts à la masse des ancêtres. Ce caractère artisanal de l'art funéraire est à l'origine de traditions particulières qui confèrent aux cimetières de certaines régions une unité essentielle qui n'a rien à voir avec l'uniformité. On peut évoquer ici les cimetières basques avec leurs stèles discoïdales, ou certains cimetières italiens ou autrichiens.</p> <p class="spip">Du point de vue chrétien, le caractère traditionnel de la tombe a souvent trouvé son expression dans les inscriptions que les générations ont répétées au long des siècles, parfois depuis l'Antiquité. La plus courante « Requiescat in pace » sous sa forme complète ou même sous sa forme abrégée « R.I.P. » a servi, par sa fréquence même, de lien entre les générations tant il est vrai que le signifiant était plus important que le signifié et que se trouvait ainsi manifestée l'appartenance à l'Eglise. On ne cherchera pas une conclusion à des propos qui n'avaient pas d'autre prétention que de baliser le terrain. Nous nous contenterons de souligner à nouveau la complexité de la question, en particulier dès que l'on veut tenir compte de l'éclatement de nos sociétés et des transformations profondes de l'ensemble des pratiques et mêmes des convictions qui touchent à la mort (12). On peut penser par exemple que la multiplication des incinérations modifiera en profondeur la manière dont les hommes conçoivent le cimetière. La mort change de visage même si elle demeure ce qu'elle a toujours été, à la fois « rôdeuse » et « implacable » (13). Il n'y a rien d'étonnant à ce que la tombe soit affectée par ces changements. Cette contribution avait pour ambition de donner un point de vue chrétien. Puisque « la vie n'est rien d'autre que le temps que nous mettons à mourir » (14), elle affirme à sa manière qu'il convient que nous nous intéressions à la « dernière demeure » de ceux qui par leur mort, nous apprennent à vivre.</p> <p class="spip">Frère Patrick Prétot</p> <p class="spip">Article extrait de la revue Chroniques d'art sacré, n°58, 1999, p 6-9.</p> <p class="spip">(1) Il n'est pas possible de justifier ni même d'expliciter les travaux qui portent cet article ; il suffit d'évoquer les noms de l'anthropologue L.V. Thomas, des historiens Ph. Ariès et M. Vovelle ; on peut se reporter également aux articles toujours utiles de N. Maurice-Denis-Boulet, « Les cimetières chré¬tiens primitifs » et de R. Auzelle « Les problèmes de sépulture dans les cités modernes » dans <i class="spip">Le mystère de la mort et sa célébration</i>, Paris, Cerf, 1951 (L.O.12).</p> <p class="spip">(2) Ce document synthétise les réflexions échangées lors de plusieurs conseils de rédaction des <i class="spip">Chroniques d'Art Sacré</i> ; que chacun des membres du conseil soit remercié pour sa contribution et notamment J.Y. Hameline ainsi que notre invité, M. Pierre Aubert, qui, par son questionnement, a beaucoup contribué au progrès de notre réflexion.</p> <p class="spip">(3)1 R 2,2 ; cf. Jos 23,14.</p> <p class="spip">(4) 5e Préface pour la messe des funérailles</p> <p class="spip">(5) « Jusqu'en Paradis que les anges te conduisent ; à ton arrivée que les martyrs te reçoivent, et qu'ils t'introduisent dans la cité du ciel », trad. tirée de <i class="spip">La célébration des sacrements</i>, présentée par P. Jounel, avec la collaboration de J. Evenou, Paris, Desclée, 1983, p. 943.</p> <p class="spip">(6) « Chorus angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere aeternam habeas requiem » : « Le cortège des anges viendra t'accueillir et comme Lazare, qui mendiait à la porte du festin, tu entreras dans l'éternel repos », trad. <i class="spip">La célébration des sacrements</i>, op. cit., p. 943.</p> <p class="spip">(7) Cf. le récit des ossements desséchés en Ez 37 : « Viens des quatre vents, esprit, souffle sur ces morts, et qu'ils vivent » (Ez 37,9).</p> <p class="spip">(8) 1 Co 5,16.</p> <p class="spip">(9) Gn 48, 16 ; à noter que la stèle d'Absalom joue le rôle de substitut : « De son vivant, Absalom avait entrepris de s'ériger la stèle qui est dans la vallée du Roi, car il s'était dit : « je n'ai pas de fils pour commémorer mon nom », et il avait donné son nom à la stèle » (2 S 18,18).</p> <p class="spip">(10) Ap 21,1-2 et 27 ; cf. également Ap 3,5 ; 13,8 ; 17,8.</p> <p class="spip">(11) Ap 2,17 ; cf. Is 62,2 ; 63,15 ; Ap 3,12.</p> <p class="spip">(12) Cf. l'excellente synthèse de L.V. Thomas, « Le renouveau de la mort », <i class="spip">Approches</i> 79 (1993) 5-24 qui analyse les grandes évolutions touchant cette question dans le monde contemporain.</p> <p class="spip">(13) ibid., p. 5.</p> <p class="spip">(14) ibid.</p></div> Rôles et fonctions dans la liturgie des funérailles http://liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html http://liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html 2007-08-30T15:18:01Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir La conjoncture a fait de la question des rôles et des fonctions dans la liturgie des funérailles, une brûlante question d'actualité. En effet la célébration des sépultures est devenue, du fait des circonstances, l'un des analyseurs privilégiés de la nécessité pour l'Église de respecter la volonté du concile Vatican II concernant la participation des baptisés aux actions liturgiques. <br />En ce sens, il serait tout à fait ridicule de faire du problème de la présidence des funérailles un abcès de fixation. En - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton941.jpg" alt="" align="right" width="120" height="100" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La conjoncture a fait de la question des rôles et des fonctions dans la liturgie des funérailles, une brûlante question d'actualité. En effet la célébration des sépultures est devenue, du fait des circonstances, l'un des analyseurs privilégiés de la nécessité pour l'Église de respecter la volonté du concile Vatican II concernant la participation des baptisés aux actions liturgiques.</p> <p class="spip">En ce sens, il serait tout à fait ridicule de faire du problème de la présidence des funérailles un abcès de fixation. En effet, l'enjeu ecclésial, en cette fin du XXe siècle, se révèle d'une tout autre dimension. Même si ce problème est devenu, depuis quelques années, le lieu d'un réel débat théologique, il ne peut se comprendre vraiment qu'au cœur d'une interrogation globale qui suppose un regard beaucoup plus large à propos de « la prise en charge ecclésiale de la pastorale des funérailles » (1). Déjà dans son exhortation postsynodale Christifideles laici, Jean-Paul II nous en soulignait l'actualité :</p> <p class="spip">« Nous trouvons un témoignage de la participation des laïcs, dans le nouveau style de collaboration entre prêtres, religieux et fidèles laïcs ; dans la participation active à la liturgie, à l'annonce de la Parole de Dieu, à la catéchèse, dans les multiples services et tâches confiés aux fidèles laïcs et assurés par eux... » (2). Et l'instruction récente sur « quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres » souligne la « bonne collaboration des fidèles non ordonnés au ministère pastoral du clergé... pour faire face aux situations d'absence ou de rareté des ministres sacrés »(3).</p> <p class="spip">Louis-Michel Renier</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°213, 1998, p 97-111</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/213_roles_fonctions_funerailles.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Il s'agit du titre du 5e chapitre de Documents-Épiscopat, « Points de repère pour la pastorale des funérailles », n° 13-14, sept. 1997.</p> <p class="spip">2. JEAN-PAUL II, <i class="spip">Exhortation Christifideles laici</i> (déc. 1988), n° 2.</p> <p class="spip">3. Congrégation pour le clergé (+ 6 autres congrégations) « Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres », 15 août 1997, avant-propos, p. 1.</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html" class="spip_out">Points de repère pour la pastorale des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.htm" class="spip_out">Les implications psychologiques de la crémation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés au sujet de l'"au-delà"</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html" class="spip_out">L'office des défunts</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés concernant l''au-delà"</a></p></div> Les implications psychologiques de la crémation http://liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.html http://liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.html 2007-08-30T15:09:24Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 La crémation est un problème d'actualité dans notre pays pour deux raisons qui découlent l'une de l'autre. D'une part sa fréquence augmente de manière exponentielle tandis que, de ce fait, la population se trouve de plus en plus souvent confrontée à son absence ou à son défaut de ritualisation, un véritable vide rituel. <br />Toute réflexion conséquente au sujet de la crémation me paraît devoir s'efforcer d'approfondir le débat sur les quatre points suivants : <br />Quelles sont les raisons de ce choix et que - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton940.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La crémation est un problème d'actualité dans notre pays pour deux raisons qui découlent l'une de l'autre. D'une part sa fréquence augmente de manière exponentielle tandis que, de ce fait, la population se trouve de plus en plus souvent confrontée à son absence ou à son défaut de ritualisation, un véritable vide rituel.</p> <p class="spip">Toute réflexion conséquente au sujet de la crémation me paraît devoir s'efforcer d'approfondir le débat sur les quatre points suivants :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Quelles sont les raisons de ce choix et que signifient - elles ?</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Quelle est la valeur humaine de cette pratique ?</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Comment est-elle vécue par les survivants ou, autrement dit, quelles sont ses interférences avec le travail de deuil ?</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Comment humaniser au mieux, comment ritualiser nos pratiques crématiques ?</p> <p class="spip">Docteur Michel Hanus</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°213, 1998, p 69-80</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/213_la_cremation.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip"><i class="spip">Copyrigth : Marcel Crozet/CIRRIC</i></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html" class="spip_out">Points de repère pour la pastorale des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html" class="spip_out">Rôles et fonction dans la liturgie des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés au sujet de l'"au-delà"</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html" class="spip_out">L'office des défunts</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés concernant l''au-delà"</a></p></div> Sur quelques difficultés actuelles au sujet de l'"au-delà" http://liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html http://liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html 2007-08-30T15:02:56Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 L'objectif de cette contribution est fort modeste. On n'entend ni prendre en compte la multiplicité des questions théologiques soulevées par la foi chrétienne concernant les « choses dernières » (les eschata), ni même, pour les quelques questions retenues, faire œuvre théologique originale. On ne parlera même pas de la genèse biblique de la foi en la résurrection, pas plus que de celle du purgatoire ou de l'enfer... C'est d'abord comme pasteur que se situe le théologien signataire de ces lignes. Comme - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton939.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">L'objectif de cette contribution est fort modeste. On n'entend ni prendre en compte la multiplicité des questions théologiques soulevées par la foi chrétienne concernant les « choses dernières » (<i class="spip">les eschata</i>), ni même, pour les quelques questions retenues, faire œuvre théologique originale. On ne parlera même pas de la genèse biblique de la foi en la résurrection, pas plus que de celle du purgatoire ou de l'enfer... C'est d'abord comme pasteur que se situe le théologien signataire de ces lignes. Comme beaucoup de ses confrères en paroisse, il est en effet fréquemment amené à rencontrer des difficultés dans l'esprit des gens, y compris « croyants pratiquants », par rapport à ce que la foi chrétienne propose quant à l'« au-delà ».</p> <p class="spip">À travers cette contribution, il ne vise rien d'autre que de proposer des éléments d'herméneutique qui permettent d'élucider ces difficultés. Celles-ci ne sont pas nouvelles : elles ont été soulevées au long des siècles. Mais la culture actuelle les fait éprouver et exprimer de manière assez neuve. Ainsi, à propos de l'enfer par exemple : durant les époques antérieures, l'idée du « petit nombre » d'hommes sauvés appartenait tellement au monde vécu, ou aux évidences culturelles que, malgré son caractère scandaleux, elle n'était pas susceptible d'être remise en question ; aujourd'hui, cela non seulement ne va plus de soi, mais c'est plutôt la conviction inverse qui s'impose : l'enfer pourrait bien être vide.</p> <p class="spip">Les difficultés rencontrées aujourd'hui concernent notamment : (1) la résurrection de la chair ; (2) le jugement de Dieu, et particulièrement l'affirmation d'un double jugement : « particulier », dès la mort, et « général », à la fin des temps ; (3) parfois aussi, le ciel comme vision de Dieu ; (4) plus souvent, la prière pour les défunts, pratique à laquelle est liée la doctrine du purgatoire ; (5) fréquemment enfin, la possibilité de l'enfer. Telles sont donc les cinq questions que, dans une perspective pastorale, on voudrait éclairer. Toutefois, avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques précautions méthodologiques s'imposent.</p> <p class="spip">Louis-Marie Chauvet</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°213, 1998, p 33-58</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/213_sur_audela.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html" class="spip_out">Points de repère pour la pastorale des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html" class="spip_out">Rôles et fonction dans la liturgie des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.htm" class="spip_out">Les implications psychologiques de la crémation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html" class="spip_out">L'office des défunts</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés concernant l''au-delà"</a></p></div> L'Office des Défunts http://liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html http://liturgiecatholique.fr/L-Office-des-Defunts.html 2007-08-20T08:13:59Z text/html fr Pour approfondir Toussaint et 2 novembre : wp_import_16 Dans le livre de la Liturgie des Heures, l'office des Défunts se trouve tout à fait à la fin. Je vous propose de feuilleter les quelques pages de cet Office, afin d'en découvrir les richesses. Elles nous sont très utiles pour la prière et pour la pastorale des funérailles. Prenons dans l'ordre les hymnes, les psaumes, les lectures bibliques, les commentaires des Pères, les prières d'intercession, sans oublier les oraisons. <br />Les hymnes <br />La première, de l'office des lectures, Quel secret habitons-nous ? - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,319-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Toussaint-et-2-novembre-+.html" rel="tag">Toussaint et 2 novembre :</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton874.jpg" alt="" align="right" width="180" height="126" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Dans le livre de la Liturgie des Heures, l'office des Défunts se trouve tout à fait à la fin. Je vous propose de feuilleter les quelques pages de cet Office, afin d'en découvrir les richesses. Elles nous sont très utiles pour la prière et pour la pastorale des funérailles. Prenons dans l'ordre les hymnes, les psaumes, les lectures bibliques, les commentaires des Pères, les prières d'intercession, sans oublier les oraisons.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les hymnes</strong></p> <p class="spip">La première, de l'office des lectures, Quel secret habitons-nous ? œuvre de Patrice de La Tour du Pin, évoque de façon saisissante la nuit de la mort de Jésus et la nuit de nos morts humaines. Sa charge de foi et d'espérance chrétiennes ne se laissera découvrir qu'au terme d'une longue méditation de croyant. La seconde, de l'office des laudes, La mort ne peut me garder, a été composée par Didier Rimaud. Celui qui vient de mourir s'adresse, avec confiance totale, au Christ ressuscité, qui l'attend, bras ouverts, et l'accueille dans la vie, la joie, et la paix. La troisième, très belle aussi, de l'office du soir, Dieu, tu révèles ta lumière, porte la marque des moines cisterciens, contemplatifs, chercheurs de Dieu. Le chrétien qui vient de vivre sa pâque, contemple, de ses yeux éblouis, la gloire du Dieu vivant, lumière du Royaume.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les psaumes</strong></p> <p class="spip">Ils sont utilisés de plus en plus dans nos assemblées paroissiales, et c'est tant mieux. Ils sont parole de Dieu se faisant prière. Le choix pour l'office des défunts en est particulièrement heureux. Ce serait trop long, ici, d'analyser chacun d'entre eux. Il ne faudrait pas non plus négliger les antiennes, qui colorent ces psaumes de joie, de sérénité, et d'espérance. Les psaumes expriment notre condition de pécheurs implorant le pardon, et la remise de notre vie et de notre mort entre les mains de Dieu Père de tendresse et de miséricorde ; ils disent notre joie d'être sauvés, et notre confiance inébranlable dans le Christ qui nous ouvre le chemin de la résurrection…</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les lectures bibliques</strong></p> <p class="spip">Les lectures sont extraites de la 1e lettre de saint Paul aux Corinthiens, chap. 15, et de la 2e aux Corinthiens, chap. 4. À l'époque de Paul, Corinthe était un grand port, situé en Grèce, donc en Europe, où grouillait une grande diversité de races, d'ethnies, de cultures, des Européens, des Orientaux, des Juifs devenus chrétiens, des Juifs fidèles à la loi de Moïse, des « gentils » (non-juifs) chrétiens et d'autres « gentils » restés polythéistes, tous aimant discutailler sans fin à la manière des philosophes d'Athènes. Notre société de France ne ressemble-t-elle pas, au moins un peu, à celle de Corinthe ? Quand nous affirmons : « Christ est ressuscité, et nous ressusciterons nous aussi ! » Que pensent les gens de notre langage ? C'est pourtant bien le fondement solide de notre foi.</p> <p class="spip">Deux textes de théologiens nous sont proposés pour continuer cette liturgie : l'un de saint Anastase, patriarche d'Antioche au 6e siècle, l'autre de saint Braulion évêque de Saragosse au 7e siècle. Ils témoignent que l'espérance chrétienne en la résurrection – celle du Christ et la nôtre – se transmet fidèlement de génération en génération. Quelques unes de leurs phrases simples, si elles sont bien lues, peuvent rejoindre aujourd'hui des cœurs bien disposés – et c'est généralement le cas au moment du deuil. Par exemple : « Puisque le Christ est vivant, lui le Seigneur des morts, les morts ne sont plus des morts, mais des vivants ; la vie règne en eux… Le corps est transfiguré dans la gloire du Christ, qui nous précède comme guide… » Les témoignages semblables existent en abondance dans les nombreux livrets spécialisés actuels. Le choix très large qui nous est offert signifie que le cri du premier matin de Pâques « Christ est ressuscité ! » a traversé les siècles pour parvenir jusqu'à nous. Il signifie aussi que toutes les générations se sont posé des questions, toujours les mêmes, sur le comment de la résurrection et la crédibilité des témoins. Ce cri est parole de Dieu reçue et répercutée par les croyants que nous sommes. Depuis deux millénaires, cette annonce fulgurante éclaire la route cahoteuse de l'histoire humaine, et en indique le sens.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Prières</strong></p> <p class="spip">Les prières de louange et d'intercession, du matin et du soir, sont d'une richesse remarquable. Les invocations font le lien entre la résurrection du Christ et la nôtre, les sacrements de baptême et d'eucharistie, les souffrances de celui qui vient de passer la mort et le chagrin de ceux qui restent, la vie éternelle auprès de Dieu, le désarroi de ceux qui ont peine à croire au message chrétien… S'il faut se garder de trop les développer, ces prières sont cependant une bonne occasion de personnaliser la veillée, dans la mesure où l'on connaît assez bien l'itinéraire personnel, familial, social, ecclésial du défunt… tout en restant dans les limites d'une discrétion respectueuse.</p> <p class="spip">Après chaque lecture, longue ou brève, un répons, chant responsorial, permet d'intérioriser le message entendu. Il est fait pour être chanté, ce qui double sa valeur de prière, à condition d'être bien chanté, avec un refrain facile repris par l'assemblée. Les sept répons de l'office des défunts nous permettent de méditer le message chrétien en présence de la mort, à savoir : Christ victorieux de la mort ; notre propre résurrection ; le pardon des péchés ; Dieu est le Dieu de la vie ; la victoire apportée par la foi en Christ ; l'action de grâce ; la solidité de notre espérance.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les oraisons</strong></p> <p class="spip">Un regard enfin sur les quatre oraisons, qui, en cours de célébration, sont réservées à celui ou celle qui préside. Bien dites, sans précipitation, à voix ferme, elles forment l'excellente conclusion d'une veillée de prière. Adressées à Dieu le Père, elles se terminent par les mots : Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. L'assemblée répond : Amen. Puis silence. On laisser alors chacun libre de continuer ou non sa prière méditative. Pratiquement, on peut regretter que cet office des défunts de la Liturgie des Heures ne soit guère utilisé que le 2 novembre par les personnes, prêtres, religieux, religieuses, laïques, qui utilisent ce livre liturgique. Ce jour-là, un autre enseignement encore nous est proposé dans une homélie de saint Ambroise, évêque de Milan au 4e siècle, pour l'anniversaire de la mort de son frère. Saint Ambroise fut le grand organisateur de la liturgie chrétienne à son époque, en même temps qu'il fut très soucieux de catéchiser son peuple, en lui apprenant à chanter la prière, les mots des psaumes, sur des mélodies simples et très belles. Lui aussi, dans la longue lignée de tous ceux qui nous ont enseigné à bien prier, nous invite, à l'occasion du décès de nos proches, à tourner nos regards, non pas vers le défunt, mais vers le Christ, chemin vers le Père. « Nul ne peut aller vers le Père sans passer par moi… Je suis le chemin… Celui qui croit en moi, je le ressusciterai au dernier Jour. »</p> <p class="spip">Jean Le Dorze</p> <p class="spip">Prêtre du diocèse de Vannes, ancien Recteur de Ste-Anne-d'Auray</p> <p class="spip">Artcile extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique85" class="spip_out">Célébrer</a> n° 344</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Points-de-repere-pour-la-pastorale.html" class="spip_out">Points de repère pour la pastorale des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Roles-et-fonctions-dans-la.html" class="spip_out">Rôles et fonction dans la liturgie des funérailles</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Les-implications-psychologiques-de.htm" class="spip_out">Les implications psychologiques de la crémation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés au sujet de l'"au-delà"</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Sur-quelques-difficultes-actuelles.html" class="spip_out">Sur quelques difficultés concernant l''au-delà"</a></p></div> Apprendre à célébrer avec des enfants http://liturgiecatholique.fr/Apprendre-a-celebrer-avec-des.html http://liturgiecatholique.fr/Apprendre-a-celebrer-avec-des.html 2011-03-31T14:43:48Z text/html fr Beatrice Pour approfondir wp_import_16 Apprendre à lire et à compter, apprendre à nager, apprendre à célébrer...un mot commun : "apprendre" pour des apprentissages très différents. <br />Apprendre oui initier ? Deux alliés indispensables leur sont précieux : le corps présent par ses cinq sens et le temps. Enfin une question qui rassure : est-ce mesurable, vérifiable ? <br />Apprendre... <br />Apprendre c'est acquérir des connaissances oui des compétences mais c'est aussi les faire acquérir. Il y a un émetteur et un récepteur. D'une façon générale les - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,322-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton3708.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Apprendre à lire et à compter, apprendre à nager, apprendre à célébrer...un mot commun : "apprendre" pour des apprentissages très différents.</p> <p class="spip">Apprendre oui initier ? Deux alliés indispensables leur sont précieux : le corps présent par ses cinq sens et le temps. Enfin une question qui rassure : est-ce mesurable, vérifiable ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">Apprendre...</strong></p> <p class="spip">Apprendre c'est acquérir des connaissances oui des compétences mais c'est aussi les faire acquérir. Il y a un émetteur et un récepteur. D'une façon générale les apprentissages sont mesurables.</p> <p class="spip">Apprendre c'est répéter. Un tout-petit ne comprend pas pourquoi on attend de lui de dire merci mais à force de répétition et de patience, il reproduit dans la confiance, ce qui lui est demandé. Avec le temps, il découvrira l'importance de manifester par ce merci la bienveillance de l'autre à son égard.</p> <p class="spip">Apprendre c'est mémoriser. La mémorisation est utile, c'est ce qui reste quand on a tout oublié ! En catéchèse elle permet de graver dans la mémoire mais aussi dans le coeur une prière, un chant. Mais si la mémorisation est nécessaire, dans le cadre de la célébration elle doit être accompagnée d'une expérience à vivre.</p> <p class="spip">Prenons un exemple d'un autre ordre : pour apprendre à nager, ce n'est pas la mémorisation d'un manuel de natation qui permet de savoir nager. pour apprendre à nager, il faut être plongé dans l'eau. La confiance en soi et dans l'accompagnateur, le temps , la rigueur, le plaisir, aideront ensuite à améliorer cet apprentissage.</p> <p class="spip">Si, à l'école ou au caté, il est nécessaire d'apprendre pour construire sa vie et/ou sa foi, quand il s'agit de célébrer peut-on dire "apprendre à célébrer ?"</p> <p class="spip"><strong class="spip">Apprendre oui... mais surtout initier</strong></p> <p class="spip">Initier, c'est faire un chemin ensemble. Dans le cadre de la célébration, il serait préférable de parler d'initiation. Il s'agit d'aider à faire entrer dans la célébration.</p> <p class="spip">Ensemble, enfants et adultes, néophytes et baptisés de longue date, pauvres et riches, jeunes et vieux, chacun y a sa place. C'est en célébrant que l'on est initié à l'Eglise en prière.</p> <p class="spip">Le <i class="spip">Texte national pour l'orientation de la catéchèse en France</i> appelle "pédagogique d'initiation" toute démarche qui travaille à "rendre effectif chez une une personne l'accueil de Dieu qui attire à lui".</p> <p class="spip">Comme parents, comme catéchiste, est-ce que je permets à l'enfant, et encore plus à celui qui n'a pas l'habitude, d'accueillir Dieu qui l'appelle à se tenir en sa présence ? Est-ce que celui avec qui je chemine me permet également cette démarche ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">Un allié : le corps</strong></p> <p class="spip">Nous avons cinq sens, inconsciemment chacun est mis en action et ils jouent un rôle important dans l'initiation à la célébration.</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Ce que je vois</strong> </i></p> <p class="spip">Aidons les enfants à bien entrer dans la célébration. Vont-ils voir et entendre ? Les disciples, avant nous, ont vu Jésus, prier. Ils lui demandent : "Seigneur, apprends-nous à prier comme Jean l'a appris à ses disciples" (Luc 11, 1). Des enfants, des jeunes disent que c'est d'avoir vu une autre personne prier qui leur a donné l'envie de prier. Et là, il y a la responsabilité de la communauté et de chacun de ses membres. Que donnons-nous à voir de ce que nous croyons ?</p> <p class="spip">Lors d'une veillée pascale, au cours de la liturgie de la Parole, le Lectionnaire se transmettait de lecteur en lecteur au fil des nombreux récits de l'Alliance. Outre la diversité de la proclamation des lectures que nous entendions sous forme de dialogue adulte et enfant, d'une lecture "par coeur"..., il y avait à voir. La lumière qui nous permettait de suivre la progression du livre, les pupitres drapés de différentes couleurs, la diversité des lecteurs et leurs déplacements. Le récit de l'Alliance est rappelé tout au long de la veillée pascale. Cette parole se transmet d'âge en âge. Ce que nous voyions soutenait et confirmait ce que nous entendions.</p> <p class="spip">Dans l'acclamation de la parole de Dieu après l'évangile, notre acclamation est soutenue par ce que nous voyons : le livre élevé. Harmonie entre ce que nous venons d'entendre et ce que nous voyons. Un livre qui dit une Parole vivante que nous acclamons.</p> <p class="spip">Alors faut-il fermer les yeux pour prier ? Il faut savoir au préalable regarder et voir avant de fermer les yeux. Le "beau" aide à prier. Un vitrail, une croix, une icône, un bouquet liturgique, un geste... autant d'éléments liturgiques qui aideront l'enfant à entrer dans la prière. Fermer les yeux, c'est un chemin possible, jamais obligatoire.</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Ce que j'entends</strong> </i></p> <p class="spip"><i class="spip">"Ecoute Israël"</i></p> <p class="spip">"Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient et vos oreilles parce qu'elles entendent" (Matthieu 13, 16). Notre foi, don de Dieu, vient de ce que nous avons reçu. Nous avons écouté des aînés dans la foi, des témoins qui ont pris la parole. Au coeur d'une célébration, nous écoutons la parole de Dieu. Elle a place dans chaque célébration. Aidons les enfants à écouter pour que cette Parole soit entendue. Soignons la proclamation et prenons les moyens pour que ce soit audible.</p> <p class="spip">Et si nous faisions silence ! Difficile aujourd'hui de trouver des lieux où le silence soit possible. Par chance, l'église en est un et certains moments de la célébration y sont propices.</p> <p class="spip">De même que notre regard est habité par une image avant de fermer les yeux, de même avant de faire silence donnons à entendre un mot, une phrase de la Bible, un verset de psaume... Il est nécessaire que le silence soit habité. Le silence ce n'est pas le vide. Faire silence n'est pas inné. Il faut apprendre à écouter, être initié au silence.</p> <p class="spip">Et si nous chantions ! Le chant est une expression de la foi que les enfants apprécient. Il aide à l'initiation. Chants d'acclamation, de méditation, de joie, les enfants y sont très sensibles. Ils sont capables de retenir les paroles. Alors choisissons des paroles riches, des textes de la Parole. Ce qu'ils ont mémorisé à l'âge du catéchisme retera gravé à l'âge adulte.</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Ce que je touche</strong> </i></p> <p class="spip">Lors du baptême, les enfants sont toujours très attentifs à la façon dont le ministre marque les enfants du signe de la croix :</p> <p class="spip">"Sophie...sois marquée du signe de la croix sur les oreilles pour que tu entendes ce que dit Jésus... sur les yeux pour que tu voies ce que fait Jésus, sur les lèvres, pour que tu saches répondre à Jésus qui te parle...sur le coeur...sur les épaules, pour que tu aies en toi la force de Jésus. Je te marque tout entier du signe de la croix, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit pour que tu vives avec jésus maintenant et pour les siècles des siècles."</p> <p class="spip">Et quand nous faisons le signe de la croix, nous marquons sur notre corps la croix du Christ. Nous touchons notre front, "Seigneur que ta croix imprègne mon intelligence". Nous touchons notre coeur, "Seigneur que l'amour que tu as montré soit aussi le mien". Nous touchons nos épaules "d'un bout à l'autre de moi-même que ta croix me marque".</p> <p class="spip">La main qui plonge dans l'eau, qui tient un cierge, qui signe mon front, mes lèvres et mon coeur, qui frappe ma poitrine, qui se serre dans celle de mon voisin. Mes mains qui applaudissent, qui se joignent, qui se tendent, qui se ferment et qui s'ouvrent...autant de gestes que nous utilisons lors de la célébration. Les mains font ce que nous disons.</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Ce que je sens</strong> </i></p> <p class="spip">Le saint-chrême, le cierge qui brûle et qui éclaire, l'encens qui se consume ; La mémoire olfactive aussi contribue à construire une initiation. Parfum, cire, fumée sont au service d'une réalité plus grande à découvrir.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Un deuxième allié : le temps</strong></p> <p class="spip">La tentation pour l'initiation ou l'apprentissage est de ne pas assez prendre le temps. Nous sommes impatients et nous avons peu de temps avec les enfants. Ne tirons pas sur la fleur qui pousse au risque de l'arracher. Laissons le temps faire sont travail de mûrissement. La répétition de rites réguliers est une aide à l'entrée dans une célébration. Et pour cela il faut du temps.</p> <p class="spip">Si les apprentissages de l'école sont mesurables par des exercices pratiques, dans le cas de la célébration, il faut accepter de ne pas mesurer les fruits de l'initiation. C'est en prenant l'habitude de participer à la célébration que les enfants trouveront les repères et le goût de revenir, de prier à nouveau, d'écouter la Parole, de se recueillir dans le silence, de se réjouir dans le chant. Il nous faut apprendre à nous laisser initier par un Dieu qu'on ne voit pas et à nous tenir debout parce que Lui nous fait tenir debout. Il y a pour les enfants une initiation possible à célébrer.</p> <p class="spip">Un peu d'humilité, beaucoup de patience, de la confiance, de la fraternité pour qu'ils se sentent accueillis, aimés et grandissent dans la foi et la prière. Ainsi le Seigneur aidera chacun à trouver sa place.</p> <p class="spip">Agnès Auguste, article paru dans la revue <i class="spip">Célébrer</i>N° 358</p></div> Accomplissement des écritures et liturgie dominicale http://liturgiecatholique.fr/Accomplissement-des-ecritures-et.html http://liturgiecatholique.fr/Accomplissement-des-ecritures-et.html 2007-08-31T07:55:06Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Messe et vie chrétienne wp_import_16 " Accomplir les Écritures : depuis quelques années, cette formule attire et inquiète. " <br />Présentant en ces termes le deuxième volume du grand œuvre de Paul Beauchamp, L'Un et l'Autre Testament : 2. <br />Accomplir les Écritures, l'éditeur souligne la difficulté d'aborder un motif, dont on pressent par ailleurs l'intérêt, voire l'actualité, eu égard aux nouvelles perspectives affectant la théologie biblique. <br />Yves-Marie Blanchard <br />Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n°210, 1997, p 51-65 <br />Téléchargez - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,322-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Messe-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">Messe et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton947.jpg" alt="" align="right" width="180" height="133" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">" Accomplir les Écritures : depuis quelques années, cette formule attire et inquiète. "</p> <p class="spip">Présentant en ces termes le deuxième volume du grand œuvre de Paul Beauchamp, <i class="spip">L'Un et l'Autre Testament : 2.</i></p> <p class="spip">Accomplir les Écritures, l'éditeur souligne la difficulté d'aborder un motif, dont on pressent par ailleurs l'intérêt, voire l'actualité, eu égard aux nouvelles perspectives affectant la théologie biblique.</p> <p class="spip">Yves-Marie Blanchard</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°210, 1997, p 51-65</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/210_accomplissement_des_ecritures.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> La fraction du pain et sa signification http://liturgiecatholique.fr/La-fraction-du-pain-et-sa.html http://liturgiecatholique.fr/La-fraction-du-pain-et-sa.html 2007-08-30T16:03:31Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 2. Le déroulement de la messe wp_import_16 « La nuit qu'il fut livré, Jésus rompit le pain » (1 Co 11, 23). Après sa résurrection, raconte Luc, les disciples le reconnurent à la fraction du pain (Lc 24, 35). Qu'en est-il de ce geste si significatif qui guérira les disciples de leur aveuglement ? Pourquoi un tel déca¬lage entre cet événement et nos célébrations où la fraction du pain passe si souvent inaperçue ? En a-t-il toujours été ainsi ? Par ailleurs, on pourra aussi se reporter à l'histoire iconographique de ce récit des pèlerins d'Emmaiis qui - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,322-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Des-elements-de-la-messe-en-video-+.html" rel="tag">2. Le déroulement de la messe</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton946.jpg" alt="" align="right" width="180" height="130" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">« La nuit qu'il fut livré, Jésus rompit le pain » (1 Co 11, 23). Après sa résurrection, raconte Luc, les disciples le reconnurent à la fraction du pain (Lc 24, 35). Qu'en est-il de ce geste si significatif qui guérira les disciples de leur aveuglement ? Pourquoi un tel déca¬lage entre cet événement et nos célébrations où la fraction du pain passe si souvent inaperçue ? En a-t-il toujours été ainsi ? Par ailleurs, on pourra aussi se reporter à l'histoire iconographique de ce récit des pèlerins d'Emmaiis qui est riche de sens (1).</p> <p class="spip">Le mémoire de maîtrise de René Pothier concernant « La Fraction du pain » (2) permet de réfléchir à nouveau sur l'évolution et les déplacements de sens depuis la période apostolique. Sa recherche confirme et précise l'importance de la fraction du pain dans le rituel juif, puis dans le Nouveau Testament et l'Église ancienne. Au fil des siècles, cette fraction du pain perdra progressivement son importance, et un déplacement théologique s'opérera tant en Occident qu'en Orient.</p> <p class="spip">Cet aperçu historique donne à penser sur ce que nous vivons aujourd'hui dans nos célébrations. En conclusion, il s'amènera à interroger sur une résonance possible quant au comportement des fidèles aujourd'hui.</p> <p class="spip">René Pothier et Soeur Catherine Aubin</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°209, 1997, p 61-78</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/209_fraction_du_pain.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Voir P. PRETOT, <i class="spip">Les Yeux ouverts des pèlerins d'Emmaiis</i> dans LMD 195, 7-48.</p> <p class="spip">2. R. POTHIER, <i class="spip">La Fraction du pain</i>, mémoire de maîtrise en théologie, Institut catholique de Paris, 1993. (Les numéros de pages donnés en cours de texte renvoient à ce mémoire : p. XXX.) En italique, les réflexions personnelles de Catherine Aubin (NDLR).</p></div> Le rituel de la confirmation http://liturgiecatholique.fr/Le-rituel-de-la-confirmation,3753.html http://liturgiecatholique.fr/Le-rituel-de-la-confirmation,3753.html 2011-05-05T14:43:27Z text/html fr Beatrice Pour approfondir La confirmation : wp_import_16 L'utilisation et les richesses d'un rituel <br />Un rituel est d'abord à l'usage de celui qui préside la célébration et des différents acteurs. Mais il est aussi à l'usage de ceux qui la préparent. Toutefois, c'est celui qui préside la célébration, à savoir l'évêque ou son délégué, qui en est responsable. C'est à lui qu'il revient de décider en dernier ressort du déroulement concret de la célébration. Ceux qui préparent lui font donc une proposition quelques semaines avant la date de la célébration. <br />Comme tous les - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,140-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-La-confirmation,445-+.html" rel="tag">La confirmation :</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton3753.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">L'utilisation et les richesses d'un rituel</strong></p> <p class="spip">Un rituel est d'abord à l'usage de celui qui préside la célébration et des différents acteurs. Mais il est aussi à l'usage de ceux qui la préparent. Toutefois, c'est celui qui préside la célébration, à savoir l'évêque ou son délégué, qui en est responsable. C'est à lui qu'il revient de décider en dernier ressort du déroulement concret de la célébration. Ceux qui préparent lui font donc une proposition quelques semaines avant la date de la célébration.</p> <p class="spip">Comme tous les rituels, le déroulement est présenté en donnant les prières et paroles à dire pendant la célébration mais aussi des commentaires, appelés techniquement “rubriques” (car elles sont normalement en rouge.) Ces commentaires, souvent à usage pastoral, donnent bien l'esprit voulu pour la célébration, mais montrent aussi toutes les possibilités et richesses offertes pour le déroulement.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Rentrer dans une intelligence de la liturgie, à partir du rituel</strong></p> <p class="spip">En Église, personne n'est propriétaire de la liturgie et ne peut s'arroger le droit de changer ce qui est demandé ou proposé dans les rituels. Il n'empêche que certaines initiatives ou adaptations peuvent s'avérer nécessaires. Il s'agit, là, d'entrer dans une intelligence du rite et de la liturgie pour aider à trouver un “art de la célébration” qui corresponde au meilleur de ce qui peut se faire pour l'âge particulier des confirmands, dans un lieu et une époque donnés. Le rituel donne aussi des propositions pour des confirmands très jeunes. Ce n'est habituellement pas le cas en France, puisque la confirmation concerne des jeunes d'au moins 12 ans. De plus, il apparaît que le Rituel de la confirmation reste marqué sur certains points par les recherches liturgiques de l'époque où il a été écrit. Certaines indications ne font plus sens aujourd'hui ou ne sont plus à propos, comme le rôle de l'animateur, certaines propositions de prière d'ouverture, certaines orientations dans les professions de foi, l'utilisation liturgique des monitions (ou explications dites pendant la célébration) : on veillera donc à les mettre en œuvre avec intelligence , en lien avec celui qui préside la célébration. On pourra se reporter avec intérêt au Guide « Célébrer » n°4, édité par le CNPL, Du bon usage de la liturgie, Éditions du Cerf, 1999.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Quelques points concrets</strong></p> <p class="spip"><i class="spip">Une dimension festive mais qui favorise l'expérience de la rencontre de Dieu</i></p> <p class="spip">Le rituel insiste dès le début sur le climat festif que doit prendre la célébration. Célébrer une étape marquante de la vie de chrétien ne peut aller de pair avec la tristesse, la morosité ou l'ennui ! De même, le rituel invite souvent à utiliser les divers moyens d'expressions possibles et adaptés aux confirmands pour les diverses interventions. Mais il s'agira d'être attentif à ne pas perdre ou amoindrir le sens d'une célébration, qui doit — a fortiori pour la confirmation — d'abord favoriser l'expérience de la rencontre de Dieu. Des temps de silence, le poids des gestes, la qualité des lectures et des prises de paroles aideront à une certaine forme d'intériorité pour l'assemblée mais surtout pour les confirmands.</p> <p class="spip"><i class="spip">Le jeu des signes et symboles liturgiques</i></p> <p class="spip">On peut donc jouer sur la force des signes et des symboles liturgiques. Outre ceux propres à toute messe, comme la qualité et la dignité de l'aménagement ou de la décoration du lieu, celle des objets utilisés, ou des vêtements qu'utilisent les ministres, la liturgie de la confirmation propose des actions rituelles ou des gestes symboliques particuliers dont on veillera à la qualité de la mise en œuvre. Par exemple avec <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la mise en valeur du Saint-Chrême dès la procession d'entrée et avant l'onction d'huile ou chrismation (cf. Annexe II du rituel.) <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le placement des confirmands, avant et après l'appel ou quand ils reçoivent la chrismation ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le geste de l'imposition des mains ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la prière qui accompagne la chrismation ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le geste de l'onction, dont on veillera à ce qu'elle ne soit pas insignifiante.</p> <p class="spip"><i class="spip">La place de l'animateur (ou commentateur)</i></p> <p class="spip">Dans le rituel, on cherchait avec l'animateur à avoir un intermédiaire entre celui qui préside et l'assemblée, entre autre pour expliquer par avance les différents gestes. Ce rôle d'intermédiaire, quand il y en a réellement besoin, est actuellement plus justement dévolu au diacre. Toutefois, il peut être opportun qu'un responsable du groupe de préparation ou un ministre de la paroisse ou du lieu de la célébration prenne de temps à autre la parole, là où il y en aurait besoin. Pour les explications à donner, voir ci-dessous avec les monitions.</p> <p class="spip"><i class="spip">Les confirmands ont-ils quelques chose à faire ?</i></p> <p class="spip">On peut croire, surtout avec des jeunes, qu'il faut leur donner quelque chose à faire pour qu'ils ne s'ennuient pas dans une célébration et qu'ils aient toute leur place. À trop insister sur ce point, on en vient à une interprétation malheureuse de la “participation active” de tous demandée par le Concile Vatican II. “Participer” veut dire se rendre présent à l'action liturgique pour qu'elle soit fructueuse et qu'elle permette de vivre une réelle rencontre avec Dieu. De plus, le sacrement de la confirmation est d'abord un don reçu de Dieu : c'est un sacrement qui se reçoit et que l'on ne se donne pas à soi-même. En ce sens, les confirmands n'ont sûrement pas à tout faire, comme pour les témoignages ou de grandes prises de paroles, les lectures de la Parole de Dieu, des intentions de prière pénitentielle ou de la prière universelle, voire jouer de la musique, etc. Surtout avec des jeunes, la préoccupation ou le trac peuvent les empêcher d'être pleinement présents à ce qu'ils ont à vivre ou à recevoir. Les faire intervenir avant la liturgie de la confirmation n'est souvent pas un bon choix. En revanche, le rituel mentionne explicitement que le pain et le vin puissent être apportés par quelques-uns des nouveaux confirmés. De plus, la célébration du sacrement de la confirmation concerne toute l'Église et, symboliquement, tous ceux qui sont présents dans l'assemblée. Si certains autres jeunes peuvent intervenir, comme des confirmés des années précédentes, il est bon de signifier que c'est la communauté chrétienne dans son ensemble qui accompagne les confirmands, en faisant intervenir des adultes, là où il est possible.</p> <p class="spip"><i class="spip">La prière d'ouverture</i></p> <p class="spip">La deuxième forme (forme dialoguée) et la troisième forme (forme litanique) ne sont plus considérées aujourd'hui comme des formes de prière d'ouverture.</p> <p class="spip"><i class="spip">Les monitions</i></p> <p class="spip">Une règle de l'action liturgique a été redécouverte depuis la rédaction du rituel : pour qu'un symbole ou un geste symbolique prenne toute sa force et puisse toucher en profondeur ceux qui le voient ou le reçoivent, il vaut mieux le mettre en œuvre sans l'expliquer auparavant de vive voix. La qualité de la mise en œuvre permettra au geste de parler de lui-même. S'il y a une catéchèse à faire, elle devra être faite pour les confirmands dans la préparation. Pour le reste de l'assemblée, on pourra par exemple reprendre le texte des monitions ou une adaptation sur la feuille de chants distribuée à l'entrée. Ou bien l'évêque pourra en parler pendant l'homélie.</p> <p class="spip"><i class="spip">L'appel</i></p> <p class="spip">L'appel peut être un moment fort de la célébration pour les confirmands. Il demande à être mis en œuvre avec soin. Il s'agit, pour les confirmands, de marquer d'un geste leur désir de recevoir le sacrement. On pourra appeler chacun par son nom, en insistant plutôt sur le prénom reçu au baptême. Le geste pourra consister à se lever et à dire : « Me voici ! », parole utilisée dans la Bible lors d'appels, et/ou à s'avancer, si la disposition des lieux le permet. Dès l'appel, on veillera à la présence du parrain de confirmation auprès de son filleul. Exceptionnellement, lors de certaines célébrations de la confirmation avec un très grand nombre de confirmands (au-delà d'une centaine), l'appel par le nom pourra être fastidieux et difficile à vivre pour l'assemblée. On trouvera alors une manière de faire qui soit convenable.</p> <p class="spip"><i class="spip">La profession de foi</i></p> <p class="spip">Le rituel latin de la confirmation précisait qu'il serait peut-être opportun d'adapter les formules pour la rénovation des promesses et de la profession de foi (cf. orientations doctrinales et pastorales, n°43.) Ainsi, le Rituel de la confirmation en français propose six formes pour la profession de foi. Toutes sont valables, sachant que certaines indications d'introduction sont données à titre d'exemple. Mais à la réflexion, l'Église invite maintenant plutôt à professer sa foi avec des textes connus de tous et utilisés régulièrement dans la liturgie de l'Église : il s'agit soit de la forme dialoguée de la vigile pascale (1ère forme dans le rituel), soit du symbole de Nicée-Constantinople, soit du symbole des apôtres (6ème forme dans le rituel, sans l'introduction). Faut-il commencer par proposer aux confirmands d'exprimer leur foi, avec leurs propres mots, selon leur âge et leur évolution personnelle (cf. la 6ème forme) ? Il vaut mieux se dire que l'on ne se donne pas à soi-même sa foi ou son expression mais que la foi se reçoit de l'Église et en Église. C'est ainsi que l'on devient chrétien et que l'on peut vivre en vérité l'initiation chrétienne. C'est donc l'Église qui transmet la foi à ses enfants, avec des mots porteurs d'un sens plus profond qu'il n'y paraît. Il se peut que, vu leur âge et leur avancée dans la foi, les confirmands aient du mal avec tels mots, telles expressions ou telles affirmations de la foi. En ce cas, on peut se rappeler que la préparation au sacrement comporte aussi une part de catéchèse. De plus, si l'initiation chrétienne s'achève, en France, avec le sacrement de la confirmation, cela ne veut pas dire que le confirmé en ait fini avec l'appropriation de cette foi qui lui a été transmise.</p> <p class="spip"><i class="spip">La prière universelle</i></p> <p class="spip">Des intentions sont données en annexe IV du rituel. Elles peuvent donner une base ou un canevas, à adapter en fonction des besoins concrets. On peut aussi s'inspirer des lectures qui auront été choisie, car c'est la Parole de Dieu qui introduit notre prière.</p> <p class="spip">Ces intentions peuvent aussi avoir été préparées par une partie des confirmands, se rappelant que pendant la célébration, ce n'est plus leur prière mais celle de toute l'assemblée unie au Christ. Elles devront être lues de façon à être bien entendues. En suivant les conseils du Guide « Célébrer », Du bon usage de la liturgie, p. 50, on se rappellera enfin que « - les intentions les plus courtes sont toujours les meilleures ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> une succession d'intentions et de refrains peut n'avoir de prière que le nom. La garantie de la prière réside aussi dans la part de silence qu'on y inclut ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> prier engage, même s'il n'est pas question de “nous” dans la prière.</p> <p class="spip"><i class="spip">La communion</i></p> <p class="spip">Pour reprendre une indication du n°62 du rituel, il est tout à fait possible et même vivement recommandé, si les conditions le permettent, de proposer pour les confirmands, voire leur parrain ou marraine, de communier et au Corps et au Sang du Christ (“communion sous les deux espèces”). Voir la question : La célébration de la confirmation, lien au baptême et à l'eucharistie. Concrètement, pendant que l'assemblée reçoit la communion, ils peuvent avoir le temps de communier au Sang du Christ en buvant à l'un des calices, qui seront préparés en nombre suffisant.</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-temps-pascal.html" class="spip_out">Le temps pascal</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Ma-vie-va-t-elle-changer-apres-le.html" class="spip_out">Ma vie va-t-elle changer après le sacrement de confirmation ?</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Vivre-des-dons-et-des-fruits-de-l.html" class="spip_out">Vivre des dons et des fruits de l'Esprit Saint</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Je-ne-me-sens-pas-pret-a-recevoir.html" class="spip_out">"Je ne me sens pas prêt à recevoir le sacrement de confirmation..."</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/La-celebration-de-la-confirmation.html" class="spip_out">La célébration de confirmation, lien au baptême et à l'eucharistie</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Comment-se-passe-la-preparation-du.html" class="spip_out">Comment se passer le sacrement de confirmation ?</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-rituel-de-la-Confirmation.html" class="spip_out">Le rituel de confirmation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/6-bonnes-raisons-pour-proposer-la.html" class="spip_out">6 bonnes raison pour proposer la confirmation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Esprit-Saint-et-la-confirmation.html" class="spip_out">L'Esprit Saint et la confirmation</a></p></div> Du bon usage du rituel de la confirmation http://liturgiecatholique.fr/Du-bon-usage-du-rituel-de-la.html http://liturgiecatholique.fr/Du-bon-usage-du-rituel-de-la.html 2007-09-17T09:37:12Z text/html fr Pour approfondir Le sacrement de confirmation wp_import_16 L'utilisation et les richesses d'un rituel <br />Un rituel est d'abord à l'usage de celui qui préside la célébration et des différents acteurs. Mais il est aussi à l'usage de ceux qui la préparent. (Voir la question : Préparer la célébration de la confirmation.) Toutefois, c'est celui qui préside la célébration, à savoir l'évêque ou son délégué, qui en est responsable. C'est à lui qu'il revient de décider en dernier ressort du déroulement concret de la célébration. Ceux qui préparent lui font donc une proposition - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,140-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-sacrement-de-confirmation-+.html" rel="tag">Le sacrement de confirmation</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1026.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">L'utilisation et les richesses d'un rituel</strong></p> <p class="spip">Un rituel est d'abord à l'usage de celui qui préside la célébration et des différents acteurs. Mais il est aussi à l'usage de ceux qui la préparent. (Voir la question : Préparer la célébration de la confirmation.) Toutefois, c'est celui qui préside la célébration, à savoir l'évêque ou son délégué, qui en est responsable. C'est à lui qu'il revient de décider en dernier ressort du déroulement concret de la célébration. Ceux qui préparent lui font donc une proposition quelques semaines avant la date de la célébration.</p> <p class="spip">Comme tous les rituels, le déroulement est présenté en donnant les prières et paroles à dire pendant la célébration mais aussi des commentaires, appelés techniquement “rubriques” (car elles sont normalement en rouge.) Ces commentaires, souvent à usage pastoral, donnent bien l'esprit voulu pour la célébration, mais montrent aussi toutes les possibilités et richesses offertes pour le déroulement.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Rentrer dans une intelligence de la liturgie, à partir du rituel</strong></p> <p class="spip">En Église, personne n'est propriétaire de la liturgie et ne peut s'arroger le droit de changer ce qui est demandé ou proposé dans les rituels. Il n'empêche que certaines initiatives ou adaptations peuvent s'avérer nécessaires. Il s'agit, là, d'entrer dans une intelligence du rite et de la liturgie pour aider à trouver un “art de la célébration” qui corresponde au meilleur de ce qui peut se faire pour l'âge particulier des confirmands, dans un lieu et une époque donnés. Le rituel donne aussi des propositions pour des confirmands très jeunes. Ce n'est habituellement pas le cas en France, puisque la confirmation concerne des jeunes d'au moins 12 ans. De plus, il apparaît que le Rituel de la confirmation reste marqué sur certains points par les recherches liturgiques de l'époque où il a été écrit. Certaines indications ne font plus sens aujourd'hui ou ne sont plus à propos, comme le rôle de l'animateur, certaines propositions de prière d'ouverture, certaines orientations dans les professions de foi, l'utilisation liturgique des monitions (ou explications dites pendant la célébration) : on veillera donc à les mettre en œuvre avec intelligence (voir ci-dessous), en lien avec celui qui préside la célébration. On pourra se reporter avec intérêt au Guide « Célébrer » n°4, édité par le CNPL, Du bon usage de la liturgie, Éditions du Cerf, 1999.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Quelques points concrets</strong></p> <p class="spip">Concrètement voici quelques points généraux, pris au fil de la célébration. (Voir aussi la question : La célébration de la confirmation : lien au baptême et à l'eucharistie.)</p> <p class="spip"><i class="spip">Une dimension festive mais qui favorise l'expérience de la rencontre de Dieu</i></p> <p class="spip">Le rituel insiste dès le début sur le climat festif que doit prendre la célébration. Célébrer une étape marquante de la vie de chrétien ne peut aller de pair avec la tristesse, la morosité ou l'ennui ! De même, le rituel invite souvent à utiliser les divers moyens d'expressions possibles et adaptés aux confirmands pour les diverses interventions. Mais il s'agira d'être attentif à ne pas perdre ou amoindrir le sens d'une célébration, qui doit — a fortiori pour la confirmation — d'abord favoriser l'expérience de la rencontre de Dieu. Des temps de silence, le poids des gestes, la qualité des lectures et des prises de paroles aideront à une certaine forme d'intériorité pour l'assemblée mais surtout pour les confirmands.</p> <p class="spip"><i class="spip">Le jeu des signes et symboles liturgiques</i></p> <p class="spip">On peut donc jouer sur la force des signes et des symboles liturgiques. Outre ceux propres à toute messe, comme la qualité et la dignité de l'aménagement ou de la décoration du lieu, celle des objets utilisés, ou des vêtements qu'utilisent les ministres, la liturgie de la confirmation propose des actions rituelles ou des gestes symboliques particuliers dont on veillera à la qualité de la mise en œuvre. Par exemple avec <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la mise en valeur du Saint-Chrême dès la procession d'entrée et avant l'onction d'huile ou chrismation (cf. Annexe II du rituel.) <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le placement des confirmands, avant et après l'appel ou quand ils reçoivent la chrismation ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le geste de l'imposition des mains ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la prière qui accompagne la chrismation ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le geste de l'onction, dont on veillera à ce qu'elle ne soit pas insignifiante.</p> <p class="spip"><i class="spip">La place de l'animateur (ou commentateur)</i></p> <p class="spip">Dans le rituel, on cherchait avec l'animateur à avoir un intermédiaire entre celui qui préside et l'assemblée, entre autre pour expliquer par avance les différents gestes. Ce rôle d'intermédiaire, quand il y en a réellement besoin, est actuellement plus justement dévolu au diacre. Toutefois, il peut être opportun qu'un responsable du groupe de préparation ou un ministre de la paroisse ou du lieu de la célébration prenne de temps à autre la parole, là où il y en aurait besoin. Pour les explications à donner, voir ci-dessous avec les monitions.</p> <p class="spip"><i class="spip">Les confirmands ont-ils quelques chose à faire ?</i></p> <p class="spip">On peut croire, surtout avec des jeunes, qu'il faut leur donner quelque chose à faire pour qu'ils ne s'ennuient pas dans une célébration et qu'ils aient toute leur place. À trop insister sur ce point, on en vient à une interprétation malheureuse de la “participation active” de tous demandée par le Concile Vatican II. “Participer” veut dire se rendre présent à l'action liturgique pour qu'elle soit fructueuse et qu'elle permette de vivre une réelle rencontre avec Dieu. De plus, le sacrement de la confirmation est d'abord un don reçu de Dieu : c'est un sacrement qui se reçoit et que l'on ne se donne pas à soi-même. En ce sens, les confirmands n'ont sûrement pas à tout faire, comme pour les témoignages ou de grandes prises de paroles, les lectures de la Parole de Dieu, des intentions de prière pénitentielle ou de la prière universelle, voire jouer de la musique, etc. Surtout avec des jeunes, la préoccupation ou le trac peuvent les empêcher d'être pleinement présents à ce qu'ils ont à vivre ou à recevoir. Les faire intervenir avant la liturgie de la confirmation n'est souvent pas un bon choix. En revanche, le rituel mentionne explicitement que le pain et le vin puissent être apportés par quelques-uns des nouveaux confirmés. De plus, la célébration du sacrement de la confirmation concerne toute l'Église et, symboliquement, tous ceux qui sont présents dans l'assemblée. Si certains autres jeunes peuvent intervenir, comme des confirmés des années précédentes, il est bon de signifier que c'est la communauté chrétienne dans son ensemble qui accompagne les confirmands, en faisant intervenir des adultes, là où il est possible.</p> <p class="spip"><i class="spip">La prière d'ouverture</i></p> <p class="spip">La deuxième forme (forme dialoguée) et la troisième forme (forme litanique) ne sont plus considérées aujourd'hui comme des formes de prière d'ouverture.</p> <p class="spip"><i class="spip">Les monitions</i></p> <p class="spip">Une règle de l'action liturgique a été redécouverte depuis la rédaction du rituel : pour qu'un symbole ou un geste symbolique prenne toute sa force et puisse toucher en profondeur ceux qui le voient ou le reçoivent, il vaut mieux le mettre en œuvre sans l'expliquer auparavant de vive voix. La qualité de la mise en œuvre permettra au geste de parler de lui-même. S'il y a une catéchèse à faire, elle devra être faite pour les confirmands dans la préparation. Pour le reste de l'assemblée, on pourra par exemple reprendre le texte des monitions ou une adaptation sur la feuille de chants distribuée à l'entrée. Ou bien l'évêque pourra en parler pendant l'homélie.</p> <p class="spip"><i class="spip">L'appel</i></p> <p class="spip">L'appel peut être un moment fort de la célébration pour les confirmands. Il demande à être mis en œuvre avec soin. Il s'agit, pour les confirmands, de marquer d'un geste leur désir de recevoir le sacrement. On pourra appeler chacun par son nom, en insistant plutôt sur le prénom reçu au baptême. Le geste pourra consister à se lever et à dire : « Me voici ! », parole utilisée dans la Bible lors d'appels, et/ou à s'avancer, si la disposition des lieux le permet. Dès l'appel, on veillera à la présence du parrain de confirmation auprès de son filleul. Exceptionnellement, lors de certaines célébrations de la confirmation avec un très grand nombre de confirmands (au-delà d'une centaine), l'appel par le nom pourra être fastidieux et difficile à vivre pour l'assemblée. On trouvera alors une manière de faire qui soit convenable.</p> <p class="spip"><i class="spip">La profession de foi</i></p> <p class="spip">Le rituel latin de la confirmation précisait qu'il serait peut-être opportun d'adapter les formules pour la rénovation des promesses et de la profession de foi (cf. orientations doctrinales et pastorales, n°43.) Ainsi, le Rituel de la confirmation en français propose six formes pour la profession de foi. Toutes sont valables, sachant que certaines indications d'introduction sont données à titre d'exemple. Mais à la réflexion, l'Église invite maintenant plutôt à professer sa foi avec des textes connus de tous et utilisés régulièrement dans la liturgie de l'Église : il s'agit soit de la forme dialoguée de la vigile pascale (1ère forme dans le rituel), soit du symbole de Nicée-Constantinople, soit du symbole des apôtres (6ème forme dans le rituel, sans l'introduction). Faut-il commencer par proposer aux confirmands d'exprimer leur foi, avec leurs propres mots, selon leur âge et leur évolution personnelle (cf. la 6ème forme) ? Il vaut mieux se dire que l'on ne se donne pas à soi-même sa foi ou son expression mais que la foi se reçoit de l'Église et en Église. C'est ainsi que l'on devient chrétien et que l'on peut vivre en vérité l'initiation chrétienne. C'est donc l'Église qui transmet la foi à ses enfants, avec des mots porteurs d'un sens plus profond qu'il n'y paraît. Il se peut que, vu leur âge et leur avancée dans la foi, les confirmands aient du mal avec tels mots, telles expressions ou telles affirmations de la foi. En ce cas, on peut se rappeler que la préparation au sacrement comporte aussi une part de catéchèse. De plus, si l'initiation chrétienne s'achève, en France, avec le sacrement de la confirmation, cela ne veut pas dire que le confirmé en ait fini avec l'appropriation de cette foi qui lui a été transmise.</p> <p class="spip"><i class="spip">La prière universelle</i></p> <p class="spip">Des intentions sont données en annexe IV du rituel. Elles peuvent donner une base ou un canevas, à adapter en fonction des besoins concrets. On peut aussi s'inspirer des lectures qui auront été choisie, car c'est la Parole de Dieu qui introduit notre prière.</p> <p class="spip">Ces intentions peuvent aussi avoir été préparées par une partie des confirmands, se rappelant que pendant la célébration, ce n'est plus leur prière mais celle de toute l'assemblée unie au Christ. Elles devront être lues de façon à être bien entendues. En suivant les conseils du Guide « Célébrer », Du bon usage de la liturgie, p. 50, on se rappellera enfin que « - les intentions les plus courtes sont toujours les meilleures ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> une succession d'intentions et de refrains peut n'avoir de prière que le nom. La garantie de la prière réside aussi dans la part de silence qu'on y inclut ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> prier engage, même s'il n'est pas question de “nous” dans la prière.</p> <p class="spip"><i class="spip">La communion</i></p> <p class="spip">Pour reprendre une indication du n°62 du rituel, il est tout à fait possible et même vivement recommandé, si les conditions le permettent, de proposer pour les confirmands, voire leur parrain ou marraine, de communier et au Corps et au Sang du Christ (“communion sous les deux espèces”). Voir la question : La célébration de la confirmation, lien au baptême et à l'eucharistie. Concrètement, pendant que l'assemblée reçoit la communion, ils peuvent avoir le temps de communier au Sang du Christ en buvant à l'un des calices, qui seront préparés en nombre suffisant.</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-temps-pascal.html" class="spip_out">Le temps pascal</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Ma-vie-va-t-elle-changer-apres-le.html" class="spip_out">Ma vie va-t-elle changer après le sacrement de confirmation ?</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Vivre-des-dons-et-des-fruits-de-l.html" class="spip_out">Vivre des dons et des fruits de l'Esprit Saint</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Je-ne-me-sens-pas-pret-a-recevoir.html" class="spip_out">"Je ne me sens pas prêt à recevoir le sacrement de confirmation..."</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/La-celebration-de-la-confirmation.html" class="spip_out">La célébration de confirmation, lien au baptême et à l'eucharistie</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Comment-se-passe-la-preparation-du.html" class="spip_out">Comment se passer le sacrement de confirmation ?</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-rituel-de-la-Confirmation.html" class="spip_out">Le rituel de confirmation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/6-bonnes-raisons-pour-proposer-la.html" class="spip_out">6 bonnes raison pour proposer la confirmation</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-Esprit-Saint-et-la-confirmation.html" class="spip_out">L'Esprit Saint et la confirmation</a></p></div> Réflexions d'un Evêque sur la confirmation http://liturgiecatholique.fr/Reflexions-d-un-Eveque-sur-la.html http://liturgiecatholique.fr/Reflexions-d-un-Eveque-sur-la.html 2007-09-03T08:44:16Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Les pages qui précèdent traduisent les principales réflexions que je me fais à propos de la confirmation que je célèbre avec bonheur tout au long de l'année. Ce ministère de la confirmation, je le dis parfois aux confirmands, me permet chaque fois de me rappeler ma propre confirmation et de percevoir dans la foi combien elle a marqué ma vie. Cela me fait d'autant plus regretter que trop de baptisés ne soient pas confirmés, et ravive mon souhait que soient cherchées les voies par lesquelles le - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,140-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton974.jpg" alt="" align="right" width="181" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Les pages qui précèdent traduisent les principales réflexions que je me fais à propos de la confirmation que je célèbre avec bonheur tout au long de l'année. Ce ministère de la confirmation, je le dis parfois aux confirmands, me permet chaque fois de me rappeler ma propre confirmation et de percevoir dans la foi combien elle a marqué ma vie. Cela me fait d'autant plus regretter que trop de baptisés ne soient pas confirmés, et ravive mon souhait que soient cherchées les voies par lesquelles le sacrement de la confirmation puisse redevenir ce qu'il est : un des trois sacrements de l'Initiation chrétienne, donc un sacrement dont ont besoin tous les chrétiens.</p> <p class="spip">Raymond Bouchex</p> <p class="spip">Archevêque d'Avignon</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°211, 1997, p 9-20</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/211_reflexions_eveque_confirmation.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> Note sur la confirmation des adultes http://liturgiecatholique.fr/Note-sur-la-confirmation-des.html http://liturgiecatholique.fr/Note-sur-la-confirmation-des.html 2007-09-03T08:29:54Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 On connaît les insistances du concile au sujet des sacrements de l'initiation. « Les trois sacrements de l'initiation chrétienne s'enchaînent pour conduire à leur parfaite stature les fidèles qui "exercent pour leur part, dans l'Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien" » (1). La révision du rituel de la confirmation a été demandée par le Concile, puis entreprise, « pour manifester plus clairement le lien intime de ce sacrement avec toute l'initiation chrétienne » (2). - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,140-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton973.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">On connaît les insistances du concile au sujet des sacrements de l'initiation. « Les trois sacrements de l'initiation chrétienne s'enchaînent pour conduire à leur parfaite stature les fidèles qui "exercent pour leur part, dans l'Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien" » (1). La révision du rituel de la confirmation a été demandée par le Concile, puis entreprise, « pour manifester plus clairement le lien intime de ce sacrement avec toute l'initiation chrétienne » (2).</p> <p class="spip">Et si le rituel du baptême des enfants en âge de scolarité prévoit la « possibilité » pour le prêtre de confirmer ceux-ci sitôt après leur baptême (n° 90 et 118) et requiert « toujours » leur participation à l'eucharistie ce même jour (n° 90 et 123), c'est afin « de rendre manifeste que les trois sacrements du baptême, de la confirmation et de l'eucharistie sont les sacrements d'une unique initiation chrétienne, et non les sacrements d'étapes psychologiques » (90).</p> <p class="spip">Cela vaut a fortiori pour les adultes, comme le montre le rituel qui leur est propre : celui de 1974 déclare que l'« on fait normalement l'imposition des mains et la chrismation de la confirmation immédiatement après le baptême », sauf « pour de sérieuses raisons pastorales » (n° 6.07) ; le rituel révisé de 1997, au n° 176 (= RR 34), est plus ferme encore : « Selon l'usage le plus ancien, toujours observé dans la liturgie romaine elle-même, un adulte ne sera pas baptisé sans recevoir la confirmation aussitôt après son baptême, sauf si de graves raisons s'y opposent ».</p> <p class="spip">Une note précise : « Il est possible que, dans un cas particulier, l'Évêque (l'Ordinaire du lieu) juge qu'il y a des raisons vraiment sérieuses en ce sens. En pareil cas, on veillerait à ce que le lien avec le baptême soit manifesté, et le contexte pascal respecté ».</p> <p class="spip">Louis-Marie Chauvet</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°211, 1997, p 55-64</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/211_notes_confirmation_adultes.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1.<i class="spip"> Praenotanda des divers rituels du baptême, n° 2, avec citation de Lumen gentium</i>, 31.</p> <p class="spip">2. <i class="spip">Sacrosanctum concilium, 71. Paul VI a repris la même formule dans sa constitution apostolique Divinae consortium naturae sur le sacrement de la confirmation</i> (1971).</p></div> La confirmation : pastorale et théologie http://liturgiecatholique.fr/La-confirmation-pastorale-et.html http://liturgiecatholique.fr/La-confirmation-pastorale-et.html 2007-08-24T09:07:01Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 La pastorale de la confirmation dans l'Église de France est-elle en cohérence avec la théologie de ce sacrement ? La question mérite d'être posée d'autant que la pastorale de la confirmation a subi de grandes mutations au cours des dernières décennies. De nombreuses recherches patristiques, historiques, œcuméniques ont permis un renouvellement de la théologie de ce sacrement. Dans la mouvance de Vatican II, et en tenant compte de ces recherches, le pape Paul VI promulguait une réforme des rites - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,140-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton897.jpg" alt="" align="right" width="181" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La pastorale de la confirmation dans l'Église de France est-elle en cohérence avec la théologie de ce sacrement ? La question mérite d'être posée d'autant que la pastorale de la confirmation a subi de grandes mutations au cours des dernières décennies. De nombreuses recherches patristiques, historiques, œcuméniques ont permis un renouvellement de la théologie de ce sacrement. Dans la mouvance de Vatican II, et en tenant compte de ces recherches, le pape Paul VI promulguait une réforme des rites eux-mêmes (1).</p> <p class="spip">Christian Salenson</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°211, 1997, p 31-44</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/211_confirmation_pastorale_theologie.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Constitution apostolique <i class="spip">Divinae consortium naturae</i> du 15 août 1971.</p></div> L'Eucharistie, défi et grâce pour une société sécularisée http://liturgiecatholique.fr/L-Eucharistie-defi-et-grace-pour.html http://liturgiecatholique.fr/L-Eucharistie-defi-et-grace-pour.html 2008-07-25T14:33:38Z text/html fr Pour approfondir Chers amis, <br />Je vais parler de l'Eucharistie à partir de la situation française qui est marquée par un fort et ancien mouvement de sécularisation. Mais ce mouvement ne touche pas que la France et un certain nombre parmi vous peuvent y reconnaître des traits qui marquent également l'évolution de la société dans laquelle ils vivent. <br />Téléchargez le document complet <br />I – Les traits marquants d'une société sécularisée <br />II – Conséquences sur la pratique eucharistique <br />III – Comment redonner le goût de - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1887.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Chers amis,</p> <p class="spip">Je vais parler de l'Eucharistie à partir de la situation française qui est marquée par un fort et ancien mouvement de sécularisation. Mais ce mouvement ne touche pas que la France et un certain nombre parmi vous peuvent y reconnaître des traits qui marquent également l'évolution de la société dans laquelle ils vivent.</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Conference_Cardinal_Ricard.pdf" class="spip_out">Téléchargez le document complet</a></p> <p class="spip">I – Les traits marquants d'une société sécularisée</p> <p class="spip">II – Conséquences sur la pratique eucharistique</p> <p class="spip">III – Comment redonner le goût de l'Eucharistie dans une société sécularisée ?</p> <p class="spip">IV – Les efforts d'une pastorale liturgique renouvelée</p> <p class="spip">CONCLUSION</p> <p class="spip">La proposition de l'Eucharistie est à la fois un défi pour un monde sécularisé mais aussi une grâce, un salut, pour l'homme sécularisé. Elle prend ce qui est bon dans ses aspirations mais les resituent dans le cadre d'une vision globale de l'homme. Elle lui indique la voie de sa véritable réalisation.</p> <p class="spip">En prenant en compte la liberté de l'individu, sa démarche intérieure, son appropriation personnelle, la proposition de l'Eucharistie peut répondre à une aspiration de bien de nos contemporains. Mais, en s'adressant à l'individu, cette proposition ne l'enferme pas en lui-même. Elle le voit comme une personne qui est en relation et qui ne peut trouver son vrai bonheur qu'en vivant au mieux ses relations :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> relation avec cet Autre qui est Dieu. L'homme ne vit pas seulement que de pain ou d'argent mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Cette relation à Dieu, ce décentrement de soi vis-à-vis de Dieu sont fondateurs.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> relation vis-à-vis des autres. Seule une vie qui vit de cet amour qui vient de Dieu peut apporter le bonheur à l'homme. L'Eucharistie met chaque personne en relation avec d'autres.</p> <p class="spip">Elle respecte l'anonymat si la personne le souhaite mais elle lui propose aussi de vivre une communauté fraternelle qui est d'une autre nature que la famille ou le groupe d'affinité.</p> <p class="spip">De plus l'Eucharistie, loin de fonctionner comme une bulle de protection par rapport à une vie quotidienne ou une vie sociale, y renvoie avec une énergie renouvelée.</p> <p class="spip">L'Eucharistie élargit notre regard, notre cercle de relations. Nous prions pour le pape, pour notre évêque, pour les hommes et les femmes du monde entier. Nous faisons partie d'une famille qui est catholique, universelle. Le sang du Christ versé pour la multitude nous offre un autre visage de la mondialisation, celle de l'amour.</p> <p class="spip">En faisant entrer dans la dynamique de la dépossession et du don de soi, l'Eucharistie fait échapper à la tristesse du jeune homme riche ou au mirage de celui qui pense trouver son bonheur dans la course à l'argent, aux biens, au pouvoir.</p> <p class="spip">L'Eucharistie est prophétique. Elle dénonce les fausses promesses mais elle conduit aussi dans la joie à la Vie, à la vraie vie, celle qui ne déçoit pas. L'Eucharistie est vraiment Bonne Nouvelle pour l'homme de notre temps.</p> <p class="spip">+ Cardinal Jean-Pierre RICARD</p> <p class="spip">Archevêque de Bordeaux</p></div> Une expérience bouleversante http://liturgiecatholique.fr/Une-experience-boulversante.html http://liturgiecatholique.fr/Une-experience-boulversante.html 2008-06-18T12:58:27Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Eucharistie et vie chrétienne wp_import_16 La liturgie est le lieu où la foi se révèle dans une expérience. Mais, de quelle expérience parle-t-on ? L'expérience du moment, d'une action commune qui donne sens à nos existences ? L'expérience acquise, née de ce qui y est vécu, et qui constitue une mémoire ? L'expérience humaine et religieuse, qui fait grandir la foi et la consolide, qui engage nos existences sur le chemin tracé par le Christ ? Les théologiens et les liturgistes n'ont pas fini de s'interroger sur ce que la notion d'expérience (1) peut - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Eucharistie-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Eucharistie et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1831.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La liturgie est le lieu où la foi se révèle dans une expérience. Mais, de quelle expérience parle-t-on ? L'expérience du moment, d'une action commune qui donne sens à nos existences ? L'expérience acquise, née de ce qui y est vécu, et qui constitue une mémoire ? L'expérience humaine et religieuse, qui fait grandir la foi et la consolide, qui engage nos existences sur le chemin tracé par le Christ ? Les théologiens et les liturgistes n'ont pas fini de s'interroger sur ce que la notion d'expérience (1) peut recouvrir. Nous voudrions seulement, ici, nous appuyer sur l'affirmation du dernier Concile concernant l'Église : « Celle-ci, pour sa part, est dans le Christ comme un sacrement ou, si l'on veut, un signe et un moyen d'opérer l'union intime avec Dieu et l'unité de tout le genre humain » (2). Cela peut nous aider à comprendre ce qui est en jeu dans les sacrements et, plus généralement, dans la liturgie « source et sommet de la vie de l'Église ». N'est-elle pas ce lieu où nous faisons l'expérience spirituelle d'une union intime – possible, en devenir et déjà là – avec le Seigneur ? La liturgie est d'abord un lieu de rencontre, rencontre des membres de l'assemblée et rencontre du Christ.</p> <p class="spip">L'EXPERIENCE DE LA RENCONTRE</p> <p class="spip">Le mot « rencontre » est trop banal ; il faudrait en trouver un autre, moins usuel. En même temps, ce mot dit bien la réalité de l'expérience en jeu dans la liturgie. Et son emploi usuel dit aussi la proximité, l'humanité d'un Dieu qui a pris chair d'homme. Malheureusement, nous employons ce mot, sans plus guère y faire attention : « Ce matin, j'ai rencontré N… » ; en fait « je » l'a seulement croisé ! Il nous faut pourtant prendre conscience (juste un peu) du caractère étonnant, inouï (au sens propre du mot : que l'on ne peut entendre) de cette rencontre.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Rencontre des autres</strong></p> <p class="spip">La célébration de l'eucharistie est rencontre des frères et sœurs, dans le Christ, de personnes si diverses, si différentes. Elles le sont par leur âge, par leur condition sociale, leur culture, leur origine, leur parcours chrétien, leur race, etc. On s'extasie devant la capacité de certains rassemblements sportifs à réunir des dizaines de milliers de personnes de races et de milieux différents (exemple, la coupe du monde de football en France). Pourquoi ne pas s'extasier aussi devant ce que fait l'Église, chaque dimanche ? Des centaines de milliers de personnes aussi différentes se rassemblent pour une même raison : célébrer Jésus Christ mort et ressuscité. Et ce, depuis près de deux mille ans. Voilà qui est étonnant.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Rencontre du Christ</strong></p> <p class="spip">Plus encore, la célébration de l'eucharistie est rencontre du Christ lui-même. Cette fois, la rencontre n'est plus seulement saisissante, elle est « incroyable ». Ou, plus exactement, il faut le croire même si cela n'est pas si facile !</p> <p class="spip">Rencontrer Dieu : qui peut oser y prétendre ? Personne, si ce n'est Dieu lui-même. Et, c'est justement lui qui nous invite et nous convoque pour la fraction du pain, lui qui vient à nous, encore une fois.</p> <p class="spip">« Pour l'accomplissement d'une si grande œuvre, le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la Messe, et dans la personne du ministre, “le même offrant maintenant par le ministre des prêtres, qui s'offrit alors lui-même sur la croix” et, au plus haut point sous les espèces eucharistiques. Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque que quelqu'un baptise, c'est le Christ lui-même qui baptise. Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle tandis qu'on lit dans l'Église les saintes Écritures. Enfin, il est là présent lorsque l'Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis : “Là où deux out rois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux” (Matthieu 18, 20). » (3)</p> <p class="spip">Nous y sommes trop habitués, la routine gomme petit à petit le caractère étonnant de cette rencontre du Christ présent. Une rencontre « insensée » à vue humaine. Pourtant, telle est l'expérience que nous faisons en chaque liturgie, de manière sensible, par nos cinq sens.</p> <p class="spip">LA RENCONTRE DE DIEU</p> <p class="spip">Pour mesurer ce que peut représenter la rencontre de Dieu, telle que nous la vivons dans la liturgie, relisons quelques passages bibliques.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Le buisson ardent (Exode 3, 1-20)</strong></p> <p class="spip">Ce récit nous présente une véritable liturgie avec ses rites et ses symboles, où les sens sont en éveil, une rencontre vraiment étonnante . Mettons-nous un instant à la place de Moïse, qui ne s'y attendait pas. Il fait la rencontre de Dieu lui-même ! Il faut relire ce passage du livre de l'Exode, car l'expérience que nous vivons en chaque eucharistie, est du même ordre. Comment sommes-nous bouleversés au point de répondre aussi radicalement à l'appel de Dieu pour servir nos frères ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">L'Alliance au Sinaï (Exode 19-24)</strong></p> <p class="spip">Encore une rencontre étonnante, encore un rituel dans lequel les cinq sens sont en éveil. Une rencontre dans laquelle Dieu scelle une alliance avec son peuple, par l'intermédiaire de Moïse. Une rencontre qui provoque l'adhésion et la conversion de tous. Pouvons-nous mesurer que l'expérience de Moïse en ce lieu est comparable à celle que nous faisons nous-mêmes en chaque eucharistie où Dieu vient au devant de nous attester son alliance ? Rencontre toujours surprenante, rencontre d'alliance, rencontre qui transforme et ouvre à une vie toujours nouvelle.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les pèlerins d'Emmaüs (Luc 24, 13-35)</strong></p> <p class="spip">Nous avons l'habitude, particulièrement en catéchèse, de nous appuyer sur ce récit pour expliquer la messe : tous les éléments qui la composent y sont présents. Cependant, nous en oublions souvent l'essentiel : l'aspect étonnant et bouleversant de la rencontre que font les deux disciples. Une rencontre qui prend son temps : la rencontre du Christ n'est pas immédiate, elle demande du temps, de la patience, de la persévérance. Une rencontre qui commence et se poursuit dans une marche où tout le corps est en jeu, et qui met en mouvement : la rencontre du Christ n'est jamais exempte de déplacement. Une rencontre mystérieuse pour les disciples, jusqu'à ce qu'ils le reconnaissent, à la fraction du pain.</p> <p class="spip">Mais à peine l'ont-ils reconnu, qu'il disparaît aussitôt : Il est insaisissable, personne ne peut se l'approprier. Et les disciples de s'empresser de repartir à Jérusalem, là d'où ils venaient, dépités, pour annoncer la Bonne Nouvelle.</p> <p class="spip">À chaque eucharistie, nous sommes des pèlerins d'Emmaüs. Nous aussi, nous avons du mal à le reconnaître quand il nous partage les Écritures ! Et pourtant, c'est bien lui « qui parle, tandis qu'on lit dans l'Église les saintes Écritures » ! La fraction du pain (à condition qu'elle soit bien faite) nous le révèle : « Voici l'Agneau de Dieu… » Nous pouvons le reconnaître avant « d'aller dans la paix du Christ » annoncer la Bonne Nouvelle.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Marie-Madeleine au tombeau, le matin de Pâques (Jean 20, 1-18)</strong></p> <p class="spip">Nous pourrions relire toutes les rencontres de Jésus dans les Évangiles : chacune est riche d'enseignement. Parmi celles situées après la résurrection, relisons la rencontre avec Marie-Madeleine au tombeau, le matin de Pâques, en pleurs à cause de la disparition du corps du Seigneur. Jésus est présent (celui que la tradition a appelé le jardinier), mais elle ne le reconnaît pas. Mais quand il lui adresse la parole et l'appelle par son nom : « Marie ! », elle se tourne vers lui et le reconnaît : « Rabbouni, c'est bien toi ! » À chaque eucharistie, nous faisons la même expérience que Marie-Madeleine : nous sommes comme elle ! Nous aussi, nous avons du mal à le reconnaître. Pourtant, c'est bien lui qui nous adresse la parole et nous envoie vers nos frères.</p> <p class="spip">UNE RENCONTRE QUI PREND CORPS</p> <p class="spip">Comme l'indique avec force la Présentation générale du Missel romain, les deux pôles centraux de la célébration sont la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique. De fait, la rencontre du Dieu vivant prend corps dans la parole de Dieu et dans l'eucharistie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Christ est présent dans sa Parole</strong></p> <p class="spip">« Au commencement était le Verbe… Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous. » (Jean 1, 1.14) Le Christ est parole de Dieu. Aussi, dans la liturgie de la Parole, bien avant le contenu même de cette parole, bien avant son message, le premier enjeu est la rencontre du Christ vivant. C'est pourquoi nous acclamons après la proclamation de l'Évangile : « Louange à Toi, Seigneur Jésus ! » Bien sûr, le contenu de la parole de Dieu est de grande importance, et nous pouvons rendre grâce de pouvoir l'entendre dans notre propre langue aujourd'hui. Mais cela ne doit pas nous empêcher de mesurer ce qui est premier : la rencontre du Christ présent dans sa parole. Un peu comme lorsque nous rencontrons un ami : le premier dialogue établit la relation, mais la relation est première et permet de s'entendre, de se comprendre. Ainsi, dans la mesure où s'opère la rencontre du Christ dans sa parole, notre esprit peut s'illuminer de son Esprit pour comprendre ce qu'il nous dit par la proclamation des Écritures.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Christ est présent dans son corps et son sang</strong></p> <p class="spip">Voilà qui est encore plus bouleversant. Étrange même, comme l'exprime avec force Maurice Bellet. Il semble, dit ce dernier, qu'on ait passé son temps à éliminer l'étrangeté de cette affaire pour la rendre cohérente avec notre culture, pour dépasser le choc : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » (Jean 6, 52) « De quelque façon qu'on tourne la chose, il s'agit bien du corps, et de manger et de boire, et de Dieu, et de vie éternelle… Tout est étrange, là-dedans [l'Évangile], pourvu qu'on veuille entendre. Mais s'il s'agit de morale, ascèse, mystique, théologie, on peut assez bien se tenir dans l'assimilable. L'eucharistie, point : ça a la brutalité du rite, et quel rite ! La différence chrétienne y est à vif. (…) Choisir l'étrange, c'est laisser au contraire la tension aller à l'extrême : c'est elle qui parle. C'est accepter l'étranger, c'est entendre une voix qui parle d'ailleurs – mais qui pourrait bien appeler en moi-même cette part de moi que j'ignore et qui ne s'éveillerait que dans le dessaisissement où cette parole me jette. L'enjeu est bien autre que celui d'un rite. C'est beaucoup plus, c'est la vie… »</p> <p class="spip">La liturgie eucharistique est, par excellence, le lieu de la rencontre étrange et bouleversante, le lieu de la reconnaissance et de la rencontre totale, corps et sang. L'eucharistie nous configure au Christ et nous rend participant de son propre corps. Elle est le lieu de la rencontre qui transfigure : « Une voix se fit entendre : “Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le !” » (Matthieu 17, 5)</p> <p class="spip">Philippe Barras</p> <p class="spip">Article extrait de la revue Célébrer n°301 juin 2001, p 20-23.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Notes :</strong></p> <p class="spip">1. Voir Dictionnaire critique de théologie, éd. Puf, 1998 (p. 450).</p> <p class="spip">2. Constitution sur l'Église, Lumen Gentium, n°1.</p> <p class="spip">3. Constitution sur la sainte liturgie de Vatican II, n° 7.</p></div> Célébration et adoration eucharistiques. Etudes de leurs rapports http://liturgiecatholique.fr/Celebration-et-adoration.html http://liturgiecatholique.fr/Celebration-et-adoration.html 2007-08-31T15:26:02Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 1. Le sens de l'Eucharistie L'Eucharistie est à la fois célébration et mystère. Au cœur même de l'action liturgique, surgit cette attestation : Mysterium fidei. <br />Monique Brulin <br />Article extrait du recueil Les Belles études, L'Eucharistie, 2005, p 189-206 <br />Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF) - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-sens-de-l-Eucharistie-+.html" rel="tag">1. Le sens de l'Eucharistie</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton962.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">L'Eucharistie est à la fois célébration et mystère. Au cœur même de l'action liturgique, surgit cette attestation : <i class="spip">Mysterium fidei</i>.</p> <p class="spip">Monique Brulin</p> <p class="spip">Article extrait du recueil Les Belles études, <i class="spip">L'Eucharistie</i>, 2005, p 189-206</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/BE_celebration_adoration_eucharisitique.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> Réaliser la présence réelle http://liturgiecatholique.fr/Realiser-la-presence-reelle.html http://liturgiecatholique.fr/Realiser-la-presence-reelle.html 2007-08-31T15:16:08Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 2. Le déroulement de l'Eucharistie wp_import_16 Que signifie exactement la présence réelle, et pourquoi l'adoration eucharistique a-t-elle un rapport direct avec elle ? <br />Dans certains débats sur la présence réelle, le rôle de l'eucharistie dans la liturgie et la vie chrétienne, débats d'ailleurs peut-être dépassés aujourd'hui, l'une des objections à ne pas sous-estimer, consiste à dire qu'il ne faut pas isoler l'eucharistie de la célébration liturgique, ni de la présence de la communauté, ni exposer la célébration eucharistique au danger de la « - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-deroulement-de-l-Eucharistie-+.html" rel="tag">2. Le déroulement de l'Eucharistie</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton960.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Que signifie exactement la présence réelle, et pourquoi l'adoration eucharistique a-t-elle un rapport direct avec elle ?</p> <p class="spip">Dans certains débats sur la présence réelle, le rôle de l'eucharistie dans la liturgie et la vie chrétienne, débats d'ailleurs peut-être dépassés aujourd'hui, l'une des objections à ne pas sous-estimer, consiste à dire qu'il ne faut pas isoler l'eucharistie de la célébration liturgique, ni de la présence de la communauté, ni exposer la célébration eucharistique au danger de la « cho-sifier » en espèces consacrées ni moins encore transposer celles-ci en idoles.</p> <p class="spip">En ce sens, le fait d'arracher les espèces consacrées à la célébration eucharistique dans l'exercice pour ainsi dire intemporel de l'adoration eucharistique pourrait avoir un danger réducteur.</p> <p class="spip">Jean-Luc Marion</p> <p class="spip">Article extrait du recueil <i class="spip">Les Belles études</i>,L'Eucharistie, 2005, p 207-216</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/BE_realiser_presence_reelle.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> L'Eucharistie comme fondement de l'identité de l'Eglise dans le Nouveau Testament http://liturgiecatholique.fr/L-Eucharistie-comme-fondement-de-l.html http://liturgiecatholique.fr/L-Eucharistie-comme-fondement-de-l.html 2007-08-24T14:33:49Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Eucharistie et vie chrétienne wp_import_16 Notre propos porte sur le repas chrétien en tant qu'il est le fondement de l'identité communautaire ou, en d'autres termes, sur l'eucharistie en tant qu'elle fait l'Église et lui donne la raison de son identité (1) . Non pas seulement le repas eucharistique, saisi comme le lieu, inscrit dans un temps et un espace donnés, où la communauté prend conscience d'elle-même. <br />Mais une action liturgique qui, dans un geste symbolique, manifeste la source et déclare le principe de sa propre existence - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Eucharistie-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Eucharistie et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton898.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Notre propos porte sur le repas chrétien en tant qu'il est le fondement de l'identité communautaire ou, en d'autres termes, sur l'eucharistie en tant qu'elle fait l'Église et lui donne la raison de son identité (1) . Non pas seulement le repas eucharistique, saisi comme le lieu, inscrit dans un temps et un espace donnés, où la communauté prend conscience d'elle-même.</p> <p class="spip">Mais une action liturgique qui, dans un geste symbolique, manifeste la source et déclare le principe de sa propre existence communautaire, alors même que le Corps ecclésial du Christ engendre son eucharistie, et inversement. Ce double engendrement est l'une des caractéristiques essentielles du repas chrétien. Avec toute la tradition, le Père de Lubac l'a fortement souligné. Essayons de dire l'originalité d'un tel engendrement, en empruntant, cette fois, le langage de l'histoire.</p> <p class="spip">Charles Perrot</p> <p class="spip">Article extrait du recueil Les Belles-études, <i class="spip">L'Eucharistie</i>, 2005, p 109-125</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/BE_euchristie_fondement_identite.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Les pages qui suivent constituent l'essentiel du dernier chapitre de notre livre <i class="spip">Jésus et l'histoire</i>, paru chez Desclée, en 1979, 19932, dans la collection dirigée par J. Doré « Jésus et Jésus-Christ ». Quelques modifications seulement sont apportées dans l'introduction et la conclusion.</p></div> Célébration de clôture du Jubilé extraordinaire http://liturgiecatholique.fr/Celebrer-la-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Celebrer-la-misericorde.html 2016-11-18T16:15:56Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Sortie en librairie le 6 novembre 2015 <br />Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisaiton <br />Le texte officiel du Jubilé pour méditer, préparer et vivre toutes les célébrations durant l'année sainte du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016. <br />Chaque fois que l'Eglise célèbre les sacrements, elle rend vivante et présente la miséricorde du Père qui agit à travers le Fils. Cet ouvrage constitue une ressource indispensable pour tous les pasteurs et les fidèles qui souhaitent vivre et faire vivre - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5483.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Sortie en librairie le 6 novembre 2015</strong> </i></p> <p class="spip">Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisaiton</p> <p class="spip">Le texte officiel du Jubilé pour méditer, préparer et vivre toutes les célébrations durant l'année sainte du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016.</p> <p class="spip">Chaque fois que l'Eglise célèbre les sacrements, elle rend vivante et présente la miséricorde du Père qui agit à travers le Fils. Cet ouvrage constitue une ressource indispensable pour tous les pasteurs et les fidèles qui souhaitent vivre et faire vivre en profondeur le mystère de la Miséricorde dans le cadre du Jubilé extraordinaire, tout au long de l'année liturgique, par la célébration des sacrements et dans la prière.</p> <p class="spip">Ce livre contient le Rite d'ouverture de la Porte de la Miséricorde dans les Eglises particulières et la Célébration de clôture du Jubilé extraordinaire dans les Eglises particulières.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">Présentation de Mgr Fisichalla</p> <p class="spip">Introduction</p> <p class="spip">I - L'année liturgique</p> <p class="spip">II - La célébration des sacrements</p> <p class="spip">III - Prier ensemble (Liturgie des Heures, adoration eucharistique...)</p> <p class="spip">IV - Lectio divina</p> <p class="spip">V - Rite d'ouverture de la porte de la miséricorde dans les églises particulières</p> <p class="spip">VI - Rite d'introduction dans l'église stationnale</p> <p class="spip">VII - Ouverture du Jubilé dans l'église ou le sanctuaire choisi par l'évêque diocésain</p> <p class="spip">VIII - Célébration de clôture du jubilé extraordinaire dans les églises particulières</p> <p class="spip">IX - Prière pour le jubilé de la Miséricorde</p> <p class="spip">12 x 19 cm / 112 pages</p> <p class="spip">9,90 €</p></div> Les papes et la miséricorde http://liturgiecatholique.fr/Les-papes-et-la-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Les-papes-et-la-misericorde.html 2015-11-03T15:59:22Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Cet ouvrage officiel est une ressource inédite pour découvrir seul ou en groupe la fécondité de l'enseignement du magistère des papes, en particulier de Pie XI à François, sur le thème de la miséricorde. <br />Sommaire : <br />I - La prédication de la miséricorde dans l'histoire du magistère pontifical <br />1. L'objectif des papes : prêcher le cœur de l'Evangile <br />2. La miséricorde est le cœur de l'Evangile <br />3. La miséricorde divine dans l'enseignement et dans la vie de Jean-Paul II <br />II- Aux sources de la miséricorde divine <br />1. - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5491.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Cet ouvrage officiel est une ressource inédite pour découvrir seul ou en groupe la fécondité de l'enseignement du magistère des papes, en particulier de Pie XI à François, sur le thème de la miséricorde.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - La prédication de la miséricorde dans l'histoire du magistère pontifical</p> <p class="spip">1. L'objectif des papes : prêcher le cœur de l'Evangile</p> <p class="spip">2. La miséricorde est le cœur de l'Evangile</p> <p class="spip">3. La miséricorde divine dans l'enseignement et dans la vie de Jean-Paul II</p> <p class="spip">II- Aux sources de la miséricorde divine</p> <p class="spip">1. La miséricorde vient de Dieu</p> <p class="spip">2. Le Cœur du Christ, expression de la logique miséricordieuse de Dieu</p> <p class="spip">III- Marie, mère de miséricorde</p> <p class="spip">IV - La miséricorde, vie de l'Eglise</p> <p class="spip">1. Un résumé du mouvement du fleuve de la miséricorde</p> <p class="spip">2. L'Eglise comme communauté animée par la miséricorde</p> <p class="spip">3. La miséricorde, axe de la vie des pasteurs</p> <p class="spip">4. La miséricorde et le sacrement de la réconciliation</p> <p class="spip">5. Les autres sacrements et la miséricorde</p> <p class="spip">6. Le jubilé pour redécouvrir et répandre la miséricorde</p> <p class="spip">V - Le chrétien et la miséricorde</p> <p class="spip">1. Le style de vie miséricordieux du chrétien</p> <p class="spip">2. Les œuvres de miséricorde</p> <p class="spip">3. La miséricorde et la mission</p> <p class="spip">4. La miséricorde et la famille chrétienne</p> <p class="spip">5. Prière et miséricorde</p> <p class="spip">6. La dimension politique et sociale de la miséricorde</p></div> La miséricorde chez les pères de l'Eglise http://liturgiecatholique.fr/La-misericorde-chez-les-peres-de-l.html http://liturgiecatholique.fr/La-misericorde-chez-les-peres-de-l.html 2015-11-03T15:58:19Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Cet ouvrage très accessible permettra au lecteur, seul ou en groupe, de s'initier aux racines de la tradition chrétienne de la miséricorde, à l'écoute de l'enseignement des Pères de l'Eglise. <br />Sommaire : <br />I - La miséricorde, le style de la vie chrétienne <br />1. Les Pères en comparaison avec le monde antique païen <br />2. La miséricorde dans l'Ecriture lue par les Pères <br />3. La miséricorde comme "Misère" et "Cœur" <br />4. L'éducation chrétienne à la miséricorde <br />5. Le "Notre Père" : la prière de la miséricorde <br />6. La - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5489.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Cet ouvrage très accessible permettra au lecteur, seul ou en groupe, de s'initier aux racines de la tradition chrétienne de la miséricorde, à l'écoute de l'enseignement des Pères de l'Eglise.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - La miséricorde, le style de la vie chrétienne</p> <p class="spip">1. Les Pères en comparaison avec le monde antique païen</p> <p class="spip">2. La miséricorde dans l'Ecriture lue par les Pères</p> <p class="spip">3. La miséricorde comme "Misère" et "Cœur"</p> <p class="spip">4. L'éducation chrétienne à la miséricorde</p> <p class="spip">5. Le "Notre Père" : la prière de la miséricorde</p> <p class="spip">6. La miséricorde dans la liturgie</p> <p class="spip">II - Saint Augustin, prédicateur de la miséricorde</p> <p class="spip">III - Anthologie</p></div> Saints dans la miséricorde http://liturgiecatholique.fr/Saints-dans-la-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Saints-dans-la-misericorde.html 2015-11-03T15:57:49Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Cet ouvrage offre un panorama des différents charismes de la miséricorde, mis en lumière par les œuvres des saints. Chaque figure de sainteté fait l'objet d'une présentation de son charisme spécifique et/ ou d'un extrait de son œuvre spirituelle. <br />Sommaire : <br />I - La joie d'annoncer la miséricorde - Sainte Faustine Kowalska <br />II - La reconnaissance du Dieu "juste et miséricordieux" - Sainte Thérèse de Lisieux <br />III- Ministres de la miséricorde - Saint Curé d'Ars ; Saint Leopold Mandic <br />IV - La Miséricorde pour - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5490.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Cet ouvrage offre un panorama des différents charismes de la miséricorde, mis en lumière par les œuvres des saints. Chaque figure de sainteté fait l'objet d'une présentation de son charisme spécifique et/ ou d'un extrait de son œuvre spirituelle.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - La joie d'annoncer la miséricorde - Sainte Faustine Kowalska</p> <p class="spip">II - La reconnaissance du Dieu "juste et miséricordieux" - Sainte Thérèse de Lisieux</p> <p class="spip">III- Ministres de la miséricorde - Saint Curé d'Ars ; Saint Leopold Mandic</p> <p class="spip">IV - La Miséricorde pour fin ultime - Vincent de Paul, Damien de Veuster, Teresa de Calcutta</p> <p class="spip">V - Reconnaître le visage souffrant du Christ - jean de Dieu, Camille de Leillis</p> <p class="spip">VI - La miséricorde pour les enfants - Jean Bosco</p> <p class="spip">VII - La richesse au service de la pauvreté - Elisabeth de Hongrie</p> <p class="spip">VIII - Miséricorde pour les exclus - Martin de Porres</p> <p class="spip">IX - La mission de la miséricorde - Pierre Claver</p> <p class="spip">X - Miséricorde ou révolution ? - Albert Chmielowski</p> <p class="spip">XI - Un " père" fort et miséricordieux</p> <p class="spip">XII - Une mère miséricordieuse - Jeanne Beretta Molla</p> <p class="spip">XIII - Une fille miséricordieuse - Laure Vicuna</p> <p class="spip">XIV - Marie, mère de la miséricorde</p></div> Les paraboles de la miséricorde http://liturgiecatholique.fr/Les-paraboles-de-la-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Les-paraboles-de-la-misericorde.html 2015-11-03T15:57:08Z text/html fr Beatrice Pour approfondir L'un des huit ouvrage-ressources officiels du Jubilé de la miséricorde pour revenir à la source de l'Ecriture. Les paraboles dits "de la miséricorde" révèlent l'inouï de la patience, la tendresse et l'excès de l'amour de Dieu pour les hommes qui se sont éloignés de lui. Un livre à lire seul ou en groupe. <br />Sommaire <br />I - Jésus, la miséricorde et les paraboles II - Celui à qui on pardonne beaucoup, montre beaucoup d'amour : les deux débiteurs du créancier (Luc 7, 36 - 50). La compassion d'un étranger : le Bon - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5488.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">L'un des huit ouvrage-ressources officiels du Jubilé de la miséricorde pour revenir à la source de l'Ecriture. Les paraboles dits "de la miséricorde" révèlent l'inouï de la patience, la tendresse et l'excès de l'amour de Dieu pour les hommes qui se sont éloignés de lui. Un livre à lire seul ou en groupe.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire</strong></p> <p class="spip">I - Jésus, la miséricorde et les paraboles II - Celui à qui on pardonne beaucoup, montre beaucoup d'amour : les deux débiteurs du créancier (Luc 7, 36 - 50). La compassion d'un étranger : le Bon samaritain (Lc 10, 25 - 37)</p> <p class="spip">IV - A la recherche de la brebis et de la pièce d'argent perdues et retrouvées (Lc 15, 1 - 10)</p> <p class="spip">V - Une compassion débordante : le père miséricordieux (Lc 15, 11 - 32)</p> <p class="spip">VI - Le contre-pied de la miséricorde : le riche anonyme et le pauvre Lazare (Lc 16, 9 - 31)</p> <p class="spip">VIII - Comment changer le cœur de Dieu ? Le juge et la veuve (Lc 18, 1 - 18)</p> <p class="spip">VIII - Qui est justifié devant Dieu ? Le pharisien et le publicain au temple ( Lc 18, 9 - 14)</p> <p class="spip">Conclusion : l'Evangile et la miséricorde en paraboles</p></div> Les psaumes de la miséricorde http://liturgiecatholique.fr/Les-psaumes-de-la-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Les-psaumes-de-la-misericorde.html 2015-11-03T15:56:18Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Ce livre, qui appartient à la collection des ressources officielles pour le Jubilé de la miséricorde offre une étude des dix psaumes dits "de la miséricorde" : autant de prières qui en appellent à la miséricorde de Dieu et qui pourront avec profit être méditées et priées seul ou en groupe. <br />Sommaire : <br />I - Les dix psaumes de la miséricorde <br />II - Psaume 25 <br />1. J'élève mon âme <br />2. Foi, espérance et déception <br />3. "Dirige-moi et rappelle-toi" <br />4. Appel à la miséricorde divine <br />5. Le chemin de l'alliance <br />6. Les voies de - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5487.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Ce livre, qui appartient à la collection des ressources officielles pour le Jubilé de la miséricorde offre une étude des dix psaumes dits "de la miséricorde" : autant de prières qui en appellent à la miséricorde de Dieu et qui pourront avec profit être méditées et priées seul ou en groupe.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - Les dix psaumes de la miséricorde</p> <p class="spip">II - Psaume 25</p> <p class="spip">1. J'élève mon âme</p> <p class="spip">2. Foi, espérance et déception</p> <p class="spip">3. "Dirige-moi et rappelle-toi"</p> <p class="spip">4. Appel à la miséricorde divine</p> <p class="spip">5. Le chemin de l'alliance</p> <p class="spip">6. Les voies de l'alliance et la crainte du Seigneur</p> <p class="spip">7. Vois, pardonne et libère-moi</p> <p class="spip">8. Confiance, espérance et déception</p> <p class="spip">9. Conclusion</p> <p class="spip">III - Psaume 41</p> <p class="spip">1. L'hymne de sagesse</p> <p class="spip">2. Lamentation contre les ennemis</p> <p class="spip">3. Profession de foi</p> <p class="spip">4. Relecture communautaire</p> <p class="spip">IV - Psaume 42 - 43</p> <p class="spip">1. La nostalgie du passé</p> <p class="spip">2. L'amertume du présent</p> <p class="spip">3. L'avenir radieux</p> <p class="spip">V - Psaume 51</p> <p class="spip">1. Le péché commis avec Bethsabée</p> <p class="spip">2. Confession de la faute et demande pardon pour le péché</p> <p class="spip">3. Requête d'une nouvelle relation avec Dieu</p> <p class="spip">4. Finale communautaire</p> <p class="spip">VI - Psaume 57</p> <p class="spip">1. Supplication 2. Action de grâces</p> <p class="spip">VII - Psaume 92</p> <p class="spip">1. Invitation à louer le Seigneur YHWH</p> <p class="spip">2. Le corps de l'hymne</p> <p class="spip">3. Invitation renouvelée à la reconnaissance pour la droiture de Dieu</p> <p class="spip">VIII - Psaume 103</p> <p class="spip">1. Appel initial de "tout" l'homme</p> <p class="spip">2. L'amour est plus fort que le châtiment</p> <p class="spip">3. Deuxième strophe : entre l'amour et la fragilité</p> <p class="spip">4. La bénédiction finale</p> <p class="spip">IX - Psaume 119</p> <p class="spip">X - Psaume 136</p> <p class="spip">1. Invitation à la louange</p> <p class="spip">2. La création</p> <p class="spip">3. La libération de l'Egypte</p> <p class="spip">4. La destruction des ennemis d'Israel</p> <p class="spip">5. Rappel des bienfaits reçus et souvenir des biens actuels.</p></div> Les oeuvres de miséricorde corporelles et spirituelles http://liturgiecatholique.fr/Les-oeuvres-de-misericorde.html http://liturgiecatholique.fr/Les-oeuvres-de-misericorde.html 2015-11-03T15:55:48Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation <br />Les œuvres de la Miséricorde mettent en lumière une caractéristique essentielle du témoignage chrétien : "C'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40). C'est une vocation à laquelle nous sommes particulièrement appelés en cette année jubilaire, et qui ne peut s'arrêter aux exigences matérielles de l'action caritative. Cet ouvrage constitue une ressources indispensable pour tous ceux qui voudront se faire témoins de la redécouverte des - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5486.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation</p> <p class="spip">Les œuvres de la Miséricorde mettent en lumière une caractéristique essentielle du témoignage chrétien : "C'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40). C'est une vocation à laquelle nous sommes particulièrement appelés en cette année jubilaire, et qui ne peut s'arrêter aux exigences matérielles de l'action caritative. Cet ouvrage constitue une ressources indispensable pour tous ceux qui voudront se faire témoins de la redécouverte des dispositions du cœur et des gestes simples et concrets qui sont source de la vraie joie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - Origine de la miséricorde et de ses œuvres dans l'écriture sainte</p> <p class="spip">1. Ancien Testament : "Eternel est son amour" (PS 136)</p> <p class="spip">2. Les œuvres et les actes concrets de Miséricorde dans l'Ancien Testament</p> <p class="spip">3. Nouveau Testament : "Bienheureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5, 7)</p> <p class="spip">4. Le texte paradigmatique de Mattieu 25, 31 -46</p> <p class="spip">5. Témoignages de la tradition sur Mattieu 25 et les œuvres de Miséricorde</p> <p class="spip">II - Les œuvres de miséricorde corporelles</p> <p class="spip">1. Donner à marger aux affamés</p> <p class="spip">2. Donner à boire à ceux qui ont soif</p> <p class="spip">3. Accueillir les étrangers</p> <p class="spip">4. Vêtir ceux qui sont nus</p> <p class="spip">5. Assister les malades</p> <p class="spip">6. Visiter les prisonniers</p> <p class="spip">7. Ensevelir les morts</p> <p class="spip">III - Les œuvres de miséricorde spirituelles</p> <p class="spip">1. Etre vigilant</p></div> La confession, sacrement de la miséricorde http://liturgiecatholique.fr/La-confession-sacrement-de-la.html http://liturgiecatholique.fr/La-confession-sacrement-de-la.html 2015-11-03T15:54:12Z text/html fr Beatrice Pour approfondir Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation <br />La confession est le sacrement de ceux qui, dans le Christ, expérimentent la miséricorde de Dieu, signe de sa proximité et de sa tendresse. Cet ouvrage constitue une ressource indispensable pour tous les pasteurs et les fidèles qui souhaitent vivre et faire vivre en profondeur le mystère de la Miséricorde dans le cadre du Jubilé extraordinaire. Il présente la miséricorde du Père qui agit à travers le Fils, en nous mettant à l'écoute - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5485.jpg" alt="" align="right" width="126" height="146" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation</p> <p class="spip">La confession est le sacrement de ceux qui, dans le Christ, expérimentent la miséricorde de Dieu, signe de sa proximité et de sa tendresse. Cet ouvrage constitue une ressource indispensable pour tous les pasteurs et les fidèles qui souhaitent vivre et faire vivre en profondeur le mystère de la Miséricorde dans le cadre du Jubilé extraordinaire. Il présente la miséricorde du Père qui agit à travers le Fils, en nous mettant à l'écoute de l'enseignement de Jésus, avant de proposer des pistes de réflexion pour mieux vivre et comprendre la Réconciliation.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Sommaire :</strong></p> <p class="spip">I - Le pardon des péchés par Jésus</p> <p class="spip">1. Une question controversée</p> <p class="spip">2. Un événement ecclésial et personnel</p> <p class="spip">II - Un père et ses deux fils</p> <p class="spip">1. Le retour d'un fils</p> <p class="spip">2. Entrer dans la maison du Père ?</p> <p class="spip">3. La compassion d'un Père</p> <p class="spip">III - Question de dettes et de débiteurs</p> <p class="spip">1. La parabole du bon roi et du serviteur impitoyable</p> <p class="spip">2. Remets-nous nos dettes</p> <p class="spip">3. Comme nous les remettons à nos débiteurs</p> <p class="spip">IV - Don de l'Esprit et pardon des péchés</p> <p class="spip">V - Les Paroles du pardon</p> <p class="spip">1. Dieu le Père de miséricorde qui a réconcilié le monde avec lui</p> <p class="spip">2. Par la mort et la résurrection de son Fils</p> <p class="spip">3. Le pardon et la paix</p> <p class="spip">VI - Le sacrement de la réconciliation dans la pastorale</p> <p class="spip">1. La formation de la conscience</p> <p class="spip">2. Eduquer au sens de la pénitence</p> <p class="spip">3. Vivre la pénitence</p> <p class="spip">4. Chercher ceux qui manquent</p> <p class="spip">5. La correction fraternelle</p></div> Pélerinage pour les instituts séculiers - Lourdes, 15 au 17/10/10 http://liturgiecatholique.fr/Pelerinage-pour-les-instituts,3350.html http://liturgiecatholique.fr/Pelerinage-pour-les-instituts,3350.html 2010-10-07T13:50:51Z text/html fr Beatrice Pour approfondir « Passion de Dieu, Passion des Hommes » en 2010 : Les Instituts Séculiers d'Europe témoignent." <br />Une nouveauté dans l'Église aujourd'hui : La Conférence Nationale des Instituts Séculiers de France organise un pèlerinage pour les Instituts Séculier <br />Lourdes - du 15 au 17 Octobre 2010. <br />35 Instituts Séculiers sont présents en France (le « dernier né » a un an) dont une vingtaine sont internationaux ; il y actuellement plus de 180 Instituts Séculiers dans le monde. Ils participent à la mission de - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton3350.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"> <strong class="spip">« Passion de Dieu, Passion des Hommes » en 2010 : Les Instituts Séculiers d'Europe témoignent."</strong> </h3> <p class="spip">Une nouveauté dans l'Église aujourd'hui : La Conférence Nationale des Instituts Séculiers de France organise un pèlerinage pour les Instituts Séculier</p> <p class="spip"><strong class="spip">Lourdes - du 15 au 17 Octobre 2010.</strong></p> <p class="spip">35 Instituts Séculiers sont présents en France (le « dernier né » a un an) dont une vingtaine sont internationaux ; il y actuellement plus de 180 Instituts Séculiers dans le monde. Ils participent à la mission de l'Église à leur manière propre ; ils font partie de la « Vie Consacrée » avec tous les religieux et religieuses, les moines et moniales, les vierges consacrées et les ermites.</p> <p class="spip">Les Instituts Séculiers sont la plus récente des formes de Vie Consacrée reconnue par l'Église (Provida Mater 1947- Pie XII). Ils sont présents sur les 5 continents.</p> <p class="spip">Leurs membres sont laïques, des hommes, des femmes, et des prêtres ; ils ont entendu un appel à vivre « l'absolu de Dieu », dans leur vie quotidienne, pour signifier une présence au monde en plénitude, avec un cœur pour Dieu sans partage ; toutes les réalités de leur existence sont « prises » dans cet appel : vie professionnelle, culturelle, économique, politique, associative, spirituelle, et pastorale ; c'est le lieu essentiel de leur appel, de leur union à Dieu qui, seul, peut transformer le cœur de l'homme.</p> <p class="spip">Alors que la vie consacrée est plus connue sous la forme religieuse, les Instituts Séculiers dévoileront, à Lourdes, comment leurs membres, « par la synthèse de la vie séculière et de la consécration qui leur est propre » (Jean Paul II), sont appelés à mettre leurs pas dans ceux du Christ, en vivant, comme Lui, la pauvreté, l'obéissance et la chasteté dans le célibat pour le Royaume.</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Bref_historique.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>Bref historique</a></strong><br> ( Format : PDF )</p> <h3 class="spip"> <strong class="spip">L'événement</strong> </h3> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Le lieu : Les sanctuaires de Lourdes.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Les dates : Vendredi 15 Octobre 2010 à 14h au Dimanche 17 Octobre 2010 à 12h. <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Le nombre de personnes attendues : près de 400 membres d'Instituts Séculiers d'Europe. <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Les pays représentés : Angleterre, Belgique et Luxembourg, Espagne, France, Italie, Pologne, Portugal, Suisse, Slovaquie.</p> <p class="spip">Un total de 40 instituts séculiers différents.</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Programme_instituts_seculiers_lourdes.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>Programme et bulletin d'inscription</a></strong><br> ( Format : PDF )</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> L'enjeu : Pour la première fois, une rencontre des membres des Instituts Séculiers vivant en Europe est organisée pour célébrer ensemble, à Lourdes, leur vocation : vivre « la synthèse de la vie séculière et de la consécration propre aux membres d'Instituts Séculiers » (Jean Paul II) dans les réalités concrètes du monde actuel : une vie quotidienne « pleinement du monde et pleinement consacrée ».</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La démarche : en suivant, à Lourdes, Marie et Bernadette, => reconnaître et accueillir le travail de l'Esprit de Dieu au cœur des hommes de notre temps, => témoigner de l'Amour absolu et premier de Dieu pour tous les hommes, => signifier que la vie ordinaire du monde est le lieu essentiel de leur appel, où ils sont appelés à mettre leurs pas dans ceux du Christ, en vivant, comme Lui, pauvre, obéissant et chaste dans le célibat pour le Royaume.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Deux tables rondes permettront de dévoiler cette vie en plénitude, avec un cœur pour Dieu sans partage. Pendant la 3ème table ronde, Sœur Véronique Margron (doyenne de la Faculté de théologie de l'Institut catholique de l'Ouest), Monseigneur Cattenoz (évêque d'Avignon et membre de la Commission Episcopale pour la Vie Consacrée) et un responsable de la Conférence Mondiale des Instituts Séculier livreront leurs réactions sur la participation originale des instituts séculiers à la mission de l'Eglise.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Puis, ensemble, dans une démarche de pèlerinage, les Instituts Séculiers se joindront à la foule des pèlerins qui viennent prier Le Seigneur par l'intermédiaire de Marie. En cheminant avec Bernadette, ils méditeront sur le signe de la croix.</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/institutsseculiersvocation.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>Une vocation spécifique dans les Instituts Séculiers </a></strong><br> ( Format : PDF )</p> <p class="spip"><a href="http://www.bipel.com/scripts/site/04_page.php?cont_appli_id=6&cont_id=1&page_id=100&menu_id=100&menu_id=100" class="spip_out">Pour vous inscrire en ligne</a></p> <p class="spip">ou Bipel 27 boulevard Solférino 35000 Rennes Tél. 02.99.30.58.28. ou 02.99.30.46.44</p></div> Congrès de liturgie à Merville (59) été 2010 http://liturgiecatholique.fr/Congres-de-liturgie-a-Merville-59,2953.html http://liturgiecatholique.fr/Congres-de-liturgie-a-Merville-59,2953.html 2010-03-04T14:49:51Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Lille Congrès de liturgie à Merville (59) <br />L'Association Sacrosanctum Concilium (association francophone pour l'étude de la liturgie), fondée par un groupe de liturgistes français liés à l'Institut Supérieur de Liturgie (ICP Paris) et à la revue La Maison Dieu, organise un congrès sur le thème « Liturgie et mission : une nouvelle approche aujourd'hui ? », du 29 au 31 août 2010, à Merville. <br />Pour plus d'informations, consulter le dossier complet (format PDF) <br />Indications pratiques : <br />Maison diocésaine d'accueil de - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Lille-+.html" rel="tag">Lille</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton2953.jpg" alt="" align="right" width="179" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Congrès de liturgie à Merville (59)</h3> <p class="spip">L'Association Sacrosanctum Concilium (association francophone pour l'étude de la liturgie), fondée par un groupe de liturgistes français liés à l'Institut Supérieur de Liturgie (ICP Paris) et à la revue La Maison Dieu, organise un congrès sur le thème <strong class="spip">« Liturgie et mission : une nouvelle approche aujourd'hui ? », du 29 au 31 août 2010, à Merville.</strong></p> <p class="spip">Pour plus d'informations, <a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Congres_Merville_2010__programme_.pdf" class="spip_out">consulter le dossier complet</a> (format PDF)</p> <p class="spip"><strong class="spip">Indications pratiques :</strong></p> <p class="spip">Maison diocésaine d'accueil de Merville (59660)</p> <p class="spip">Le montant de la participation individuelle au Congrès est de 80 € pour l'hébergement, et de 40 € pour la session, soit un total de 120 €. Les inscriptions doivent être effectuées dès que possible et au plus tard pour le 15 juin 2010.</p> <p class="spip">Talon d'inscription (cf dossier) à renvoyer à :</p> <p class="spip">Association Sacrosanctum concilium Chez Antoine de La Borderie, 41, avenue Alphand, 94160 Saint-Mandé</p> <p class="spip">Pour information : <a href="#" title="asc.france..åt..ymail.com" onclick="location.href=http://liturgiecatholique.fr/lien(this.title); return false;" class="spip_out">courriel de l'association</a></p></div> Du baptistère à l'autel http://liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html http://liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html 2015-06-01T08:25:16Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 Une tradition longue et ferme <br />La chose est désormais bien connue : le baptême est un sacrement de l'initiation chrétienne. On peut dégager de cette dernière notion deux intérêts majeurs. Le premier réside en ce qu'elle nous requiert de comprendre les trois sacrements qui la composent comme formant un « ensemble », donc comme « faisant système » ; en d'autres termes, chaque élément ne trouve sa pertinence que de son rapport aux deux autres. Le baptême n'est donc théologiquement pensable que moyennant - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton780.jpg" alt="" align="right" width="100" height="75" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Une tradition longue et ferme</strong></p> <p class="spip">La chose est désormais bien connue : le baptême est un sacrement de l'initiation chrétienne. On peut dégager de cette dernière notion deux intérêts majeurs. Le premier réside en ce qu'elle nous requiert de comprendre les trois sacrements qui la composent comme formant un « ensemble », donc comme « faisant système » ; en d'autres termes, chaque élément ne trouve sa pertinence que de son rapport aux deux autres. Le baptême n'est donc théologiquement pensable que moyennant son « achèvement » par le « sceau spirituel » de la confirmation et son aboutissement dans la communion au Corps et Sang du Seigneur. Le second intérêt vient de ce que le triple geste initiatique peut être aisément présenté, de ce point de vue, comme formant un seul « sacramentum ». Il est même juste théologiquement de dire alors qu'il n'existe qu'un seul sacramentum fondamental : celui par lequel chacun devient membre du « Corps du Christ » et pierre vivante du « Temple du Saint-Esprit » ; les autres sacrements ne viennent pas ajouter une grâce qui manquerait à cet unique ensemble sacramentel mais soit en constituer la reprise après échec (réconciliation, onction des malades), soit en manifester le chemin concret de « vérification » au long de la vie (ordination, mariage).</p> <p class="spip">Saint Augustin a exprimé avec une force inégalée, dans plusieurs sermons adressés à des néophytes, la dynamique qui relie les trois gestes sacramentels de l'initiation : « engrangés » au moment de l'entrée en catéchuménat, leur dit-il, vous avez, tout au long de celui-ci, été « moulus par les jeûnes et les exorcismes » ; alors, vous êtes venus à la « fontaine baptismale » pour y être « imbibés d'eau » et devenir ainsi une seule pâte, puis vous avez été « cuits au feu de l'Esprit », et « vous êtes devenus le pain du Seigneur. » C'est alors qu'il ajoute la formule devenue aujourd'hui célèbre : « Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes » (Sermons 227 et 272). Du baptême à l'eucharistie, c'est un unique processus qui se déroule par étapes : il s'agit de devenir pleinement les membres du corps ecclésial du Christ en participant à son corps eucharistique. Par ailleurs, le même Augustin, rapprochant Jn 6, 53 (« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'Homme, vous n'aurez pas la vie en vous ») de Jn 3,5 (« Nul, s'il ne naît d'eau et d'Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu »), estimait que la réception de l'eucharistie était aussi nécessaire au salut que celle du baptême.</p> <p class="spip">En tout cas, même lorsque l'onction de la confirmation sera séparée du baptême en Occident, on continuera de donner la communion aux bébés (une goutte de vin consacré) sitôt leur baptême. Il faudra attendre Florus de Lyon, au IXe siècle, pour que l'on commence à justifier théologiquement la séparation de l'eucharistie par rapport au baptême (1).</p> <p class="spip">Au XIIIe siècle, à une époque où l'on avait non seulement perdu de vue la notion d'initiation chrétienne, mais où l'on ne pratiquait plus depuis longtemps la communion baptismale, saint Thomas avait eu l'intuition géniale du rapport intrinsèque du baptême à l'eucharistie : « Par le baptême, l'être humain est ordonné à l'eucharistie », écrit-il. C'est ce que montre, selon lui, le pédo-baptisme : en effet le petit enfant baptisé ne peut être justifié et sanctifié par le baptême sans participer déjà « spirituellement » à la grâce de l'eucharistie ; cette participation s'effectue pour lui à travers le votum de la Mère Église qui l'ordonne objectivement, structurellement pourrait-on dire, à ce sacrement (III, q. 79, a.1, ad 1). « Du fait que les enfants sont baptisés, ils sont ordonnés par l'Église (per ecclesiam) à l'eucharistie. Et de même qu'ils croient par la foi de l'Église, par son intention ils désirent l'eucharistie et en reçoivent la réalité » (q. 73, a.3). Si donc les petits baptisés n'ont pas communié sacramentellement, ils ont pourtant déjà communié spirituellement ! Cela montre bien, en tout cas, qu'un baptême qui ne serait pas tendu vers l'eucharistie aurait quelque chose de tronqué.</p> <p class="spip">Les trois rituels du baptême consécutifs à la réforme de Vatican II se font largement l'écho de cette longue et ferme tradition des Églises, aussi bien d'Occident que d'Orient, concernant la notion d'« initiation chrétienne » et la dynamique qui va du baptême vers l'eucharistie. Dès le premier numéro des Préliminaires présentant chacun des trois rituels du baptême, on lit en effet : « Par les sacrements de l'initiation chrétienne, les hommes délivrés de la puissance des ténèbres, morts avec le Christ, ensevelis avec lui et ressuscités avec lui, reçoivent l'Esprit d'adoption et célèbrent avec tout le peuple de Dieu le mémorial de la résurrection du Seigneur » ; et au numéro 2, après avoir précisé la nature de chacun des trois sacrements concernés, on conclut : « C'est ainsi que les trois sacrements de l'initiation chrétienne s'enchaînent pour conduire à leur parfaite stature les fidèles qui exercent pour leur part, dans l'Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien ». Si le rituel du baptême des enfants en âge de scolarité prévoit la « possibilité » pour le prêtre de confirmer ceux-ci sitôt après leur baptême (n° 90 et 118) et requiert « toujours » leur participation à l'eucharistie ce même jour (n° 90 et 123), c'est afin « de rendre manifeste que les trois sacrements du baptême, de la confirmation et de l'eucharistie sont les sacrements d'une unique initiation chrétienne, et non les sacrements d'étapes psychologiques ».</p> <p class="spip">Cela vaut a fortiori pour les adultes, comme le montre le rituel qui leur est propre (n° 211 à 213). Quant au rituel pour les petits enfants, il manifeste le lien « exemplaire » du baptême avec la confirmation et l'eucharistie en ce qu'il a volontairement conservé l'onction post-baptismale du saint-chrême, annonçant par ce doublet celle de la confirmation, et en ce qu'il prévoit après celle-ci un changement de lieu : l'assemblée se rend à l'autel, manifestant ainsi ce que saint Thomas exprimait plus haut, à savoir qu'un baptême ne prend son sens chrétien que finalisé par l'eucharistie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Le passage du baptistère à l'autel</strong></p> <p class="spip">Le Père Congar soulignait naguère que les premiers « monuments » de la tradition théologique ne sont pas les écrits théologiques des Pères, mais les pratiques liturgiques (2).Celles-ci sont donc un « lieu théologique » de toute première importance. La théologie est inscrite dans l'espace même d'une église : l'autel face au peuple est évidemment porteur d'une théologie de l'eucharistie bien différente de celle que connotait sa position face au mur. Il en va de même des lieux du baptême : leur position comme « fonts baptismaux » à l'entrée de l'église induit une autre théologie que celle de la cuve baptismale disposée à côté de l'autel au beau milieu du choeur.</p> <p class="spip">Cette dernière position a bien des arguments théologiques de poids en sa faveur. Négativement, elle s'est développée, pour une part, par réaction contre la place traditionnelle des fonts baptismaux. Celle-ci en effet, le plus souvent à côté du grand portail d'entrée, se caractérisait moins par le fait, théologiquement heureux, qu'elle était « à l'entrée » de l'église que par le fait qu'elle était « au fond » de celle-ci — entendons, comme c'était trop fréquemment le cas, dans un coin obscur, souvent à peine propre et plus souvent encore fort triste. Peut- être ce repli un peu honteux était-il lié à une théologie baptismale marquée par la culpabilité du péché originel : le bébé qui entrait alors dans le bâtiment-église pour son baptême était vu d'abord comme un être porteur du « démon ».</p> <p class="spip">Toujours est-il que si, théoriquement, le baptistère était à sa place théologiquement adéquate, celle du sacrement par lequel on est introduit dans le Peuple de Dieu, il ne l'était aucunement du point de vue pratique, relégué qu'il était dans un espace assez minable. Ce qui, en revanche, manifestait symboliquement le lien entre le baptême et l'entrée dans l'Église était plutôt le bénitier, lequel pouvait être large et beau, et avec l'eau duquel les fidèles ne manquaient de se signer en pénétrant dans le « lieu saint ».</p> <p class="spip">D'un point de vue plus positif, le fait de vouloir placer le baptistère, comme on le voit assez souvent aujourd'hui, à côté de l'autel, a l'avantage de magnifier les lieux du baptême et de donner à voir que celui-ci est en rapport avec l'eucharistie. La théologie la plus classique selon laquelle baptême et eucharistie constituent, comme on disait au Moyen Age, les deux sacrements « majeurs » ou « principaux » qui font l'Église et les chrétiens (3), est ainsi rendue immédiatement visible à tous. Ce n'est pas un mince avantage.</p> <p class="spip">Cet avantage n'est pourtant pas sans inconvénient, notamment si la cuve baptismale est placée trop près de l'autel et sur le même plan que lui dans le choeur lui-même. Le lien entre baptême et eucharistie apparaît en ce cas comme trop statique, alors que, comme le demande le changement de lieu que prévoit le rituel du baptême, il devrait se manifester comme dynamique : on va du baptême à l'eucharistie, ce qui requiert un passage, lequel est lui-même la figure du devenir chrétien. Ce passage ne peut être manifesté si les deux lieux sont trop près l'un de l'autre.</p> <p class="spip">Comment faire ? La plupart du temps, la meilleure solution se trouvera dans un compromis entre la théologie que l'on vient de rappeler et les contraintes pastorales, contraintes qui sont fréquemment doubles : d'une part, le coût financier (et parfois aussi psychologique pour la communauté ou pour les prêtres eux-mêmes avec les réactions desquels il faut compter...) d'un réaménagement des lieux est tel qu'on ne peut procéder à de grands bouleversements ; d‘autre part, la nécessité de célébrer les baptêmes dans un lieu où l'on puisse commodément rassembler un nombre de personnes assez important rend difficile de pratiquer les baptêmes dans des fonts baptismaux situés eux- mêmes à côté de l'entrée de l'église. Des équipes de baptême (laïcs, diacres et prêtres) manifestent même des réticences à cet égard : elles ont en effet pris l'habitude, jugée heureuse, de présenter les bébés à baptiser et leurs parents à la communauté à la fin de la messe ; difficile alors, disent-elles, de faire ensuite retourner ceux-ci au fond de l'église pour le baptême lui-même sans briser la symbolique de l'entrée que l'on veut précisément mettre en relief.</p> <p class="spip">Certains objectent même que cette disposition est incohérente par rapport à la dynamique des lieux voulue par le rituel : si l'accueil des enfants dans l'Église se fait à l'entrée du bâtiment et si la liturgie de la Parole demande ensuite une avancée symbolique au sein de celui-ci, on ne voit pas pourquoi il faudrait retourner ensuite au fond pour le baptême lui-même et, de là, repartir vers le choeur pour achever la célébration autour de l'autel.</p> <p class="spip">Revenons à la question : comment faire ? Trois ou quatre points semblent réalistes et permettre un progrès.</p> <p class="spip">1. Là où c'est possible, il faut tout faire pour qu'apparaisse clairement la progression symbolique (« sacramentelle ») en quatre lieux : entrée (accueil), lieu de la Parole, baptistère et autel. Dans le cas, fort souhaitable (4), où le baptistère consisterait en de vrais « fonts baptismaux » disposés soit vers l'entrée de l'église, soit dans une chapelle latérale, et où cependant les nécessités pastorales demanderaient que l'acte baptismal lui-même se fasse dans une cuve située à l'avant de l'église, cette progression pourrait être assurée en allant chercher l'eau dans les fonts baptismaux pour la verser ensuite dans la cuve elle- même (sans oublier que celle-ci doit pouvoir se prêter à des baptêmes de bébés par immersion) (5) .</p> <p class="spip">2. En toute hypothèse, si le baptistère est placé à l'avant de l'église, il faut veiller à ce qu'il soit suffisamment « décollé » de l'autel pour apparaître comme moins central que lui et pour permettre une progression ; cette distance peut être symboliquement soulignée par le fait qu'il se trouve à un niveau plus bas que ce dernier.</p> <p class="spip">3. On peut enfin préconiser la redécouverte du beau et large bénitier empli d'eau à l'entrée de l'église. S'en signer en entrant dans l'église le dimanche permettrait de manière heureuse de « resymboliser » la dynamique qui va du baptême à la table du Seigneur. Ce bénitier serait, par ailleurs, tout à fait approprié lorsque, comme à certaines fêtes ou au temps pascal, on refait le geste de l'aspersion d'eau bénite pour le rite pénitentiel.</p> <p class="spip">Un double présupposé commande la pastorale : 1. Il est toujours possible d'améliorer ce qui se fait.</p> <p class="spip">2. Le plus souvent, cette amélioration ne peut se faire qu'au prix d'un compromis. Ainsi en va-t-il sur le point précis évoqué dans cette contribution : nul doute qu'on peut généralement y progresser sensiblement ; encore faut-il y tendre... Si certains prêtres demeurent perplexes, qu'ils n'oublient pas leurs équipes de baptême : elles jouent souvent un rôle positif de stimulant !</p> <p class="spip">Louis-Marie Chauvet</p> <p class="spip">Institut catholique de Paris</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique82" class="spip_out">Chroniques d'art sacré</a>, n°69, p 6</p> <p class="spip">1. Cf. P.M. GY, <i class="spip">Die Taufkommunion der kleinen Kinder, dans Zei chen des Glaubens</i> (Festschrift B. Fischer), Einsiedeln - Freiburg, 1972, p. 485-491.</p> <p class="spip">2. Y. Congar, <i class="spip">La tradition et les traditions</i>, t. II, Fayard 1963, p.183-191.</p> <p class="spip">3. Y. Congar, « L'idée de sacrements majeurs ou principaux », dans <i class="spip">Concilium</i> n° 31 (1968), p. 25-34.</p> <p class="spip">4. Cf. notre prise de position en ce sens dans Chroniques d'art sacré n° 44 (1995).</p> <p class="spip">5. Rappelons que le rituel recommande prioritairement ce mode de baptême parce qu' « il signifie plus clairement la participation à la mort et à la résurrection du Christ » (Prélim., n° 22). L'expérience pastorale montre d'ailleurs que « l'essayer, c'est l'adopter »... Rappelons en outre qu'il faut tendre à remplacer partout les bassines à confiture : sur le plan symbolique, elles sont en net déficit par rapport au mystère célébré...</p> <p class="spip"> >http://www.liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html]</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> Les scrutins, soutiens spirituels aux catéchumènes http://liturgiecatholique.fr/Les-scrutins-soutiens-spirituels.html http://liturgiecatholique.fr/Les-scrutins-soutiens-spirituels.html 2014-03-06T15:36:23Z text/html fr Beatrice Pour approfondir wp_import_16 Le Guide pastoral du Rituel de l'initiation chrétienne des adultes demande que l'on veille "à bien marquer la particularité du temps du carême par rapport à la formation précédente, afin que les catéchumènes n'arrivent pas au jour du baptême sans s'en rendre compte"(1). Il n'y a en fait aucun risque que les catéchumènes s'approchent du baptême sans s'en apercevoir ! Au contraire, ils vivent les dernières semaines qui les séparent de la vigile pascale de manière plutôt intense. D'une part, le baptême - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5065.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><i class="spip">Le Guide pastoral du Rituel de l'initiation chrétienne des adultes</i> demande que l'on veille "à bien marquer la particularité du temps du carême par rapport à la formation précédente, afin que les catéchumènes n'arrivent pas au jour du baptême sans s'en rendre compte"(1). Il n'y a en fait aucun risque que les catéchumènes s'approchent du baptême sans s'en apercevoir ! Au contraire, ils vivent les dernières semaines qui les séparent de la vigile pascale de manière plutôt intense. D'une part, le baptême qu'ils s'apprêtent à recevoir est pour eux l'aboutissement d'un long cheminement et d'un désir qui date souvent de plusieurs années. D'autre part, tout s'est enchaîné dans les derniers mois : les rencontres avec les accompagnateurs et les autres catéchumènes, les étapes liturgiques, les assemblées catéchuménales. Or se profile, au moment du Carême, une vie chrétienne "ordinaire" qu'ils redoutent un peu, comme ils redoutent le vide qu'ils ressentiront sans doute après Pâques.</p> <p class="spip">A la joie de voir approcher la date de leur baptême peut s'ajouter aussi chez certains catéchumènes une interrogation sur la "qualité" de leur conversion, avec la crainte de ne pas être à la hauteur de tout ce qu'ils ont reçu, avec la découverte que le baptême tant désiré ne fera pas tout et qu'ils n'ont peut-être pas pris la mesure de ce que cela implique de devenir chrétiens. Ils viennent d'isncrire leur nom auprès de l'évêque lors de l'appel décisif - ce qui représente un engagement plus marquant qu'on ne l'imagine - et ressentent alors une tension intérieure, puisque percevant mieux les appels du Christ à le suivre, ils ont davantage conscience des résistances que cela génère en eux. C'est un véritable combat spirituel, même si celui-ci n'est pas exprimé et toujours reconnu comme tel. De plus, beaucoup ne peuvent pas partager leurs appréhensions avec des proches pas toujours favorables.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Des appelés "appelants"</strong></p> <p class="spip">Il s'agit donc, durant le Carême, de se faire proche des catéchumènes, de les soutenir dans la dernière "ligne droite" de leur cheminement, dans leur ultime démarche, car ils en ont besoin. Le RICA a raison de considérer ce temps comme un temps de "préparation intense qui tient plus de la retraite spirituelle que de la catéchèse" (2). La meilleure manière de les soutenir, c'est de se mettre à leur rythme. L'appel décisif pourrait ainsi prendre une plus grande place dans les diocèses comme entrée en Carême aux côtés des catéchumènes appelés. Ceux-ci, par leur démarche, par le "travail" de conversion qui est en train de s'opérer en eux - le RICA les nomme les <i class="spip">illuminandi</i>, "ceux qui sont en cours d'illumination", en train de recevoir la lumière - deviennent ceux vers lesquels toute la communauté diocèsaine peut se tourner. Sur le chemin catéchuménal du Carême, les catéchumènes sont au coeur de la communauté diocésaine, celles et ceux vers lesquels regarder - le RICA les nomme les <i class="spip">electi</i>, les élus, les choisis - puisqu'ils vivent ces quarante jours en éprouvant la vérité de leur démarche, en faisant l'expérience, notament liturgqiue, du lâcher-prise sous le regard du Christ. Le Carême est donc à vivre comme un temps de grâce permettant à tous, par la présence des catéchumènes, de retrouver le rythme des commencements de la foi, rythme propre à la conversion.</p> <p class="spip">Dans la perspective de l'initiation chrétienne, le Carême propose donc un renversement : les "appelés" peuvent être considérés comme eux-mêmes "appelants" autour des rites qui "leur sont offerts" - selon la belle expression du RICA. Les accompagnés deviennent les accompagnants d'une Eglise diocésaine en marche vers Pâques - le RICA les nomme <i class="spip">competentes</i>, "ceux qui se dirigent ensemble" vers les sacremetns d'initiation, vers le don de l'Esprit. A l'expérience, ce renversement ne va pas de soi. Il sollcite non seulement les accompagnateurs, mais aussi toute la communauté chrétienne. Ce que dit le <i class="spip">Directoire général pour la catéchèse</i> trouve ainsi tout son sens pendant le Carême :</p> <p class="spip"><i class="spip">" Le catéchumènat baptismal est une responsabilité de toute la communauté chrétienne (...) L'institution catéchuménale accroît ainsi dans l'Eglise la conscience de la maternité spirituelle qu'elle exerce dans toute forme d'éducation à la foi".</i></p> <p class="spip">Tout le cheminement catéchuménal, mais particulièrement le Carême, insiste ainsi sur la fonction maternelle de l'Eglise. Un parrrainage de la communauté pourrait alors davantage prendre forme durant cette dernière période, en prévision aussi de l'après-baptême.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Au coeur du Carême, les scrutins</strong></p> <p class="spip">Les catéchumènes, approchant du point d'orgue de leur intiation chrétienne, la vigile pascale, ont donc besoin d'une proximité spécifique durant les dernières semaines de leur cheminement catéchuménal. La dynamique liturgique inscrite dans le RICA, toute tendue vers les sacrements du Christ et le don de l'Esprit, vers la renaissance des catéchumènes comme "êtres nouveaux" dans le Christ, est d'ailleurs bien signifiée par l'intitulé de cette période : "le temps de la purification et de l'illumination et ses rites". "Illumination" et "purification", deux mots forts dont les scrutins sont les rites principaux, rites permettant aux catéchumènes de se préparer et de s'ajuster intérieurement à la plongée dans la mort et la résurrection du Christ et à la réception de la lumière lors de la vigile pascale.</p> <p class="spip">L'importance de ces étapes liturgiques et de ce qu'elles proposent n'est pas toujours bien perçue. Le mot"scrutin" lui-même rebute parfois les accompagnateurs et les membres des communautés chrétiennes. Le mot "scrutin" vient du latin scrutinium qui a comme sens "action de fouiller", "action de visiter". Le verbe "scruter" a quelques occurences dans la Bible. Par exemple :</p> <p class="spip"><i class="spip">"Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ; éprouve-moi, tu connaîtras mon coeur" (Ps 138, 23).</i></p> <p class="spip"><i class="spip">"Moi, le Seigneur, qui pénètre les coeurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon ses actes, selon les fruits qu'il porte" (Jr 17, 10).</i></p> <p class="spip">La visée du scrutin est ainsi de mettre à jour, "ce qu'il y a de faible, de malade et de mauvais, pour le guérir, et ce qu'il y a de bien, de bon et de saint, pour l'affermir" dans le coeur des catéchumènes. (4) L'intimité prend alors une grande place :</p> <p class="spip"><i class="spip">"Il est demandé aux futurs baptisés d'avoir le désir de parvenir à une connaissance intime du Christ et de l'Eglise et (...) de ce qu'ils sont devant Dieu."</i>(5)</p> <p class="spip"><strong class="spip">Une initiative par la liturgie à la dimension pénitentielle du baptême et de la vie chrétienne</strong></p> <p class="spip">Les scrutins sont au coeur de la démarche des futurs baptisés, à ce moment favorable de leur cheminement, parce qu'ils leur permettent de se placer en vérité devant le Christ. Mais cette mise en questionnement de l'intime n'est pas pure introspection. S'il s'agit de "creuser" en soi-même, de se laisser "fouiller" par la parole de Dieu et par le Christ, c'est pour "faire sortir" ce qui empêche de laisser place en soi aux autres et à l'Autre. La prière est ainsi une prière d'exorcisme. "Exorcisme", un mot qui n'a plus bonne presse. L'exorcisme est en fait un rite très ancien "destiné à délivrer la personne de l'influence du Mauvais et à l'ouvrir à la grâce du Christ" (6). Certaines paroles des prières d'exorcisme passent difficilement aujourd'hui. Or, s'il s'agit d'être arraché à "toute erreur", à l'"esclavage par le père du mensonge", des "pièges du démon", de la "puissance du Mauvais", c'est pour mieux "convertir son coeur", "s'enraciner dans la vérité", "jouir de la lumière de Dieu", "rester toujours fils de lumière", paritiper à la gloire de la Résurection, aller vers "le festin de la vie". Les futurs baptisés, eux, ne sont pas génés par ces évocations. Ils comprennent de manière presque intuitive ce que représent la figure énigmatique du mal que ces prières suggèrent car ils savent ce que représentent comme résistance à la lumière certaines illusions, tentations, séductions... Les prières d'exorcisme les rejoignent davantage qu'on ne penserait spontanément car, si elles n'hésitent pas à les mettre en face du mal, c'est pour les encourager à faire appel à Dieu qui peut les en libérer. Les mots "purification" et "illumination" prennent alors tout leur sens, puisqu'il s'agit de passer des ténèbres à la lumière. Le rôle des scrutins ne doit donc pas être négligé comme préparation pénitentielle au baptême et comme soutien spirituel aux catéchumènes.</p> <p class="spip">Les scrutins mettent en oeuvre une liturgie simple et dépouillée où la prière prend la première place. D'abord une prière silencieuse de l'assemblée et des catéchumènes qui se sont inclinés ou agenouillés. Suit une pière litanique, les parrains et marraines posant la main droite sur l'épaule de leurs filleuls. (8) Puis une prière d'exorcisme, lors de laquelle les gestes du célébrant sont signifiants : mains jointes pendant la prière à Dieu, puis imposition de la main en silence sur chaque catéchumène, puis les mains étendues sur tous les catéchumènes pendant la prière d'exorcisme adressée à Jésus avec invocation de l'Esprit Saint. La force de ces gestes et de cette prière au Dieu trinitaire -au nom duquel les catéchumènes seront bientôt baptisés -, leur fait prendre conscience que, malgré toutes les inquiétudes et leurs appréhensions, avancer sera toujours possible car ce n'est pas à la force du poignet qu'ils deviennent chrétiens, mais par la force de l'Esprit Saint. Les accompagnateurs et l'assemblée ne restent pas spectateurs, ils sont alors eux-mêmes initiés, se préparant à l'aspersion de Pâques. Notons enfin que le rite du renvoi trouve une vraie pertinence après un rite de scrutin. Venant de vivre une étape liturgique essentielle dont les gestes et les paroles les ont fortement marqués et touchés, les catéchumènes ont besoin que ce qui vient de se passer puisse se déployer dans un court passage.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Trois rencontres "salutaires"</strong></p> <p class="spip">Le RICA propose de célébrer trois scrutins les troisième, quatrième et cinquième dimanches de Carême. Les rites des scrutins sont ainsi articulés aux trois évangiles correspondants de l'année A : la rencontre de Jésus avec une Samaritaine (Jn 4, 1 - 42), la guérison d'un aveugle-né (Jn 9, 1 - 41), la résurrection de Lazare (Jn 11, 1 - 44) (9). Ces évangiles font l'objet de partages avec les accompagnateurs - et, pourquoi pas, de rencontres communautaires. Mais on se heurt, du côté des catéchumènes, à des emplois du temps parfois très "serrés" ; conjuguer vie de travail, vie de famille, cheminement... n'est pas toujours simple.</p> <p class="spip">Ces trois textes d'Evangile racontent trois rencontres avec Jésus qui se révèlent "salutaires" pour la Samaritaine, l'aveugle-né et Lazare. Ils sont fortement consonants avec ce que sont en train de vivre les catéchumènes. Ils leur révèlent leur propre chemin de foi comme un chemin de vérité, un chemin de parole et un chemin de liberté.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Un chemin de vérité, car c'est lorsqu'elle fait la vérité sur elle-même que la Samaritaine, de malentendante de la parole de Jésus qu'elle était, en devient une auditrice attentive. Le premier scrutin signifie ainsi aux catéchumènes qu'ils ne peuvent accéder à l'eau vive du baptême et accueillir le regard d'amour du Christ sans faire la vérité sur eux-mêmes.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Un chemin de liberté, car Jésus est porteur d'une Parole de vie qui fait sortir Lazare de l'ombre. Lazare était tout entier entravé, la Parole l'invite à se laisser dlier pour une liberté nouvelle : "Laissez-le aller". La vie est re-suscitée par celui qui ouvrira bientôt un autre passage : celui de la mort à la vie. Le troisième scrutin signifie aux catéchumènes qu'être baptisé c'est se laisser tout entier envahir par une vie nouvelle, se laisser re-susciter par la parole de Dieu et se laisser ainsi dépouiller des bandelettes qui entravent souvent notre liberté.</p> <p class="spip">Les scrutins sont eux-mêmes trois rencontres "salutaires" pour les catéchumènes. Un moment privilégié pour eux de rencontre avec le Christ, un moment unique d'initiation chrétienne. Car la force qu'ils puisent grâce à ces trois évangiles et aux rites vécus en communauté les aide, n'en doutons pas, à oser devenir chrétiens.</p> <p class="spip">Roland Lacroix</p> <p class="spip"><i class="spip">Célébrer</i> N° 373 : <i class="spip">En chemin les catéchumènes</i></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p></div> Baptême des petits enfants et foi des parents http://liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html http://liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html 2012-01-12T10:15:32Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 La question de la foi des parents qui demandent le baptême de leurs enfants n'est pas nouvelle : saint Augustin y avait déjà fait allusion, comme on le verra. Pourtant, elle a pris, depuis quelques décennies, une acuité particulière en raison de l'évolution culturelle : dans une société que d'aucuns nomment « postchrétienne » et au sein de laquelle le fait de se dire chrétien ne va plus de soi, les agents pastoraux, prêtres et laïcs, supportent mal que de nombreux parents demandent à l'Église des rites - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton959.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La question de la foi des parents qui demandent le baptême de leurs enfants n'est pas nouvelle : saint Augustin y avait déjà fait allusion, comme on le verra. Pourtant, elle a pris, depuis quelques décennies, une acuité particulière en raison de l'évolution culturelle : dans une société que d'aucuns nomment « postchrétienne » et au sein de laquelle le fait de se dire chrétien ne va plus de soi, les agents pastoraux, prêtres et laïcs, supportent mal que de nombreux parents demandent à l'Église des rites sacramentels davantage pour des raisons de « tradition » qu'au nom d'une foi quelque peu conséquente.</p> <p class="spip">Ce malaise pastoral, bien compréhensible, a débouché, dans les années 60-80, sur des stratégies baptismales diverses dont les effets n'ont pas toujours correspondu aux attentes et qui ont entraîné des débats parfois durs. Cette période de turbulence semble aujourd'hui en voie d'apaisement : ayant tiré des leçons des expériences précédentes, sans doute inévitables dans la conjoncture historique des trois dernières décennies, les pasteurs semblent plus sereins, sans être devenus laxistes pour autant. En tout cas, le Document Épiscopat de juin 1994, élaboré par la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle à la demande du Conseil permanent de l'épiscopat, reflète bien cet état d'esprit, assez nouveau par rapport à la période précédente (1).</p> <p class="spip">Tout n'est pas résolu pour autant. Le malaise pastoral demeure, lancinant. Il devient même particulièrement préoccupant lorsqu'il se redouble sur le plan théologique. C'est le cas, chez un certain nombre de prêtres et de laïcs qui ont le sentiment de faire dire un mensonge aux parents lorsqu'ils leur demandent de répondre « je crois » aux questions relatives à la foi trinitaire de l'Église. Pour cette raison, certains d'entre eux se satisfont des expressions « personnelles » ( ?) de foi que fournissent les parents au cours de la célébration. Ce problème est grave, il l'est sur le plan théologique : les enfants pourraient-ils être baptisés autrement que dans la foi trinitaire de l'Église ?</p> <p class="spip">Il l'est tout autant sur le plan pastoral : comment « accueillir avec joie » dans la communauté chrétienne des enfants à baptiser dans ces conditions (<i class="spip">Rituel francophone</i>, n° 75) ? Comment faire du bon travail pastoral dans cet état d'esprit ? C'est ce malaise pastoral que l'on voudrait contribuer à dissiper en élucidant la question suivante, formulée de manière assez peu élégante, mais telle qu'on l'a entendue à plusieurs reprises : « Qu'est-ce que l'Église demande comme foi aux parents qui font baptiser leurs enfants ? »</p> <p class="spip">Louis-Marie Chauvet</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°207, 1996, p 9-28</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/207_bapteme_petits_enfants.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. « Les Sacrements de l'initiation chrétienne, le sacrement de mariage. Points de repère en pastorale sacramentelle », <i class="spip">Documents Épiscopat</i> nos 10-11, juin 1994.</p> <p class="spip">Crédit photo : Thomas Louapré/CIRIC</p> <p class="spip"> >http://www.liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html]</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> Du Baptême à la confirmation ? Pour une pastorale de l'initiation chrétienne http://liturgiecatholique.fr/Du-Bapteme-a-la-confirmation-Pour.html http://liturgiecatholique.fr/Du-Bapteme-a-la-confirmation-Pour.html 2012-01-12T10:14:57Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Nous avons souvent insisté sur l'unité des sacrements, baptême, confirmation et eucharistie qui composent l'initiation chrétienne et sur la nécessité d'établir des liens étroits entre ces trois sacrements. Il est vrai qu'il suffit, pour s'en convaincre, de lire les Préliminaires généraux de l'Initiation chrétienne (au début de chacun des Rituels (1)), n° 1 - 2, qui définissent d'abord l'initiation chrétienne en tant que telle (n° 1) pour avancer (n° 2) qu'elle est composée de trois sacrements qui - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton761.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Nous avons souvent insisté sur l'unité des sacrements, baptême, confirmation et eucharistie qui composent l'initiation chrétienne et sur la nécessité d'établir des liens étroits entre ces trois sacrements. Il est vrai qu'il suffit, pour s'en convaincre, de lire les<i class="spip"> Préliminaires généraux de l'Initiation chrétienne</i> (au début de chacun des Rituels (1)), n° 1 - 2, qui définissent d'abord l'initiation chrétienne en tant que telle (n° 1) pour avancer (n° 2) qu'elle est composée de trois sacrements qui "conduisent enemble à leur parfaite stature les fidèles qui exercent, dans l'Eglise et dans le monde, la mission de tout le peuple chrétien". Cependant, il reste encore beaucoup à découvrir sur la manière dont ils sont intrinsèquement liés pour que nos pratiques pastorales en soient davantage marquées. La question est celle de la pertinence même d'une pastorale du baptême (des petits enfants, essentiellement) lorsque l'initiation chrétienne n'a pas de perspective d'achèvement.</p> <p class="spip">Paul De Clerck a défini magistralement dans l'Exultet (3), l'unité des trois sacrements sacrements à partir de la définition qu'on trouve aux n° 1 - 2 des <i class="spip">Préliminaires</i> :</p> <p class="spip">"Parler d'initiation chrétienne, c'est situer les trois sacrements (baptême, confirmation, eucharistie) dans une même visée. C'est comprendre qu'on ne devient pas chrétien à part entière par le seul baptême. C'est reconnaître que l'on est fait chrétien par l'entrée dans le mystère pascal, c'est-à-dire dans la mort et la résurrection du Christ, mais aussi dans le don de l'Esprit, et encore dans la naissance de l'Eglise ; de ces trois aspects, les deux premiers sont invisibles ; le troisième en est la manifestation, le sacrement pourrait-on dire. Devenir chrétien, c'est être inséré dans le mystère pascal, c'st à dire être plongé dans la mort et la résurrection du Christ et être oint de son Esprit, en vue de constituer le peuple de Dieu, convoqué le dimanche pour écouter la Parole que le Père lui adresse, lui rendre grâce, et communier tous ensemble."</p> <p class="spip">Une telle affirmation conduit rapidement à quelques réflexions, qu'on pourrait résumer de la manière suivante :</p> <p class="spip">1. Si l'enjeu est la réalisation du "devenir chrétien", notre pastorale du baptême ne se trompe-t-elle pas d'objectif quand elle prépare les parents à la célébration ? Ou même quand - au-delà de la célébration - elle cherche "seulement" à annoncer la Bonne Nouvelle (ce qui est, avouons-le, déjà beaucoup !) ?</p> <p class="spip">2. Si ce devenir chrétien consiste en une "insertion dans le mystère pascal du Christ", que disons-nous du mystère pascal du Christ", que disons-nous du mystère pascal dans la préparation au baptême ? Qui est-ce ce Dieu que nous annonçons t que nous faisons connaître... au-delà du Créateur du Père...du bon Dieu, de celui qui fait du bien à tous les hommes... ? Plus encore, que signifie pour nos contemporains, "être inséré" dans ce mystère pascal - et je pense, évidemment, à ceux qui n'ont pas fait d'étude de théologie, ni n'ont même été au caté ! Que Signifie être associé au Christ en son mystère pascal, participer à sa Passsion, à sa mort et sa Résurrection et à sa glorification ? Cela ne concerne pas que le baptême, évidemment : cf. l'eucharistie dominicale, dont c'est le rôle majeur (4) et, au-delà, toute la liturgie (5) ! Cependant, le baptême comme "premier sacrement" peut en être la figure à partir de laquelle on peut s'interroger sur une signification pour "aujourd'hui".</p> <p class="spip">3. Si les trois sacrements composent ensemble ce "devenir chrétien" qui est la visée même du baptême, on peut dire que le baptême trouive sa plénitude, son achèvement comme "initiation chrétienne", dans la célébration de la confirmation et de l'eucharistie. Mais faut-il alors remettre en cause "l'efficacité" du baptême lorsqu'il n'est pas suivi de la confirmation ? Ou, pour dire les choses autrement, un baptême non confirmé est-il vraiment un baptême ? Bien sûr, il ne faudrait pas durcir le trait, mais cette question a au moins le mérite d'interroger clairement ce qu'apporte la confirmation au baptême.</p> <p class="spip">Nous verrons l'une et l'autre en commençant par la dernière.<strong class="spip">Un baptême non suivi de la confirmation est-il un vrai baptême ?</strong></p> <p class="spip">Posée comme cela, la question semble assez immédiate : oui ! Le baptême est un sacrement à part entière qui ne dépend ni de la qualité du ministre, ni de la qualité du baptisé (suivant la distinction augustinienne entre le sacrement lui-même et le fruit du sacrement), ni même du zèle de l'Église à vouloir continuer le chemin d'initiation. Et pourtant, nous ne sommes pas à l'aise devant le fait que nombre de petits enfants baptisés ne poursuivent pas leur initiation et ne reçoivent pas le sacrement de confirmation. Un certain nombre, quand même, se prépare à communier dans l'assemblée, mais après ? Et les autres ? Par ailleurs, on entend aussi le « raz le bol » de certains responsables pastoraux devant une demande baptismale qu'ils jugent trop superficielle, voire superstitieuse, parce que les parents n'envisagent pas plus que cela, avec le baptême, la catéchisation et la sacramentalisation requise par l'Église. Certains disent même qu'on « brade les sacrements » ! Les évêques de la Commission épiscopale de liturgie avaient bien tenté de désamorcer un tel malaise qui, en fait, fait porter toute la responsabilité du « non-devenir chrétien » sur les parents (même s'ils y ont leur part) :</p> <p class="spip">« Devant une situation difficile, peut naître une mauvaise conscience du fait que les résultats escomptés dans la pastorale sacramentelle ne sont pas obtenus. Il n'y a pas de scandale à ce que les sacrements ne produisent pas tout ce que nous souhaiterions. Il faudrait plutôt y voir un lieu d'épreuve qui nous permet d'être réalistes et de renoncer à maîtriser tant l'action de Dieu que l'avenir des autres » (1).</p> <p class="spip">Cette réponse qui vise, très justement, à déculpabiliser n'apporte pas pour autant de solution. Dans le même temps – et le texte des évêques poursuit dans ce sens –, nous ne pouvons nous satisfaire de cet état de fait : de nombreux petits enfants baptisés ne sont ni confirmés, ni eucharistiés. C'est pourquoi, la réponse à la question posée en titre de ce paragraphe demande à être quelque peu nuancée. Nous ne sommes plus au temps de saint Augustin : une pratique millénaire des sacrements dans une société chrétienne, où devenir chrétien allait de soi et faisait partie du paysage social, marque encore les esprits même si, aujourd'hui, l'Église insiste de nouveau sur la démarche de conversion que le baptême suppose. De même, si la compréhension de l'« ex opere operato » (2) des sacrements se justifiait pleinement, à l'époque de saint Thomas d'Aquin, dans une recherche de cohérence sur la causalité de la grâce sacramentelle, elle risquerait aujourd'hui de nous entraîner dans une approche trop matérielle du sacrement, voir même magique.</p> <p class="spip">Si le baptême est intrinsèquement lié à la confirmation et à l'eucharistie qui le suivent pour constituer l'être chrétien en devenir, comme le décrit le début du Rituel, alors le baptême qui n'est pas suivi (l'intervalle de temps entre les sacrements n'étant pas défini) de la confirmation (3) et de la pratique eucharistique (avec la catéchèse), ne peut être considéré pleinement comme « entrée dans la vie chrétienne ». On pourrait dire – à juste titre – que le baptême n'est pas accompli : le rite est fait mais le baptême n'est pas parvenu à sa pleine dimension de baptême (au sens d'initiation chrétienne).</p> <p class="spip">Que faut-il faire alors ? Évidemment, les questions sont plus aisées à poser que les réponses à formuler. Nous sommes tous convoqués, aujourd'hui, à proposer des chemins d'initiation dans lesquels baptême, confirmation et 1e eucharistie ont la place centrale, comme c'est le cas déjà pour les adultes au sein du catéchuménat. La réflexion sur la catéchèse des enfants est bien, aujourd'hui, orientée dans ce sens. Pour aller jusqu'au bout de cette réflexion, il nous faut nous interroger sur notre pastorale du baptême des petits enfants ! Est-elle préparation du rite baptismal – ce qui offre un intérêt limité – ou est-elle proposition d'un devenir chrétien qui passe par le sacrement de baptême ? Ou encore, est-elle une pastorale de l'Initiation chrétienne qui propose, à la fois, baptême, confirmation et eucharistie même si – dans un premier temps – seul le sacrement de baptême est célébré ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">Quel est l'objectif de notre pastorale du baptême ?</strong></p> <p class="spip">Tel est bien la question que le point précédent vient de révéler. Si l'enjeu pastoral est le « devenir chrétien », s'il s'agit d'initiation chrétienne tel que l'entend l'Église, alors notre pastorale du baptême ne peut s'intéresser seulement au rite baptismal, même si, à travers l'exploration des symboles du baptême, on s'attache à développer plusieurs aspects de la vie chrétienne. Nous avons fait de grand progrès lorsque nous sommes passés d'une célébration ponctuelle des sacrements (pensons au baptême à la maternité, dans les jours suivant la naissance, la maman encore dans la chambre) à la préparation aux sacrements : il nous reste encore un pas décisif à franchir (4) pour passer à une pastorale sacramentelle.</p> <p class="spip">C'est-à-dire à une pastorale du cheminement qui commence avant la célébration, qui fait toute sa place à la célébration et qui se poursuit après (5). Plus encore, il nous faut passer à une pastorale de l'initiation chrétienne qui comprend, dans son cheminement, pour ceux qui sont baptisés bébés : un accueil et une progression avec les parents, une célébration du baptême de l'enfant, un accompagnement après le baptême, une catéchisation de l'enfant, sa participation à l'eucharistie, la réception de la confirmation et une progression dans la vie chrétienne rythmée par la pratique eucharistique et celle de la pénitence-réconciliation !</p> <p class="spip">Évidemment, un tel programme peut effrayer ! Mais, à regarder de près, il ne faudrait pas grand chose pour que cela puisse se vivre ainsi. Il faudrait déjà – et c'est beaucoup – que les animateurs pastoraux chargés des différents « moments » d'initiation se parlent et se concertent : équipes baptêmes, catéchistes, animateurs de jeunes… Il faudrait, sans doute, aller plus loin et abandonner la sectorisation de la pastorale qui oblige l'Église à trouver un grand nombre d'agents (ce qui est de plus en plus difficile !) pour tout mettre en œuvre, et qui conduit, du point de vue des enfants et des parents, à percevoir cela comme un véritable parcours du combattant !</p> <p class="spip">Si la concertation est nécessaire, c'est pour que chacun se sente responsable de l'ensemble de l'Initiation chrétienne, du devenir chrétien. C'est pourquoi, comme je l'ai résumé sommairement dans l'article précédant, il faut être clair sur l'objectif de la pastorale du baptême des petits enfants : ce n'est pas de préparer la célébration (pas seulement) ; ce n'est pas non plus de faire passer un message, celui de la Bonne Nouvelle (pas seulement) ; ce n'est pas d'enseigner aux parents, puis aux enfants, ce qu'ils doivent savoir s'ils s'intéressent à notre Église (pas seulement)… Le premier objectif est d'ouvrir un chemin (pour les enfants), d'inscrire dans un chemin (pour les parents), balisé par les sacrements ; chemin qui conduit à « devenir chrétien » davantage, à être inséré dans le mystère pascal du Christ. Concrètement, cela demande que – dans nos préparations au « baptême » – nous préparions aux trois sacrements : baptême, confirmation, eucharistie ! Non seulement que nous parlions des trois sacrements, comme des trois facettes d'une même réalité qui fait de nous des chrétiens en route avec le Christ, mais aussi que nous centrions notre « préparation » sur ce que portent en commun ces trois sacrements, insistant plus sur ce qui les unit que sur ce qui les distingue : à savoir l'insertion dans le mystère pascal du Christ.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Mais que signifie être inséré dans le mystère pascal du christ ?</strong></p> <p class="spip">Il n'y pas de réponse toute faite à cette question ! À chacun de le découvrir, progressivement, selon notre expérience, notre vie de foi… selon ce que souffle l'Esprit… particulièrement lorsque nous participons à la célébration de l'eucharistie (6), mémorial de la Pâque. Peut-être peut-on déjà dire que cela signifie mener une vie semblable à celle du Christ ; chercher à le découvrir chaque jour un peu plus pour nous approcher de son Père ; chercher à entendre sa voix qui nous parle encore aujourd'hui par les Écritures et par nos frères… Cela signifie entrer en compagnonnage avec le Christ et œuvrer avec lui, en lui… Cela signifie, jusque dans le plus concret de nos vies de tous les jours, agir envers nos frères et sœurs, envers tout homme et toute femme, selon l'Évangile… Plus encore, cela veut dire : reconnaître Celui qui a donné sa vie pour sauver le monde et reconnaître que nos vies sont traversées par ce mystère.</p> <p class="spip">Comme l'a admirablement écrit Jean-Paul II : « la liturgie a pour première tâche de nous ramener inlassablement sur le chemin pascal ouvert par le Christ où l'on consent à mourir pour entrer dans la vie » (7). S'il s'agit là du rôle essentiel de toute liturgie, c'est parce que l'initiation chrétienne – baptême, confirmation et eucharistie renouvelée – nous y a amené.</p> <p class="spip">Cela demande, me semble-t-il, au moins trois choses :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> D'abord que nous nous entendions sur ce qu'on appelle le mystère pascal : à savoir la totalité du passage du Christ de la passion et de la mort, à la résurrection et l'ascension dans le ciel avec l'envoi de son Esprit.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Ensuite que nous reconnaissions comment nous y sommes associés. C'est, sans aucun doute, la tâche majeure de discernement auquel les chrétiens sont appelés aujourd'hui ; tâche que les animateurs pastoraux (dont ceux qui préparent les familles au baptême) sont appelés à effectuer d'abord pour eux-mêmes pour ensuite en aider d'autre. Á savoir : scruter et discerner en Église la manière dont la vie de chacun est enracinée en Christ et prend sens dans son passage de la mort à la vie et au don de son Esprit, et la manière dont cette vie pourrait être davantage encore attachée à Jésus Christ.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Enfin, que nous ne nous contentions pas de parler du mystère pascal (8) et d'une possible insertion dans celui-ci pour ceux que nous rencontrons : à savoir que nous osions, nous-mêmes, être d'abord des témoins de notre attachement au Christ mort et ressuscité, source de vie afin que ceux que nous rencontrons soient davantage attirés à lui.</p> <p class="spip">Philippe Barras</p> <p class="spip">Article extrait de <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique85" class="spip_out">Célébrer</a>, n°334, fevrier-mars 2005, p 12-15.</p> <p class="spip">1. Points de repère en pastorale sacramentelle – <i class="spip">L'initiation chrétienne et le mariage</i>, Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle, Documents épiscopat n°13-14, 1994 (épuisé) ; Éd. du Cerf, coll. Liturgie n° 9, 1999.</p> <p class="spip">2. Expression pour dire que les sacrements sont efficaces en eux-mêmes.</p> <p class="spip">3. Je n'aborde pas ici la question de l'ordre dans lequel sont célébrés les sacrements.</p> <p class="spip">4. En fait, le pas est déjà partiellement franchi : car nombre de diocèses, aujourd'hui, tente de mettre en œuvre une telle proposition. Malheureusement, celle-ci se heurte encore à quelques incompréhensions, durcissements ou découragements dus à des essais infructueux.</p> <p class="spip">5. <i class="spip">Cf. Points de repère en pastorale sacramentelle</i> (voir note 1).</p> <p class="spip">6. De ce point de vue, on peut considérer à juste titre que la participation régulière à l'eucharistie dominicale fait partie de la mission de ceux qui ont une responsabilité pastorale, comme d'accompagner des parents vers le baptême de leur enfant.</p> <p class="spip">7. Lettre apostolique pour le 25e anniversaire de la <i class="spip">Constitution sur la sainte liturgie de Vatican II</i>, n° 6.</p> <p class="spip">8. Voir <i class="spip">Célébrer n° 326</i>, p. 5 : « La liturgie : célébration du mystère pascal ». <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> >http://www.liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html]</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photo : C. Prouvost</i></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> Etapes vers le baptême ou étapes du baptême ? http://liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html http://liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html 2012-01-12T10:14:18Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 La question posée par le titre de cette note n'est pas sans importance pour la pastorale actuelle de l'initiation chrétienne des adultes (cas n°1) (1) et des enfants en âge de scolarité (cas n°2) (2). <br />Bien des responsables pastoraux hésitent en effet entre les deux conceptions : ces étapes (gradus) sont-elles à considérer comme des éléments constitutifs du sacrement lui-même ou comme de simples préparations à celui-ci ? <br />Dans le premier cas, même si elles n'ont pas d'autonomie propre, puisqu'elles sont - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton849.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">La question posée par le titre de cette note n'est pas sans importance pour la pastorale actuelle de l'initiation chrétienne des adultes (cas n°1) (1) et des enfants en âge de scolarité (cas n°2) (2).</p> <p class="spip">Bien des responsables pastoraux hésitent en effet entre les deux conceptions : ces étapes (<i class="spip">gradus</i>) sont-elles à considérer comme des éléments constitutifs du sacrement lui-même ou comme de simples préparations à celui-ci ?</p> <p class="spip">Dans le premier cas, même si elles n'ont pas d'autonomie propre, puisqu'elles sont ordonnées à l'acte baptismal et finalisées par lui, elles ont un poids théologique important ; plus important en tout cas que dans le second, où elles semblent n'appartenir qu'à une pédagogie de l'initiation.</p> <p class="spip">Louis-Marie CHAUVET</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°185, 1991, p 35-46</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/185_etapes_vers_bapteme.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Adultes : a- Texte latin : OICA = <i class="spip">Ordo initiationis christianae adultorum,</i> n° 1 à 305. b- Texte français : ICA = « Rituel du baptême des adultes par étapes ».</p> <p class="spip">2. Enfants en âge de scolarité : a- Texte latin : OICA, à partir du n° 306 (<i class="spip">Ordo initiationis puerorum qui aetatem catecheticam adepti sunt</i>). b- Texte français : BEAS = « Rituel du baptême des enfants en âge de scolarité ».</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photo : CIRIC</i></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> Prier, ça s'apprend ? Accompagner des catéchumènes dans la découverte des rites http://liturgiecatholique.fr/Prier-ca-s-apprend-Accompagner-des.html http://liturgiecatholique.fr/Prier-ca-s-apprend-Accompagner-des.html 2011-03-31T15:07:43Z text/html fr Beatrice Pour approfondir wp_import_16 "Un de ses disciples lui dit "Seigneur, apprends-nous à prier..." (Luc 11,1). Le Notre Père reçu de Jésus s'est transmis aux fidèles. Mais prier s'apprend-il ? La prière n'est-elle pas d'abord un élan spontané, un cri du coeur ? Les rites ne risquent-ils pas d'enfermer la relation avec Dieu dans le formalisme ? La question vaut pour tout chrétien, mais elle se déplace pour le catéchuménat : est-il nécessaire qu'un catéchumène découvre les rites ? Faut-il des règles, pour donner goût à la prière ? L'enjeu - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton3710.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">"Un de ses disciples lui dit "Seigneur, apprends-nous à prier..." (Luc 11,1). Le <i class="spip">Notre Père</i> reçu de Jésus s'est transmis aux fidèles. Mais prier s'apprend-il ? La prière n'est-elle pas d'abord un élan spontané, un cri du coeur ? Les rites ne risquent-ils pas d'enfermer la relation avec Dieu dans le formalisme ? La question vaut pour tout chrétien, mais elle se déplace pour le catéchuménat : est-il nécessaire qu'un catéchumène découvre les rites ? Faut-il des règles, pour donner goût à la prière ? L'enjeu est ici de préciser à la frontière entre catéchèse et liturgie, comment initier le catéchumène à la vie liturgique de la communauté ?</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Un double défi</strong> :</i> "Les pasteurs d'âmes poursuivront avec zèle et patience la formation liturgique et aussi la participation active des fidèles, intérieure et extérieure, proportionnée à leur âge, leur condition, leur genre de vie et à leur degré de culturure religieuse..." La Constitution du concile Vatican II sur la sainte liturgie rappelle la tâche pastorale d'éduquer le peuple de Dieu pour qu'il prenne part à l'action liturgique. Cette participation est à la fois 'intérieure et extérieure".</p> <p class="spip"><strong class="spip">Participation extérieure</strong></p> <p class="spip">Extérieurement, parce que la liturgie, c'est la mise en oeuvre de rites, de gestes ou de paroles, de postures codifiées : les fidèles font le signe de la croix. Ils se lèvent oui s'assoient, lèvent les yeux ou baissent leur front. Ils répondent d'une même voix aux paroles du président : "Le Seigneur soit avec vous... Et avec votre esprit". Pour un non-initié ces habitudes paraissent toujours bizarres. Pour le catéchumène qui risque ses premiers pas dans la communauté, ces rites sont étranges. Il entre dans la famille, mais il n'en connaît pas les codes secrets. Il aspire à faire comme tout le monde pour ne plus se sentir étranger.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Participation intérieure</strong></p> <p class="spip">Mais la participation est aussi "intérieure". Les gestes ou les paroles ne sont pas seulement des codes vides de sens. Ils sont les médiations de la prière. Celle-ci n'est pas seulement un élan spontané et désincarné du coeur. Elle s'inscrit dans le corps et passe par les sens. Le corps et le coeur tracent ensemble la voie de la prière personnelle inscrite dans l'action commune.</p> <p class="spip">Le rituel, pour les catéchumènes - pour tous les fidèles ! - est d'abord une ressource, une terre neuve à explorer. Comme la vie sociale a besoin de règles de la morale et de la loi, la prière communautaire s'appuie sur le rituel. La règle est libératrice et vitale. Dans la belle tâche d'accompagner, on oublie que nous avons à guider le catéchumène dans l'apprentissage tout simple des gestes, des paroles, des attitudes qui fondent la prière de l'assemblée.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Le rituel, une source</strong></p> <p class="spip">Mais le rituel est aussi une source pour la vie spirituelle : le chant du <i class="spip">kyrie</i> révèle l'amour de Dieu qui pardonne. le <i class="spip">Gloria</i> introduit la louange dans la prière. La proclamation codifiée de la Parole invite l'auditeur à se mettre en écoute de Dieu qui se révèle. le chant des psaumes dévoile les multiples voix de la prière, à la fois louange, supplication jusqu'au scandale de l'imprécation. Chaque geste, chaque parole vécue dans la liturgie enracine la vie sprituelle à sa source, le Christ. Accompagner un catéchumène requiert alors d'ouvrir peu à peu tous ces chemins de la prière.</p> <p class="spip">Entrer dans la ritualité de l'Eglise suppose de tenir ensemble ce double défi d'une initiation à la fois "intérieure et extérieure". Le catéchumène apprend peu à peu à s'intégrer dans l'assemblée tout en faisant pour lui-même l'expérience d'une rencontre personnelle avec le Seigneur.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Donner goût</strong></p> <p class="spip">Les catéchumènes participent peu aux assemblées dominicales. Il faut du temps pour qu'ils découvrent que la liturgie est "un droit et un devoir pour le peuple chrétien". L'urgence est d'abord de leur en donner le goût. La symbolique du repas peut éclairer les passages où catéchèse et liturgie jouent ensemble pour éclairer l'expérience. Distinguons les trois phases classiques de l'initiation.</p> <p class="spip"><strong class="spip">"Ouvrir l'appétit !"</strong></p> <p class="spip">Pour se mettre à table chez des amis, encore faut-il être invité ! A nous d'inviter le catéchumène à venir rejoindre la communauté. Mais cette invitation devrait s'accompagner d'une catéchèse apéritive qui rende attentif le catéchumène aux rites à découvrir. Ceci est particulièrement vrai de la parole de Dieu. Pour bien recevoir cette Parole dans la liturgie, encore faut-il se mettre en désir d'écoute. Il s'agit ici de donner goût sans tout dévoiler : trop souvent la catéchèse veut avoir tout expliqué de la liturgie avant d'en vivre. Au risque de couper l'appétit !</p> <p class="spip"><strong class="spip">"A table !"</strong></p> <p class="spip">L'essentiel est là. La liturgie, action du peuple, est d'abord une expérience à vivre. Une plongée dans le bain ecclésial. C'est en vivant les rites dans l'assemblée en prière que le catéchumène prend sa place dans l'assemblée. Encore faut-il l'épauler, le rassurer, faire corps avec lui. La peur de la solitude n'est-elle pas ce qui tient les catéchumènes à distance de la communauté ? Mais la liturgie est aussi un temps d'épreuves au sens où "l'apprenti" mesure ce qui lui reste de chemin à parcourir pour prendre sa place dans le corps ecclésial.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Le temps de "la digestion"</strong></p> <p class="spip">L'image paraît triviale, mais elle dit bien la nécessité de revenir sur l'expérience. Ici, la catéchèse reprend le pas sur la liturgie. Il s'agit moins d'expliquer <i class="spip">a posteriori</i> les rites que d'aider le catéchumène à relire ce que la liturgie lui a permis de vivre : comment a-t-elle nourri ou non la prière ? Tout au long de l'accompagnement, la "mystagogie" mesure le chemin parcouru. Le catéchumène qui raconte ses découvertes ou ses difficultés, creuse aussi en lui le désir de renouveler l'expérience.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Prendre le temps</strong></p> <p class="spip">Achevons de filer la métaphore ! Le chemin catéchuménal est progressif. Il comporte des étages balisées par le <i class="spip">Rituel de l'initiation chrétienne des adultes</i> : entrée en Eglise, appel décisif, baptême. Entre ces grands rendez-vous, l'accompagnement adapte la catéchèse à la maturité spirituelle du candidat au baptême. Il ne faut pas aller trop vite. Saint Paul le rappelle à sa manière : "Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais...comme à des petits enfants en Christ. C'est du lait que je vous ai fait boire, non de la nourriture solide : vous ne l'auriez pas suppportée." (1er lettre aux Corinthiens 3,1 - 2) Comme quoi il ne faut pas tout vouloir transmettre ni trop vite. A chaque temps du catéchuménat ses ouvertures liturgiques. L'un des signes de cette progressivité, c'est le renvoi des catéchumènes que demande le <i class="spip">Rituel</i>. Normalement, les catéchumènes quittent l'assemblée après la liturgie de la Parole. Ce n'est que dans la nuit du baptême qu'ils participent à la liturgie eucharistique, apportant l'offrande du pain et du vin pour communier au corps et au sang du Christ. Le plus souvent, on hésite à les renvoyer par peur de les frustrer ou d'être incompris de la communauté.</p> <p class="spip">Pourtant le renvoi des catéchumènes nous fait percevoir la nécessité de prendre son temps. Le temps de l'eucharistie ne devrait se dévoiler qu'à partir de leur baptême. Du manque peut grandir le désir et la catéchèse demeure vide tant qu'elle n'accompagne pas l'expérience. De fait, à chacune des quatre étapes du catéchuménat correspond une entrée progressive dans les rites liturgiques.</p> <p class="spip">La première annonce : le catéchumène vient d'exprimer sa demande. Il fait ses premières découvertes de la foi chrétienne. Dans ce premier temps, il n'a pas encore sa place dans la communauté. On peut commencer peu à peu à prier avec lui dans l'équipe d'accompagnement sans dévoiler encore nos manières de prier ensemble. Il est trop tôt !</p> <p class="spip">La catéchèse : dès que l'entrée en Eglise a été vécue, le catéchumène a sa place parmi nous. On peut l'inviter à rejoindre peu à peu l'assemblée dominicale. Il y découvre la liturgie de la Parole, apprend les gestes (signe de croix), les paroles, les chants de l'assemblée. Il participe aux fêtes chrétiennes de l'année liturgique. la liturgie permet de saisir que la Parole, socle de la catéchèse, est proclamée et écoutée en Eglise et non pas seulement lue seul ou dans une petite équipe chaleureuse.</p> <p class="spip">Le temps de la purification : les quarante jours du carême conduisent les catéchumènes de l'accueil décisif à la nuit pascale où ils seront baptisés. Cette dernière période accentue l'appel à la conversion. Le rituel qui propose les trois scrutins fait un lien fort entre liturgie et catéchèse, en s'appuyant sur les grands récits de l'Evangile selon saint Jean : Samaritaine, aveugle-né, Lazare. Dans ce temps-là, le catéchumène continue d'approfondir sa vie spirituelle en découvrant plus vivement encore qu'elle prend sa source dans la communauté rassemblée. Peut-être est-ce dans ces dernières semaines que les catéchumènes peuvent s'astreindre au rythme hebdomadaire de nos rassemblements.</p> <p class="spip">Le temps de la mystagogie : ce temps de catéchèse après le baptême prend sa source dans la liturgie pascale. Il s'agit ici d'accompagner le retrour du catéchumène à la vie ordinaire. Le temps de l'émotion est passé et la vie spirituelle retrouve l'aridité et les difficultés de la fidélité dans la durée. N'est-ce pas dans ce temps que doit se proposer une catéchèse sur l'eucharistie pour que le nouveau baptisé puise à la source liturgique la nourriture consistante dont il a maintement besoin ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">Nécessaires médiations</strong></p> <p class="spip">La parole de Dieu est au coeur de l'accompagnement. Le signe en est donné à l'entrée en Eglise : la Bible est offerte au catéchumène pour qu'il apprenne à y chercher la source de la foi. Le livre offert n'est pas la Parole : la parole de Dieu, c'est le Christ lui-même. Mais le livre est ici signe et médiation. S'il n'est pas la Parole, il lui donne accès et, en ce sens, il n'y a pas de Parole sans le livre.</p> <p class="spip">Or cette parole de Dieu s'écoute et se reçoit dans une communauté en prière. Elle est faite pour être proclamée et reçue en assemblée. La proclamation s'inscrit dans un rituel dont, peut-être, nous avons fermé l'accès aux fidèles, à tout le moins aux non-initiés : où les catéchumènes peuvent-ils trouver le support qui leur ouvrira le porte des rites, les mots des prêtres, le texte de la Parole proclamée chaque dimanche ? Comment favoriser mieux l'éducation des fidèles et leur participation active, si on ne leur donne pas la médiation pratique où ils apprendront à prier au coeur à coeur avec l'assemblée ?</p> <p class="spip">A côté de la Bible, ne faut-il pas retrouver surtout pour la période transitoire du catéchuménat, l'usage du missel ? L'élite des pratiquants habituels a trouvé ses propres outils qui favorisent leur "participation consciente et active". Le missel est avec la Bible, l'autre outil qui doit permettre au catéchumène d'avancer sur le chemin de la foi.</p> <p class="spip">Joël Sérard, article extrait de la revue <i class="spip">Célébrer</i> N° 358</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p></div> Préparation ultime des Catéchumènes http://liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html http://liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html 2009-03-13T09:37:15Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 Avec la célébration de l'Appel décisif – deuxième étape de l'initiation chrétienne –, les catéchumènes entrent dans le troisième temps de leur cheminement : « le temps de la purification et de l'illumination », temps de la préparation ultime avant la célébration des sacrements. <br />Cette étape importante « termine le temps du catéchuménat et sa longue formation de l'esprit et du cœur. » (Rituel, n°128) Cela signifie qu'elle requiert, de la part des catéchumènes, une aptitude mesurée – selon les indication du rituel – - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1454.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Avec la célébration de l'Appel décisif – deuxième étape de l'initiation chrétienne –, les catéchumènes entrent dans le troisième temps de leur cheminement : « le temps de la purification et de l'illumination », temps de la préparation ultime avant la célébration des sacrements.</p> <p class="spip">Cette étape importante « termine le temps du catéchuménat et sa longue formation de l'esprit et du cœur. » (Rituel, n°128) Cela signifie qu'elle requiert, de la part des catéchumènes, une aptitude mesurée – selon les indication du rituel – à la lumière de critères reprenant les quatre composantes de l'initiation chrétienne :</p> <p class="spip">– vie évangélique : « une conversion de la mentalité et des mœurs et une pratique de la charité » ;</p> <p class="spip">– catéchèse : « une connaissance suffisante du mystère chrétien et une foi éclairée » ;</p> <p class="spip">– vie en Église : « une participation croissante à la vie de la communauté » ;</p> <p class="spip">– vie liturgique et sacramentelle : « une volonté explicite de recevoir les sacrements de l'Église » ;</p> <p class="spip"><strong class="spip">Célébration de l'appel décisif et inscription du nom</strong></p> <p class="spip">Cette célébration solennelle (adjectif choisi à dessein par le Rituel) a lieu le premier dimanche de Carême, de préférence à la cathédrale. Elle est normalement présidée par l'évêque du diocèse, premier responsable de l'initiation chrétienne des adultes. Il lui appartient d'authentifier, au cours du rite liturgique, le caractère théologal et ecclésial de l'appel, en agissant au nom du Christ et de l'Église. Les catéchumènes sont appelés par l'évêque, en Église diocésaine, à recevoir les sacrements de l'initiation chrétienne par lesquels ils seront incorporés au peuple de Dieu. L'appel décisif apparaît donc comme l'articulation de tout le catéchuménat (Rituel, n°128).</p> <p class="spip">Odette SARDA et Dominique SENTUCQ</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/preparation_ultime_des_catechumenes.pdf" class="spip_out">Téléchargez</a> l'article complet au format PDF</p> <p class="spip">Extrait de la revue Célébrer n°287, mars 1999, editions du Cerf © Tous droits reservés Le Cerf / SNPLS</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photo : CIRIC</i></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html" class="spip_out">Préparation ultime des catéchumènes</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> Qu'est ce que le baptême ? Définition du dictionnaire de la liturgie http://liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html http://liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html 2008-01-11T13:44:50Z text/html fr Netis Pour approfondir Du grec baptisma, qui signifie l'acte d'être plongé ou immergé. Le baptême est d'abord lié au besoin naturel de se laver ; les animaux — même les oiseaux — le pratiquent. Dans les religions, il a toujours été un rite de purification ou d'ablution. Avec le baptême de Jean-Baptiste, cette pratique revêt une signification plus morale que rituelle : « Les Juifs se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en confessant leurs péchés » (Mt 3, 6). <br />Pour être totalement efficace, le baptême doit être - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,134-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton169.jpg" alt="" align="right" width="510" height="425" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Du grec <i class="spip">baptisma</i>, qui signifie l'acte d'être plongé ou immergé. Le baptême est d'abord lié au besoin naturel de se laver ; les animaux — même les oiseaux — le pratiquent. Dans les religions, il a toujours été un rite de purification ou d'ablution. Avec le baptême de Jean-Baptiste, cette pratique revêt une signification plus morale que rituelle : « Les Juifs se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en confessant leurs péchés » (Mt 3, 6).</p> <p class="spip">Pour être totalement efficace, le baptême doit être une œuvre divine, celle du Christ et de l'Esprit Saint (v. 11). Jésus, en effet, le véritable Agneau de Dieu, est venu accomplir la volonté du Père en prenant sur lui les péchés du monde (Jn 1, 29). Ainsi chargé, il s'est laissé immerger dans l'abîme du mal et de la souffrance ; à propos de cette immersion, il confie à ses disciples : « Je dois être baptisé d'un baptême, et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit consommé ! » (Lc 12, 50).</p> <p class="spip">Par sa mort rédemptrice, Jésus descend jusqu'aux enfers, mais pour ramener à la surface des eaux et jusqu'au rivage de l'éternité tous ceux qui accepteront d'être sauvés. S'il donne sa vie, c'est pour la reprendre, afin que la mort soit absorbée dans la victoire et que tous ses amis reçoivent la vie en plénitude (cf. Jn 10, 17. 10 ; 1 Co 15, 54). Pour avoir part à la vie du Christ ressuscité, il faut que les croyants entrent, par le baptême, dans le mystère pascal : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la Gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6, 4).</p> <p class="spip">Toutes les petites morts ou épreuves quotidiennes, qui préparent notre mort, doivent être unies au sacrifice du Christ pour devenir rédemptrices : ainsi sommes-nous plongés dans sa mort. Déjà cependant, sa vie nous anime : baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (Mt 28, 19), nous sommes « plongés » dans la vie trinitaire, abreuvés de l'Esprit Saint (1 Co 12, 13), en attendant d'être immergés dans la Gloire. Le sacrement du baptême fait de nous des « re-nés » à la vie divine ; pour ceux qui peuvent le comprendre et l'accepter, il est de nécessité de salut (Jn 3, 5 ; Mc 16, 16) ; pour les autres, la rectitude de vie et le don de soi, et aussi l'offrande de la vie au moment de la mort — ou, pour les enfants morts sans baptême, le fait de mourir d'une mort « semblable à celle du Christ » (cf. Rm 6, 5) — constituent des titres à une quelconque suppléance, car, selon l'adage théologique, Dieu n'est pas lié aux sacrements. Normalement donc, le baptême est nécessaire au salut ; il est « la porte des autres sacrements », c'est-à-dire la condition : on ne peut être confirmé ou communier si l'on n'est pas baptisé ; pour se nourrir ou pour atteindre une stature d'adulte, il faut être né.</p> <p class="spip">Le baptême régénère en donnant le germe de la vie divine ; il faut ensuite laisser croître ce germe par la pratique de la vie chrétienne, spécialement par l'exercice de la vie liturgique et sacramentelle. Le « caractère » reçu au baptême a pour fonction, selon saint Thomas, de nous habiliter au culte. Né de la liturgie baptismale, le chrétien qui ne veut pas devenir un avorton de la vie divine trouve sa joie et sa force dans les célébrations liturgiques.</p> <p class="spip">Tout homme peut baptiser son semblable en cas de grave nécessité (voir Ondoiement) ; il n'est même pas requis que lui-même soit baptisé : il suffit qu'il veuille faire ce que fait l'Église. En versant de l'eau sur le front ou sur une autre partie du corps de la personne qui demande le baptême, celui qui baptise doit dire : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». En soi, le baptême par immersion est le plus significatif, le plus originel aussi ; mais pour des raisons pratiques, le rite de l'aspersion est le plus fréquent, celui qui convient le mieux pour les petits enfants. Pour les rites complémentaires du baptême, voir Ephpheta, Exorcisme, Huile, Imposition.</p> <p class="spip">Pour plus d'information, voir la rubrique <a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Baptême</a></p> <p class="spip">Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photo : Marcel Crozet/CIRIC</i></p> <p class="spip"> >http://www.liturgiecatholique.fr/Preparation-ultime-des.html]</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/-Bapteme-.html" class="spip_out">Le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-que-le-bapteme.html" class="spip_out">Qu'est ce que le baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme-des-petits-enfants-et-foi.html" class="spip_out">Baptême des petits enfants et foi des parents</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Etapes-vers-le-bapteme-ou-etapes.html" class="spip_out">Etapes vers le baptême et étapes du baptême</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Du-baptistere-a-l-autel.html" class="spip_out">Du baptistère à l'autel</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-lieu-du-bapteme.html" class="spip_out">Le lieu du baptême</a></p></div> La pénitence anamnèse du baptême http://liturgiecatholique.fr/La-penitence-anamnese-du-bapteme.html http://liturgiecatholique.fr/La-penitence-anamnese-du-bapteme.html 2016-03-17T15:53:50Z text/html fr Beatrice Pour approfondir La pénitence a-t-elle un sens ? Quand nous entendons le Christ dire aux apôtres "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis" (Jean 20,23), il nous semble évident que ces paroles affirment l'institution du sacrement de pénitence et de réconciliation. En réalité, à une époque où le baptême était donné principalement à des adultes et représentait pour eux une conversion radicale et le bouleversement de toute leur vie, c'est le baptême qui était d'abord le sacrement du pardon et auquel s'appliquaient ces paroles du Christ. <br />Le - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,143-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-La-penitence-a-t-elle-un-sens-+.html" rel="tag">La pénitence a-t-elle un sens ?</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5552.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Quand nous entendons le Christ dire aux apôtres "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis" (Jean 20,23), il nous semble évident que ces paroles affirment l'institution du sacrement de pénitence et de réconciliation. En réalité, à une époque où le baptême était donné principalement à des adultes et représentait pour eux une conversion radicale et le bouleversement de toute leur vie, c'est le baptême qui était d'abord le sacrement du pardon et auquel s'appliquaient ces paroles du Christ.</strong> </i></p> <p class="spip"><strong class="spip">Le baptême pardonne les péchés</strong></p> <p class="spip">Lier la pénitence au baptême a été l'enjeu même de la naissance de ce qui allait devenir le sacrement de pénitence et de réconciliation (1) . Celui-ci, à l'origine, était accompagné d'une pénitence très rude en vue de l'obtention de la rémission des péchés. Cette pratique voulait souligner combien pour les anciens il était inconcevable de pécher une fois baptisé. De plus, alors que les chrétiens étaient une poignée fervente de convertis au milieu d'un monde païen hostile, il semblait difficilement admissible qu'après une telle conversion on puisse à nouveau pécher (du moins en prenant ce mot au sens fort). C'est ce dont témoigne un texte, difficile à interpréter, de l'Épître aux Hébreux qui déclare :</p> <p class="spip"><i class="spip">« ‘Il est impossible pour ceux qui une fois ont été illuminés (terme désignant le baptême dès les origines), qui sont devenus participants de l'Esprit Saint ... et qui néanmoins sont tombés, de les rénover une seconde fois en les amenant à la pénitence' (Hb 6, 4-6). Le texte semble nier la possibilité d'un ‘second' pardon, après celui du baptême. (2) ».</i></p> <p class="spip"><strong class="spip">L'eau du baptême, les larmes de la pénitence</strong></p> <p class="spip">Les Pères de l'Église s'en font l'écho tout au long du processus de la naissance de l'Ordo pænitentiæ, ainsi une des premières affirmations :</p> <p class="spip"><i class="spip">« Seigneur, dis-je, j'ajouterai encore une question. – Parle, dit-il. – J'ai entendu certains docteurs dire qu'il n'y a pas d'autre pénitence que celle du jour où nous descendîmes dans l'eau et où nous reçûmes le pardon de nos péchés antérieurs (3) ».</i></p> <p class="spip">La réponse fut la voie de la pénitence, mais celle-ci ne fut jamais déconnectée du baptême dont elle est la source et le sens. C'est pourquoi, dans un magnifique raccourci analogique, Saint Ambroise écrit : « L'Église a l'eau et les larmes ; l'eau du baptême et les larmes de la pénitence (4) ». La similarité entre la discipline pénitentielle et celle du baptême se développe et fait dire à Saint Augustin : « J'ai dit qu'il y a dans l'Écriture trois manières d'envisager la pénitence. La première est celle des catéchumènes qui ont soif de venir au baptême (5) », la troisième étant la pénitence elle-même. Par conséquent, la nature du sacrement de pénitence et de réconciliation est donc liée par essence à celle du baptême. C'est un sacrement offert à ceux qui ont mis à mal la grâce baptismale et blessé la communion ecclésiale. Il rétablit dans la grâce du baptême.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Vivre comme un « nouveau » baptême</strong></p> <p class="spip">L'histoire de la liturgie nous amène aussi à réfléchir à ce lien et donc à la dimension de la pénitence comme anamnèse du baptême. Lorsque dans l'Église ancienne avait lieu le jeudi saint la réconciliation des pénitents, pour qu'ils puissent vivre la Pâque après souvent plusieurs années de pénitence, la liturgie prévoyait une imploration du diacre auprès de l'évêque. Il arrivait alors de la porte où il avait écouté la demande des pénitents et disait à l'évêque assis sur sa cathèdre, lieu de la réconciliation :</p> <p class="spip"><i class="spip">« Vénérable évêque, le temps de grâce est arrivé, à savoir le jour de la miséricorde divine et du salut des hommes, le jour où la mort a été vaincue et où la vie éternelle a pris son commencement : dans la vigne du Dieu Sabbaoth, il faut maintenant planter de jeunes pousses, pour remplacer toute vétusté. Bien qu'il n'y ait pas d'époque où Dieu ne dispense les trésors de sa bonté et de sa miséricorde, les jours présents sont néanmoins plus propices que d'autres à la rémission des péchés et à la grâce du baptême. Notre assemblée va s'accroître du nombre des nouveaux baptisés, elle va s'accroître aussi de tous les pécheurs qui lui reviennent. Les eaux baptismales purifient, comme purifient les larmes de la pénitence. Joie pour l'admission des nouveaux fidèles, joie aussi à cause de la réconciliation des pénitents ! (6) ».</i></p> <p class="spip">La pratique monastique va faire évoluer les choses par l'institution d'une pratique privée de la pénitence tout en gardant son fondement baptismal ; le moine est bien celui qui désire vivre dans sa dimension eschatologique le plus pleinement possible la grâce du baptême.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Un itinéraire pénitentiel</strong></p> <p class="spip">C'est sur l'acte de la conversion que s'est établit la possibilité de vivre, par la pénitence, la grâce renouvelée du baptême. Déjà, le <i class="spip">Rituel de l'initiation chrétienne des adultes (RICA)</i> ne cesse de fonder la réception des sacrements sur cet acte de conversion :</p> <p class="spip"><i class="spip">« Le rituel… est destiné aux hommes et aux femmes qui, éclairés par l'Esprit Saint et ayant entendu l'annonce du mystère du Christ, cherchent consciemment et librement le Dieu vivant, et entreprennent un itinéraire de foi et de conversion . (7) »</i></p> <p class="spip">Les rites baptismaux qu'ils soient pour les enfants ou pour les adultes induisent le rapport de la conversion / baptême : dialogue initial, renonciation au mal, exorcismes et scrutins, onction d'huile des catéchumènes, remise du cierge allumé… Tout cela marque le don de l'Esprit Saint pour s'engager sur le chemin de conversion. Il s'agit donc d'avoir : « une volonté de changer de vie et d'entrer en relation avec Dieu dans le Christ, et donc un premier sens de la pénitence ». C'est également ce que le sacrement de pénitence présuppose de la disposition intérieure de celui qui veut vivre la réconciliation. C'est pourquoi, le rituel de la pénitence et de la réconciliation réinscrit dans le cœur de celui qui se confesse toutes ces dimensions baptismales ; « ce qui fait » le sacrement est un tout lié de quatre éléments constitutifs : la contrition (vérité de la pénitence) la confession (acte de foi), la satisfaction (signe de conversion) et l'absolution (baptême dans les larmes).</p> <p class="spip"><strong class="spip">La réconciliation déploiement du baptême</strong></p> <p class="spip">Le Rituel <i class="spip">Célébrer la pénitence et la réconciliation</i> souligne que ce sacrement : « ne fait pas double emploi avec le baptême ; il en constitue comme un déploiement tout au long de notre existence encore marquée par des ruptures, ou des replis sur soi, mais appelée à de nouveaux départs ». Il s'agit bien d'une anamnèse au sens plein de l'acte, pas seulement se souvenir mais accepter d'entrer dans l'action même de l'Esprit Saint qui nous rend contemporain du « pour toujours plongé dans la mort et la résurrection du Christ à notre baptême ». Cette fonction anamnétique est également le sens du « rite de la bénédiction de l'eau et de l'aspersion (qui) tient lieu de préparation pénitentielle au début de la messe » et qui trouve source dans celui de la Veillée pascale.</p> <p class="spip">Bernard Maitte</p> <p class="spip">Prêtre, professeur au séminaire d'Aix et responsable du département de pastorale et spiritualité de l'ISTR de Marseille. Membre du SNPLS</p> <p class="spip"><strong class="spip">Notes :</strong></p> <p class="spip">1. C'est le nom même du sacrement longtemps appelé confession ; cf. CEC n° 1422.</p> <p class="spip">2. Jean-Philippe REVEL et Bernard MAITTE, <i class="spip">La réconciliation, Livret du Jubilé de l'an 2000,</i> Diocèse d'Aix et d'Arles, Aix – imprimerie Roubaud, Mars 1999, p. 25.</p> <p class="spip">3.Pasteur D'HERMAS, chapitre III du Quatrième mandement.</p> <p class="spip">4. SAINT AMBROISE, Ep. 41,12.</p> <p class="spip">5. SAINT AUGUSTIN, sermon 352.</p> <p class="spip">6. Pontifical romain de 1596 qui reprend le Gélasien (VII e – VIII e s.).</p> <p class="spip">7. Notes doctrinales et pastorales, RICA n° 36.</p> <p class="spip">8. Célébration de l'entrée en catéchuménat, RICA, n° 70.</p> <p class="spip">9. <i class="spip">Célébrer la pénitence et la réconciliation</i>, Rituel, Paris, Chalet-Tardy, 1991, Orientations doctrinales et pastorales n° 10.</p> <p class="spip">10. <i class="spip">Missel romain.</i></p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Dossier_PENITENCE_Reduit_6_PDF.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>Dossier à télécharger</a></strong><br> ( Format : PDF )</p></div> Lavement des pieds et pénitence. Une Lecture de Saint Jean 13, 1-20 http://liturgiecatholique.fr/Lavement-des-pieds-et-penitence.html http://liturgiecatholique.fr/Lavement-des-pieds-et-penitence.html 2007-09-03T10:06:25Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Pardon et vie chrétienne wp_import_16 Non seulement la péricope du lavement des pieds (Jn 13, 1-20) constitue l'un des textes les plus commentés du quatrième Évangile (1), mais elle est parfaitement exemplaire des résultats acquis par l'exégèse historico-critique. D'une part, le texte est éminemment complexe et semble bien résulter de la combinaison de plusieurs couches rédactionnelles. <br />D'autre part, son interprétation ne saurait se contenter d'accumuler des lectures fragmentaires, sans prendre en compte la figure globale du texte, tel - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,143-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Pardon-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Pardon et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton976.jpg" alt="" align="right" width="180" height="132" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Non seulement la péricope du lavement des pieds (Jn 13, 1-20) constitue l'un des textes les plus commentés du quatrième Évangile (1), mais elle est parfaitement exemplaire des résultats acquis par l'exégèse historico-critique. D'une part, le texte est éminemment complexe et semble bien résulter de la combinaison de plusieurs couches rédactionnelles.</p> <p class="spip">D'autre part, son interprétation ne saurait se contenter d'accumuler des lectures fragmentaires, sans prendre en compte la figure globale du texte, tel qu'il se donne à lire dans l'édition définitive. Dans un effort de lecture « canonique » (2), soucieux d'honorer à la fois l'unité du texte achevé et la pluralité des énoncés le constituant, nous tenterons d'articuler plusieurs lectures possibles, avant de nous interroger sur une éventuelle ouverture pénitentielle, suggérée entre autres par saint Ambroise (3) mais rarement relevée par les auteurs modernes (4).</p> <p class="spip">Yves-Marie Blanchard</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°214, 1998, p 35-50</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/214_avement_des_pieds_penitence.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Pour les années 1966-1985, on pourra consulter G. VAN BELLE, Johannine Bibliography 1966-1985, BETL n° LXXXII, Louvain, 1988, p. 266-269. Depuis lors, se reporter aux index des multiples commen¬ taires ou bien aux chroniques bibliographiques, notamment celles des Recherches de Science Religieuse assurées par X. LEON-DUFOUR puis M. MORGEN.</p> <p class="spip">2. Pour une définition de la notion de « critique canonique », voir Y.-M. BLANCHARD, « Vers un nouveau paradigme exégétique », <i class="spip">La Théologie dans l'Histoire</i>, F. BOUSQUET et J. DORE éd., Paris, 1997.</p> <p class="spip">3. AMBROISE DE MILAN, <i class="spip">Des sacrements. Des mystères. Explication du Symbole</i>, B. BOTTE éd., Paris, Éd. du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » n° 25 bis, 1961, p. 92-97 et 172-175.</p> <p class="spip">4. Dans un article suggestif mais finalement peu connu, « L'Interprétation pénitentielle du lavement des pieds », <i class="spip">L'Homme devant Dieu</i> (Mélanges de Lubac) Paris, 1963, p. 75-91, P. GRELOT établit le dossier des textes patristiques et médiévaux suggérant une interprétation pénitentielle du lavement des pieds. Aussi étrange et arbitraire qu'elle puisse paraître, cette position marginale nous semble mériter d'être prise en considération. En effet, de nouvelles perspectives s'ouvrent désormais à la pratique exégétique : <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> d'une part, la prise en compte d'une pluralité des sens, à l'articulation des diverses couches rédactionnelles, selon un principe de non- exclusivité (ainsi, évoquer une possible lecture « pénitentielle » n'entame en rien la pertinence d'interprétations autrement explicites) ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> d'autre part, l'intérêt pour la Wirkungsgeschichte, ou histoire de l'effectuation, c'est-à-dire la reconnaissance que le texte s'enrichit de la somme des lectures produites au long de son histoire (ainsi, fixer le sens initial, voire rechercher l'intention de l'auteur, ne constituent plus l'objet premier d'une exégèse, aussi attentive à la réception du texte -lecture - qu'à sa genèse - rédaction).</p></div> La théologie du sacrement de pénitence chez Karl Rahner, évaluation en perspective historique http://liturgiecatholique.fr/La-theologie-du-sacrement-de.html http://liturgiecatholique.fr/La-theologie-du-sacrement-de.html 2007-09-03T09:23:39Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 2. Le déroulement du sacrement wp_import_16 On ne se trompera pas en affirmant que Karl Rahner a beaucoup écrit ! Dans cette œuvre, le sacrement de pénitence occupe une grande place. Une contribution sur ce thème, dans une perspective historique, se doit de commencer par un regard rapide sur le contexte biographique (1). <br />Herbert Vorgrimler <br />Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n°214, 1998, p 7-33 <br />Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF) <br />1. Voir à ce propos H. VORGRIMLER, Karl Rahner verstehen (Comprendre K. - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,143-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-deroulement-du-sacrement-+.html" rel="tag">2. Le déroulement du sacrement</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton975.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">On ne se trompera pas en affirmant que Karl Rahner a beaucoup écrit ! Dans cette œuvre, le sacrement de pénitence occupe une grande place. Une contribution sur ce thème, dans une perspective historique, se doit de commencer par un regard rapide sur le contexte biographique (1).</p> <p class="spip">Herbert Vorgrimler</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°214, 1998, p 7-33</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/214_theologie_penitence_karl_rahner.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. Voir à ce propos H. VORGRIMLER, <i class="spip">Karl Rahner verstehen</i> (Comprendre K. Rahner), 2e éd., Fribourg, 1988 ; K. H. NEUFELD, « <i class="spip">Karl Rahner zu BuBe und Beichte</i> » (K.R. sur la pénitence et la confession), Zeitschrift fur katholische Theologie 108 (1986) p. 55-61 ; ID., <i class="spip">Die Brüder Rahner</i> (Les frères R.), Fribourg, 1994. P. NEUFELD, s.j., est le directeur des Archives Karl Rahner à Innsbruck.</p></div> Examen de conscience et vie morale http://liturgiecatholique.fr/Examen-de-conscience-et-vie-morale.html http://liturgiecatholique.fr/Examen-de-conscience-et-vie-morale.html 2007-08-24T15:43:16Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Pardon et vie chrétienne Tout en présentant l'existence morale dans la perspective d'une vocation universelle à la sainteté, le concile Vatican II eut soin d'évoquer le rôle éminent des sept sacrements dans son accomplissement différencié. « Pourvus de moyens salutaires d'une telle abondance et d'une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père » (Lumen gen-tium, n° 11) - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,143-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Pardon-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Pardon et vie chrétienne</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton899.jpg" alt="" align="right" width="174" height="135" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Tout en présentant l'existence morale dans la perspective d'une vocation universelle à la sainteté, le concile Vatican II eut soin d'évoquer le rôle éminent des sept sacrements dans son accomplissement différencié. « Pourvus de moyens salutaires d'une telle abondance et d'une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père » (Lumen gen-tium, n° 11) (1).</p> <p class="spip">Ce même paragraphe rappelle la part jouée par le sacrement de pénitence : il opère la réconciliation des fidèles avec Dieu et avec l'Église « qui travaille à leur conversion ». La célébration du pardon n'offre-t-elle pas l'occasion d'aider chacun à se convertir, pour retrouver le sens profond de sa propre vocation ? Mais à quelles conditions ce beau ministère ecclésial s'exerce-t-il au mieux ? Cet article entend préciser la contribution de l'examen de conscience sacramentel à un exercice responsable de la vie baptismale, spécialement dans sa composante morale.</p> <p class="spip">Après avoir clarifié la question au plan fondamental, on se demandera quelle forme donner à l'examen de conscience, particulièrement dans les célébrations communautaires, de manière qu'il honore convenablement cette exigence.</p> <p class="spip">Philippe Bordeyne</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n °214, 1998, p 51-68</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/214_examen_conscience_vie_morale.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip">1. C'est nous qui soulignons.</p></div> La liturgie des ordinations de langue française et le fonctionnement de la "lex orandi" http://liturgiecatholique.fr/La-liturgie-des-ordinations-de.html http://liturgiecatholique.fr/La-liturgie-des-ordinations-de.html 2009-06-26T10:00:41Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Eglise et ministères ordonnés Le sacrement de l'ordination L'ordination de l'évêque, des prêtres et des diacres selon le rite romain, publiée à l'automne 1996, est une traduction qui, conformément au droit liturgique en vigueur, a été d'abord approuvée par les Conférences épiscopales francophones (1), puis confirmée par le Siège apostolique le 15 mars 1996 (2). En vertu de cette confirmation, l'ordre de publier a été donné, le jeudi saint 1996, par Mgr Feidt, archevêque de Chambéry et président de la Commission internationale francophone pour les traductions et - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,146-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Eglise-et-ministeres-ordonnes-+.html" rel="tag">3. Eglise et ministères ordonnés</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-sacrement-de-l-ordination-+.html" rel="tag">Le sacrement de l'ordination</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton929.jpg" alt="" align="right" width="180" height="136" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">L'ordination de l'évêque, des prêtres et des diacres selon le rite romain, publiée à l'automne 1996, est une traduction qui, conformément au droit liturgique en vigueur, a été d'abord approuvée par les Conférences épiscopales francophones (1), puis confirmée par le Siège apostolique le 15 mars 1996 (2). En vertu de cette confirmation, l'ordre de publier a été donné, le jeudi saint 1996, par Mgr Feidt, archevêque de Chambéry et président de la Commission internationale francophone pour les traductions et la liturgie (CIFTL (3)).</p> <p class="spip">Cette traduction prend place au point de rencontre de la deuxième « édition typique » (<i class="spip">editio typica altera</i>) du livre latin des Ordinations (1990) et de la traduction française antérieure (1977). Mgr Pierre Jounel a naguère présenté, dans La Maison-Dieu, l'altera typica latine des Ordinations (4)— on pourrait qualifier la présente édition <i class="spip">l'altera typica</i> en langue française — et ses principaux caractères, dont le plus visible est évidemment que la <i class="spip">prima typica</i> des Ordinations, publiée en 1968, est non seulement le premier fascicule du Pontifical romain révisé mais a précédé les autres livres, à la fois le Missel, la Liturgie des Heures, le Rituel et les autres sections du Pontifical. C'est seulement dans la suite que l'ensemble des livres liturgiques révisés ont contenu des Préliminaires pastoraux (<i class="spip">Praenotanda</i>), selon une manière de faire inaugurée, à l'extrême fin de la réforme tridentine, par le Rituel de 1614.</p> <p class="spip">En outre, au cours de la réforme liturgique décidée par le Concile, le Missel a été réorganisé et divisé en deux livres (Missel proprement dit et Lectionnaire), le Bréviaire a reçu l'appellation plus adéquate de Liturgie des Heures, tandis que le Pontifical et le Rituel ont gardé leur répartition du XIIIe siècle, en rapport avec la manière dont à l'époque on distinguait l'une de l'autre, en pratique et en théologie, la fonction épiscopale et celle du prêtre, et l'on a aussi conservé, en surtitre des livrets publiés dans les années après le Concile, la désignation du Pontifical, empruntée au droit romain par les canonistes après le milieu du XIIIe siècle et celle de Rituel, apparue au XVIe siècle (Brescia, 1570), dans le climat de ritualité de la Renaissance.</p> <p class="spip">Père Pierre-Marie Gy</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°209, 1997, p 107-120</p> <p class="spip">1. Afrique du Nord, Belgique, Canada, France, Suisse ainsi que l'archevêque de Luxembourg. D'autre part, certains autres pays, en Afrique dite francophone ou dans d'autres parties du monde, emploient les livres liturgiques en français au moins en certaines occasions, mais les Conférences épiscopales intéressées ont préféré ne pas s'associer complètement aux Conférences francophones proprement dites.</p> <p class="spip">2. Selon la distinction canonique, valable pour l'ensemble des lois portées par les Conférences épiscopales, entre « approbation » et « confirmation » (<i class="spip">recognitio</i>), les actes des Conférences ont besoin, pour avoir valeur, de la recognitio du Siège apostolique, lequel peut même modifier sur tel ou tel point leur teneur sans qu'ils cessent d'être des actes des Conférences.</p> <p class="spip">3. Sur tout cela, voir les « Règles observées par la CIFTL en vue de l'approbation et de la confirmation des traductions liturgiques en langue française », LMD 207, 1996/3, p. 91-93, et, de façon générale, LMD 202, La Liturgie et ses livres.</p> <p class="spip">4. « La nouvelle édition typique du Rituel des ordinations », LMD 186, 1991/2, p. 7-22.</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/209liturgie_ordinations.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.jeunes-vocations.catholique.fr/ressources/dossiers/playlist-videos-ordinations-et-voeux-2015.html" class="spip_out">Playlist vidéos Ordinations et voeux 2015</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.jeunes-vocations.catholique.fr/ressources/dossiers/dossier-ordinations-et-voeux.html" class="spip_out">Ordinations et vœux 2015</a></p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/Les-ministres-ordonnes-eveque.html" class="spip_out">Les ministres ordonnés, évêques, prêtres et diacres</a></p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/La-liturgie-des-ordinations-de.html" class="spip_out">La liturgie des ordinations de langue française et le fonctionnement de la "lex orandi"</a></p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/Les-grands-moments-d-une.html" class="spip_out">Les grands moments d'une ordination presbytérale</a></p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/Les-grands-moments-d-un-ordination.html" class="spip_out">Les grands moments d'une ordination presbytérale</a></p></div> La présidence liturgique, instance structurante du ministère presbytéral http://liturgiecatholique.fr/La-presidence-liturgique-instance.html http://liturgiecatholique.fr/La-presidence-liturgique-instance.html 2007-08-30T12:23:01Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 1. Le sens du sacrement de l'Ordre 364 Résumé <br />Pour éprouvante qu'elle puisse être à bien des égards, la fonction liturgique n'épuise pas la signification du ministère presbytéral. Mais, à la faveur de l'actuelle revalorisation de la leitourgia et à partir de la réaffirmation d'une spécificité « sacerdotale » du ministère ordonné, le ministère de présidence se révèle être un pôle d'identification sociale et ecclésiale et une instance d'unification intérieure riche de significations pour la vie spirituelle des prêtres. <br />Robert Scholtus <br />Article extrait - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,146-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-sens-du-sacrement-de-l-Ordre-+.html" rel="tag">1. Le sens du sacrement de l'Ordre</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-364-+.html" rel="tag">364</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton930.jpg" alt="" align="right" width="213" height="167" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"> <strong class="spip">Résumé</strong> </h3> <p class="spip">Pour éprouvante qu'elle puisse être à bien des égards, la fonction liturgique n'épuise pas la signification du ministère presbytéral. Mais, à la faveur de l'actuelle revalorisation de la leitourgia et à partir de la réaffirmation d'une spécificité « sacerdotale » du ministère ordonné, le ministère de présidence se révèle être un pôle d'identification sociale et ecclésiale et une instance d'unification intérieure riche de significations pour la vie spirituelle des prêtres.</p> <p class="spip">Robert Scholtus</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°230, 2002, p 67-76</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/230_la_presidence_liturgique.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> Les sacrements des malades dans l'oeuvre commune de santé http://liturgiecatholique.fr/Les-sacrements-des-malades-dans-l.html http://liturgiecatholique.fr/Les-sacrements-des-malades-dans-l.html 2007-08-30T14:26:26Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Foi et guérison wp_import_16 L'accueil de l'homme, de son histoire, de sa vie, de sa souffrance, de ses angoisses, voire de sa mort, apparaît bien comme le défi par excellence que les milieux de santé doivent relever aujourd'hui et ceci à nouveaux frais. <br />En effet, ces derniers ont compris, depuis longtemps certes, mais sans doute de manière privilégiée ces dernières décennies, qu'il leur était dévolu de se préoccuper d'abord et avant tout du bien du malade, et ceci dans sa dimension holistique, c'est-à-dire dans son humanité - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,149-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Foi-et-guerison-+.html" rel="tag">3. Foi et guérison</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton938.jpg" alt="" align="right" width="180" height="143" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">L'accueil de l'homme, de son histoire, de sa vie, de sa souffrance, de ses angoisses, voire de sa mort, apparaît bien comme le défi par excellence que les milieux de santé doivent relever aujourd'hui et ceci à nouveaux frais.</p> <p class="spip">En effet, ces derniers ont compris, depuis longtemps certes, mais sans doute de manière privilégiée ces dernières décennies, qu'il leur était dévolu de se préoccuper d'abord et avant tout du bien du malade, et ceci dans sa dimension holistique, c'est-à-dire dans son humanité globale, couvrant toutes les dimensions touchant à son existence.</p> <p class="spip">Cette nécessité de prise en compte de la totalité humaine épouse ainsi la diversité des souffrances humaines, qu'elles soient physiques, psychiques, sociales, culturelles ou spirituelles. Elle provoque les milieux de santé à intégrer toujours plus l'angoisse que génère toute maladie et à inventer, dans toutes les situations, un accompagnement qui puisse s'exprimer jusque dans l'approche de la mort.</p> <p class="spip">Louis-Michel Renier</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°217, 1999, p 51-68</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/217le_sacrements_malades_dans_l_oeuvre_commune.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> La communion des malades http://liturgiecatholique.fr/La-communion-des-malades.html http://liturgiecatholique.fr/La-communion-des-malades.html 2007-08-30T14:17:09Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Eucharistie et vie chrétienne 3. Foi et guérison wp_import_16 Le port de la communion aux malades, qui constitue la forme prédominante de la communion des absents, a connu de nos jours une mutation de la plus haute importance dans le triple domaine de son ministre, de sa périodicité et de sa publicité. <br />Pierre Jounel <br />Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n°205, 1996, p 107-115 <br />Téléchargez gratuitement l'article complet (format - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,149-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Eucharistie-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Eucharistie et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Foi-et-guerison-+.html" rel="tag">3. Foi et guérison</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton936.jpg" alt="" align="right" width="180" height="124" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Le port de la communion aux malades, qui constitue la forme prédominante de la communion des absents, a connu de nos jours une mutation de la plus haute importance dans le triple domaine de son ministre, de sa périodicité et de sa publicité.</p> <p class="spip">Pierre Jounel</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°205, 1996, p 107-115</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/205_la_communion_des_malades.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> Le geste liturgique à l'épreuve de la santé http://liturgiecatholique.fr/Le-geste-liturgique-a-l-epreuve-de.html http://liturgiecatholique.fr/Le-geste-liturgique-a-l-epreuve-de.html 2007-08-30T14:12:06Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Foi et guérison wp_import_16 A scruter les rapports qu'entretiennent entre elles la maladie et la liturgie, on est conduit à envisager ce qu'on pourrait appeler des situations limites, lorsque les stigmates de la maladie ou du handicap sur le corps du sujet compromettent, chez celui-ci, l'accès au geste et singulièrement au geste liturgique. <br />Quand on évoque de telles situations, ou qu'elles s'imposent, on se sent gagné par l'angoisse. Cet homme aveugle et sourd, cet enfant nourri par une sonde, cet autre rivé à son - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,149-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Foi-et-guerison-+.html" rel="tag">3. Foi et guérison</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton935.jpg" alt="" align="right" width="202" height="206" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">A scruter les rapports qu'entretiennent entre elles la maladie et la liturgie, on est conduit à envisager ce qu'on pourrait appeler des situations limites, lorsque les stigmates de la maladie ou du handicap sur le corps du sujet compromettent, chez celui-ci, l'accès au geste et singulièrement au geste liturgique.</p> <p class="spip">Quand on évoque de telles situations, ou qu'elles s'imposent, on se sent gagné par l'angoisse. Cet homme aveugle et sourd, cet enfant nourri par une sonde, cet autre rivé à son fauteuil, privé de l'usage de ses membres, comment font-ils, comment vivent-ils, comment peut-on vivre avec eux ? La montée de l'angoisse, compagne du désir qui sous-tend et oriente l'existence, signale à la conscience que nous sommes touchés dans nos racines.</p> <p class="spip">Ces gestes, ces attitudes qui constituent la trame de nos jours, cette aisance à nous mouvoir dans l'harmonie du corps et de l'esprit, pourrions-nous en être privés sans perdre, en même temps, le désir de vivre ? Pourtant, ils sont là, nos frères malades et handicapés, témoignant, au milieu de nous, des insondables ressources du désir pour entrer en relation, pour pallier le geste impossible par des transpositions ou des médiations, pour goûter, malgré tout, les saveurs de la vie.</p> <p class="spip">Michel Thibault</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique81" class="spip_out">La Maison-Dieu</a>, n°205, 1996, p 25-33</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/205_le_geste_liturgique_a_l_epreuve_de_la_sante.pdf" class="spip_out">Téléchargez gratuitement l'article complet (format PDF)</a></p></div> Approfondir le sens du mariage par la liturgie http://liturgiecatholique.fr/Approfondir-le-sens-du-mariage-par.html http://liturgiecatholique.fr/Approfondir-le-sens-du-mariage-par.html 2016-04-19T14:11:44Z text/html fr Beatrice Pour approfondir 1. Se préparer au mariage wp_import_16 Les équipes de préparation au mariage connaissent bien les "quatre piliers" du mariage chrétien : liberté, fidélité, indissolubilité, fécondité. Ce carré magique a l'avantage de résumer la conception catholique du mariage. Mais il est source de malentendus dans la mentalité moderne où droits et devoirs sont issus d'un contrat social visant le bonheur maximal entre individus libres et égaux (1). <br />Car le mariage à l'Eglise est bien plus qu'un contrat : il est un engagement de toute la vie, qui imprègne la - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Se-preparer-au-mariage-+.html" rel="tag">1. Se préparer au mariage</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5419.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Les équipes de préparation au mariage connaissent bien les "quatre piliers" du mariage chrétien : liberté, fidélité, indissolubilité, fécondité. Ce carré magique a l'avantage de résumer la conception catholique du mariage. Mais il est source de malentendus dans la mentalité moderne où droits et devoirs sont issus d'un contrat social visant le bonheur maximal entre individus libres et égaux (1).</p> <p class="spip">Car le mariage à l'Eglise est bien plus qu'un contrat : il est un engagement de toute la vie, qui imprègne la manière de concevoir sa propre existence et celle d'autrui ; il donne le statut d'époux et d'épouse sans qu'aucune puissance humaine ne puisse défaire ce lien spirituel. "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas" : cette parole de Jésus (Mc 10,9 ; Mt 19,6), le nouveau <i class="spip">Rituel du mariage</i> la fait redire au prêtre ou au diacre qui reçoit le consentement des époux.</p> <p class="spip"><strong class="spip">La liturgie désigne le chemin de Jésus</strong></p> <p class="spip">La célébration, justement ! Elle aide à comprendre le sens profond du mariage pendant la préparation, mais aussi plus tard. Les formulations du <i class="spip">Rituel</i> invitent les époux à méditer le mystère du mariage pour en vivre davantage. Alors que les quatre piliers se laissent réduire à des "valeurs" trop vite abandonnées quand surviennent les difficultés, la liturgie invite à prendre et à reprendre le chemin de Jésus.</p> <p class="spip">"Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'au bout" (Jn 13,1)</p> <p class="spip">L'éthique du mariage chrétien s'enracine dans une conception de l'homme marquée par la révélation biblique. Réciproquement, la manière dont les couples chrétiens vivent le mariage donne à voir, de manière concrète, l'anthropologie biblique. Les formulations liturgiques de l'engagement introduisent à cette dynamique.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Librement</strong></p> <p class="spip"><i class="spip">"Vous allez vous engager l'un envers l'autre dans le mariage. Est-ce librement et sans contrainte ?"</i></p> <p class="spip">Il faut être libre pour se marier validement. Mais il faut s'engager pour découvrir ce qu'est vraiment la liberté. Prêtons attention à l'adverbe "librement". Il indique que la liberté est et restera le climat de l'engagement. C'est pourquoi les époux aiment revenir dans l'église où ils se sont mariés. Dans la lumière ou dans l'obscurité, ils retouvent là le secret d'un amour qui s'engage librement. La dignité des époux est de cultiver un authentique esprit de liberté : sans jamais reprendre la parole donnée, ils continueront d'en découvrir, jour après jour, l'insondable portée.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les enjeux du respect</strong></p> <p class="spip"><i class="spip">"En vous engageant dans la voie du mariage, vous vous promettez amour mutuel et respect. Est-ce pour toute votre vie ?"</i></p> <p class="spip">Se promettre amour mutuel et respect, c'est choisir une manière de vivre où la tendresse se construit dans la durée et où la violence verbale, corporelle ou psychologique est combattue à chaque fois qu'elle survient. Les sentiments amoureux peuvent, hélas, cohabiter avec une volonté de puissance qui ruine l'intimité du couple. S'engager au respect, c'est renoncer au mal et vivre au rythme du pardon, qui rajeunit l'amour et le rend plus vrai. C'est aussi accepter de se faire aider par une tierce personne si, un jour, on se trouve submergé par la violence.</p> <p class="spip"><strong class="spip">La mission de procréer</strong></p> <p class="spip"><i class="spip">"Etes-vous prêts à accueillir les enfants que Dieu vous donne et à les éduquer selon l'Evangile du Christ et dans la foi de l'Eglise ?"</i></p> <p class="spip">Le désir commun de procréer est l'un des signes que l'on est prêt à se marier. Mais le désir d'enfant est plus qu'un beau sentiment : il est la volonté de coopérer à l'amour du Dieu créateur. C'est le sens du verbe <i class="spip">"pro-créer"</i>. On endossera la responsabilité des parents sans cesser d'être des époux aimants et attentifs l'un à l'autre. Cette mission dépasse les parents. En mettant leurs enfants en contact avec l'Evangile, ils les confient à un maître de vie. L'éducation vraie initie au mystère de l'intériorité, elle ouvre au renoncement et au dépassement pour un bonheur plus grand. Sans jamais se substituer aux parents, l'Eglise accompagne les éducateurs en offrant largement le trésor de la foi.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Ensemble, avec d'autres et pour d'autres</strong></p> <p class="spip"><i class="spip">"Etes-vous disposés à assumer ensemble votre mission de chrétiens dans le monde et dans l'Eglise ?"</i></p> <p class="spip">Cette question est posée "si cela convient", précise le <i class="spip">Rituel</i>. Mais la réponse n'est pas réservée aux "piliers" de paroisse. La préparation au mariage permet de nouveaux départs. Sachant que la société soutient peu le mariage, la première mission des couples chrétiens est de s'entraider mutuellement. De plus en plus d'équipes fraternelles proposent aux jeunes époux d'approfondir ensemble le sens de leur mariage. Car d'avoir donné sa vie pour toujours, cela change beaucoup de choses ! Certains paniquent quand ils découvrent des difficultés dont ils n'avaient pas idée au départ. Mais ils se rassurent quand ils constatent que d'autres les ont traversées sans se détruire, et ont même grandi en amour.</p> <p class="spip">Plus fondamentalement, une équipe de jeunes couples renforce l'amitié et le sens de l'entraide au-delà du petit cercle familial. Là peuvent mûrir de beaux projets d'engagement au service des autres. Comme le dit une prière de bénédiction finale :</p> <p class="spip"><i class="spip">"Que toute personne en difficulté trouve auprès de vous soutien et réconfort. Que votre foyer soit un exemple pour les autres et qu'il réponde aux appels du prochain".</i></p> <p class="spip">Encore faut-il sortir de chez soi pour vivre ces paroles. De telles équipes sont des laboratoires où les époux font l'expérience que leur amour est fait pour rayonner.</p> <p class="spip">Philippe Bordeyne</p> <p class="spip">Prêtre recteur à l'institut catholique de Paris</p> <p class="spip">1. Charles Taylor, <i class="spip">l'Age séculier</i>, Paris, Ed. du Seuil, 2011</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photo : Francis Lapierre/CIRIC</i></p></div> Le mariage, un sacrement pour toute l'Eglise http://liturgiecatholique.fr/Le-mariage-un-sacrement-pour-toute.html http://liturgiecatholique.fr/Le-mariage-un-sacrement-pour-toute.html 2015-07-07T13:48:47Z text/html fr Beatrice Pour approfondir 2. Le déroulement du sacrement de mariage "Seigneur notre Dieu, tu as sanctifié le mariage par un mystère si grand et si beau que tu en as fait le sacrement de l'alliance du Christ et de l'Eglise. (1)" (oraison d'ouverture, n° 1) Telle est la conviction de foi de l'Eglise exprimée par ce qu'elle célèbre <br />La célébration du sacrement de mariage, dans la conscience commune, tend pourtant à occulter cette dimension ecclésiale. Ne s'agit-il pas d'abord de recevoir l'engagement réciproque d'un homme et d'une femme, l'un envers l'autre et devant Dieu - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Le-deroulement-du-sacrement-de,87-+.html" rel="tag">2. Le déroulement du sacrement de mariage</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5423.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">"Seigneur notre Dieu, tu as sanctifié le mariage par un mystère si grand et si beau que tu en as fait le sacrement de l'alliance du Christ et de l'Eglise. (1)" (oraison d'ouverture, n° 1) Telle est la conviction de foi de l'Eglise exprimée par ce qu'elle célèbre</strong></p> <p class="spip">La célébration du sacrement de mariage, dans la conscience commune, tend pourtant à occulter cette dimension ecclésiale. Ne s'agit-il pas d'abord de recevoir l'engagement réciproque d'un homme et d'une femme, l'un envers l'autre et devant Dieu ? Cette vision religieuse du mariage ne rend pas compte de la profondeur du mystère célébré par l'Eglise.</p> <p class="spip"><strong class="spip">L'Eglise, Epouse du Christ</strong></p> <p class="spip">Si le mariage a été admis parmi les sacrements du salut, c'est bien parce qu'il concerne, au-delà des personnes des mariés, l'Eglise toute entière, dans sa nature et sa vocation. Elle est devenue, dans le mystère pascal, l'Epouse du Christ. Et chacun de ses membres est ainsi, en quelque sorte, épousé par le Christ et appelé à donner en retour son propre consentement à l'Alliance. Comment dire concrètement cette réalité profonde du sacrement de mariage ?</p> <p class="spip"><strong class="spip">Combattre l'hyperpersonnalisation</strong></p> <p class="spip">Dans le domaine de la pastorale du mariage, il s'agit en premier lieu de ne jamais perdre de vue cette dimension large. La préparation et la célébration doivent permettre au couple de prendre conscience que son mariage est célébré pour tous, qu'il dit le "oui" de Dieu à chacun. Et, en conséquence, il faut contenir la tendance naturelle à l'hyperpersonnalisation, pour mieux faire retentir la Bonne Nouvelle de l'Alliance pour tous.</p> <p class="spip">Ainsi, la liturgie de la Parole, et donc l'homélie, ne s'adresse pas qu'aux futurs époux, mais bien à l'ensemble des personnes présentes. En prenant soin des éléments communautaires dont elle est porteuse, notamment toutes les réponses de l'assemblée, les chants, la profession de foi, les acclamations, etc... on met en valeur la richesse ecclésiale de la liturgie du mariage. La bénédiction nuptiale n° 6 invite ainsi toute l'assemblée à accueillir pour elle-même la signification du mariage : "Béni sois-tu, Seigneur, ton amour fait pour nous des merveilles (2)."</p> <p class="spip"><strong class="spip">Découvrir la dimension nuptiale</strong></p> <p class="spip">Dans le domaine de la pastorale paroissiale, il s'agit réciproquement, de valoriser tous les éléments nuptiaux présents dans la liturgie et la vie de l'Eglise. L'enjeu est ici de ne pas cantonner la prédication sur le mariage aux questions de pastorale familiale, mais d'ouvrir la conscience baptismale à la découverte, ou redécouverte, de sa dimension nuptiale trop souvent estompée. La symbolique des noces manifeste dans la liturgie de la veillée pascale et présente dans toute liturgie eucharistique, attend encore d'être davantage soulignée : "Voici l'Epoux ! Sortez à sa rencontre !" (Mt 25,6) ; "Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau" (Ap 19,9).</p> <p class="spip">Arnaud de Toury</p> <p class="spip">Prêtre délégué PLS du diocèse de Reims</p> <p class="spip">1. Rituel du mariage n° 56 2. Rituel du mariage n° 289</p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit Photo : Corinne Simon</i></p></div> Le sacrement de mariage, un acte de l'Eglise http://liturgiecatholique.fr/Precisions-sur-l-ecclesialite-du.html http://liturgiecatholique.fr/Precisions-sur-l-ecclesialite-du.html 2015-06-09T07:58:35Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 3. Famille et vie chrétienne Mariage wp_import_16 Si le mariage est un sacrement, c'est qu'il est un événement ecclésial, comme tous les sacrements. Le faire percevoir est essentiel, car la privatisation du mariage est une réelle tentation aujourd'hui. Or il arrive souvent que notre langage, loin de clarifier la dimension ecclésiale du sacrement de mariage, l'obscurcisse. Tel est le cas lorsque l'on dit par exemple que les conjoints « se donnent » ou « s'échangent » le sacrement. Un peu de précision s'impose. <br />En quoi consiste l'ecclésialité du mariage - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Famille-et-vie-chretienne-+.html" rel="tag">3. Famille et vie chrétienne</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Mariage-+.html" rel="tag">Mariage</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton833.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Si le mariage est un sacrement, c'est qu'il est un événement ecclésial, comme tous les sacrements. Le faire percevoir est essentiel, car la privatisation du mariage est une réelle tentation aujourd'hui. Or il arrive souvent que notre langage, loin de clarifier la dimension ecclésiale du sacrement de mariage, l'obscurcisse. Tel est le cas lorsque l'on dit par exemple que les conjoints « se donnent » ou « s'échangent » le sacrement. Un peu de précision s'impose.</p> <p class="spip"><strong class="spip">En quoi consiste l'ecclésialité du mariage sacramentel ?</strong></p> <p class="spip">Un sacrement est un acte d'Église qui commémore et manifeste le don que Dieu fait à son peuple. Le mariage le fait de différentes manières :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Puisque « l'amour est la vocation fondamentale et innée de tout être humain » (1), et que la capacité à aimer est un don que Dieu fait à tous, on peut admettre que le mariage sacramentel – monogame et indissoluble – constitue la forme conjugale la plus apte à réaliser cette vocation. Et puisque Jésus a donné par toute sa vie, sa mort et sa résurrection, un exemple inégalé du don de soi par amour, les chrétiens, ses disciples, s'engagent à suivre ce chemin de don de soi dans le mariage. Ainsi, leur amour conjugal n'est pas un épisode isolé de l'histoire du monde, mais un lieu où se manifeste concrètement l'amour inconditionnel de Dieu pour l'humanité.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Pour réaliser le don de soi dans le mariage, les époux reçoivent l'aide de l'Esprit, grâce d'amour donnée aux conjoints, qui les précède et les accompagne tout au long de leur vie.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La bénédiction nuptiale, ainsi que nous l'avons dit dans l'article précédent, est constituée d'un triple envoi en mission (2) : mission ecclésiale des époux, car c'est en tant que baptisés mariés qu'ils sont envoyés ; mission baptismale des chrétiens à accomplir en couple (aimer Dieu et son prochain, offrir sa vie au Père, annoncer l'Évangile, et lutter contre le mal sous toutes ses formes.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> « Les époux sont pour l'Église le rappel permanent de ce qui est advenu sur la croix » (3). En les accompagnant et en célébrant des mariages, l'Église fait mémoire et célèbre en même temps l'inconditionnalité et la puissance de l'amour de Dieu, à l'œuvre dans un couple en particulier.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Les ministères dans la célébration du mariage</strong></p> <p class="spip">Parler de « ministères » suppose un lien avec la sacramentalité de l'Église. C'est par rapport à la sacramentalité de l'Église que se positionnent les différents « ministères » qu'il importe de ne pas confondre.</p> <p class="spip">1. Qu'est-ce que la sacramentalité de l'Église ? Le n°1 de la Constitution dogmatique sur l'Église (Lumen gentium) du concile Vatican II écrit que « l'Église est en quelque sorte, dans le Christ, le sacrement du salut, c'est-à-dire le signe et l'instrument de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain ». Signe et instrument : par elle se vit le salut, à savoir l'union intime avec Dieu et l'unité de l'humanité.</p> <p class="spip">2. En référence à la sacramentalité du salut se positionne immédiatement le ministère ordonné. Que fait le prêtre dans la liturgie ? Il « préside au rassemblement et accomplit l'acte sacramentel au nom du Christ » : il préside la célébration du mariage, dispense la Parole et l'explique ; il reçoit au nom de l'Église, qu'il représente, les consentements des époux, et confère la bénédiction nuptiale. Dans la théorie consensualiste pure (seul le consentement réalise le sacrement), la bénédiction était facultative (cf. le Rituel romain de 1614, avant la dernière réforme conciliaire) ; les dimensions ecclésiale, trinitaire et eucharistique étaient secondaires. On ne peut plus, aujourd'hui, penser de la même façon : « la bénédiction nuptiale ne doit jamais être omise » !</p> <p class="spip">Nous avons eu l'occasion de dire qu'elle comportait toute la dimension sacramentelle du mariage. Elle a un statut identique à celui de toutes les grandes prières consécratoires dans la liturgie : la bénédiction des prêtres, celle de la consécration des vierges, des religieux (ses), celle de l'eau baptismale, la prière eucharistique elle-même… Si on prend en compte cette donnée, on doit réévaluer aussi le rôle de celui qui la prononce, et qui est en lien direct avec la sacramentalité de l'Église, au nom de laquelle il prononce cette bénédiction. Le ministre, en prononçant la bénédiction, et en le faisant au nom du Christ et de l'Église, est porteur et garant de la référence ecclésiale et trinitaire recherchée, par les couples et surtout par l'Église. Il y a donc bien autre chose qu'une simple raison de convenance pour que ce soit un ministre ordonné qui prononce la bénédiction.</p> <p class="spip">3. Les époux : il est bien évident que sans eux, il n'y aurait pas matière à ce qu'il y ait sacrement. Sans leur consentement, pas de mariage, de la même façon que sans pain et sans vin, il n'y a pas d'eucharistie, et que sans eau, il n'y a pas de baptême. Le sacrement de mariage prend racine dans leur consentement mutuel à la communauté de vie et d'amour, et il sanctifie les conjoints en manifestant le don qu'ils ont reçu (l'Esprit), pour réaliser « leur vocation d'hommes et de chrétiens » dans le mariage. Le rôle des époux n'est donc pas négligeable ; faut-il cependant, pour le respecter, en faire un « ministère » ? Le consentement de conjoints à l'engagement conjugal relève du libre exercice de leur responsabilité chrétienne : accepter de collaborer à l'amour de Dieu par la construction du couple et de la famille. Ce n'est pas pour autant un ministère au sens sacramentel, pas plus (ou pas autrement) que le baptisé n'est ministre de son baptême.</p> <p class="spip">4. Car le consentement n'est pas suffisant pour qu'il y ait sacrement ; pour acquérir sa dimension sacramentelle, ce consentement doit être relié à la foi au Dieu trinitaire qui est à l'origine de tout don. L'alliance conclue entre les époux se nourrit d'une relation vivante au Dieu d'amour qui les envoie et leur donne son Esprit. C'est bien, ainsi que nous l'avons dit, ce qu'exprime la bénédiction nuptiale. Cette dernière est prononcée par un ministre ordonné, au nom de l'Église, qu'il représente, car les époux ne peuvent eux-mêmes s'envoyer en mission, ni se donner l'un à l'autre l'Esprit pour accomplir cette mission. Devant le don de Dieu, l'attitude des croyants est celle d'une « réception active » de sa grâce dans leur vie, et d'un consentement à y collaborer chaque jour.</p> <p class="spip">Hélène Bricout</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique85" class="spip_out">Célébrer</a>, n°336, mai-juin 2005, p 51-53</p> <p class="spip">1. <i class="spip">Les tâches de la famille chrétienne</i>, n° 11. Exhortation apostolique « <i class="spip">Familiaris Consortio</i> » de Jean-Paul II, éd. du Cerf, Paris, 1981.</p> <p class="spip">2. La triple mission des baptisés peut s'exprimer en mission de « prêtres, prophètes et rois », comme le fait le Rituel du baptême.</p> <p class="spip">3. <i class="spip">Les tâches de la famille chrétienne</i>, n°13.</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-nouveau-rituel-du-mariage.html" class="spip_out">Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-accueil-des-fiances-lieu-d.html" class="spip_out">L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation</a></p></div> Le mariage catholique http://liturgiecatholique.fr/Supplement-392-Dossier-LE-MARIAGE.html http://liturgiecatholique.fr/Supplement-392-Dossier-LE-MARIAGE.html 2012-08-09T14:47:29Z text/html fr Sophie Pour approfondir 1. Se préparer au mariage Pour ouvrir la réflexion sur les implications cuturelles et socio-religieuses du mariage, écouter le podcast sur France Culture/ culture-monde (4 émissions) <br />Dossier : LE MARIAGE <br />9 notes pastorales sur le Rituel du mariage <br />1. Quand la bague devient alliance <br />2. La bénédiction nuptiale <br />3. Les formes de la prière <br />4. Mariage et vie sacramentelle <br />5. Mariage et Eucharistie <br />6. Après la célébration, poursuivre le chemin <br />7. Témoignage et vie spirituelle <br />8. Les fiançailles, une étape sur un - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Se-preparer-au-mariage-+.html" rel="tag">1. Se préparer au mariage</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton4467.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Pour ouvrir la réflexion sur les implications cuturelles et socio-religieuses du mariage, écouter <strong class="spip"><a href="http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde?page=2" class="spip_out"> le podcast sur France Culture/ culture-monde</a></strong> (4 émissions)</p> <h3 class="spip">Dossier : LE MARIAGE</h3> <p class="spip"><span class='spip_document_3866 spip_documents spip_documents_right' style='float:right; width:160px;' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L160xH107/Diocese_Saint-Brieuc_B._Leroux-supp_copie-9f3ea.jpg' width='160' height='107' alt="" style='height:107px;width:160px;' class='' /></span></p> <p class="spip"><strong class="spip">9 notes pastorales sur le <i class="spip">Rituel du mariage</i> </strong></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/1._Mariage-Quand_la_bague_devient_alliance-2.pdf" class="spip_out">1. Quand la bague devient alliance</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/2._Mariage_-_La_benediction_nuptiale_-2.pdf" class="spip_out">2. La bénédiction nuptiale</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Les_formes_de_la_priere_Celebrer_392.pdf" class="spip_out">3. Les formes de la prière</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/4_Mariage_-_Mariage_et_vie_sacramentelle-2.pdf" class="spip_out"> 4. Mariage et vie sacramentelle</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/5_Mariage-_Mariage_et_Eucharistie.pdf" class="spip_out"> 5. Mariage et Eucharistie</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/6._Mariage-apres_la_celebration_poursuivre_le_chemin.pdf" class="spip_out">6. Après la célébration, poursuivre le chemin</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/7._le_mariage-_temoignage_et_vie_spirituelle.pdf" class="spip_out">7. Témoignage et vie spirituelle</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/8._Mariage-les_fiancailles_une_etape_sur_un_itineraire_.pdf" class="spip_out">8. Les fiançailles, une étape sur un itinéraire</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/9._Mariage-le_diacre_dans_la_pastorale_du_mariage.pdf" class="spip_out">9. Le diacre dans la pastorale du mariage</a></p></div> Le mariage, acte d'espérance http://liturgiecatholique.fr/Le-mariage-acte-d-esperance.html http://liturgiecatholique.fr/Le-mariage-acte-d-esperance.html 2011-09-01T14:42:27Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 1. Se préparer au mariage wp_import_16 Mgr Vingt-Trois présente trois textes votés par les évêques de France en 2002 ; réunis, ils forment un acte d'espérance <br />Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris présente trois textes votés par les évêques de France en 2002 ; réunis, ils forment un acte d'espérance : <br />Le premier est un message des évêques adressé à la société entière et aux jeunes en particulier. <br />Des Remarques préliminaires décrivent synthétiquement les transformations des conditions d'exercice de la pastorale du mariage. <br />Onze Orientations - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Se-preparer-au-mariage-+.html" rel="tag">1. Se préparer au mariage</a>, <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton911.jpg" alt="" align="right" width="180" height="121" class="spip_logos" /> <div class='rss_chapo'>Mgr Vingt-Trois présente trois textes votés par les évêques de France en 2002 ; réunis, ils forment un acte d'espérance</div> <div class='rss_texte'><p class="spip">Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris présente trois textes votés par les évêques de France en 2002 ; réunis, ils forment un acte d'espérance :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Le premier est un message des évêques adressé à la société entière et aux jeunes en particulier.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Des Remarques préliminaires décrivent synthétiquement les transformations des conditions d'exercice de la pastorale du mariage.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Onze Orientations expriment le consensus des évêques sur la pratique pastorale à poursuivre en ce domaine.</p> <p class="spip">Mgr Vingt-Trois fait précéder ces trois documents de quelques pages dans lesquelles il met en lumière des évolutions des mœurs matrimoniales. Elles posent de redoutables questions pastorales, notamment sur le bien-fondé des mariages à l'église ; qui représentent la moitié des mariages conclus en France, et sur la manière de les accompagner. Finalement, comment accueillir largement les candidats au mariage sans vider le sacrement de sa signification ?</p> <p class="spip">Article extrait de la revue La Maison-Dieu n° 244, 2005, p 91-106</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/244_mariage_acte_esperance.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>Le mariage, acte d'espérance, texte de Mgr Vingt-trois, 2005</a></strong><br> ( Format : PDF )</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-nouveau-rituel-du-mariage.html" class="spip_out">Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Precisions-sur-l-ecclesialite-du.html" class="spip_out">Précisions sur l'écclésialité du sacrement du mariage</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-accueil-des-fiances-lieu-d.html" class="spip_out">L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation</a></p></div> Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations http://liturgiecatholique.fr/Le-nouveau-rituel-du-mariage.html http://liturgiecatholique.fr/Le-nouveau-rituel-du-mariage.html 2011-09-01T14:41:02Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 Pour ce nouveau Rituel, on peut dire que tout commence en 1991 avec la publication en latin à Rome de la deuxième édition du Rituel du mariage (Ordo celebrandi matrimonium. Editio typica altera) décidée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le précédent rituel, rénové selon les directives du concile Vatican II, avait été publié dans les mêmes conditions en 1969. Il avait été publié en français la même année car, à cette époque post conciliaire, les travaux d'élaboration - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton832.jpg" alt="" align="right" width="163" height="135" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Pour ce nouveau Rituel, on peut dire que tout commence en 1991 avec la publication en latin à Rome de la deuxième édition du Rituel du mariage (<i class="spip">Ordo celebrandi matrimonium. Editio typica altera</i>) décidée par la <i class="spip">Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements</i>. Le précédent rituel, rénové selon les directives du concile Vatican II, avait été publié dans les mêmes conditions en 1969. Il avait été publié en français la même année car, à cette époque post conciliaire, les travaux d'élaboration du rituel français étaient menés en parallèle avec l'élaboration du rituel latin.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Une longue élaboration commune de l'église</strong></p> <p class="spip">Dès 1991 la <i class="spip">Commission francophone pour les traductions et la liturgie</i> (CIFTL) qui réunit un évêque chargé de la liturgie pour chacun des pays francophones (France, Belgique francophone, Canada francophone, Suisse romande, Luxembourg, Afrique du nord), nomme une équipe de travail composée de personnes de ces différents pays, chargée de traduire et adapter le rituel latin du mariage qui vient d'être publié. Cette équipe comprend huit prêtres, un diacre religieux, un diacre marié, deux femmes mariées et un homme marié. Tous sont impliqués dans la liturgie, la théologie ou la pastorale du mariage, ou l'accueil et l'accompagnement des futurs époux. Ils ne peuvent se consacrer au chantier du rituel qu'en plus de leurs autres responsabilités. Cette équipe se réunit de 1992 à 1995 et élabore un projet de nouveau rituel, en lien permanent et sous la responsabilité des évêques de la CIFTL.</p> <p class="spip">Le 1er février 1996 un projet est envoyé à chacun des évêques des pays membres de la CIFTL, pour étude et amendement. L'équipe de travail reçoit 911 amendements qu'un groupe d'experts sous la conduite des évêques de la CIFTL examine un par un. En juillet 1998 un rapport envoyé à chaque évêque indique pour chaque amendement s'il est retenu ou pas et pourquoi : 116 amendements ont été retenus et 795 ne l'ont pas été. En mai 1999 une deuxième version du Rituel est alors envoyée à chaque évêque qui doit voter par correspondance : oui (placet), non (non placet), oui avec réserves (<i class="spip">placet juxta modum</i>). Le rituel est approuvé à une très grande majorité. Il est alors envoyé à chaque Conférence des évêques des pays membres de la CIFTL qui doit voter collectivement. Toutes les Conférences des évêques concernées approuvent le rituel à une très forte majorité. Au début 2000 le Rituel ainsi approuvé est envoyé à Rome à la <i class="spip">Congrégation pour le culte divin</i> et la discipline des sacrements pour recognitio c'est à dire reconnaissance de ce rituel comme faisant partie du rite romain.</p> <p class="spip">Mais en mai 2001 la même Congrégation publie de nouvelles règles pour l'élaboration des rituels dans les diverses aires linguistiques des diocèses de rite romain. Il s'agit de la cinquième instruction « Pour la correcte application de la <i class="spip">Constitution sur la sainte liturgie</i> – De l'usage des langues vernaculaires dans l'édition des livres de la liturgie romaine », connue sous son titre latin : <i class="spip">Liturgiam authenticam</i>. Les diverses mises au point devenues nécessaires pour appliquer ces nouvelles règles ont pris du temps, et la recognitio de la Congrégation n'est intervenue qu'en janvier 2005.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Quelles nouveautés ?</strong></p> <p class="spip"><strong class="spip"> <i class="spip">Deux livres</i> </strong></p> <p class="spip">La première nouveauté c'est qu'il existe désormais un livre du rituel du mariage. Depuis plusieurs années en effet le Rituel précédent n'était plus réimprimé car il semblait que le nouveau Rituel allait être publié « bientôt ». Mais d'étape en étape le délai a finalement été de quatre ans ! La deuxième nouveauté est que ce Rituel paraît sous deux formes : une édition de célébration, reliée, grand format (21 x 28 cm), de belle couleur blanc gris, imprimée en noir et rouge sur papier de couleur crème, comme tous les livres liturgiques, et une édition de travail, brochée, de petit format (16 x 21, 5 cm) et imprimée en noir et blanc. On peut donc souhaiter que les futurs couples achètent le Rituel petit format (pour la modique somme de 12 euros), de manière à préparer de près la célébration de leur mariage.</p> <p class="spip"><strong class="spip"> <i class="spip">Sept points nouveaux dans le rite</i> </strong></p> <p class="spip">Il se pourrait bien que ces nouveautés échappent à la plupart des personnes non spécialistes qui participeront à la célébration d'un mariage selon le nouveau rituel. C'est dire que ces nouveautés ne sont guère spectaculaires. En revanche pour les prêtres et les diacres qui présideront la célébration du sacrement de mariage, et aussi pour les laïcs qui accueillent et accompagnent la préparation de ce sacrement, le rituel présente des nouveautés importantes, et propose des choix nouveaux.</p> <p class="spip">1. Les cinq Bénédictions nuptiales du rituel latin comportent toutes une prière pour que l'Esprit Saint donne aux nouveaux époux sa force et sa grâce (n° 284-288). De plus, le prêtre ou le diacre qui prononce cette prière tient les mains étendues au-dessus des nouveaux époux, comme le fait le prêtre pour invoquer l'Esprit sur le pain et le vin au cours de la prière eucharistique, ou comme le fait l'évêque pour la prière du sacrement de confirmation. Ces deux innovations revalorisent évidemment la bénédiction nuptiale qui, avec l'échange des consentements, constitue désormais les deux piliers du sacrement de mariage.</p> <p class="spip">Le rituel francophone propose en outre une sixième bénédiction nuptiale (n° 289) de structure trinitaire, avec un refrain chanté pour l'assemblée. On peut souhaiter que des cantillations de cette prière soient composées avec un beau refrain pour l'assemblée, ce qui fera de la bénédiction nuptiale un grand moment de la célébration. Le rituel laisse maintenant le choix de placer la bénédiction nuptiale juste après l‘échange des alliances (qui suit l'échange des consentements). Le cœur de la liturgie du sacrement peut s'en trouver renforcé : la bénédiction nuptiale et l'échange des consentements s'appuyant et se valorisant mutuellement.</p> <p class="spip">2. Le dialogue qui précède l'échange des consentements, dans ses deux formules au choix, est plus développé. Et surtout, nouveauté importante qu'il faudra commenter avec les futurs époux, il précise que « les époux s'engagent à éduquer leurs enfants selon l'Évangile du Christ et la foi de l'Église ». Enfin si les futurs époux le souhaitent, ils peuvent s'engager « à assumer ensemble leur mission de chrétiens dans le monde et dans l'Église » ce qui renvoie au n°17 de <i class="spip">Familiaris consortio</i> (1).</p> <p class="spip">3. Le rituel français propose le choix entre trois formules pour l'échange des consentements au lieu de deux précédemment. La formule nouvelle, traduite du latin (n° 78) reprend sous forme affirmative le texte de la formule où le prêtre ou le diacre demande aux futurs époux leur consentement (n° 81).</p> <p class="spip">4. Le rituel français donne la possibilité, si cela convient, de dire la profession de foi pour manifester que le mariage est bien célébré dans la foi de l'Église (n° 69). Ce point devra faire l'objet d'échange avec les futurs époux surtout s'ils ne sont pas des pratiquants de la foi chrétienne.</p> <p class="spip">5. Pour la réception du consentement des époux, le prêtre ou le diacre peut étendre la main en direction des époux ou bien, nouveauté, poser la main droite sur les mains jointes des époux (n° 82).</p> <p class="spip">6. Lorsque le mariage est célébré au cours de la messe, il n'y a pas de préparation pénitentielle, mais on doit chanter l'hymne « Gloire à Dieu » (n° 54).</p> <p class="spip">7. À la fin de la célébration, il est possible que la communauté chrétienne offre aux nouveaux époux un souvenir de leur mariage (n° 132) comme une Bible, un crucifix, une icône, un chapelet. Il est aussi demandé que la signature des registres ne se fasse pas sur l'autel, pour respecter sa spécificité.</p> <p class="spip"><strong class="spip"> <i class="spip">Quatre cas particuliers</i> </strong></p> <p class="spip">Le nouveau Rituel propose aussi une célébration pour quatre cas particuliers :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la bénédiction des fiancés (n 300-324) qui se trouvait déjà dans le <i class="spip">Livre des Bénédictions</i>.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> la bénédiction des époux au cours de la messe pour l'anniversaire de leur mariage (n° 325-339) qui se trouvait déjà dans le <i class="spip">Missel romain</i>.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> une prière pour deux catéchumènes ou une partie catéchumène et une partie non chrétienne après leur mariage civil (n° 340-348).</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> une prière pour deux néophytes mariés, ou pour un néophyte et son conjoint chrétien, au jour du baptême, ou l'un des dimanches qui suit (n° 349-350).</p> <p class="spip">C'est dire la richesse de ce nouveau rituel qui doit devenir l'instrument privilégié de tous ceux qui accueillent et accompagnent les demandeurs de mariage à l'église.</p> <p class="spip">Pierre Faure</p> <p class="spip">Article extrait de <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique85" class="spip_out">Célébrer</a>, n°341, janvier 2006, p 21-24</p> <p class="spip">1. Exhortation apostolique de Jean-Paul II, 22 novembre 1981.</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Precisions-sur-l-ecclesialite-du.html" class="spip_out">Précisions sur l'écclésialité du sacrement du mariage</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/L-accueil-des-fiances-lieu-d.html" class="spip_out">L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation</a></p></div> L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation http://liturgiecatholique.fr/L-accueil-des-fiances-lieu-d.html http://liturgiecatholique.fr/L-accueil-des-fiances-lieu-d.html 2009-09-23T15:26:08Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir 1. Se préparer au mariage On entend souvent les pasteurs se plaindre de la difficulté que représente l'accueil des fiancés en vue du mariage : c'est le tout-venant, ils ne sont pas pratiquants, ils vivent en couple depuis longtemps déjà... <br />Sur la base de son expérience pastorale, l'auteur propose de considérer au contraire ces rencontres comme une chance. Car ces personnes viennent à nous, sans qu'une pression aujourd'hui les y contraigne ; ils croient à l'amour, et attendent que nous y croyions également, et les aidions à - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,152-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Se-preparer-au-mariage-+.html" rel="tag">1. Se préparer au mariage</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton912.jpg" alt="" align="right" width="180" height="141" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/244_accueil_fiances.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation</a></strong><br> ( Format : PDF )On entend souvent les pasteurs se plaindre de la difficulté que représente l'accueil des fiancés en vue du mariage : c'est le tout-venant, ils ne sont pas pratiquants, ils vivent en couple depuis longtemps déjà...</p> <p class="spip">Sur la base de son expérience pastorale, l'auteur propose de considérer au contraire ces rencontres comme une chance. Car ces personnes viennent à nous, sans qu'une pression aujourd'hui les y contraigne ; ils croient à l'amour, et attendent que nous y croyions également, et les aidions à le vivre.</p> <p class="spip">« Souvent je pense qu'ils ne viennent pas à nous parce qu'ils ont la foi, mais parce que nous l'avons. Ils nous demandent de croire en ce en quoi ils espèrent. »</p> <p class="spip">L'auteur donne des repères pour aborder les rencontres de cette manière, à la suggestion du nouveau Rituel : « Dans la préparation..., les pasteurs s'efforceront d'évangéliser chez les futurs époux, dans la lumière de la foi, un amour mutuel et authentique » (n° 20).</p> <p class="spip">Philippe Gueudet</p> <p class="spip">Article extrait de la revue La Maison-Dieu n° 244, 2005, p 107-114</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/244_accueil_fiances.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>L'accueil des fiancés, lieu d'évangélisation</a></strong><br> ( Format : PDF )</p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-mariage-acte-d-esperance.html" class="spip_out">Le mariage, acte d'espérance</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Le-nouveau-rituel-du-mariage.html" class="spip_out">Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations</a></p> <p class="spip"><a href="http://www.liturgiecatholique.fr/Precisions-sur-l-ecclesialite-du.html" class="spip_out">Précisions sur l'écclésialité du sacrement du mariage</a></p></div> Fleurir l'église pour un mariage http://liturgiecatholique.fr/Fleurir-au-mariage.html http://liturgiecatholique.fr/Fleurir-au-mariage.html 2015-07-02T13:34:02Z text/html fr Beatrice Pour approfondir 1. Se préparer au mariage Pourquoi ? <br />La célébration religieuse a un aspect très personnel, les futurs mariés peuvent exprimer les valeurs fondant leur projet de vie et pas seulement leur rêve festif. Mais les revues de décoration, les émissions de télé-réalité et les séries anglo-saxonnes ont un impact sur eux. Les rencontrer permet de cerner le style de cérémonie, leurs désirs (fleurs, couleurs) et d'échanger sur le textes bibliques choisis. <br />Où ? <br />Visiter une église pour évaluer les contraintes matérielles : architecture, texture - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-Se-preparer-au-mariage-+.html" rel="tag">1. Se préparer au mariage</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5431.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Pourquoi ?</strong></p> <p class="spip">La célébration religieuse a un aspect très personnel, les futurs mariés peuvent exprimer les valeurs fondant leur projet de vie et pas seulement leur rêve festif. Mais les revues de décoration, les émissions de télé-réalité et les séries anglo-saxonnes ont un impact sur eux. Les rencontrer permet de cerner le style de cérémonie, leurs désirs (fleurs, couleurs) et d'échanger sur le textes bibliques choisis.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Où ?</strong></p> <p class="spip">Visiter une église pour évaluer les contraintes matérielles : architecture, texture et couleurs des matériaux, répartition des espaces, place des mariés, de la chorale.</p> <p class="spip">Le fleurissement accompagne la liturgie et se place près de l'ambon et/ou de l'autel. On peut prévoir d'autres bouquets en accord de forme et de couleur :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> un bouquet à la Vierge ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> un bouquet d'accueil à l'entrée si le passage le permet ou des mini-bouquets accrochés aux bancs ou chaises. Se faire aider et éventuellement prévoir leur distribution à l'issue de la cérémonie, en signe de partage ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> on évitera le bouquet sur l'autel (exceptionnel, selon la <i class="spip">PGMR</i>). Mais la mode profane propose des guirlande de fleurs en bordure d'autel. Pour éviter cette décoration, on peut proposer à la mariée de déposer son bouquet en coin d'autel durant la célébration.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Dans quel but ?</strong></p> <p class="spip">De part sa beauté, la composition florale peut être une médiation entre :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> les mariés et Dieu ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> l'Eglise et les mariés : le bouquet personnalisé montre qu'elle les accepte tels qu'ils sont ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> le célébrant et l'assemblée : il peut se servir de ce visuel pour accroître l'attention de l'assemblée ; <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> les mariés et la communauté locale : le bouquet restant à l'église porte à une intention de prière pour eux.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Par qui ?</strong></p> <p class="spip">Si les mariés font appel à d'autres personnes, l'espace liturgique doit être respecté : ne pas fleurir le mobilier (stalles, chaire, etc...), ni les mariés (arcades au dessus des sièges), ne pas poser un bouquet n'importe où, etc...Il serait bon que, lors de la préparation au mariage, on évoque cette question et qu'on propose les services d'une personne de la paroisse quand cela est possible.</p> <p class="spip">Dominique Chipiloff</p> <p class="spip">Membre de fleurir en liturgie, Dijon</p></div> Le jardin liturgique http://liturgiecatholique.fr/Le-jardin-liturgique.html http://liturgiecatholique.fr/Le-jardin-liturgique.html 2015-06-05T14:00:08Z text/html fr Beatrice Pour approfondir wp_import_16 Depuis bientôt un demi-siècle, le renouveau de la liturgie et le partage accéléré des cultures ont fait naître un nouvel art floral liturgique. La composition florale est devenue un véritable acteur de la célébration. Elle doit donner sa note juste - et juste sa note ! - dans la symphonie des signes qui sont tous au service de la Rencontre : l'union avec Dieu et la communion fraternelle. <br />Il y a de nombreux fleurissements possibles dans la liturgie chrétienne : bouquet d'accueil, décor festif, mise - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5333.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Depuis bientôt un demi-siècle, le renouveau de la liturgie et le partage accéléré des cultures ont fait naître un nouvel art floral liturgique. La composition florale est devenue un véritable acteur de la célébration. Elle doit donner sa note juste - et juste sa note ! - dans la symphonie des signes qui sont tous au service de la Rencontre : l'union avec Dieu et la communion fraternelle.</strong></p> <p class="spip">Il y a de nombreux fleurissements possibles dans la liturgie chrétienne : bouquet d'accueil, décor festif, mise en valeur de la croix... Tous sont là pour permettre à Dieu de manifester sa présence, et à nous de célébrer l'Alliance. Mais la composition florale indispensable, je la nomme : "composition eucharistique". Elle est en lien direct avec l'ambon de la Parole ou avec la table du repas du Seigneur. Elle est là pour nous inviter à reconnaître le don de Dieu et à entrer dans le mouvement de la vie de l'Esprit, mouvement incessant d'accueil et de don : recevoir la grâce et rendre grâce. La composition florale est servante de la contemplation, bien sûr pendant la célébration, mais aussi en tout temps dans l'espace silencieux du sanctuaire....</p> <p class="spip">Et si la liturgie nous rend contemporains de l'événement du salut, cela est vrai aussi de tout moment de recueillement dans l'oratoire du cœur. Ainsi, ce que je dis du "bouquet eucharistique" est également valable pour le bouquet de mon "coin prière" et de ma salle de séjour.</p> <p class="spip">Il s'agit toujours de recueillir amoureusement le souffle de la création et de la transmettre humblement... d'offrir en retour la création au Créateur et à ses enfants bien-aimés, en la transfigurant - cela, c'est Dieu qui, dans sa bonté, nous donne de magnifier sa création ! Transfigurer, ce n'est pas tout chambouler, c'est faire apparaître la beauté et faire entendre le message de vie, d'amour, de gratuité.... capable de nous évangéliser au plus profond de nous-mêmes. C'est pourquoi la "composition florale eucharistique" sera toujours un jardin - un jardin, c'est la nature accueillie et transfigurée -, un jardin liturgique, un jardin d'Epiphanie où Dieu pourra se manifester, où nous pourrons le reconnaître, où nous pourrons entendre son "Je t'aime" et où nous pourrons lui dire notre "Je t'aime" et où il pourra s'offrir à nous et où nous pourrons nous offrir à lui... et où nous pourrons aussi vivre la communion entre nous.... Simone Weil a dit que "la beauté est le sacrement du sourire de Dieu", alors combien plus ce jardin liturgique a-t-il une densité sacramentelle ! Un jardin qui a toute la beauté du paradis terrestre, mais transfiguré... pour inaugurer le paradis qui vient, nous faisant respirer déjà son parfum d'éternité...</p> <p class="spip">Un jardin où l'on se sent bien, où l'on se sent heureux, rénové, comme un enfant et dans la plénitude, un jardin où l'on peut cueillir la beauté, mais aussi la bonté" et la vérité, un jardin d'émerveillement. Un jardin pour dire "Oh !"... Et d'ailleurs, c'est ce "Oh !" qui va nous ouvrir la porte du jardin, au seuil du silence, qui, seul, peut nous y faire demeurer... Tout artiste - qu'il soit créateur ou simplement contemplatif comme chacun de nous - fait un jour cette expérience, ce baptême des larmes d'émerveillement qui, seul, peut consacrer au ministère de la beauté. Un jour, on se met à pleurer devant cette éphémère beauté à travers laquelle se manifeste l'éternelle Beauté. Cette expérience est une œuvre de l'Esprit Saint qui illumine notre regard intérieur pour nous faire voir l'invisible dans le visible, mais elle est aussi provoquée par l'intensité de la beauté que l'on contemple... Aussi cherchons nous, comme tous les artistes, à susciter, par l'intensité de la beauté offerte, cet émerveillement qui ouvre à la Rencontre, à 'l'unique nécessaire". Et voici le chemin que je propose. Il faut le parcourir comme on se laisse entraîner par le déroulement d'une symphonie. Et si vous avez appris des choses, s'il vous plaît, il faut tout oublier pour partir à neuf...et arriver encore plus neufs !</p> <p class="spip">Au point de départ, trois accords... Seulement trois accords, mais d'une telle plénitude qu'ils vont résonner tout au long du chemin, jusqu'au bout de la symphonie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">La disponibilité à la Présence :</strong></p> <p class="spip">Je ne suis pas seul, mes mains d'artiste sont entre les mains de l'Artiste.. Je crée avec lui et pour lui. Il crée avec moi et pour moi... et pour tous.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Le bonheur :</strong></p> <p class="spip">Recueillir la beauté et faire émerger encore plus de beauté, si ce n'est pas un immense bonheur, inutile de commencer.</p> <p class="spip"><strong class="spip">La nature :</strong></p> <p class="spip">Nous ne quitterons jamais le chemin de la nature avec le rythme des saisons, le respect de chacun des végétaux choisis (ses couleurs, ses lignes, sa croissance propre... qui est son langage propre) et nous composerons par étapes naturelles : d'abord la terre (vase, panier, pierre, racine...), puis la végétation des herbes et des feuillages, enfin la floraison et les fruits. Quant à l'architecture de la composition, elle sera naturellement engendrée par la courbe d'une souche, l'élan d'une branche, le volume d'une touffe florale... Jamais de formes contraignantes et conçues à l'avance, mais toujours l'accueil et l'offrande de la création infiniment variée et toujours surprenante. Puis notre symphonie nous entraîne par<strong class="spip"> cinq mouvements</strong>, chacun étant composé de trois thèmes tressés, pour s'achever, ou plutôt s'accomplir sur un accord final sans fin : la reconnaissance.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> <strong class="spip">Le 1er mouvement</strong> est constitué par l'émerveillement, le choix, l'harmonie. Ici, pour comprendre, il faut être amoureux...et bien assuré que l'on suscite la plus grande force d'expression quand on peut dire le plus ou le moins, tout avec presque rien. Quant à l'harmonie, c'est "Je cherche deux notes qui s'aiment", comme disait Mozart enfant, entre les éléments naturels et entre contenant et contenu. Harmonie aussi avec l'espace et les autres signes de la célébration. Harmonie avec le temps naturel et liturgique... car le jardin liturgique est rythmé par des saisons spirituelles et cherche l'accord avec les différents temps de prière : pénitentiel, baptismal, festif ou férial. L'harmonie fondamentale est avec la Parole de Dieu proclamée - ce qui est fort délicat, car la composition doit évoquer sans représenter, offrir un visage sensible en restant ouverte à tous les échos possibles de la Parole et elle devra toujours refléter le mystère pascal que l'on découvre chaque fois que l'on médite l'Ecriture en profondeur. Le jardin liturgique portera donc l'empreinte du jardin de l'Ensevelissement et du jardin de la Résurrection.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Dans <strong class="spip">le 2ème mouvement</strong>, les trois thèmes forment une seule réalité :<strong class="spip"> mouvement de recueillement et de rayonnement</strong>, cette structure partout gravée dans la création, qui est la signature indélébile du Créateur-Tout-Amour et dont le dessin le plus simple est la croix.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Ensuite <strong class="spip">le 3ème mouvement - Enracinement, Assomption et embrassement</strong> - va justement nous permettre de vérifier que la croix stabilise et dilate la composition, nous rappelant que Dieu nous aime jusqu'au plus abyssal de nous-mêmes, pour nous élever en gloire, un Amour inconditionnel pour tous, de toujours à toujours.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Cet Amour s'exprime dans <strong class="spip">le 4ème mouvement en naissance, alliance et trinité</strong>... Chaque composition pouvant mettre l'accent davantage sur tel ou tel visage de l'Amour.</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Et enfin, le 5ème mouvement - Lumière, transparence et évidence - nous invite à clarifier la composition, à préférer la simplicité pour que le bouquet puisse respirer et signifier le désir. Il y a un inachèvement nécessaire à l'accomplissement du jardin liturgique. Allons-nous comprendre un jour (enfin !) que les espaces pleins sont au service des espaces libres, que le visible est là pour nous conduire à l'invisible, que le jardin liturgique est pascal, qu'il passera et qu'il doit déjà s'effacer pour nous faire passer vers l'au-delà.</p> <p class="spip">Et nous voici pleins de reconnaissance. C'est l'accord final - qui n'a pas de fin. Reconnaissance de la beauté de Dieu, Amour qui se donne à l'infini.</p> <p class="spip">Reconnaissance de la beauté de l'homme pleinement vivant dans le souffle de la Résurrection, pleinement libre parce qu'il se sait aimé à l'infini et capable d'aimer à l'infini.</p> <p class="spip">Reconnaissance comme gratitude, comme louange, comme eucharistie.</p> <p class="spip">Reconnaissance comme une incessante naissance à l'union et à la communion.</p> <p class="spip">En réalisant des jardins liturgiques ou simplement en s'y pronmenant et en s'y arrêtant (s'arrêter pour être là, pour recevoir, pour devenir joie...), avant de les traverser, je deviens ce que je suis : fils bien-aimé et frère de tous... Fleurissons donc à "la louange de la gloire" !</p> <p class="spip">Frère Didier</p> <p class="spip"><i class="spip">Cet article a été extrait de la revue Célébrer N° 366</i></p></div> Retour sur la journée nationale "Fleurir en liturgie" qui s'est déroulée le 25 mars 2015 http://liturgiecatholique.fr/Retour-sur-la-journee-nationale.html http://liturgiecatholique.fr/Retour-sur-la-journee-nationale.html 2015-04-28T13:18:08Z text/html fr Beatrice Pour approfondir 39 diocèses étaient représentés lors de la journée nationale « Fleurir en liturgie » qui s'est tenue à la maison des évêques de France le 27 mars dernier. 69 personnes avaient fait le déplacement pour se former. Deux interventions ont ponctué cette journée. <br />Le père Daniel Doré nous a fait parcourir les Écritures à travers le prisme du végétal (ornement et nourriture) dans la Bible et nous a introduits aux textes du deuxième dimanche de Pâques. Les travaux de groupe qui ont suivi cette réflexion ont permis - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton5330.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">39 diocèses étaient représentés lors de la journée nationale « Fleurir en liturgie » qui s'est tenue à la maison des évêques de France le 27 mars dernier. 69 personnes avaient fait le déplacement pour se former. Deux interventions ont ponctué cette journée.</p> <p class="spip">Le père Daniel Doré nous a fait parcourir les Écritures à travers le prisme du végétal (ornement et nourriture) dans la Bible et nous a introduits aux textes du deuxième dimanche de Pâques. Les travaux de groupe qui ont suivi cette réflexion ont permis d'ébaucher des schémas de compositions florales que chaque groupe est venu présenter aux participants.</p> <p class="spip">Dans l'après-midi, le père Jacques Rideau nous a fait réfléchir sur le thème complexe qu'est la beauté dans la liturgie :</p> <p class="spip"> En prenant l'analogie musicale, il a insisté sur la beauté de l'œuvre elle-même. L'œuvre est belle comme partition. <br /> L'ensemble de l'assemblée est l'interprète de la partition. La beauté passe par la compétence des personnes. <br /> La beauté du rituel révèle quelque chose de la beauté du mystère de Dieu. <br /> La justesse comme critère de beauté de l'action liturgique.</p> <p class="spip">Puis le père Jacques Rideau nous a donné quelques critères de discernement pour notre mission en tant qu'elle participe à cette beauté de la liturgie :</p> <p class="spip"> Se demander ce qui sonne juste. Sommes-nous en harmonie avec l'ensemble de l'action liturgique ce jour-là ? <br /> Respecter la nature : le végétal donne une dimension cosmique à la variation liturgique selon le temps. <br /> Conjuguer avec le temps liturgique deux approches complémentaires de l'art de fleurir dans la liturgie : ° Le bouquet n'est pas un sermon. Il ne s'agit pas d'illustrer le texte. ° « Habiller l'Église » : Le bouquet est posé pour lui-même. Il faut le penser en relation avec tel ou tel élément du mobilier liturgique. Habiller l'Église, c'est habiller l'assemblée. <br /> Partir des lectures mais ne pas oublier les autres textes qui font sens dans la liturgie (antienne d'ouverture, oraisons, etc.). <br /> Ne pas oublier l'ensemble de la célébration. Chaque temps liturgique a sa couleur spirituelle et chaque dimanche a sa note propre.</p> <p class="spip">Après un temps de partage et une prière de clôture, les participants se sont séparés dans l'attente d'une prochaine journée nationale.</p> <p class="spip">Marie-Odile Lalo, membre du bureau national de FEL</p></div> Pour vous aider à fleurir vos églises http://liturgiecatholique.fr/Une-nouvelle-revue-pour-Fleurir.html http://liturgiecatholique.fr/Une-nouvelle-revue-pour-Fleurir.html 2012-04-26T15:38:02Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Connaissez-vous la revue « Fleurs qui chantent » ? <br />Peut-être y êtes-vous déjà abonné ? Peut-être ne l'êtes-vous pas encore ? La revue évolue. Elle passe de 8 à 12 pages. Vous y trouverez de la nourriture liturgique et spirituelle, de la technique, de belles photos et différentes rubriques : <br />Editorial <br />Fleurir en liturgie <br />Vous avez dit : « Liturgie » ? <br />À la découverte de… <br />Histoires de fleurs <br />Conseils techniques <br />Nouvelles d'ici et d'ailleurs <br />Vos questions <br />Une aide précieuse pour fleurir en liturgie - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton2176.jpg" alt="" align="right" width="180" height="251" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Connaissez-vous la revue <i class="spip"> <strong class="spip">« Fleurs qui chantent »</strong> </i> ?</p> <p class="spip">Peut-être y êtes-vous déjà abonné ? Peut-être ne l'êtes-vous pas encore ? La revue évolue. Elle passe de 8 à 12 pages. Vous y trouverez de la nourriture liturgique et spirituelle, de la technique, de belles photos et différentes rubriques :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Editorial <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Fleurir en liturgie <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Vous avez dit : « Liturgie » ? <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> À la découverte de… <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Histoires de fleurs <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Conseils techniques <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Nouvelles d'ici et d'ailleurs <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Vos questions</p> <p class="spip">Une aide précieuse pour fleurir en liturgie et poursuivre votre formation. La nouvelle formule paraîtra dès la fin du mois d'avril 2012 (deux numéros par an). Téléchargez le bulletin d'inscription et abonnez-vous (ou réabonnez-vous) sans plus tarder !</p> <p class="spip">L'équipe de rédaction</p> <p class="spip"><strong><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/flyer_fleurs_qui_chantent_mars_2015.pdf" title='' target="_blank" class='bleu'>bulletin d'abonnement 2015</a></strong><br> ( Format : PDF )</p></div> Un texte de référence pour nous, fleuristes http://liturgiecatholique.fr/L-ART-DE-CELEBRER-LA-MESSE,3160.html http://liturgiecatholique.fr/L-ART-DE-CELEBRER-LA-MESSE,3160.html 2010-07-01T15:01:19Z text/html fr Beatrice Pour approfondir wp_import_16 L'art de célébrer la messe, présentation générale du Missel Romain (PGMR) - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton3160.jpg" alt="" align="right" width="117" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Ce livre présent dans toutes les paroisses a pour but de commenter le Missel et donc le rituel de la Célébration.</p> <p class="spip">La première édition qui a suivi Vatican II datait de 1970. Cette nouvelle édition date de 2002, et a pris en compte toutes les additions données aux différentes parutions de Missels elle est traduite dans les différentes langues.</p> <p class="spip">Depuis 2008 une édition française est à notre disposition. Cette traduction a reçu l'agrément de la Congrégation pour le culte romain, mais est susceptible d'être encore modifiée.</p> <p class="spip"><span class='spip_document_2459 spip_documents' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L377xH567/fleurir_en_liturgie_-_fleurs-92f7d.jpg' width='377' height='567' alt="" style='height:567px;width:377px;' class='' /></span></p> <p class="spip"><i class="spip">Crédit photos : M. Gagelin.</i></p> <p class="spip"><strong class="spip">Qu'est-ce que la PGMR et à qui s'adresse-t-elle ?</strong></p> <p class="spip">C'est une présentation de la Liturgie pour l'Église Universelle, un outil précieux pour tous les acteurs de la liturgie, les prêtres, les lecteurs, les musiciens, les aménageurs d'espace, les fleuristes, les servants d'autel, etc. préfacée par Mgr Le Gall qui rappelle ces lignes du Sacrement de la Rédemption : « Il faut que chacun se souvienne toujours qu'il est le serviteur de la Sainte Liturgie. La liturgie nous est donnée ; il faut la recevoir avec attention, intelligence et reconnaissance, pour que nous y entrions à la place qui est la nôtre et y fassions entrer largement tous ceux qui ont soif d'aller au cœur de la foi » (p.11).</p> <p class="spip"><strong class="spip">La PGMR présente 9 chapitres : </strong></p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Importance et dignité de la Célébration eucharistique <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La structure de la messe, ses éléments et ses parties <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Les offices et les ministères à la messe <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Les diverses formes de célébration de la messe <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Disposition et ornementation des églises pour la célébration eucharistique <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Ce qui est requis pour la célébration de la messe <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Choix de la messe et de ses différentes parties <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Messes et oraisons pour les intentions diverses messes des défunts <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Adaptations qui relèvent des évêques et de leur Conférence</p> <p class="spip">Dans chaque chapitre des titres et des textes numérotés aident le lecteur à se repérer, un index analytique permet à partir d'un mot, exemple autel ou eau ou attitudes…. de retrouver tous les paragraphes se rapportant à ce mot.</p> <p class="spip">La PGMR est la référence, le repère, la colonne vertébrale pour tout ce qui concerne la liturgie eucharistique : « les rites nous sont donnés, il convient de les respecter car nous n'en sommes pas les maîtres » (p. 8), c'est une partition qu'il faut respecter mais aussi interpréter pour donner vie à la liturgie. Pour nous, fleuristes…</p> <p class="spip">Et pour nous, fleuristes d'église, plusieurs articles de la PGMR, et particulièrement le chapitre 5 « disposition et ornementation des églises pour la célébration de l'Eucharistie « concernent les artistes, ainsi on peut lire :</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> N° 289 « on recherchera des réalisations d'une véritable qualité artistique, pour que ces œuvres nourrissent la foi et la piété et répondent au sens et à la finalité qu'on attend d'elles… »,</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> N° 292 « l'ornementation de l'église doit viser à une noble simplicité de l'église plutôt qu'à un luxe pompeux… » ,</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> N° 305 « Pour décorer l'autel, on fera preuve de sobriété. Pendant l'Avent, l'autel sera décoré de fleurs avec la sobriété qui convient au caractère de ce temps et sans anticiper la joie complète de la Nativité du Seigneur. Pendant le Carême, les fleurs à l'autel sont interdites, à l'exception du quatrième dimanche (Lætare), des solennités et des fêtes. La décoration florale doit toujours être discrète et disposée autour de l'autel plutôt que sur la table »</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> N° 314 : « La Sainte Eucharistie sera conservée dans un tabernacle placé dans un lieu très noble, insigne, bien visible, bien décoré et permettant la prière »</p> <p class="spip">Tout ce chapitre N° 5 mérite d'être lu et porté à la réflexion des équipes de « Fleurir en Liturgie ». En conclusion, la PGMR doit être un instrument, un guide pour la liturgie eucharistique une référence qui peut nous aider, nous conseiller dans notre rôle de « fleurir la liturgie » tout en s'adaptant à ce qui se vit dans nos églises respectives.</p> <p class="spip">Annick le Corre</p></div> Fleurir Marie http://liturgiecatholique.fr/Fleurir-Marie.html http://liturgiecatholique.fr/Fleurir-Marie.html 2009-08-12T14:46:09Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 Que dire sur Marie ? <br />Il y a tant de choses et tant ont été proclamées, chantées par une multitude : « Toutes les générations te diront bienheureuse ! » Les litanies déclinent sans fin les sentiments d'admiration, d'amour, de reconnaissance : « comblée de grâce », favorisée de Dieu : ce terme qui, en hébreu, nous renvoie à la Bien-aimée, la « favorisée » du Cantique des cantiques… <br />Marie est sujet d'un investissement affectif très fort, et deux axes de réflexion se présentent spontanément à moi : d'une part tout - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton2494.jpg" alt="" align="right" width="180" height="148" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Que dire sur Marie ?</strong></p> <p class="spip">Il y a tant de choses et tant ont été proclamées, chantées par une multitude : « Toutes les générations te diront bienheureuse ! » Les litanies déclinent sans fin les sentiments d'admiration, d'amour, de reconnaissance : « comblée de grâce », favorisée de Dieu : ce terme qui, en hébreu, nous renvoie à la Bien-aimée, la « favorisée » du Cantique des cantiques…</p> <p class="spip">Marie est sujet d'un investissement affectif très fort, et deux axes de réflexion se présentent spontanément à moi : d'une part tout ce qui tient à la piété populaire, véritable inflation mariale sentimentale (mais à laquelle Vatican II a mis un point d'arrêt), et d'autre part, ce travail des théologiens en continuelle recherche, cette quête œcuménique du groupe des Dombes (1937…)</p> <p class="spip">Il est certain que l'aspect maternel de Marie attire et rassure, loin des échanges complexes des théologiens. Et les fêtes mariales se déroulent, avec bonheur tout au long de l'année, dès le premier janvier : Marie, mère de Dieu jusqu'en décembre avec l'Immaculée Conception, en passant par le point d'orgue somptueux de l'Assomption (la Dormition chez les orthodoxes) dans l'éblouissement du plein été… Marie est notre sœur par le lien de la nature, elle a vécu de foi, comme nous, jusqu'à l'épreuve de la croix, et « ils ne comprenaient pas ce qu'il leur disait » (Luc 2,50)</p> <p class="spip">Marie s'est présentée elle-même comme « la servante du Seigneur » (Luc 1,38) Il ne s'agit plus alors des privilèges d'une « mariolatrie », mais de la vierge d'Israël qui représente les pauvres, la servante de l'Annonciation, la mère de famille qui a couru les risques et les épreuves liées à l'enfance de Jésus, vivant à Nazareth une existence ordinaire. Parce que l'événement était incompréhensible (la nativité), dira saint Bernard, le « oui » de Marie est d'abord une audace. Oui, Marie est bien la femme du Magnificat, si révolutionnaire car il renverse l'échelle des valeurs de la société : Nous le chantons « pieusement » sans y voir son appel à changer le monde !</p> <p class="spip">Cependant, il n'y a pas d'évangile selon sainte Marie, et saint Luc insiste sur ses nombreux silences. Marie est la figure de la femme qui partage notre condition humaine. Eve et Marie sont toutes deux nommées « femme » dans l'Écriture. Mais comment ne pas déplorer cette recherche du merveilleux qui nous guette tous plus ou moins, cette ruée vers des lieux d'apparitions non reconnus par l'Eglise, cette ‘adoration' qui n'est due qu'à Dieu !</p> <p class="spip">Le mois de Marie, en mai, le mois du rosaire, en octobre, les foules qui se pressent rue du Bac, ne réalisent-elles pas, en définitive, la vocation même de Marie : Nous conduire à son fils ? Le culte marial n'est pas un but en soi, qu'il soit chemin vers le Christ. L'iconographie traditionnelle montre toujours Marie portant son jeune enfant dans les bras, ou à coté de son corps meurtri, déchirante piéta.</p> <p class="spip">Rappelons ce mot merveilleux, le premier adressé par Dieu à l'humanité en la personne de Marie : REJOUIS TOI !</p> <p class="spip"><span class='spip_document_1600 spip_documents spip_documents_center' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L250xH376/marie_1-edb79.jpg' width='250' height='376' alt="marie1" title="marie1" style='height:376px;width:250px;' class='' /></span> Vierge Marie © M. Gagelin</p> <p class="spip"><strong class="spip">Alors, comment fêter « floralement » Marie puisque tel est notre service d'Eglise ?</strong></p> <p class="spip">Certes cela dépend de la particularité de cette fête précise, de son calendrier et des ressources locales à notre portée dans notre environnement. La composition sera ainsi le reflet de ce que nous vivons dans le quotidien de la vie…</p> <p class="spip">Mais une grande fête « carillonnée » justifiera la magnificence de certains éléments employés pour donner un aspect particulièrement festif et que leur rareté mettra tout spécialement en valeur. Gardons-nous cependant de multiplier les compositions qui dispersent l'attention, au détriment de l'essentiel : une seule, assez importante, tout en s'ajustant à l'espace, sera réalisée avec grande attention quand au choix des éléments, des couleurs et, bien sûr de l'emplacement.</p> <p class="spip">La paroisse peut décider de déplacer et mettre en évidence une belle statue de vierge dont le style déterminera celui du bouquet. Les fidèles, très attachés affectivement à leur église et à Marie sont en général heureux de fournir les fleurs ; la difficulté est alors de faire une composition harmonieuse avec des éléments apportés (et des attentes) disparates…</p> <p class="spip">Comme pour tout fleurissement, il ne faut pas « copier » un modèle, fut-il de grand maître et remarquable. Il doit être le résultat de notre prière, de notre créativité, plus précisément de notre entière disponibilité avec le désir de porter l'action de grâce de l'assemblée. Il faut éviter le piège de l'allégorie : tout élément employé ne représente que lui-même, ainsi telle fleur n'est que cette fleur et ne peut absolument pas représenter un personnage… Mais parfois la frontière entre symbole et allégorie est subtile… Restons dans le symbole, c'est le langage liturgique. « Présence de l'absence » selon la définition du symbole par Lacan (moine, frère du psychanalyste) le bouquet est cette partie présente à nos yeux, qui évoque cette seconde partie invisible, absente, vers laquelle il doit nous conduire…</p> <p class="spip"><strong class="spip">Comment évoquer Marie ?</strong></p> <p class="spip">Par le bleu et le blanc, mais ce n'est pas un dictat ! En iconographie, le bleu est la couleur de la Sagesse, symbole du silence, de la méditation. Mais ce n'est pas exclusif, et toutes autres couleurs sauront chanter Marie ! Tels le jaune lumineux, et le rose joyeux à l'approche d'une grande fête (comme celle des dimanches de Gaudete et de Laetare) ; de même celui qui évoque la « rose mystique » des litanies de la Vierge.</p> <p class="spip">Le rouge tonique du feu de l'Esprit Saint peut éventuellement y trouver sa place « L'Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (Lc 1,35) Une couleur n'est jamais anonyme, elle réagit en fonction de la lumière et des autres couleurs environnantes, que ce soit celle d'un tapis, d'un vitrail (changeant selon l'heure du jour, et de la nuit) ou de tout autre élément.</p> <p class="spip">Le blanc est un atout précieux pour assurer une transition entre deux couleurs disharmonieuses, il introduit un espace de clarté, crée une plage de respiration…</p> <p class="spip">Quoi qu'il en soit, il est essentiel (et liturgique) de s'accorder aux rythmes de la nature, à la saison… Rester naturel, et se souvenir que dans la nature le vert est abondant !</p> <p class="spip"><span class='spip_document_1601 spip_documents spip_documents_center' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L140xH283/marie2-d5059.jpg' width='140' height='283' alt="marie2" title="marie2" style='height:283px;width:140px;' class='' /></span> Vierge Marie © M. Gagelin</p> <p class="spip"><strong class="spip">Quels éléments choisir pour cette réalisation ?</strong></p> <p class="spip">Ils sont multiples et seront privilégiés pour telle fête bien précise. Pensons aux lys immaculés, aux arums dont la disposition « en dialogue » animera la composition, aux palmes de la gloire, mais aussi à des éléments simples et humbles comme la fougère, la mousse, les lianes qui embrassent l'espace, et ces graminées aux frémissements immatériels…</p> <p class="spip"><strong class="spip">Et les formes ?</strong></p> <p class="spip">Elancées pour l'Assomption ; ouvertes pour le oui de l'annonciation… Ce peut-être cela, mais aussi (et c'est heureux), tout autre chose, selon l'espace, le contenant, l'emplacement, l'inspiration et les conditions pratiques de la réalisation.</p> <p class="spip">Parmi toutes ces propositions il faut faire un tri sévère, avoir une réflexion censée, le courage de ne conserver que le seul nécessaire et surtout ne pas vouloir expliquer ni commenter la réalisation. L'offrir à Marie, à l'assemblée, dans l'anonymat. Que Marie soit fêtée ! Que l'assemblée, peuple de Dieu soit un même corps, un seul souffle pour chanter la mère de Dieu et la nôtre en Christ : Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces, le Seigneur est avec toi tu es bénie parmi toutes les femmes et Jésus, ton enfant est béni. Marie, mère de Dieu prie pour nous, pécheurs, maintenant et à l'heure de la Rencontre.</p> <p class="spip">Marie Jeanne Ribier</p></div> Les plaquettes Fleurir en liturgie http://liturgiecatholique.fr/Les-plaquettes-Fleurir-en-liturgie.html http://liturgiecatholique.fr/Les-plaquettes-Fleurir-en-liturgie.html 2008-03-10T15:04:52Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir wp_import_16 « Fleurir en liturgie » <br />STOP ! Vous ne connaissez pas encore les plaquettes réalisées par le bureau national de « Fleurir en Liturgie » sous la responsabilité du SNPLS (anciennement CNPL) ? Pleines d'indications précieuses et utiles elles s'adressent à ceux et celles qui fleurissent l'espace de célébration et qui sont conscients que la composition va de pair avec la liturgie célébrée. Découverte de toute la richesse de la liturgie et connaissance des temps liturgiques, pour faire entrer dans nos - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> / <a href="http://liturgiecatholique.fr/+-wp-import-16-+.html" rel="tag">wp_import_16</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1511.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">« Fleurir en liturgie »</h3> <p class="spip">STOP ! Vous ne connaissez pas encore les plaquettes réalisées par le bureau national de « Fleurir en Liturgie » sous la responsabilité du SNPLS (anciennement CNPL) ?</p> <p class="spip">Pleines d'indications précieuses et utiles elles s'adressent à ceux et celles qui fleurissent l'espace de célébration et qui sont conscients que la composition va de pair avec la liturgie célébrée. Découverte de toute la richesse de la liturgie et connaissance des temps liturgiques, pour faire entrer dans nos célébrations la beauté de la nature qui nous est offerte, mais toujours dans une noble simplicité.</p> <p class="spip">Le fleurissement demandant aussi une part de technique, elle n'est pas oubliée ! Des compositions réalisées dans nos églises accompagnent les différents articles. Un conseil : Ne tardez pas !</p> <p class="spip">Au nombre de 4, seules les 2 dernières sont encore disponibles au prix de 7 euros + frais de port : Editions WADOO - Le Col - 73450 VALLOIRE –04 79 83 39 43</p> <p class="spip"><span class='spip_document_381 spip_documents spip_documents_center' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L276xH394/plaquette_no_3_bis-3ec44.jpg' width='276' height='394' alt="3" title="3" style='height:394px;width:276px;' class='' /></span></p> <p class="spip"><span class='spip_document_382 spip_documents spip_documents_center' > <img src='http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L276xH394/Plaquette_no_4_bis-22e31.jpg' width='276' height='394' alt="4" title="4" style='height:394px;width:276px;' class='' /></span></p></div> Les plantes de la Bible et leur symbolisme http://liturgiecatholique.fr/Les-plantes-de-la-Bible-et-leur.html http://liturgiecatholique.fr/Les-plantes-de-la-Bible-et-leur.html 2007-08-17T12:48:24Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Christophe Boureux, op, nous introduit à la symbolique des nombreux végétaux cités dans la Bible. Mais, pour comprendre le message de nombreuses plantes mentionnées dans la Bible, la botanique contemporaine ne suffit pas, il faut en percevoir la signification culturelle et religieuse, c'est-à-dire symbolique. <br />Christophe Boureux, dominicain, docteur en théologie et en anthropologie religieuse, est professeur à l'Institut catholique de Lille. Jardinier amateur, il est aussi engagé dans des actions - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,161-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton856.jpg" alt="" align="right" width="180" height="159" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Christophe Boureux, op, nous introduit à la symbolique des nombreux végétaux cités dans la Bible. Mais, pour comprendre le message de nombreuses plantes mentionnées dans la Bible, la botanique contemporaine ne suffit pas, il faut en percevoir la signification culturelle et religieuse, c'est-à-dire symbolique.</p> <p class="spip">Christophe Boureux, dominicain, docteur en théologie et en anthropologie religieuse, est professeur à l'Institut catholique de Lille. Jardinier amateur, il est aussi engagé dans des actions associatives pour la découverte de la nature en ville.</p> <p class="spip">Un texte d'auteur accompagné par une iconographie originale de gravures du XVIIIe siècle.</p> <p class="spip">Collaborations : Thierry de l' Épine - Daan Smit</p> <p class="spip"><a href="http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=5517#" class="spip_out">Commander l'ouvrage en ligne.</a> Editions du Cerf, dimensions : 275 x 205 x 15 - Poids : 815 grammes ISBN : 220406727X - SODIS : 8264178 - EAN : 9782204067270</p></div> Session Théologie et Pastorale du sacrement de pénitence et de réconciliation http://liturgiecatholique.fr/Session-Theologie-et-Pastorale-du.html http://liturgiecatholique.fr/Session-Theologie-et-Pastorale-du.html 2010-01-28T15:11:51Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Cette session de formation est organisée du 27 au 29 janvier 2010 par l'Institut Supérieur de Liturgie (ISL) du Theologicum. <br />Alors que le mal fait irruption au quotidien, le sacrement de pénitence peut être signe d'un pardon divin dans lequel le pardon humain trouve un sens et une portée renouvelés. Cette session considère ce sacrement comme une chance pour un monde en quête d'humanité. <br />Plusieurs approches <br />La première s'attachera à une réflexion à partir des enjeux politiques et sociaux du pardon - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton2882.jpg" alt="" align="right" width="185" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Cette session de formation est organisée du 27 au 29 janvier 2010 par l'Institut Supérieur de Liturgie (ISL) du Theologicum.</h3> <p class="spip">Alors que le mal fait irruption au quotidien, le sacrement de pénitence peut être signe d'un pardon divin dans lequel le pardon humain trouve un sens et une portée renouvelés. Cette session considère ce sacrement comme une chance pour un monde en quête d'humanité.</p> <p class="spip">Plusieurs approches</p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La première s'attachera à une réflexion à partir des enjeux politiques et sociaux du pardon pour le monde contemporain, soutenue par une relecture des fondements bibliques du pardon. <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La seconde approche, à partir des perspectives historiques et rituelles, montrera comment la ritualité a soutenu une démarche à la fois personnelle et collective en vue d'une progression humaine et spirituelle. <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La troisième présentera les aspects canoniques que suppose la pastorale du sacrement. <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> La quatrième en approfondira les axes théologiques.</p> <p class="spip">Un travail par groupes permettra de poursuivre la réflexion de façon plus active pour les participants et une table ronde dégagera quelques conclusions et pistes de recherche.</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/actu_pgm_ft_isl_sessionpenitence_janvier2010.pdf" class="spip_out">Téléchargez le programme de la session au format PDF</a></p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/bulletin_d_inscription.pdf" class="spip_out">Téléchargez le bulletin d'inscription au format PDF</a></p> <p class="spip"><strong class="spip">Renseignements pratiques :</strong></p> <p class="spip">THEOLOGICUM - Institut Supérieur de Liturgie (ISL)</p> <p class="spip">Adresse Postale : 21 rue d'Assas, 75006 PARIS</p> <p class="spip">Bureaux : 26, rue d'Assas, 75006 Paris, +33 (0)1 44 39 84 80</p> <p class="spip"><a href="#" title="isl..åt..icp.fr" onclick="location.href=http://liturgiecatholique.fr/lien(this.title); return false;" class="spip_out">email</a></p></div> In memoriam Mgr Jean Rocacher http://liturgiecatholique.fr/In-memoriam-Mgr-Jean-Rocacher.html http://liturgiecatholique.fr/In-memoriam-Mgr-Jean-Rocacher.html 2008-09-11T12:15:45Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Mgr Jean Rocacher est mort, mercredi 3 septembre 2008, emporté par une vague à Sète. Professeur émérite d'archéologie et d'art sacré, Jean Rocacher a enseigné de longues années à l'Institut catholique, jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite à l'âge de 75 ans. Âgé de 80 ans, il était conservateur des archives historiques de l'archidiocèse de Toulouse, toujours très actif dans les milieux religieux et culturels. <br />Voici ci dessous le texte de la présentation que le Père Marcel Baurier a fait de lui au début de la messe - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1953.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><i class="spip">Mgr Jean Rocacher est mort, mercredi 3 septembre 2008, emporté par une vague à Sète. Professeur émérite d'archéologie et d'art sacré, Jean Rocacher a enseigné de longues années à l'Institut catholique, jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite à l'âge de 75 ans. Âgé de 80 ans, il était conservateur des archives historiques de l'archidiocèse de Toulouse, toujours très actif dans les milieux religieux et culturels.</p> <p class="spip">Voici ci dessous le texte de la présentation que le Père Marcel Baurier a fait de lui au début de la messe d'obsèques le 8 septembre 2008 en la cathédrale Sain-Etienne à Toulouse.</i></p> <p class="spip">"Mon cher Jean</p> <p class="spip">On m'a demandé de dire un mot pour rappeler ce que fut ta vie au début de cette célébration de la messe de tes funérailles. Tu étais mon aîné (de plus de 8 ans), mais depuis quelques années nous nous étions rapprochés et nous nous rencontrions dans le cadre de la Commission Culture et Foi mais aussi pour la préparation du 9° centenaire de Saint Sernin et tout dernièrement, en novembre dernier, pour la préparation du Colloque sur le Cardinal Saliège… ou encore toutes les semaines les jeudi pour le repas de midi chez moi.</p> <p class="spip">En lisant les feuilles relatant ton histoire, tes états de services, ta participations à des instituts, des académies, des sociétés savantes ; avec tous tes prix, tes écrits, j'ai pensé que je risquais d'être très long ! Veuille donc me pardonner si je ne dis pas tout.</p> <p class="spip">Jean, en vérité François, Marie, Jean, mais que nous avons toujours appelé Jean, allait avoir 80 ans dans un mois, exactement le 11 octobre 1928. C'est à Tulle qu'il est né et qu'il fut baptisé. Il allait avoir 80 ans, mais il ne paraissait pas son âge.</p> <p class="spip">Il va faire toutes ses études secondaires au Petit Séminaire de Malaret de 1940 à 1947.</p> <p class="spip">Il continue ses études et sa préparation au sacerdoce au Grand Séminaire de Toulouse. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1953 par Monseigneur Garonne.</p> <p class="spip">Tout jeune prêtre, Jean va partir poursuivre pendant deux ans des études à Strasbourg où il obtiendra un diplôme supérieur en droit canon et la licence en Théologie.</p> <p class="spip">De retour à Toulouse, il sera vicaire à Croix Daurade de 1955 à 1957, 2 ans, puis à La Daurade pendant 1 an et il nous parlait de cette époque où il y avait plusieurs vicaires dans chaque paroisse toulousaine.</p> <p class="spip">Pendant 8 ans, il sera aumônier du Lycée Raymond Naves, puis 3 ans dans un Lycée Catholique. Après 1 année de Vicariat à St Sernin et 1 année sabbatique, de nouveau à Strasbourg, il exercera la tache de responsable éducatif à l'Ecole Saint Joseph des Frères des Ecoles Chrétiennes pendant 11 ans, de 1971 à 1982. Il se souvenait avec bonheur de ce ministère. D'ailleurs Jean a gardé des liens avec les frères des Ecoles Chrétiennes puisque tous les matins il célébrait la messe pour la communauté des frères au chemin Duroux</p> <p class="spip">Tout en exerçant son ministère, Jean continue des études dans le domaine de l'histoire de l'Art. En 1969, il obtient la licence, en 1974, la maîtrise et le doctorat en histoire de l'Art en1978.</p> <p class="spip">Il est nommé professeur d'histoire de l'Art à l'Institut Catholique de Toulouse en 1981 et il exercera cette charge jusqu'en 1998. C'est à partir de 1983 que Jean commence son travail au niveau de l'histoire de l'art et particulièrement de l'art sacré.</p> <p class="spip">Actuellement, Jean était toujours en activité, comme responsable des archives historiques du Diocèse de Toulouse, tache qui lui tenait à cœur et dont il parlait souvent.</p> <p class="spip">Sa compétence en histoire de l'Art et sa personnalité vont faire que Jean va très vite être de plus en plus connu et apprécié.</p> <p class="spip">D'autant qu'il était un homme de relation et d'amitié. Beaucoup de ceux qui ont fait partie des voyages pour visiter monuments et œuvres d'art que Jean organisait et animait, vous diront qu'ils étaient devenus ses amis.</p> <p class="spip">Sans recenser de très nombreux articles dans diverses revues, j'ai compté que Jean avait publié une vingtaine d'ouvrages, études ou guides. Il avait commencé ses recherches par Rocamadour.</p> <p class="spip">Certains de ses travaux seront récompensés par plusieurs prix. Mais surtout sa notoriété va se traduite par la participation à des académies, instituts et sociétés savantes. Je ne vais pas toutes les citer mais je voudrais nommer la Société archéologique du Midi de la France, rappeler son attachement aux Toulousains de Toulouse (il était vice président de l'Association), rappeler aussi qu'il était membre de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles lettres de Toulouse… et sa participation a de nombreuses commissions au plan national, régional ou local. Il avait fondé l'Association de recherche et d'étude des églises et chapelles de la Haute Garonne (AREC31). C'est au moment où il prenait sa retraite comme professeur à l'Institut Catholique, en 1998, qu'il sera nommé Prélat d'Honneur de sa Sainteté</p> <p class="spip">Jean était très attaché à son diocèse, celui de Toulouse et participait volontiers aux réunions proposées aux prêtres. Il aimait les rencontres et les repas avec les confrères. J'ai été frappé de la manière dont il savait mettre au service de son travail à la tête de la Commission d'art sacré du diocèse son expérience et son sens pastoral.</p> <p class="spip">C'est un prêtre du diocèse qui nous quitte accidentellement et pour beaucoup d'entre nous, laïcs ou prêtres, c'est un ami que nous perdons. Ainsi ce condisciple de Jean qui m'a téléphoné hier soir pour me dire sa peine."</p> <p class="spip">Père Marcel BAURIER</p> <p class="spip">A la messe d'obsèques de Jean Rocacher</p> <p class="spip">le 8 septembre 2008 à 9 heures à la Cathédrale Saint Etienne</p></div> Le Congrès Eucharistique à Québec en juin 2008 http://liturgiecatholique.fr/Le-Congres-Eucharistique-a-Quebec.html http://liturgiecatholique.fr/Le-Congres-Eucharistique-a-Quebec.html 2008-03-10T14:45:07Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir CONGRES EUCHARISTIQUE A QUEBEC <br />DU 15 AU 22 juin 2008 <br />« Le Pape Jean-Paul II avait désigné la ville de Québec (Canada) pour recevoir le 49ème Congrès Eucharistique International, qui se déroulera du 15 au 22 juin 2008. Cette même année Québec célèbre le 400ème anniversaire de sa création. En tant que délégué national français à ce Congrès, j'aimerais que beaucoup de chrétiens français y participent. Ce serait une façon de s'unir à la vie de l'Eglise universelle dans sa foi à l'Eucharistie. Ce serait une façon - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1478.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">CONGRES EUCHARISTIQUE A QUEBEC <p class="spip">DU 15 AU 22 juin 2008</p> </h3> <p class="spip">« Le Pape Jean-Paul II avait désigné la ville de Québec (Canada) pour recevoir le 49ème Congrès Eucharistique International, qui se déroulera du 15 au 22 juin 2008. Cette même année Québec célèbre le 400ème anniversaire de sa création. En tant que délégué national français à ce Congrès, j'aimerais que beaucoup de chrétiens français y participent. Ce serait une façon de s'unir à la vie de l'Eglise universelle dans sa foi à l'Eucharistie. Ce serait une façon de participer à un temps de ressourcement spirituel d'une semaine. Ce serait une façon d'être envoyé par une paroisse, un diocèse, qui porteront l'événement dans la prière.</p> <p class="spip">Le thème est le suivant : <strong class="spip">l'Eucharistie, Don de Dieu pour la vie du monde</strong>. »</p> <p class="spip">Mgr Philippe GUENELEY</p> <p class="spip">Evêque de Langres</p> <p class="spip">Pour tout renseignement (transport et hébergement) et inscription au Congrès <strong class="spip">au plus tard en mars</strong> s'adresser au prêtre délégué ou à la Direction des Pélerinages de votre diocèse.</p></div> Stage national sur la Présentation Générale du Missel Romain http://liturgiecatholique.fr/Stage-national-sur-la-Presentation.html http://liturgiecatholique.fr/Stage-national-sur-la-Presentation.html 2008-03-03T18:23:20Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir À qui s'adresse ce stage ? <br />À des responsables diocésains et membres d'équipes diocésaines de pastorale sacramentelle et liturgique, cérémoniaires, et aussi à des vicaires épiscopaux ou généraux. <br />Il s'agit donc de personnes (prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs) affrontées à un niveau diocésain aux questions de pastorale sacramentelle et liturgique aujourd'hui, en particulier engagés dans une réflexion autour de la célébration liturgique, et susceptibles de soutenir et aider ceux qui accompagnent - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton1463.jpg" alt="" align="right" width="180" height="150" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">À qui s'adresse ce stage ?</strong></p> <p class="spip">À des responsables diocésains et membres d'équipes diocésaines de pastorale sacramentelle et liturgique, cérémoniaires, et aussi à des vicaires épiscopaux ou généraux.</p> <p class="spip">Il s'agit donc de personnes (prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs) affrontées à un niveau diocésain aux questions de pastorale sacramentelle et liturgique aujourd'hui, en particulier engagés dans une réflexion autour de la célébration liturgique, et susceptibles de soutenir et aider ceux qui accompagnent l'animation des liturgies paroissiales ou communautaires.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Objectifs</strong></p> <p class="spip">Cette session a pour but d'aider les responsables pastoraux à mesurer les enjeux d'une pastorale de célébration de l'Eucharistie, de manière à proposer un « art de célébrer » reçu dans la foi de l'Église et proposé à toutes les communautés célébrantes. Elle permettra aussi d'évaluer nos pratiques tant dans la préparation que l'organisation et le suivi de nos célébrations.</p> <p class="spip">La session cherchera à situer la PGMR dans une dynamique sacramentelle et comme lieu d'évangélisation. Pour cela, elle s'appuiera sur des réflexions théologiques, anthropologiques, sociologiques, liturgiques et pédagogiques. La méthode alternera travaux de groupes et interventions d'experts dans une méthode inductive.</p> <p class="spip"><i class="spip">« Pour un ars celebrandi correct, il est tout aussi important d'être attentif à toutes les formes de langage prévues par la liturgie : parole et chant, gestes et silences, mouvements du corps, couleurs liturgiques des vêtements. En effet, la liturgie possède de par sa nature une variété de registres de communication qui lui permettent de parvenir à intégrer tout l'être humain. La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l'ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d'ajouts inopportuns. L'attention et l'obéissance à la structure propre du rite, tout en exprimant la reconnaissance du caractère de don de l'Eucharistie, manifestent la volonté du ministre d'accueillir, avec une docile gratitude, ce don ineffacable »</i></p> <p class="spip"><i class="spip">Benoit XVI « le Sacrement de l'Amour »</i></p> <p class="spip"><i class="spip"> « On ne peut mieux dire : il en va de notre docilité pour comprendre et de notre obéissance pour mettre en pratique. Les rites sacramentels, singulièrement ceux du sacrifice eucharistique, nous sont remis – aux ministres ordonnés et aux équipes de liturgie, chacun selon sa responsabilité propre , non pour en disposer à notre guise, mais pour les respecter et respecter les fidèles qui en attendent la vivante et sereine nourriture de leurs âmes. Il convient de les étudier, de les connaître, d'être initié à leur sobre et belle célébration. » </i></p> <p class="spip"><i class="spip">Mgr. Robert Le Gall « Présentation de la PGMR »</i></p> <p class="spip"><strong class="spip">Dates et lieu</strong></p> <p class="spip">Du mardi 1 juillet 2008 19 h (pour le repas du soir)</p> <p class="spip">au samedi 5 juillet 14 h (après le repas de midi)</p> <p class="spip"><strong class="spip">La session a lieu à :</strong></p> <p class="spip">Orantes de l'Assomption 78830 BONNELLES (renseignements fournis à l'inscription)</p> <p class="spip"><strong class="spip">Équipe d'animation</strong></p> <p class="spip"><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Père Angelo Sommacal <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Catherine Pic <br /><img src="http://liturgiecatholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" width='8' height='11' alt="-" style='height:11px;width:8px;' class='' /> Frère Patrick Prétot</p> <p class="spip">Et des membres du SNPLS</p> <p class="spip"><a href="http://liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/session_ete_Tract.pdf" class="spip_out">Téléchargez</a> le bulletin de pré-inscription (Format PDF)</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pour plus de renseignements</strong></p> <p class="spip">SNPLS 58 avenue de Breteuil 75007 Paris Tel : 01 72 36 69 35 Fax : 01 73 72 97 09 <a href="#" title="snpls..åt..cef.fr" onclick="location.href=http://liturgiecatholique.fr/lien(this.title); return false;" class="spip_out">email</a></p></div> Quels lieux pour les baptêmes ? http://liturgiecatholique.fr/Quels-lieux-pour-les-baptemes.html http://liturgiecatholique.fr/Quels-lieux-pour-les-baptemes.html 2007-08-09T12:40:02Z text/html fr Clothilde Courtaugis Pour approfondir Le numéro 44 des Chroniques d'art sacré paru en 1995 était consacré aux lieux du baptême. Il peut sembler étrange de mettre cette expression au pluriel. Pourtant les fonts baptismaux ne constituent pas l'espace unique de ce sacrement de l'initiation chrétienne. Dans le Rituel, le seuil de l'église, le lieu de la Parole, celui du baptême proprement dit et la table eucharistique forment les quatre lieux privilégiés de la célébration baptismale. Cette distinction des espaces permet d'insister sur - <a href="http://liturgiecatholique.fr/-Pour-approfondir,131-.html" rel="directory">Pour approfondir</a> <img src="http://liturgiecatholique.fr/IMG/arton792.jpg" alt="" align="right" width="100" height="76" class="spip_logos" /> <div class='rss_texte'><p class="spip">Le numéro 44 des Chroniques d'art sacré paru en 1995 était consacré aux lieux du baptême. Il peut sembler étrange de mettre cette expression au pluriel. Pourtant les fonts baptismaux ne constituent pas l'espace unique de ce sacrement de l'initiation chrétienne. Dans le Rituel, le seuil de l'église, le lieu de la Parole, celui du baptême proprement dit et la table eucharistique forment les quatre lieux privilégiés de la célébration baptismale. Cette distinction des espaces permet d'insister sur l'importance des rites processionnaux dans une démarche initiatique.</p> <p class="spip">Cependant, l'espace baptismal par excellence reste évidemment le baptistère, véritable lieu de mémoire pour tout baptisé et pour la communauté à laquelle il appartient. Le désir de visibilité, encouragé par le Concile, et le nombre accru de baptêmes d'adultes ont sensiblement renouvelé la réflexion sur l'esthétique de cet élément liturgique. On assiste actuellement, en certains endroits, à une véritable redécouverte du baptême par immersion, surtout - mais pas exclusivement - pour les tout petits : cette remise au goût du jour du rite de l'immersion permet d'axer la théologie sacramentelle sur la plongée vers la mort et la remontée vers la vie.</p> <p class="spip">La persistance du baptême par ablution sous nos climats frais pose, quant à elle, deux questions essentielles : où doit-on situer le baptistère ? À l'entrée de l'église, dans la nef, à proximité de l'autel ? Quelle forme doit-on lui donner ? Cuve, mobile ou non, piscine, fontaine ? Les réponses sont d'autant plus diverses que le baptême constitue depuis quelques années un remarquable laboratoire liturgique. La saisissante beauté du geste du pape baptisant dix adultes à Longchamp lors des Journées mondiales de la jeunesse en août 1997, a renouvelé dans les communautés chrétiennes la conviction selon laquelle c'est bien là que l'Église donne la vie qu'elle reçoit de Jésus Christ.</p> <p class="spip">Anne Genin</p> <p class="spip">Article extrait de la revue <a href="http://liturgiecatholique.fr/spip.php?rubrique85" class="spip_out">Célébrer</a>, n°288, avril-mai 1999, p 45</p></div>