Un Congrès national : Amiens 82

Nous nous souvenons de BORDEAUX 79. Ce fut un événement d’Eglise.
La présence de tant de chrétiens, dans la diversité de leurs vocations (laïcs, religieux, religieuses, diacres, prêtres et évêques) et dans la diversité de leurs engagements apostoliques (participation de nombreux mouvements et services à tous les niveaux de leur organisation) étaient le signe d’une avancée : une pastorale des vocations bien située dans l’ensemble de l’Eglise.

AMIENS 82 doit marquer un progrès dans ce sens. Comment ?

Précisons le en 3 points :

• un contexte
  
• un objectif
  
• des participants
  

A - UN CONTEXTE

LOURDES 81. Les évêques de France précisent quelques repères et convictions pour la pastorale missionnaire. De toute évidence, cela nous concerne. Qu’il nous suffise d’en rappeler les titres ; ils parlent d’eux-mêmes :
1) L’action apostolique est une mission reçue dans l’Esprit.
2) La mission reçue de Dieu entraîne tout chrétien dans une démarche de conversion.
3) La mission doit se concentrer sur l’homme.
4) Une Eglise : signe permanent de la réconciliation.
5) La mission n’appartient à personne : elle vient de Dieu.
6) La mission est toujours un exode : elle nous ouvre à l’universel.

- Le texte voté par l’Assemblée plénière a été publié par "Le Centurion" dans "L’EGLISE QUE DIEU ENVOIE" (p. 103-108, suivi, p. 109-118, du "texte-guide des perspectives missionnaires pour 1981-1985").
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SESSION DE SAINT ETIENNE. Le Service des Vocations a déjà engagé une démarche par laquelle il s’est attaché à regarder, écouter, se laisser interroger par les dynamismes qui travaillent le monde aujourd’hui. Il a reconnu ce que peuvent représenter ces dynamismes chez les Jeunes par rapport à l’avenir de l’Eglise.

- Nous trouvons dans JEUNES ET VOCATIONS d’octobre 1981 les principaux éléments de cette démarche déjà entreprise (p. 7-24).

UN THEME D’ANNEE, "Dynamismes du monde, vocations d’aujourd’hui", nous a invités à poursuivre cette démarche, non seulement au niveau des S.D.V., mais d’abord en relation avec les jeunes eux-mêmes, avec les chrétiens engagés dans les mouvements et services et avec ceux qui sont en responsabilité dans le cadre des diocèses ou des Instituts religieux.

- Le dossier "DYNAMISMES DU MONDE, VOCATIONS D’AUJOURD’HUI", nous a proposé des éléments pour approfondir ce thème et nouer ces relations. A en juger par nos informations, nous savons que plusieurs diocèses se sont lancés dans cette aventure.

Il nous reste à préparer directement le CONGRES D’AMIENS, préparation déjà commencée en fait de longue date.

B - L’OBJECTIF DU CONGRES

Il nous est précisé dans les pages suivantes (6 à 9).

Pour le comprendre en vérité, transportons-nous dans la demeure de Pierre, à Joppé. Relisons le chapitre 10 des Actes des Apôtres et le chapitre 11, jusqu’au verset 18.

Et pour comprendre la parole de Jésus mise en exergue de ce Congrès, relisons aussi Saint Jean (chapitre 3, verset 1 à 21) :

"Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils" (v. 16). "Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (v. 17).

Ce salut aujourd’hui nous est confié. Pour accueillir une telle mission, osons lire le texte en remontant : "comment cela peut-il se faire" (v. 9). "Il vous faut naître d’en haut ... de l’Esprit" (v. 7).

C - DES PARTICIPANTS

Pas seulement les membres des équipes du Service des Vocations, même s’ils sont les premiers concernés, mais tous les membres du Peuple de Dieu.

Des indications pratiques sur la manière de lancer les invitations sont données page 10, mais nos orientations sont nettes :

Amiens 82 doit être l’occasion pour nos Eglises diocésaines d’une prise de conscience plus vive que jamais de la responsabilité de tous ses membres, de toutes les communautés, mouvements et services qui la constituent, par rapport au service des vocations.

Gérard MUCHERY
au nom de l’équipe de préparation

CONGRES VOCATIONS 21-23 Mai 1982 Bien plus qu’un rassemblement des Services Diocésains des vocations c’est une assemblée de chrétiens diversement situés conscients de leurs responsabilités pour l’éveil des vocations et leur maturation. C’est un EVENEMENT D’EGLISE

POURQUOI CE CONGRES ? Pour dire notre expérience, partager nos convictions, faire connaître des réalités qui marquent aujourd’hui le monde et l’Eglise. Pour mieux saisir comment, aujourd’hui, naissent, surgissent, s’affirment, se nouent les vocations diverses dans l’Eglise, pour le service de sa mission. Pour être plus audacieux dans le service des vocations. Amiens 82, un acte de foi et d’espérance. Jésus Christ invite à le suivre, aujourd’hui comme hier, dans un monde ni meilleur, ni pire qu’en d’autres temps. " LE VENT SOUFFLE OU IL VEUT ... ... Tu entends sa voix" Jean 3, 8 POURQUOI CE TITRE ? Cette parole de Jésus à Nicodème, dès la Pentecôte, Pierre en a compris le sens lorsqu’il a rencontré Corneille (Actes 10) : Un appel pressant de Dieu tombé sur un terrain inattendu : Corneille, un païen. Une invitation pressante à Pierre, déconcerté mais disponible. Une rencontre pour découvrir ensemble le chemin, mieux comprendre la manière de Dieu qui a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils pour le sauver (Jean 3, 16-17) La rencontre de Pierre et de Corneille où se fait-elle aujourd’hui ? "Le vent souffle où il veut". Entendons-nous sa voix ? UNE DEMARCHE ... Celle de Pierre. Celle de l’Eglise de la Pentecôte, renouvelée de siècle en siècle. • Nous rendre attentifs à l’enracinement humain des appels de Dieu : Reconnaître les dynamismes qui travaillent le monde. Prendre acte de la lente genèse d’une humanité qui se cherche. Etre conscients des ambiguïtés qui marquent cette recherche. Accueillir ce que vivent personnes et communautés animées par l’Esprit. • Nous donner les moyens d’un discernement afin de purifier selon l’Evangile ce regard que nous portons sur la vie des hommes et de l’Eglise. Dynamismes, courants, aspirations qui traversent le monde, sont-ils promesses de vraie liberté, chemins pour le rassemblement des hommes en Jésus Christ ? Ouvrir l’espace nécessaire à l’Eglise, sacrement du salut. • Nous faire les serviteurs de l’appel que Dieu adresse aux hommes au coeur de ces réalités humaines. ... EN TROIS TEMPS • ACCUEILLIR ET RECONNAITRE Nous commencerons par écouter. Le vent, où se fait-il entendre ? Ecouter, regarder, accueillir en élargissant progressivement nos horizons : 1) Aujourd’hui, des hommes, des femmes répondent à l’appel du Seigneur pour se consacrer dans un état de vie particulier ou recevoir une ordination au ministère. Quelles sont leurs motivations ? Comment s’est manifesté cet appel ? Qu’est-ce qui a suscité leur réponse ? Nous accueillerons des données concrètes recueillies auprès de plusieurs centaines de personnes. 2) Nous élargirons ensuite notre horizon. En table ronde s’exprimeront des témoins diversement situés dans le monde et dans l’Eglise. 3) Enfin chacun pourra dire sa propre expérience, dans le cadre d’assemblées partielles réunies autour d’autres témoins choisis en fonction de quelques réalités majeures qui marquent aujourd’hui le monde et l’Eglise. • DISCERNER 1) Pour mieux discerner, nous prendrons du recul avec un historien. Le discernement qui s’impose à nous aujourd’hui n’est pas le premier dans l’histoire de l’Eglise. Plus d’une fois, sous le choc des mutations culturelles et des provocations des temps, l’Eglise a dû renouveler son regard. 2) Alors un théologien pourra nous aider à le faire pour aujourd’hui. Il nous proposera des critères pour discerner l’Esprit des Béatitudes, les signes d’authenticité pour les vocations de notre temps. Il ne pourra le faire sans livrer son propre témoignage de croyant, sans laisser pressentir sa propre manière de répondre à sa vocation et de comprendre celle des autres. • INTERIORISER ET NOUS ENGAGER Histoire et théologie peuvent éclairer les réalités humaines. Mais l’éclairage ne suffit pas. A quoi cela nous engage-t-il ? 1) Un temps d’intériorisation personnelle et en petits groupes nous sera donné. Comment accueillir en vérité notre appel et comprendre celui des autres ? Comment nous mettre en route comme Pierre à la rencontre de Corneille ? A quelles conversions sommes-nous conviés pour rejoindre le souffle de l’Esprit dans les réalités humaines qui sont les nôtres ? 2) Cette réponse, c’est en Eglise que nous la donnons. Un évêque nous le rappellera. Avec lui nous tenterons de raviver notre conscience de la vocation de l’Eglise aujourd’hui ; la même que celle des apôtres, mais actualisée de siècle en siècle. Dans cette vocation de l’Eglise, nous situerons mieux notre propre appel. Pour une inscription de principe au Congrès d’Amiens, un tract est diffusé. se renseigner auprès du service diocésain des Vocations, ou auprès du S.N.V., 106, rue du Bac 75341 PARIS CEDEX 07 Tél : (1) 222.51.20

AMIENS 82 CE QU’IL FAUT SAVOIR

 Note de gestion -

Les indications suivantes concernent principalement les responsables des SDV. Mais ils méritent l’attention de tous les lecteurs de "Jeunes et Vocations" qui sont, eux aussi, responsables de la bonne gestion du Congrès, même s’ils n’y participent pas personnellement.

I - LES INVITATIONS

A) Deux points de vue à envisager :

1. Le nombre. Réflexion faite, il est difficile d’imposer à ce sujet quelque norme qui soit. S’il fallait tenir compte de l’importance des diocèses, les chiffres de référence oscilleraient de 3 à 15 participants ...
Peuvent donc participer au Congrès tous ceux qui se sentent concernés.
Pratiquement, que chaque diocèse s’organise comme il l’entend. En cas de surnombre, nous vous le ferions savoir très simplement.

2) La diversité. Chaque équipe diocésaine et les commissions régionales veilleront à ce que l’ensemble des participants soit représentatif de la pastorale diocésaine et de la diversité des vocations dans l’Eglise.
L’équipe nationale de son côté invitera directement les responsables des différents mouvements et services et les témoins privilégiés des différents états de vie et ministères qui font l’Eglise.

B) Une attention particulière : les jeunes.
Quand nous parions ici de jeunes, nous pensons aux "plus de 18 ans".
Amiens 82 n’est pas un Congrès de jeunes. Mais son objectif nous-fait souhaiter leur présence. Ils ont quelque chose à dire et, pour le dire, ils doivent être suffisamment nombreux afin qu’ils soient normalement présents à tous les niveaux du Congrès.
A chaque SDV d’apprécier la manière de les inviter, en tenant compte de la visée de notre rassemblement et de la démarche envisagée.

Quels jeunes ?

Autant il serait bon que soient présents ceux et celles qui ont déjà fait un "choix de vie", autant il est souhaitable que d’autres jeunes chrétiens puissent témoigner de leurs aspirations et de leurs convictions.

II - LES INSCRIPTIONS

Les pages 6 à 9 qui précèdent ont pour but de présenter le Congrès et sa démarche. Ce n’est pas un bulletin pour l’inscription. Par ailleurs, un tract est sous presse. Il présente aussi la démarche, de façon succincte et propose un volet pour l’inscription de principe.

Quelques indications pratiques, d’importance primordiale :

1) UN TRACT

- Pour le 10 février au plus tard, envoi sera fait gratuitement à chaque responsable SDV d’un certain nombre de tracts (de 15 à 30), selon l’importance de son diocèse.

- Chacun pourra en demander d’autres au SNV s’il estime en avoir besoin.
(N.B. ces tracts sont faits pour être adressés nominativement à des personnes, communautés, mouvements ou services, mais non pour être déposés en nombre au fond des églises...)

2) Sur le tract, UN VOLET pour l’INSCRIPTION DE PRINCIPE Ce bulletin d’inscription comporte un espace permettant au SDV d’y apposer son cachet.
Si un SDV choisit de centraliser les inscriptions de son diocèse, pour une meilleure coordination, qu’il veille scrupuleusement à les acheminer au SNV pour le 31 mars. Pensons au-Secrétariat national et à l’équipe du diocèse qui nous reçoit !
Au reçu de vos inscriptions, le SNV renverra le dossier pour l’inscription définitive avec tous renseignements concernant les frais de congrès, fichet de réduction SNCF (20 %), hébergement etc.

3) POUR LES ENSEIGNANTS

• Dans plusieurs Académies, avant le 10 mai 1981, un congé scolaire avait été prévu pour ce week-end, le "pont" de l’Ascension. A ce jour, le dit congé n’a pas reçu confirmation officielle. Les personnes concernées sont invitées à se renseigner auprès des instances responsables.

• A l’attention des membres de l’Enseignement catholique : l’UNAPEC a donné son accord pour que le congrès d’Amiens soit considéré comme un stage, pris en charge au titre de la formation permanente. S’adresser le plus rapidement possible à la direction de l’établissement pour constituer le dossier à soumettre à l’ARPEC.

4) Traverser la France est quelquefois onéreux. Nous savons déjà que plusieurs diocèses envisagent de fréter ensemble un CAR en commun, formule agréable dont les avantages ne sont pas que financiers.

III - UN CONGRES, CELA SE PREPARE

- Il v a une équipe de préparation : P. Yvon BODIN (SNV) , Sr Françoise GRANGIER (SNV), P. J.Louis de KERGOMMEAUX (Langres-Régional Nord), P. Gérard MUCHERY(SNV), P. Pierre PERDU (Amiens) et Annie ASSIBAT pour les questions administratives.

- Le travail de cette équipe est repris régulièrement avec les autres Régionaux et membres du Conseil pastoral autour du P. BARDONNE, évêque de Chàlons-s/ Marne.

- Et puis, sur place, à Amiens, avec Pierre PERDU, de nombreuses équipes se mettent en place...

- Mais les participants aussi peuvent contribuer à cette préparation.

Pour le moment, deux requêtes vous sont proposées.

 Voir plus bas dans la partie INFORMATIONS, p. 26