Pourquoi l’Atelier "Vocations missionnaires"

Bernard DULLIER
prêtre, missionnaire O.M.I.,
membre de l’équipe du S.N.V.

Cet Atelier est né, au fond, d’une double volonté :
l/ Essayer de FAIRE TRAVAILLER ENSEMBLE LES INSTITUTS MISSIONNAIRES MASCULINS ET FEMININS A UNE PASTORALE DES VOCATIONS
2/ INTEGRER LA PASTORALE DES VOCATIONS MISSIONNAIRES A l’ENSEMBLE DE LA PASTORALE DES VOCATIONS.

En effet, cet atelier n’a pas d’abord une finalité pratique, mais essaie d’être un lieu de réflexion, pour renvoyer des questions au Service National des Vocations et aux Instituts.

Il est actuellement composé de sept membres :

 trois déléguées des Instituts féminins

 trois délégués des Instituts masculins

 et un membre de l’équipe du S.N.V.

• Dans un premier temps, nous avons tenu à faire un état, un bilan de la situation des vocations missionnaires. Ce qui nous a conduit ensuite à inviter les Instituts à essayer de se redire, à partir de leurs Constitutions propres, quel pouvait être le spécifique de la vocation missionnaire ad gentes (cf. document publié plus loin). D’où l’insistance sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un recrutement, mais bien un signe pour l’Eglise de la vitalité de sa mission. Toute vocation baptismale est missionnaire et c’est donc toute l’Eglise, pour être bien fidèle à l’Evangile, qui a besoin de vocations missionnaires spécifiques pour rappeler cette dimension particulière.
  
  Ainsi se trouve justifiée la rencontre des différents Instituts pour promouvoir cette pastorale des vocations.
  
• Dans un second temps, après ce rappel du spécifique et de sa nécessité, l’atelier s’est demandé quelles pouvaient être les causes de la baisse des vocations missionnaires.
  Il est apparu notamment qu’une des grandes causes de cette désaffection s’explique par l’oubli profond dont souffre actuellement cette vocation spécifique. Si l’on reparle à nouveau de l’appel au ministère de prêtre diocésain ou de l’éveil à la vie religieuse, on n’évoque guère les vocations missionnaires ad gentes. De plus, devant l’urgence des besoins pastoraux en France elle-même, on a souvent entretenu l’idée que ce souci de l’appel aux vocations missionnaires était l’affaire des Instituts spécialisés. Du coup les églises locales ne se sont guère senties concernées par cette question.
  
• Aussi notre atelier a-t-il entrepris un travail de sensibilisation auprès des délégués régionaux et diocésains aux vocations, pour relancer progressivement un appel en ce sens.
  Conjointement, une demande est faite aussi auprès des Instituts missionnaires pour qu’ils soient davantage présents à la pastorale des vocations largement entendue.
  
  Pour permettre justement une sensibilisation encore meilleure, l’Atelier "Vocations missionnaires" va travailler maintenant à l’élaboration d’un document audio-visuel commun aux différents Instituts qui puisse bien illustrer cette vocation particulière.