Un passage


  • Habituellement, quand on parle de VOCATION, on pense aux "vocations sacerdotales et religieuses". Dans ce sens, on a parlé de "crise des vocations". C’est vrai. Nous avons connu une forte diminution du nombre des prêtres et des religieuses.

  • Entre temps, le Concile a attiré notre attention sur la réalité du Peuple de Dieu considéré dans son ensemble. Chacun est appelé à prendre conscience de ses responsabilités dans la vie et la mission de l’Eglise. C’est aussi une VOCATION, en un sens plus large. Cet appel intéresse la vie familiale, la profession, l’engagement social ou politique...
    L’Eglise est appelée à être ferment dans le monde. Elle ne le sera que si chacun de ses membres répond à cet APPEL.

  • Ces perspectives doctrinales, comme les événements, ont amorcé une profonde transformation de la physionomie de l’Eglise. Le MINISTERE DU PRETRE garde son caractère indispensable. Mais la manière concrète de l’exercer connaît une certaine mutation.

  • De son côté, la VIE CONSACREE connaît, elle aussi, une évolution. De nouvelles formes sont apparues, pas toujours bien connues (par exemple les Instituts séculiers).

  • Nous avons à comprendre la signification de cette évolution, à accueillir ces nouvelles manières d’être et de servir.

  • Nous vivons là UN PASSAGE.

    Certains aspects en sont difficiles, voire douloureux. Nous pouvons ne retenir que ceux-là et parler de "crise" au sens négatif du mot.

    Nous pouvons aussi y reconnaître un temps de fécondité, de transformation en vue de l’avenir, une mutation inévitable - ou plutôt indispensable - en un monde lui-même engagé dans une mutation particulièrement radicale.

  • C’est dans ces perspectives qu’il faut recevoir les pages qui suivent. Rassemblements, sessions d’approfondissement ou de discernement, institutions de formation, statistique, autant de photographies à situer dans une histoire qui dépasse en largeur et en profondeur ce à quoi peut prétendre un tel dossier.