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Deux ouvrages de Jean-Marie Petitclerc
SNV
Mon combat contre la violence
Bayard Éditions, 128 p.
Jean-Marie Petitclerc est interrogé par le journaliste Yves de Gentil-Baichis sur les grandes étapes de sa vie : il est né en 1953 en Normandie, fait de brillantes études et est admis à Polytechnique en 1971. Il se prépare à servir l’État en pensant à l’ENA quand, en 1973, il se brise une jambe dans une compétition d’athlétisme. Opération, infection, greffe. Immobilisé pendant dix-huit mois, il a le temps de « se poser de façon crue la question du sens de la vie ». Il devient éducateur de rues et entre dans la congrégation des Salésiens, vouée à l’éducation. Ordonné prêtre en 1984, il est nommé directeur d’un foyer pour jeunes en difficultés. Il inaugure la « médiation sociale » à la demande du maire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) au moment des émeutes urbaines de 1991 : former et employer les jeunes adultes de la cité pour assurer une présence sociale dans les quartiers et empêcher les débordements.
Nommé à Argenteuil, il crée en 1995 l’association Valdocco pour prévenir la délinquance juvénile des quartiers sensibles.
L’année suivante, il ouvre l’Institut de Formation des Métiers de la Ville et est chargé de mission au conseil général des Yvelines. Il y planche entre autres sur le Plan de Cohésion sociale confié au ministre Jean-Louis Borloo.
Depuis le début de l’année, il est installé à Lyon : appelé par le cardinal Barbarin, il est invité à importer dans le diocèse le modèle du Valdocco.
Après l’évocation de sa formation, de sa vocation et des ses différentes missions, l’auteur livre ses propres réflexions sur la violence : l’agressivité en nous, la violence propre à l’école, celle vécue dans la famille et, enfin, celle que l’on trouve dans la cité.
Et si on parlait... du suicide des jeunes
Presses de la Renaissance, 116p.
Dans son second ouvrage, Jean-Marie Petitclerc ouvre un dossier douloureux. Le suicide est la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la seconde chez les 15-24 ans. Ce livre n’est pas seulement une description du phénomène, un exposé du mal de vivre des jeunes. Il propose un véritable traité sur l’éducation, l’adolescence, la vie. Ce livre est le fruit de son expérience forte d’éducateur, de sa longue amitié avec les jeunes en difficulté et des confidences qu’il a reçues de parents touchés par ce drame.
Jean-Marie Petitclerc est persuadé que l’éducation des jeunes est l’une des affaires capitales de notre société.