Dix minutes au "Jour du Seigneur"

A l’émission du "Jour du Seigneur" une séquence de 10 minutes

Le dimanche 23 novembre prochain, de 10 h 35 à 10 h 45, le programme du "Jour du Seigneur" fait place à la pastorale des vocations.

Il se trouve que, ce jour là, la messe télévisée est célébrée dans une communauté paroissiale où quatre cents enfants se réunissent régulièrement pour une liturgie eucharistique animée par d’autres jeunes plus âgés, les adultes eux-mêmes étant de plus en plus participants à cette célébration.

Nous avons pensé opportun, à cette occasion, de poser la question de la pastorale des vocations auprès des jeunes de 9 à ... 15 ans.
Nous nous souvenons du numéro spécial de la revue ENSEMBLE : "Ils ne sont pas trop jeunes". C’est dans les mêmes perspectives que nous nous sommes placés.

UNE SUGGESTION. Enregistrer ou faire enregistrer sur magnétoscope. Cela permettrait d’engager débat ou réflexion, avec des jeunes, des parents, une communauté paroissiale, des éducateurs... On reconnaîtra très vite les limites d’une telle émission.
Les trois témoins sont des "garçons". Leurs études sont trop semblables.
On ne sent pas suffisamment la diversité des milieux, etc. Mais on ne peut tout dire en 10 minutes. C’est la loi du genre.
Tout est centré sur une idée : "ils ne sont pas trop jeunes". Il semble que le but de cette émission soit atteint.

LA CONCLUSION DU PRESENTATEUR

• En écoutant Régis, Xavier et Daniel, ce qui me frappe , c’est qu’on les a pris au sérieux.
  On n’est jamais trop jeune pour penser à son avenir même si c’est pour être prêtre ou religieux.
  Trop jeune pour décider, oui. Pas trop jeune pour y penser.
  
  
• Quand on a rencontré Dieu sur son chemin. Quand il nous a dit quelque chose au coeur, quel que soit l’âge, que l’on soit garçon ou fille, il est important de pouvoir en parler avec quelqu’un qui prenne cela au sérieux.
  
  
• Ce ne seront pas forcément les parents, du moins pas tout de suite. Ce n’est pas toujours facile, il faut le comprendre.
  Ce seront d’autres jeunes qui se posent les mêmes questions, ou des adultes, les éducateurs, les éducatrices... Enfin, quelqu’un en qui on a confiance.
  
  
• A ce sujet, il faut savoir que dans chaque diocèse, il y a des groupes où l’on réfléchit ensemble, où l’on prie ensemble, pour mieux voir ce que Dieu attend de nous. Cela existe pour les jeunes gens ou jeunes filles, mais aussi, pour les enfants. Il suffit de demander qui est chargé de ce que l’on appelle le Service des Vocations.
  
  
• Quand on entreprend une telle recherche, on se sent beaucoup plus libre, beaucoup mieux "dans sa peau". Et lorsqu’on prend sa décision, le moment venu, on sait qu’elle est raisonnable, même si c’est toujours un peu fou de dire "oui" à Dieu pour être prêtre, religieux, religieuse ou laïc consacré dans le célibat.
  De toutes façons, ne sommes-nous pas tous appelés à prendre des responsabilités dans l’Eglise ? Il vaut la peine de se demander comment. Et pour cela, ON N’EST JAMAIS TROP JEUNE.