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Echo de la session nationale : "Service des Moniales - S.N.V."
(FRANCHEVILLE, les 4-5-6 novembre 1986)
ACCUEIL...
ACCOMPAGNEMENTdes JEUNES
ET PASTORALE DES VOCATIONS
POURQUOI CETTE SESSION ?
Elle s’inscrit dans le prolongement d’autres temps forts :
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session d’ISSY-les-MOULINEAUX sur l’Appel à la Vie Religieuse (Juillet 1984)
-
session U.S.M.F.-S.N.V. : "En Eglise une Pastorale Plurielle et concertée"
(Avril 1985) -
session pour les religieuses en S.D.V. à MEUDON (juillet 1986)
-
pour aider les monastères et communautés de vie contemplative à se sensibiliser à une pastorale des vocations ouverte et responsable
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pour réfléchir, à partir de pratiques actuelles, sur leur responsabilité propre par rapport à l’accueil des jeunes gui viennent vers leur communauté et pour ceux et celles qui le demandent, à un accompagnement.
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POUR QUI ?
Pour les Hôtelières et sœurs chargées plus directement de cet accueil des jeunes.
Au nom des 118 participantes, 11 sœurs appartenant à des familles religieuses différentes ont accepté
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de rendre compte aux lecteurs de JEUNES ET VOCATIONS, de ce temps fort
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quant à sa dynamique
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quant à son contenu
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de partager des convictions personnelles, renforcées au cours de cette session gui a été, l’écho est quasi unanime, un "grand moment d’Eglise"
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et quelques questions à porter ensemble.
LE PARCOURS DE CES TROIS JOURS
1er JOUR : ACCUEILLIR DES JEUNES AUJOURD’HUI
Choc salutaire - une question de REGARD. Un regard qui se laisse déprendre de lui-même pour se poser, tout neuf, SUR LES JEUNES, tels qu’ils sont AUJOURD’HUI :
Thermiques, immédiats, dispersés,
jeunes en quête de repères, de sens,
pour qui le monastère peut être une oasis, un puits de Jacob.
Accueillir... oser proposer... trouver des relais...
2ème POUR ; Approfondissement nécessaire - L’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES
Non pas une question de flair, d’improvisation,
M A I S un "art" exigeant, impliquant une compétence, une pédagogie précise et donc un apprentissage, un perfectionnement.
MAIS une docilité à l’Esprit Saint
Nous ne sommes que ses Instruments (Lui est le musicien)
Prier l’Esprit et inviter le/la jeune à Le prier.
Trouver des communautés chrétiennes, des groupes, des lieux d’Eglise où il puisse creuser, vivre sa foi.
ET AUSSI apprendre à faire une lecture spirituelle de notre monde
déceler les pièges de l’idolâtrie contemporaine repérer avec passion ce qui naît.
3ème JOUR : ENSEMBLE, EN EGLISE, UNE PASTORALE DES VOCATIONS
Une pastorale diversifiée et complémentaire ;
un agir ensemble, regarder ensemble l’avenir, par Régions, par diocèses.
Et pour nous, moniales, être ce que nous sommes, "chercheurs" de Dieu pour ces jeunes qui cherchent Dieu, avec eux, là où nous sommes.
Accueillir, accompagner, éveiller, sensibiliser à l’intérieur des communautés, entre monastères, avec le peuple de Dieu tout entier, pour la croissance de l’Eglise, dans la gratuité et l’Espérance !
UNE "GRANDE PREMIERE"....
PORTEUSE d’UNE JOYEUSE NOUVELLE
C’était une grande première. Nous avons donc accueilli l’événement dans la conscience de vivre un aboutissement et un départ.
- Aboutissement de deux aspirations qui ont mûri parallèlement
Vu du côté moniales, c’est la joie d’une double rencontre, occasion précieuse de pouvoir confronter ses questions, ou son expérience, à celles d’une centaine de moniales, d’accueillir le regard extérieur et le questionnement du Service National des Vocations.
D’entrée de jeu, on sent que la rencontre a été minutieusement préparée : il n’y aura pas une minute perdue ; mais pourtant rien de suffocant, le climat est tout fraternel. Exposés, débats, carrefours se succèdent sans flottements.
Nous sentons que le Service des Vocations prend cette rencontre très au sérieux, en attend vraiment quelque chose.
Plusieurs parmi nous ne sont venues que partiellement motivées, c’est stimulant de constater cette attente, le soin de l’organisation et, considérant le dernier jour qu’un certain nombre de monastères n’ont pu être représentés, nous regretterons de n’être pas encore plus nombreuses.
- Départ
Sous le signe et dans le souffle de l’Esprit créateur de l’Eglise.
Oui, cette session fut comme une première étape où l’on se réconcilie, où l’on se forge ensemble, et engrange, des convictions, où l’on se fortifie mutuellement, où l’on se mobilise en peuple et où l’on est envoyé à ses frères pour leur annoncer UNE JOYEUSE NOUVELLE.
QUELLE NOUVELLE ?
Des expressions de participantes :
"De tous les exposés, témoignages, carrefours, réactions, il ressort une avancée dont on ne peut plus faire fi aujourd’hui.
Marcher au rythme de l’Esprit impose d’en prendre acte.
1) Avancée dans les prtigues d’accueil des jeunes :
Diversifiées, marquées par une écoute profonde, un respect du jeune tel qu’il est.
Les monastères investissent beaucoup, et de plus en plus, dans cet accueil.
Les jeunes qui viennent frapper a leur porte ne sont plus les sujets potentiels du recrutement.
Ils viennent pour être aidés à trouver un sens à leur existence, leur place dans l’Eglise. Les monastères n’ont pas le monopole de cet accueil. Ils ont un rôle précis mais limité, ponctuel. Il faudra des relais d’Eglise.
2) Avancée dans les pratiques d’accompagnement des jeunes :
Le Père Jean DRAVET nous invite à oser risquer l’accompagnement. Mais se faire superviser : on est mauvais juge avec soi-même.
La jeune en Service Diocésain des Vocations, la jeune qui se fait accompagner au monastère : il n’y a pas d’opposition. Il peut même y avoir, avec son consentement une collaboration fructueuse pour elle. Le groupe de recherche du S.D.V. a parfois ce rôle de pouvoir dire des choses à la jeune et qui seront entendues par elle.
Elle peut aussi bénéficier dans sa recherche de retraites d’orientation de vie, pas réservées exclusivement aux futurs prêtres ou futures religieuses.
Là aussi donc : changement de mentalité, nous ne sommes que des instruments de l’Esprit qui fait des dons à son Eglise.
3) Avancée dans la pastorale des vocations :
Le Père Yvon BODIN a dénoncé le danger de cultiver l’angoisse de la pénurie. Il ne s’agit plus de "compter nos troupes", mais de servir ensemble, en Eglise, moniales, S.D.V. et autres accompagnateurs, la liberté de l’Esprit."
"Ce que je retiens surtout de ces trois jours à Francheville, c’est que la Pastorale des Vocations est un enjeu pour l’Eglise tout entière.
C’est l’affaire de tous et chacun à sa place (comme laïc, prêtre, sœur de vie apostolique ou moniale) est responsable de cet enjeu global.
La seconde chose qui m’émerveille, c’est que pour répondre et nous ouvrir à l’accueil des jeunes il faut oser être nous-mêmes, en vérité, sans recherche excessive d’adaptation, mais en osant la créativité à partir de ce que nous sommes réellement, de ce que nous croyons.
En d’autres termes, c’est le plus personnel qui rejoint le mieux le plus universel, qui ouvre à la plus large dimension."
"Ce qui m’a particulièrement marquée durant cette session, c’est l’actualité de l’appel de Dieu à travers les divers témoignages d’accueil des jeunes, ou d’accompagnement vécus dans les monastères : tous les courants contraires n’empêchent pas - ou peut-être même provoquent par anti-thèse - la germination de vocations sacerdotales et religieuses dans le cœur des jeunes.
L’Esprit n’est jamais à bout de souffle ! ni à cours d’imagination pour rejoindre les jeunes ou les conduire vers des lieux où les questions essentielles pourront se faire jour. Les monastères sont peut-être ces lieux-tests, ces lieux révélateurs."
une nouvelle JOYEUSE ?
"0 combien ! Nous avons senti souffler le vent du large, l’Esprit du Concile, qui fait passer du recroquevillement et de la peur à l’audacieuse confiance en l’Esprit qui agit.
Alors cette session S.D.M.-S.N.V. est tonifiante pour l’Espérance.
Créative d’un regard nouveau, qu’elle soit source d’attitudes nouvelles, capables de correspondre à la nouveauté de l’Esprit."
TONIQUE...
"Rencontre où les échanges, les réflexions sonnaient juste, par leur simplicité, leur franchise... et les points d’interrogations ou de suspensions qu’elles sous-tendaient. Personne ne possédait la vérité, mais s’interrogeait... signe de liberté.
Des sœurs de tous âges, dynamiques, à l’écoute du monde et de l’Eglise, proches des problèmes actuels, désireuses d’avancer, de collaborer, de s’informer, de travailler dans la gratuité, sans se refermer sur leur propre univers.
Des intervenants livrant la richesse de leurs propres expériences, convaincus et respectueux. Un langage fort où la foi et l’Espérance bien ancrées dans la réalité ne pouvaient qu’interpeller."
... porteuse aussi d’APPELS...
"Cet accueil des jeunes que nous pratiquons n’est pas la seule "affaire" de la sœur hôtelière, d’autres sœurs y collaborent. Il est important que la communauté tout entière se sente concernée.
Cela d’autant plus que ’les jeunes sont sensibles au fait d’être accueillis par une communauté dont la vie elle-même les interpelle et les renvoie à leurs propres questions’.
La communauté, elle, reçoit de cet accueil une ouverture ’aux grandes interrogations de l’Eglise sur les jeunes et des jeunes sur l’Eglise et se tient à l’écoute du monde..’
Soyons témoins de la joie de croire, cela peut permettre aux jeunes d’être témoins entre eux."
"L’accompagnement des jeunes, de ceux qui passent dans nos monastères, est vital. Il nous faut les accueillir comme ils sont, c’est-à-dire ’autres que nous’ ’avec compassion et vigueur’ comme le disait le Père Dravet, en restant toujours au service de l’initiative de Dieu et de la liberté des jeunes."
"Ouverture de nos cœurs, de nos mains, de nos oreilles (!) vers les jeunes qui passent par nos hôtelleries, petites ou grandes. Le sens commun de nos pratiques d’accueil, de nos accompagnements : être témoins de la Vie de Dieu en nous, en eux, dans le monde, dans l’Eglise...
En cette période où le drame est perçu (selon les mots de Paul VI) comme la rupture entre l’Evangile et la culture, les moniales sont témoins de Jésus-Christ près des jeunes en quête de repères.
Ces jeunes qui ont une sensibilité très nette pour tout ce qui est relation et solidarité, sont aussi sensibles à la cohérence dans notre vie monastique, entre notre "dire" et notre "faire".
Si nous accueillons, nous accompagnons aussi c’est inséparable, même si nous n’avons pas à être un terminus mais une oasis !"
"Les équipes de recherche S.D.V. ? j’y vois l’occasion d’offrir aux jeunes - avec infiniment de respect pour la démarche, le cheminement de chacun - un espace où ils soient accueillis dans leur recherche, où ils reçoivent une amorce de formation qui leur permette de découvrir toujours plus le don de Dieu, d’apprendre à en vivre.
"Dans les hôtelleries des monastères les jeunes rencontrent d’autres chrétiens. Ce contact est important pour un témoignage réciproque, une autre perception, voire une découverte de différentes manières de vivre sa foi.
Que cet accueil permette aux hôtes d’être chrétiens entre eux, d’être visages d’Eglise (différents et complémentaires)."
"Ayant constaté que, peu ou prou, les monastères accueillaient et accompagnaient, je me suis dit : ’il est urgent de se sentir partie prenante d’une responsabilité d’Eglise, nous engageant ensemble, pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, par rapport à cette pastorale des vocations. Nul ne vit pour soi... ni pour ’sa boutique’ ! il est temps de voir loin et large pour le service des appels."
"La perspective d’une telle session n’était pas de défendre des structures, de faire s’entendre deux institutions : S.N.V. et S.D.M.
Elle était de 1 ’ordre de mieux servir ensemble nos missions propres auprès des jeunes.
Nous avons perçu un appel pressant à nous quitter nous-mêmes, à ouvrir nos horizons : ’L’Eglise aujourd’hui, avant la survie des monastères ’ (Yvon BODIN). Appel à quitter nos suffisances, nos sécurités, nos habitudes. Appel à un dépouillement qui nous rendra plus aptes à épouser l’œuvre de l’Esprit.
Certitude aussi que cet Esprit accomplira ainsi, avec des personnes libres et créatrices, une oeuvre bien plus belle !"
"J’ai senti que l’heure est grave pour notre Eglise de France. L’appel pressant à porter ce souci des vocations dans notre prière m’est allé droit au cœur - ’supplier l’Esprit d’inspirer un langage nouveau d’appel... d’ouvrir des chemins nouveaux d’appel...’
Cette session a été dynamisante, un lien profond s’est créé avec les responsables du S.N.V. et leur mission, ainsi qu’une volonté de servir ’ensemble’, chacun à notre manière.."
"Deux questions nous étaient posées en fin de session.
jouerons-nous la carte de la distance ?
Allons-nous risquer la confiance ?
Le climat de cette session est déjà une réponse, me semble-t-il. Le fait qu’elles aient été posées et entendues dit la volonté de dialogue et de collaboration de part et d’autre, dans la reconnaissance et le respect. Mais la réponse ne peut être générale."
"J’ai fortement apprécié ce climat de bonne humeur, de fraternité réelle entre moniales et responsables du Service des Vocations. Relations qui vont désormais nous aider à travailler ensemble, sans a priori (car peut-être y en avait-il ?) En tout cas je suis sûre que désormais tout malentendu entre nous peut être dépassé...
Notre accompagnement, notre accueil : accueil d’Eglise qui doit être vérifié en Eglise, d’où l’importance du dialogue, de la réflexion à entretenir avec tous les partenaires de la pastorale des vocations de notre diocèse ; dialogue gratuit où, les mains ouvertes, nous devons jouer le vrai jeu de la "dépossession", le seul d’ailleurs qui amène l’autre, celui que nous rencontrons, au Christ, en lui faisant trouver sa place dans l’Eglise."
DES QUESTIONS A PORTER ENSEMBLE
"Une question entendue pendant ces trois jours garde toute sa gravité et son actualité : où trouver des relais ? A qui renvoyer ces jeunes qu’un séjour dans un monastère ou une communauté aura mis en route ?
Cette préoccupation ne paraît pas avoir de réponse immédiate. Je l’entends comme un appel à prendre les moyens de connaître des personnes susceptibles d’accompagnement et des lieux d’Eglise où s’insérer."
"Parfois nous nous trouvons devant un vide ou nous l’éprouvons comme tel. Ne serait-il pas nécessaire de pousser plus loin nos investigations ? Si encourager un jeune dans cette voie c’était mettre en route un accompagnateur insoupçonné à lui-même ?
Je retiens aussi cette invitation : risquer la complémentarité. Ce qui inclut la collaboration, une meilleure connaissance mutuelle pour mieux servir les jeunes."
"... Puis-je me permettre en terminant d’exprimer un souhait capté dans les allées et venues et aussi dans le travail par Région ? Celui d’une meilleure connaissance des Services Diocésains des Vocations avec tous les monastères et instituts de vie contemplative des diocèses ou Régions ? Les S.D.V. ne manquant pas de nous interpeller, de nous susciter. Ici ou là, n’avons-nous pas à nous ’apprivoiser ’ ?"
CONCLUSION
Plus qu’une simple session d’étude, ce fut une véritable EXPERIENCE SPIRITUELLE
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sous le signe de LA PRIERE
« Un entrelacs de prière intense au travers des activités journalières.
Une animation liturgique compétente, sympathique, exemplaire... y compris les répétitions venant apporter une harmonie, une détente accueillie avec bonheur.
Une musique liturgique dont les aspects novateurs, loin de devenir préoccupants, ouvraient sur une beauté, opéraient une sorte de surgissement du texte des psaumes, faisaient comme basculer dans la prière."
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de LA RENCONTRE FRATERNELLE
"La joie des rencontres, d’une communion simple et profonde, au cœur même de nos diversités. Communion soutenue par une animation vigoureuse et attentionnée…"
"Les rencontres entre nous : un même vécu, une même manière de vivre monastique, avec quelques touches particulières, très vite harmonisées, sourire de chaque visage d’Eglise..."
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de la CONFRONTATION entre moniales - entre moniales et S.N.V.
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de l’APPEL A LA CONVERSION EVANGELIQUE
rappelée par Yvon BODIN dans les conclusions :
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Monastères et communautés de vie contemplative : des OASIS
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l’Espérance : un DEVOIR à. remplir : Allons-nous témoigner de la joie de croire ?
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l’Eglise : un MYSTERE a vivre : ce qui commande, c’est la mission de tout un peuple
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Les jeunes : une CHANCE à ne pas manquer
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L’accompagnement : un MINISTERE à tenir
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La concertation : un RISQUE à prendre
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Laissons une Sœur Visitandine CONCLURE CE PARTAGE :
"Cette session fut bien un acte de foi, un acte d’espérance et un acte d’amour envers les jeunes d’aujourd’hui, ainsi que le souhaitait le Père Yvon BODIN en ouvrant la session.
Un acte, une action... Il s’est passé quelque chose de très fort entre nous, moniales, différentes et complémentaires face aux jeunes et aux Services Diocésains des Vocations ; il s’est passé quelque chose de tonique entre nous et le Service National des Vocations : les interpellations pleines de santé circulaient bien, parfois vigoureusement, du S.N.V. à nous, moniales et de nous aux membres des S.N.V.-S.D.V. !
Il s’est passé quelque chose de plus profond, sûrement, en chacune de nous en cet accueil intérieur de la jeunesse, de ses soifs, de ses itinérances.
Et je me prends à songer qu’un visage de la vie monastique féminine était en train de s’esquisser sous nos yeux, au fil de ces trois jours :
- libre ET fidèle,
grave ET jeune,
joyeux ET lucide,
fragile ET convaincu
(l’importance des "ET", Père MOITEL !)
ne l’avez-vous pas entrevu, ce visage, vous les membres du S.N.V. et intervenants ?...
Alors, comment à votre tour, allez-vous en témoigner... ?
L’on ne provoque jamais tout à fait en vain des femmes consacrées, surtout quand on les met en demeure, au nom de leur premier amour, de faire vivre le meilleur de leur charisme fondateur pour la soif de ce monde-ci.
Il fredonne en moi souvent, depuis la session, ce refrain :
"Dieu fort à qui tout appartient,
le monde et tout ce qu’il contient,
donne a ce temps de rendre grâce !"
* *
*
Dossier réalisé par Sœur Thérèse REVAULT de l’équipe nationale du S.N.V. à partir des témoignages des Sœurs
Marie Paule, Bénédictine (DOURGNE)
Marie Elisabeth, Carmélite (PLAPPEVILLE)
Marie Emmanuelle, Carmélite de l’Emmanuel
(St GEORGES MOTEL)
Marie-Emmanuel et Elisabeth, Clarisses (TINQUEUX)
Marie-Pascale, cistercienne (CHAMBARRAND)
Geneviève et Maya, Dominicaines ’(CHALAIS)
Marie-Christiane, Rédemptoristine (LANDSER)
Marguerite-Marie, Visitandine (PARIS)
Marie-Christophe, Visitandine (VOIRON)