Pastorale des Vocations, oł en sommes-nous ?


Ce titre laisse pressentir une pause :
Pour l’action, certainement pas !
Pour un thème d’année, oui.

Pourquoi ce document ?

Nous avons déjà dit que 1982-83 ne verrait pas de nouveau thème proposé à notre réflexion, ni de nouvelle orientation suggérée pour notre action.

Nous n’avons pas encore épuisé ce qui a mobilisé nos forces et nourri notre réflexion au cours de ces dernières années !

"Tous différents tous serviteurs, chacun selon sa vocation" , "Pour la Vie du monde, parmi les serviteurs de l’Evangile, des prêtres", "L’Eucharistie au coeur de tous les appels" ; "Dynamismes du monde, vocation d’aujourd’hui". Des dossiers ont accompagné ces deux derniers thèmes.

De plus, nous avons connu des congrès et sessions dont les résultats ne sont pas encore parfaitement exploités, les questions suffisamment élucidées.

Bref, il est bon de faire "le"point pour prendre simplement meilleure conscience du sens de notre travail et mieux cerner les lignes majeures de nos orientations.

- Tel est l’objet de ce petit document D’où vient-il ?

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D’où vient-il ?

Il fait déjà écho aux questions et convictions exprimées au congrès d’Amiens, dont nous aurons un compte rendu, aussi exhaustif que possible, en janvier et février 1983.

Il vient surtout d’un travail réalisé par les délégués régionaux et l’équipe nationale lors de leur session de septembre. Un large tour d’horizon leur a permis de saisir dans ce qu’elles ont de commun et de particulier les situations des régions apostoliques, du point de vue de la pastorale des vocations.

Les pages suivantes peuvent apporter quelques réponses à certaines questions, inciter à creuser des sillons déjà bien tracés, confirmer des orientations majeures qui sous-tendent notre travail depuis quelques années, compléter au besoin ce qui pourrait manquer dans nos manières de faire et éclairer des zones d’ombre ou d’incertitude.

Un consensus s’est établi entre nous ; nous avons souhaité le partager.

De plus, il se trouve que le document romain qui rend compte aujourd’hui du Congrès Mondial des Vocations de 1981 nous encourage à confirmer les orientations dont nous nous inspirons depuis dix ans (Document de l’Episcopat français de 1971). Nous le présentons par ailleurs - et nous y reviendrons - mais les pages suivantes ne lui sont pas tout à fait étrangères ...

Comment l’utiliser ?

Ne cherchons pas dans ces quelques notations une synthèse générale de tout ce qu’il faut savoir sur la pastorale des vocations. Elles ont simplement pour objectif de permettre à chacun de faire le point après dix années de mise en oeuvre des orientations données pour l’Eglise qui est en France.

Des pistes de travail sont proposées en fin de document.
Il vaut la peine de les prendre en compte, toutes ou quelques-unes, en une ou plusieurs fois, pour faire le point en équipe SDV, avec la préoccupation d’être le plus concret possible.

En un second temps, ce document peut être un instrument utile pour entrer en dialogue avec d’autres instances (conseil épiscopal, aumôneries, mouvements, services, instituts, congrégations ou autres instances de la vie religieuse masculine et féminine ... etc.). Ce document n’est pas rédigé pour eux mais il peut leur être communiqué comme base d’un dialogue. Il exprime en peu de pages ce que nous ne savons pas toujours synthétiser avec la rigueur souhaitable pour nous faire comprendre.

Bref, cette année, nous sommes invités à la réflexion entre nous et avec d’autres. L’action s’en trouvera confortée. Ce peut être une véritable relance de la pastorale des vocations. N’en est-il pas toujours besoin ?

PASTORALE DES VOCATIONS - OU EN SOMMES-NOUS ?

Trois parties :

  • identité de la pastorale des vocations
  • Pour une vérification, quelques repères
  • Des jalons pour l’action.

en annexe : des pistes pour un travail à partir de ces pages.

I - IDENTITE DE LA PASTORALE DES VOCATIONS

A - VOCATION ET VOCATIONS

1) L’Eglise, premier sujet de la vocation

Chaque vocation s’éclaire et se fortifie à la lumière du mystère de l’Eglise qui se comprend lui-même à la lumière du mystère de Dieu.

  • Le mystère de Dieu  : chaque vocation est liée au dessein du Père, à la mission du Fils, à l’oeuvre du St Esprit. C’est le Père qui appelle et qui envoie, le Fils qui accomplit le dessein du Père, l’Esprit qui sanctifie et qui consacre.
  • Le mystère de l’Eglise : chaque vocation est liée à l’Eglise, tout entière appelée par le Père, pour continuer la mission de Jésus avec la force du St Esprit.

L’Eglise est ainsi le premier sujet de la vocation. C’est elle qui est appelée. C’est elle qui est envoyée en mission. En elle, nous sommes établis, chacun pour notre part, en état de vocation, en état de mission. C’est en Eglise que nous donnons notre réponse.

Cette Eglise, c’est concrètement un peuple d’hommes et de femmes, tous appelés ... et tous appelants, des hommes et des femmes situés dans le monde, celui d’aujourd’hui. Nous avons toujours à passer du notionnel à l’existentiel, à ce que sont, à ce que vivent les hommes d’aujourd’hui.

Le terme de Vocation désigne d’abord cette vocation commune à tous les membres de l’Eglise.

  • appel universel à la sainteté qui consiste à suivre le Seigneur, Jésus, maître et modèle de toute vie chrétienne.
  • appel universel à remplir la mission du Seigneur par la confession de la foi, la louange et le service de la charité (mission du "sacerdoce commun des fidèles").

Vocation veut donc d’abord dire cela : vocation à l’existence chrétienne et à la tâche commune des disciples du Christ.

2) Vocations diverses et complémentaires

Toutefois, nous ne sommes pas appelés à servir et à vivre tous de la même manière. Les vocations sont diverses. Si elles sont toutes service et manifestation de la richesse de l’amour de Dieu, c’est à des titres différents.

Ainsi pour les ministères et services et tous les engagements qui contribuent à l’édification du Corps vivant du Christ, tout chrétien, de par son baptême et sa confirmation, se doit de prendre des responsabilités pour cette édification de l’Eglise.
Mais quelques-uns sont choisis pour être ordonnés à un ministère spécifique qui la fonde et la structure.

Quant à l’appel à faire croître ce Corps en manifestant sa vitalité par différentes manières de vivre l’Evangile, le baptême et la confirmation portent normalement tout chrétien, d’une manière ou d’une autre, à donner ce témoignage.
Mais quelques-uns s’engagent à vivre-cette "suite du Christ" de manière spécifique, dans les différentes formes de vie consacrée.

Par rapport à tous ces appels, le Service des Vocations a pour mission propre de rendre attentif aux vocations dites "spécifiques" :

  • les vocations aux ministères ordonnés
  • les vocations aux différentes formes de vie consacrée
  • les vocations à la vie missionnaire

a) Les vocations aux ministères ordonnés

Des chrétiens sont appelés et consacrés par le sacrement de l’ordre à servir de façon particulière dans le ministère épiscopal, presbytéral ou diaconal.
Ensemble, ils assument le service de la succession apostolique et le service de la communion, ils signifient l’initiative du Christ, tête de l’Eglise.

b) Les vocations aux différentes formes du vie consacrée

- la vie religieuse, monastique ou apostolique, masculine ou féminine, cléricale ou laïque.

Vie à la suite du Christ, en communauté, selon différentes formes aux multiples charismes, elle est donnée à l’Eglise, devenant pour elle comme une "mémoire évangélique".

La manière particulière de vivre la pauvreté, l’obéissance et la chasteté dans le célibat fait des hommes et des femmes qui s’y engagent, des téimoins significatifs de la Bonne Nouvelle du Royaume.

- la consécration séculière (en "instituts séculier")

Elle aussi est donnée à l’Eglise pour un même témoignage, selon des modalités différentes, chacun, chacune demeurant, selon sa propre condition, dans la vie ordinaire de ce monde.

- D’autres formes de vie évangélique, "consacrée" ou non, existent aussi qui permettent de s’engager à la suite du Christ selon des modalités particulières bien définies.

c) Les vocations à la vie missionnaire, dans le sens précis de mission "ad gentes" ... Appel à consacrer sa vie pour l’annonce de Jésus Christ à ceux qui ne le connaissent pas et pour la fondation et la croissance de nouvelles communautés de croyants, manifestant ainsi l’universalité de l’Eglise.

B - PASTORALE DES VOCATIONS ET SERVICE DES VOCATIONS

Un leitmotiv : un Service des vocations, diocésain, national ou dans les instituts, n’a de sens que pour susciter une pastorale des vocations qui est l’affaire de toute l’Eglise.

Mais qu’est-ce que cette pastorale des vocations ?

1) Une pastorale primordiale. Elle est au tout premier plan dans la vie de l’Eglise.

- Pour être elle-même en état de vocation, il est essentiel à l’Eglise particulière (Eglise diocésaine, Eglise locale, très concrète) d’éveiller, d’accueillir, d’accompagner, de discerner las vocations.

- Pour être en état de mission, il est essentiel à l’Eglise particulière d’être garante que les vocations soient, chacune à sa manière, au service de la mission de l’Eglise locale et de l’Eglise universelle.

2) Une pastorale intégrée à la vie même de l’Eglise particulière. Elle n’est pas marginale, ni surajoutée. Elle est intérieure à la pastorale d’ensemble de l’Eglise.

3) Une pastorale spécifique. intérieure à la pastorale d’ensemble, elle garde sa spécificité : service des vocations aux ministères ordonnés, à la vie consacrée et à la vie missionnaire.

Elle ne peut assurer ce service sans considérer l’ensemble des vocations qui font l’Eglise, mais celles-ci ne sont pas son objet propre. La mission propre des "Services des vocations" dans l’Eglise est de signifier l’importance et l’urgence de cette pastorale spécifique et de la promouvoir.

4) Une pastorale plurielle et concertée

La pastorale des vocations n’est pas seulement assurée par les services diocésains. De nombreuses instances concernées par les vocations dites "spécifiques" (instituts religieux, séculier ou missionnaires) y sont particulièrement engagées. La concertation est indispensable, dans le respect d’une légitime diversité. Concertation aussi avec les différents lieux d’Eglise où se manifeste une préoccupation particulière de l’éveil et de l’accompagnement des vocations.

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II - POUR UNE VERIFICATION QUELQUES REPERES

Il est important de vérifier notre "fonctionnement" à la lumière de quelques convictions concernant la pastorale des vocations.

A - UNE PASTORALE INSPIREE PAR LA FOI

- C’est le Mystère de Dieu qui éclaire et tonifie les vocations.
C’est dans le rapport vivant avec le Père, en Jésus-Christ, par l’Esprit, que se trouve la source de toute vocation.

- La pastorale des vocations cherche à faire vivre plus qu’à faire survivre. Elle a d’abord à coeur de mettre en présence du Christ. La relation à Jésus Christ est primordiale si l’on veut que les tâches soient ordonnées à l’annonce de l’Evangile, si l’un veut que la mission réponde à la "quête du sens" souvent exprimée.

- Les temps forts, les "lieux" importants d’une action pastorale pour les vocations sont la Parole de Dieu qui nous convoque ou nous provoque et nous permet de reconnaître les traces de l’Esprit dans notre vie, et l’Eucharistie qui est "au coeur de tous les appels".

- Pas de pastorale des vocations sans prière. Avec le "Venez et voyez", Jésus ne nous a laissé aucune consigne explicite pour le service des vocations sinon l’invitation à "prier le Maître de la moisson".

B - UNE PASTORALE MENEE EN EGLISE ET AU SERVICE DE L’EGLISE

La fondation, la croissance et la mission de l’Eglise sont les ressorts de la pastorale des vocations.

Les moyens que cette pastorale préconise sont à envisager non seulement dans l’ordre du faire mais aussi et d’abord dans l’ordre du signe. Ainsi dans la démarche d’éveil et d’accompagnement, nous savons l’importance d’équipes formées de témoins de vocations diverses.

Deux conséquences :

1) La pastorale des vocations va comme va l’Eglise. Elle trouve son lieu normal dans des communautés d’Eglise vivantes, ouvertes à la mission. La pastorale des vocations est intérieure à une pastorale orientée vers Ia mission. Pas de relance de la pastorale des vocations sans relance de l’évangélisation.

2) La pastorale des vocations est l’affaire de tous. Dans la diversité de nos vocations, nous sommes tous appelés à construire l’Eglise en favorisant l’éveil des vocations dans leur diversité.

Concertation et communion entre les agents de cette pastorale sont la condition de son authenticité. Pour cela, importance de l’information, de la communication, du dialogue et nécessité d’une certaine visibilité par l’existence de lieux de partage et d’appel.

C - UNE PASTORALE ATTENTIVE AU MONDE

Pour l’éveil et l’accompagnement d’une vocation et pour en discerner l’authenticité, une double fidélité est requise.

- Fidélité à l’Esprit Saint dont nous recevons toujours de façon nouvelle notre propre vocation et qui est à l’origine des vocations que nous accompagnons.

- Fidélité au monde présent. C’est dans ses dynamismes, anciens et nouveaux, que s’inscrivent les appels de l’Esprit.

Il est important d’être ouvert à ce qui se vit aujourd’hui et de le regarder avec amour. Apprendre à aimer les hommes et le monde d’aujourd’hui, c’est la première qualification d’un accompagnateur.

III - DES JALONS POUR L’ACTION

Nous ne déployons pas ici toutes les lignes d’action que peuvent suggérer les pages précédentes.

Nous proposons seulement quelques jalons pour éclairer trois moments importants qui relèvent directement de la responsabilité d’un "service des vocations" en concertation avec toutes les parties intéressées.

A - ACCUEILLIR

Nous sommes convaincus de l’importance du témoignage personnel et communautaire. Rien ne le remplacera dans l’éveil des vocations.

Pour cet éveil il faut aussi oser appeler, questionner, en temps opportun.
Mais nous sommes dans un monde marqué par l’incroyance. Les jeunes rencontrés sont souvent situés dans ce contexte. Il faut les rejoindre, les accueillir, tels qu’ils sont, là où ils sont, être disponible à l’inattendu des vocations, à leur étrangeté.

Certains chemins ne nous sont pas familiers. Il est important d’accueillir ces vocations venus d’ailleurs, oser prendre des risques.

B - ACCOMPAGNER

1) C’est d’abord apprendre à vivre une histoire, à respecter la durée dans un consentement progressif et réaliste aux imprévus de l’Esprit.

Dans le contexte actuel où la durée fait tant difficulté, il est capital d’aider les jeunes à éviter le plaquage artificiel de projets tout faits d’avance et de laisser à Dieu un espace pour agir et le temps de parler.

Accompagner, c’est inviter à relire sa vie dans l’épaisseur du quotidien, pour laisser à l’Esprit le temps de mûrir les libertés.

2) Accompagner, c’est d’abord mettre en relation avec le Christ, même s’il convient en même temps, de faire prendre conscience des besoins de l’Eglise et de sa mission.

C’est faire que les jeunes deviennent des hommes construits de l’intérieur, les aider à se forger une unité dans une vie trop souvent éclatée. Etre éducateur de liberté.

C’est les aider à entrer profondément dans la prière, à accepter la confrontation avec l’Esprit, à accueillir une invitation à la métanoïa, à la conversion.

3) Accompagner, c’est introduire au mystère de l’Eglise. C’est un temps d’initiation où l’on apprend à voir et à vivre l’Eglise.

Mettre en relation, susciter des rencontres, provoquer au partage de la vie, de la foi, de la prière et de la charité, ouvrir à la responsabilité et à l’engagement qui, de toutes façons, s’imposent déjà à tous du fait de notre baptême.

= Tels sont les principaux objectifs de l’accompagnement.

C - DISCERNER

C’est la pointe du ministère de l’accompagnement, en nous souvenant que l’appel et le discernement ne comportent pas exactement les mêmes données selon qu’il s’agit des ministères ordonnés ou des différentes formes de vie consacrée.

Ce qu’on demande finalement au Service des Vocations, c’est de rendre plausible et crédible la demande d’un jeune à entrer en formation. L’Eglise accueille, mais n’accueille pas n’importe qui sur les différents chemins. Un discernement est nécessaire.

1) Ce discernement est le fruit d’une mise en oeuvre d’un certain jeu institutionnel où des rôles différents et complémentaires doivent être reconnus et respectés : ceux qui éveillent, ceux qui accueillent, ceux qui accompagnent, ceux qui bientôt vont former, ceux qui auront à décider. Une grande concertation est requise entre tous ces "acteurs".

2) Le discernement doit nous rendre particulièrement attentifs aux critères suivants :

  • l’épaisseur, la consistance humaine du candidat, de son histoire, son enracinement dans le réel
  • la diversification, la qualité de ses relations
  • les motivations de sa démarche
  • la liberté spirituelle
  • la relation avec le Christ
  • la joie, la paix, signes de la présence de l’Esprit
  • l’enracinement ecclésial.

Autant de points d’attention qui s’imposent en règle générale. Mais tout ne peut être acquis d’emblée ; d’où l’importance de la capacité d’évolution.

Cependant, le Seigneur appelle aussi ceux auxquels on n’aurait pas pensé.
Cela ne nous dispense pas pour autant du service du l’accompagnement et du discernement.

POUR CONCLURE : UN ESPRIT

En pastorale des vocations, nous sommes animés par l’Espérance non pas.
seulement l’émotion passagère qui accompagne la naïveté, mais la force qui s’appuie sur une certitude : Dieu continue d’appeler.

Si nous devons parfois rendre confiance à ceux qui doutent de leur propre vocation, cela aussi concerne la pastorale des vocations.

Notre espérance s’inscrit sur une trame de signes multiples, souvent modestes, mais dont nous pouvons rendre grâce au Seigneur.

Dieu a besoin des hommes. Ainsi l’a-t-il voulu.

Aujourd’hui comme hier, le Christ rassemble son Eglise.

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OU EN SOMMES-NOUS ?

Une fois lues les pages qui précédent, quelques pistes pour la réflexion peuvent être utiles pour en approfondir les données en équipe SDV ou avec d’autres.

Les questions et suggestions qui suivent ne sont ni exhaustives, ni normatives. Elles attirent l’attention sur quelques traits majeurs d’une pastorale des vocations à propos desquels il vaut la peine de vérifier notre pratique.

Le Service des Vocations dans l’Eglise diocésaine

La question se pose régulièrement du rôle, de la mission d’un SDV, ou bien on lui demande d’être attentif à toutes les vocations, ou bien on lui reproche du vouloir tout embrasser.

Comment éclaire cette question à l’aide des propositions sur l’identité de la pastorale des vocations ?

La spécificité des vocations

Sommes-nous au clair sur la situation respective des types de vocations dans l’Eglise ?

  • ce que sont les ministres ordonnés et leur rôle propre pour l’existence même de l’Eglise,
  • la signification des formes particulières de vie évangélique que sont les différentes formes de vie consacrée ; elles appartiennent à la vie et à la sainteté de l’Eglise.
  • l’originalité de chacune de ces manières propres de suivre le Christ.
  • la situation particulière de la vocation missionnaire ("ad gentes") qui peut spécifier chacune des autres vocations.

Une pastorale des vocations inspirée par la Foi

Comment les propositions des pages précédentes éclairent-elles notre pratique ?

  • Vocation et Mystère de Dieu ; vocation et Mystère de l’Eglise
  • Relation vivante avec Jésus Christ
  • Parole da Dieu, Eucharistie, prière.

Le fonctionnement de nos services des vocations est-il nourri de ce regard de foi ? Notre accompagnement est-il un service de l’Esprit et une incitation à la conversion reçue de Dieu ?

Comment le contexte d’incroyance provoque-t-il notre foi ?

Quand nous prenons conscience de la " quête du sens ", où cherchons-nous la réponse ?

Une pastorale des vocations menée en Eglise, au service de l’Eglise.

Pour signifier le mystère de l’Eglise, nos équipes sont-elle " diversifiées " dans leur composition ?

Sommes-nous bien intégrés dans l’Eglise diocésaine, associés au travail d’évangélisation, en relation avec les instances responsables et les différents mouvements et services qui assument pour leur part cette mission ?

Quel dialogue entretenons-nous avec les congrégations et instituts, religieux, séculiers ou missionnaires ? Quelle participation commune suscitons-nous dans les initiatives prises par les uns et les autres ?

Notre pratique pastorale nous rend-elle attentifs aux différentes vocations à la vie consacrée ?

Une pastorale des vocations attentive au monde

Nous sommes convaincus du danger que représente une Eglise repliée sur elle-même, tentation permanente.

" Pas de relance de la pastorale des vocations sans relance de l’évangélisation ". Que signifie pour nous cette affirmation ?

Le document de Paul VI sur l’évangélisation peut nous aider à mieux le comprendre.

  • Pour notre part, comment nous rendre attentifs, accueillants à ce monde, le monde d’aujourd’hui ? Comment nous situer dans les tensions qui marquent l’Eglise à ce sujet, grave obstacle pour les vocations ?
  • Les jeunes, les rejoignons-nous là où ils sont, tels qu’ils sont, souvent affrontés à l’incroyance ? Comment les accompagnons-nous dans leur recherche en un tel contexte ?
  • Notre attitude vis-à-vis des " vocations venues d’ailleurs ", quel que soit cet ailleurs, qu’en est-il ?

Accompagnement et discernement

On ne s’improvise pas accompagnateur. Cependant les jeunes - ou moins jeunes - sollicitent cet accompagnement.

Quelle formation personnelle est-elle assurée ?

Quelles initiatives sont-elles prises (diocésaines ou régionales) pour cette formation ?

Quelle concertation est-elle voulue avec tous ceux qui sont impliqués dans cet accompagnement ou qui seront responsables de la formation ?

Quels sont les quelques principes de discernement qui s’imposent de toutes façons ?