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Edito
Service National des Vocations
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés » (Mt 28, 19-20).
Cette finale de l’évangile de Matthieu est-elle encore Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui ? Toute vocation baptismale est missionnaire et c’est donc toute l’Eglise qui a besoin de vocations missionnaires spécifiques pour rappeler cette dimension particulière.
Quel est le spécifique de la vocation missionnaire ? C’est une mission ad vitam (à vie), ad extra (à l’étranger), ad gentes (vers les non chrétiens).
Aujourd’hui, l’engagement à vie apparaît difficile dans un contexte de société mouvant. L’urgence des besoins pastoraux en France peut faire passer au second plan ou même occulter la vocation à l’étranger. La diminution des forces peut amener à un repli frileux sur les communautés chrétiennes elles-mêmes et faire oublier la mission auprès des non-chrétiens.
Dans ce numéro Partir, la première partie oborde les fondements même de la mission, le souffle nouveau qui l’anime à l’heure de la mondialisation. La seconde partie présente des témoignages de jeunes (séminaristes, religieux(ses), prêtres et volontaires) qui partent en mission aujourd’hui et qui disent, chacun à leur manière, ce que cela signifie. Enfin, la boîte à outils donne, comme son nom l’indique, des pistes pour découvrir avec des adultes, des enfants ou des jeunes, la vocation missionnaire.
Une dimension essentielle traverse ce numéro : la vocation missionnaire s’enracine, comme toute vocation, dans une relation intime avec le Christ. La mission, c’est partir, quitter le pays qui est le sien pour aller à la rencontre des autres, découvrir, partager la culture, la langue d’un autre pays, demeurer avec ce peuple, y chercher le visage du Seigneur. Et l’annonce de l’Evangile du salut est un grand sujet de joie.