Religieux en pastorale des vocations


Bernard DULLIER
prêtre, o.m.i., délégué par la C.S.M.F. au Service National des Vocations,
pour les vocations missionnaires et religieuses

C’est le thème central de CHEVILLY-LARUE. Et aussi le propos central de l’apport vigoureux de Bernard Dullier, qui précise la place originale des religieux dans ce service des appels.

Je vais essayer maintenant de passer à la suite de notre travail. Cette suite, ce n’est pas tant cet entretien, ni même ce qui se fera en Région demain. Mais c’est ce qui se fera après, lorsque chacun sera rentré dans son diocèse, sa communauté ou sa congrégation.

Lorsque nous avons préparé cette session avec la Conférence des Supérieurs Majeurs de France, il nous a semblé important d’essayer d’éviter deux écueils possibles.

  • Le premier, c’est que le responsable S.D.V. pour se donner bonne conscience invite un religieux à participer à l’équipe, moyennant quoi la vie religieuse masculine sera présente, au moins sur le papier, et l’on pourra à tour de bras appeler au ministère de prêtre diocésain, puisque ce sera sous le couvert du bouclier du religieux qui co-signera cet appel.
  • Le second, sera que telle congrégation pousse l’un de ses membres au Service Diocésain des Vocations en se disant que ce n’est peut-être pas un moyen à négliger pour recruter pour son propre institut.

Pour éviter ces deux risques, il nous a semblé important de commencer par prendre de la hauteur. C’est ce que nous avons fait depuis hier soir, et ce que Claude MARECHAL nous a aidé à faire ce matin : avant tout le sens de la vie religieuse apostolique, re-définir, re-dire son spécifique, réentendre ce que la vie religieuse apostolique peut avoir à dire à l’Église pour le monde d’aujourd’hui.

Ceci étant ré-affirmé en toile de fond, religieux, nous avons deux bouts de la chaîne à tenir :

1°) CHAQUE INSTITUT EST RESPONSABLE DE LA PASTORALE DES VOCATIONS DE SON INSTITUT. Il n’est pas question (il n’en n’a jamais été question) de dire aux instituts : ce n’est plus votre problème, c’est l’affaire de je ne sais quel organisme d’appeler un responsable de Service Diocésain des Vocations chargé de régenter la pastorale vocationnelle d’un Institut.

2°) LA VIE RELIGIEUSE APOSTOLIQUE, S’INSERANT DANS l’EGLISE, dans une Eglise particulière, avec ce qu’elle a de spécifique, DOIT PRENDRE PART A LA PASTORALE DU DIOCESE y compris A LA PASTORALE DES VOCATIONS DE CE DIOCESE.
Il n’est pas question (sous peine de faire du recrutement dans un climat de panique) de dire aux prêtres diocésains : "débrouillez-vous pour la vocation sacerdotale, nous religieux, nous faisons notre affaire de la vocation religieuse."

Il fallait donc reprendre d’abord avec Claude MARECHAL la dimension fondamentale de la vie religieuse apostolique, au sein de l’Eglise particulière, pour pouvoir dire : "maintenant, comment allons-nous nous situer ?".

I - RAPPEL DE LA MISSION du Service National des Vocations et des Services Diocésains des Vocations

1/ LA VOCATION HUMAINE :

Une certitude de base : il y a une vocation et une seule, c’est la vocation humaine, la vocation à être HOMME ou FEMME.

La Bible nous rappelle depuis le 1er Chapitre de la Genèse, jusqu’au dernier verset de l’Apocalypse, qu’il y a un seul appel de Dieu : l’Appel pour l’homme, non pas à être une quelconque créature perdue parmi les autres, mais bien à être le vis-à-vis de Dieu, le partenaire de Dieu, l’image et la ressemblance de Dieu.

Le Père Claude Maréchal m’a coupé l’herbe sous le pied, ce matin, en citant St Irénée de Lyon et la divinisation de l’homme, et le Père Paul HOUIX a surenchéri en disant que la divinisation, ou l’humanisation, en sont qu’une seule et même chose prise sous deux aspects différents : c’est en devenant homme que l’on est divinisé et c’est parce que l’on est divinisé que l’on devient homme.

C’est, je le répète, la seule vocation devenir homme dans une triple dimension :

- l’homme vis-à-vis de lui-même (c’est ce que la Bible appelle l’homme debout), l’appel à l’existence qui affirme que tout ce qui écrase, blesse, mutile l’homme, l’empêche d’être humain, est une atteinte à la vocation de l’homme. Pas de pastorale des vocations sans passer par la libération de l’homme.

- l’homme vis-à-vis des autres hommes (l’homme n’est pas voulu par Dieu comme individu solitaire mais comme individu relationnel : "homme et femme il les créa" et encore "j’ai vu la misère de mon peuple"). Il y a la dimension fraternelle de la vocation humaine.
L’homme ne sera homme que s’il accueille la reconnaissance de son frère. Pas de pastorale des vocations sans redemander : vocation au service de qui, de quelle solidarité ?

- L’homme vis-à-vis de l’Autre, qui ne va trouver son épanouissement qu’en Dieu (l’homme biblique ne parvient à sa pleine dimension que lorsqu’il accueille Dieu, que lorsqu’il accueille cette révélation, toujours imprévue et inattendue qui fait "éclater les limites et les finitudes de l’homme.)
L’homme n’est réussi que quand il parvient à nommer Dieu : "Père". Alors il trouve son accomplissement et sa pleine dimension. Pas de pastorale des vocations sans l’ouverture à la gratuité de Celui qui est seul à l’origine de tout appel.

2/ LA VOCATION BAPTISMALE

Cette vocation humaine, qui est l’unique vocation, ne trouve sa réalisation, son achèvement, sa réussite que dans la vocation baptismale. Le Christ est l’Homme. C’est toute la vision que St Jean se fait du Seigneur qu’il nous faudrait reprendre ici : "Voici l’homme". Et le baptême va "brancher", "greffer", "enraciner"...

Je reprends les mots des Pères de l’Eglise, l’homme greffé sur l’Homme Jésus :

"Illumination", va dire St Justin
"Divinisation", va dire St Irénée
"Identification au Christ", dira St Grégoire de Nazianze

et pour compléter ce tableau patristique, relisez les "Catéchèses mystagogiques" de St Cyrille de Jérusalem, vous y trouverez toute la théologique du baptême comme réalisation de la vocation humaine.

3/ VOCATION ECCLESIALE

Le baptême est la réponse à la vocation humaine
et l’Eglise est :

- le moyen par lequel elle peut être réalisée

- le lieu où cette vocation baptismale peut être réalisée

- le but de cette réalisation.

L’Eglise comme moyen, lieu et but : voilà tout le sens de la Constitution dogmatique "Lumen Gentium". L’Eglise ne trouve son origine, sa raison d’être et son sens que dans la Mission du Christ, envoyé du Père pour que l’homme puisse répondre à sa vocation.

L’Eglise, corps du Christ est le moyen par lequel tout homme aujourd’hui peut entendre cet appel et y répondre.

L’Eglise, peuple de Dieu est le lieu où l’humanité se rassemble en un seul peuple, signifiant par là la récapitulation par l’Esprit de l’humanité en Jésus-Christ.

L’Eglise, enfin, Temple de l’Esprit, est le but, la manifestation de l’appel universel à la sainteté qui permet a l’humanité de s’ouvrir sur le Père et de glorifier le Père.

Cette triple fonction de l’Eglise est liée, bien sûr, à la fonction trinitaire de notre Dieu qui est Dieu Trinité.

4/ LES VOCATIONS SPECIFIQUES

Chaque baptisé va donc être engagé à la fois à répondre à sa propre vocation baptismale et engagé aussi à construire l’Eglise, pour que d’autres hommes puissent, à leur tour, répondre à leur propre vocation.

Et c’est là, et là seulement, que vont se placer les vocations spécifiques.

Les vocations spécifiques n’ont pas pour but de permettre à un corps social de se continuer ou de survivre. Elle n’ont aucun sens si ce n’est de permettre que l’Eglise soit l’Eglise de Jésus-Christ et donc de permettre à chaque homme de réussir sa propre vocation : l’appel qui lui vient d’un Dieu miséricordieux.

  • Certaines de ces vocations spécifiques, par le MODE DE VIE qu’elles impliquent, signifieront tel ou tel aspect de la vocation humaine et baptismale, "signifieront" (je reprends le mot signe), c’est à dire seront les témoins d’une dimension humaine et en seront déjà la réalisation eschatologique.
  • Ainsi en sera-t-il de la vocation religieuse avec la multitude de formes qui sera la sienne, qu’elle soit apostolique ou contemplative. C’est ainsi que le Concile va situer la vie religieuse : comme signe et réalisation de l’appel universel à la sainteté.
  • D’autres vocations spécifiques, par leur FONCTION, réaliseront telle ou telle dimension de l’Eglise, Corps du Christ, sans lesquelles l’Eglise serait tout sauf l’Eglise de Jésus-Christ.
  • Ainsi en sera-t-il des ministères ordonnés qui fondent et structurent l’Eglise et font d’elle la réalité du Christ-Tête, du Christ Pasteur et du Christ Serviteur.
  • D’autres encore continueront et réaliseront aujourd’hui la MISSION, l’Envoi du Verbe, Parole de Dieu, envoi toujours plus loin, toujours au-delà de lui-même, pour dire l’Amour du Père.
  • Ainsi en sera-t-il de ceux qui, quelque soit leur état de vie ou leur ministère, seront les Missionnaires, les Envoyés au loin, au-delà des frontières visibles de l’Eglise, pour dire à l’Homme qui il est.
  • D’autres enfin, par le MARIAGE, signifieront l’Amour de Dieu pour l’homme, les épousailles de Dieu et de l’humanité, signifieront et réaliseront ces noces.

Chaque vocation particulière sera donc nécessaire, certes d’une manière différente, mais sera nécessaire à l’Eglise pour qu’elle soit l’Eglise. Par conséquent aucun des baptisés ne pourra se désintéresser de la question de l’éveil aux vocations spécifiques. Car s’il s’en désintéresse, il ne remplit pas sa vocation baptismale, il ne tient pas son rôle qui est de construire l’Eglise Peuple de Dieu, Corps du Christ, Temple de l’Esprit, offrande à la gloire du Père, pour le monde d’aujourd’hui.

L’éveil aux vocations spécifiques n’est donc pas un "en plus" qui serait la mission de quelques-uns, mais il est constitutif du baptisé qui va prendre au sérieux sa vocation baptismale dans l’état de vie ou dans le ministère qui est le sien.

Si des religieux participent à la pastorale des vocations, ce n’est donc pas parce que leur congrégation le leur a demandé, ce n’est pas non plus parce que le Service Diocésain des Vocations le leur a demandé, mais c’est précisément au nom de leur consécration religieuse, qu’ils auront, pour être fidèle à la vocation qui est la leur, à participer à la pastorale des vocations, à cette mission de l’Eglise.

Il m’a semblé bon de redire cela dans un premier temps pour placer ce rôle du religieux, comme ce sera le rôle du prêtre ou du laïc, chacun à sa place, dans la mission d’éveil aux vocations spécifiques en vue de l’éveil de tout homme à sa vocation humaine de Fils de Dieu.

II - LA PARTICIPATION ORIGINALE DES RELIGIEUX

Mais, ceci dit, si les religieux doivent participer à cette pastorale vocationnelle, ils ont à y être en tant que religieux. Non pas pour être une force d’appoint parce qu’on manque de prêtres, pour telle ou telle activité, non pas pour se donner bonne conscience ou encore pour je ne sais quelle autre mauvaise raison. Ils auront à y participer au nom même de ce qu’ils sont.

Et ce sera le thème de cette seconde partie de mon exposé, qui voudrait ouvrir l’avenir. Je voudrais dire : demain, quel pourrait être, quel devrait être, dans un Service Diocésain des Vocations, l’apport que la participation de la vie religieuse apostolique est en mesure d’apporter, avec toute son originalité, à la pastorale des vocations ?
Quelles sont les touches particulières, originales que la vie religieuse apostolique peut et doit apporter à l’éveil vocationnel ?

Je vais me contenter de reprendre quelques points qui ont été apportés hier et ce matin, et de vous les relancer en vous disant : "est-ce que ce ne serait pas cela, la part originale de la vie religieuse apostolique ?".

l/ Le Père Claude Maréchal nous a longuement développé l’ATTACHEMENT AU CHRIST qui constitue l’une des caractéristiques de la vie religieuse (non pas qu’elle en ait l’apanage, c’est celui de tout baptisé, mais la vie religieuse en a fait la chose qui lui tient au cœur).

Il est évident que nous ne pouvons pas avoir une pastorale des vocations si elle n’est pas à cause d’un Amour fou pour le Christ, et pour le Christ seconde personne de la Trinité, qui envoie l’Esprit et qui s’offre au Père. C’est une pastorale des vocations trinitaire, où Dieu est à la base, à la source mais aussi à l’aboutissement. Ce n’est pas une pastorale des vocations de panique, qui voudrait gérer une crise ou un manque, mais une pastorale qui repose sur ce Père qui envoie le Fils, lequel sanctifie par l’Esprit, pour que l’homme soit offrande à la gloire du Père.

C’est cela qui fait vivre tout religieux, toute religieuse. C’est cela le cœur même de sa vie et la vie religieuse aura, je crois, à rappeler cela à temps et à contre temps, dans une pastorale des vocations : se situer dans l’ordre de l’Etre et non dans l’ordre du faire.

2/ La vie religieuse est vécue, à part égale, PAR LES HOMMES ET PAR LES FEMMES. Elle n’est pas le spécifique de l’un ou l’autre sexe. Elle est portée par l’humanité et elle signifie ce verset de la Genèse : "Homme et femme il les créa. A son image et à sa ressemblance il les créa, et Dieu vit que cela était très bon."

Je pense que religieux et religieuses signifient par ce qu’ils vivent ensemble l’égalité complémentaire de l’homme et de la femme et manifestent ainsi cette dimension eschatologique de la Création.

C’est un signe prophétique extraordinaire de la récapitulation en Jésus-Christ et je pense que religieux et religieuses ont à oeuvrer ensemble pour que ce signe soit perceptible dès l’éveil aux vocations spécifiques. Ce qui est impossible (au moins dans l’Eglise latine) parce que cela relève de l’Ordre des ministères, est possible quand cela relève du signe de l’appel à la sainteté.

3/ La plupart de nos congrégations sont INTERNATIONALES, signes de l’Universel. Par le fait même que nous avons des frères aux quatre coins du monde, notre préoccupation devient automatiquement à la dimension de l’Eglise universelle au-delà de l’Eglise particulière.

Un des apports de la vie religieuse apostolique dans la pastorale des vocations devrait donc nous empêcher de tourner en rond (ou en hexagonal) et de nous rappeler que toute vocation, qu’elle soit religieuse, sacerdotale, laïque..., est une vocation à la dimension universelle de l’Eglise.

C’est aller au-delà de la limite territoriale, au-delà de la gestion du visible et du quotidien, pour s’ouvrir à la dimension du Salut Universel.

4/ "Ouvrir un avenir à des personnes prisonnières de leur passé" nous disait le Père Maréchal, et, nous en avons parlé dans la table ronde, à propos des FRAGILITES, à propos du "cursus".

Lorsque nous regardons un certain nombre de nos fondateurs, nous voyons qu’ils sont les témoins de l’irruption de l’Esprit dans une vie humaine qui ne cadrait pas avec les structures ecclésiales toutes faites. Et je ne suis pas très sûr que St François aurait trouvé tout à fait sa place, s’il y avait eu à ce moment-là des séminaires diocésains et des équipes de discernement, dans une vocation "classique". J’ai pris l’exemple de St François, il est le plus connu, mais nous pourrions y mettre sans doute le nom de nos propres fondateurs.

Cette ouverture vers l’avenir de personnes prisonnières de leur passé est possible dans la vocation religieuse, ce qui était vrai hier continue de se vérifier aujourd’hui où, au dernier internoviciat de CHEVILLY-LARUE on trouve, parmi d’autres : un ancien prisonnier, un médecin baptisé à 32 ans, quelques réfugiés politiques d’origines variées, un routard "récupéré" au camp des jeunes à Lourdes... Il y a aussi des jeunes plus "classiques". Mais voilà un exemple des jeunes que nous rencontrons aujourd’hui et qui frappent à la porte de la vie religieuse.

La vie religieuse a aussi ce message à lancer à la pastorale des vocations : le Seigneur appelle partout jusque et y compris dans des milieux où l’on ne s’attendrait pas à voir surgir des vocations. C’est une invitation à s’ouvrir en permanence à l’inattendu et à l’imprévu de l’appel, bien au-delà des eaux où nous avons l’habitude de lancer le filet.

5/ La vie religieuse (apostolique ou contemplative) est TEMOIN DU TEMPS. Elle commence quand on entre au noviciat, ou quand on prononce les premiers vœux et elle se termine au jour de la rencontre avec le Seigneur (au"dies natalis").

La vie religieuse n’est pas sanctionnée par une ordination. Elle est un état permanent de conversion. Elle n’est donc jamais acquise. Elle est entrée permanente et quotidienne dans l’inattendu de Dieu qui, continuellement déroute, surprend et invite à faire du neuf.

C’est une dimension à laquelle , je crois, des jeunes sont très sensibles aujourd’hui, eux qui ont tant de mal à s’engager de façon définitive.

6/ La vie religieuse n’est jamais portée par un individu. C’est LA COMMUNAUTE qui est signe de la vie religieuse (quelle que soit la manière dont est vécue cette vie communautaire).

C’est à une communauté qu’est confiée une mission, c’est elle qui va signifier le rassemblement eschatologique déjà réalisé par ces frères (ou ces sœurs) qui ne se seront pas choisis et qui pourtant, à l’image de la communauté de Jérusalem, accomplissent les promesses prophétiques.

CONCLUSION

Tout cela étant bien présent à l’esprit, quand un religieux se trouve désigné pour collaborer à un Service Diocésain des Vocations, il lui faudra se rappeler sans cesse qu’il y est non pas au titre de son institut, mais au titre de la vie religieuse apostolique. Il n’est pas porteur de la pastorale de son institut ou de sa congrégation. Il n’est pas porteur de tel ou tel charisme. Bien sûr il va le vivre, puisqu’il appartient à sa famille religieuse.

Mais, bien au delà, il est porteur de ce signe, de ce don que l’Esprit fait à l’Eglise pour le monde. Il n’est pas chargé de recruter des religieux ou des religieuses. Il est chargé de quelque chose de beaucoup plus important : dans un lieu d’Eglise, dans un lieu qui est au cœur de tous les mouvements, services et aumôneries, au cœur des forces vives d’une Eglise particulière, il est porteur de ce SIGNE QUE l’ESPRIT DONNE A l’EGLISE POUR LE MONDE d’AUJOURD’HUI. Il est chargé de le signifier parce que, sans cela, l’Église cesserait de signifier l’éminente dignité de toute personne humaine : son appel à la sainteté.

Après, il sera du rôle des instituts d’avoir leur propre pastorale des vocations, en lien, en communion avec la pastorale vocationnelle de l’Eglise.