Avec les plus de 18 ans - Session 11-12 février


o Deux jours de partage et de réflexion proposés par le C.N.V. à ceux qui organisent des sessions d’éveil ou d’accompagnement pour les "plus de 18 ans". Nous étions près de quarante personnes, dont 2O prêtres et 9 religieux auxquels était principalement destinée la session ; 6 religieuses et 2 laïcs travaillaient aussi avec nous. (Ceux-ci expriment plus loin quelques conclusions ; elles complètent de façon intéressante le compte rendu que nous proposons ici).

Partage d’expériences en grand groupe et approfondissement de quelques questions en ateliers se sont partagés notre temps.

o Les objectifs poursuivis.

- faire le point sur les pratiques actuelles ;

- permettre des progrès dans ces pratiques ;

- aider ceux qui envisagent des initiatives de ce genre ;

- ouvrir les uns aux initiatives des autres.

A/ - CE QUI DEJA SE FAIT

I - Présentation détaillée de trois expériences

1) Un week-end (Claude Collignon - Reims)

- Pour relancer l’appel, il faut des lieux d’appel. Les week-ends de réflexion et de prière correspondent à ce besoin. Ils permettent aux jeunes de voir qu’ils ne sont pas les seuls à s’interroger sur leur vocation. Ils sont invités à se rassembler avec d’autres plus largement. Ils prennent conscience qu’ils ont quelque chose à dire à l’Eglise.

- 26 invitations personnelles avaient été lancées. 15 jeunes se réunissaient à l’Abbaye cistercienne d’Igny - du vendredi soir au dimanche soir.

- Pour la préparation, ils étaient invités à réfléchir à quelques points :

  • La "recherche" ne leur appartient pas. Il est important de partager à ce sujet, de vérifier, d’écouter les autres, de s’ouvrir à l’Eglise.
  • Cette réflexion doit se faire en lien avec la vie quotidienne. La lecture de l’Evangile demande que soit "lue" aussi la vie.
  • La vocation des uns et des autres correspond-elle à un besoin du monde, un besoin de l’Eglise ?

- Le déroulement.
1er soir : veillée : "connaissance" de chacun a partir d’un texte biblique qu’il aime.
1er jour :
- le matin : "qui je suis ?" Chacun parle de son histoire ;

- après-midi : l’Evangile dans ma vie. Quels en sont les signes ? réflexion personnelle, échange, orientés vers la prière.

- soirée : petite marche (5 km) et veillée eucharistique.
2ème jour :

- matin : temps de réflexion et de prière personnelles.
Eucharistie.

- après-midi : rencontre avec l’évêque, souhaitée pour trois raisons :

  • ouvrir à des perspectives plus larges,
  • préciser les besoins du diocèse,
  • préciser les besoins de l’Eglise universelle.

- Ce qui s’est dit (le plus significatif)

  • Intérêt de connaître les autres, la diversité des vocations. Se laisser déranger.
  • Plus grande conscience de leur pauvreté. Ils ne sont pas mieux que les autres et pourtant ils sont appelés.
  • Approfondissement de la vocation chrétienne (ce qui n’empêche pas des non-croyants de vivre certaines valeurs évangéliques). Meilleure saisie de la vocation des laïcs.
  • Un appel plus spécial est possible. Problème de la durée ? Ne pas refuser l’expérience.

- Conclusion :
Ils ont été heureux de pouvoir s’exprimer entre eux sur leur appel et de l’approfondir. Ils ont beaucoup prié, ensemble ou seuls, beaucoup partagé sur leur vie.
Ils ont désiré "remettre ça" et être accompagné entre deux (en petits groupes) (un autre week-end a eu lieu 6 mois plus tard).
Il faut avoir de ces lieux d’appel - en parler - mais pas trop.

NB - La mixité s’est avérée bénéfique (4 filles sur 15).

2) Une session d’été (Bernard BIERI, région Ile de France)
organisée par le service régional des vocations à l’Abbaye de St-Benoît-sur-Loire proposée aux jeunes gens de "18 à 23 ans".

  • Animation : 3 prêtres :/ un frère enseignant - Sont intervenus aussi : un exégète - un militant d’A.C.I. - un évêque - un moine.
  • Participants : 6.000 tracts avaient été diffusés. Une "tradition orale" est cependant indispensable.
    Etaient présents 18 jeunes de 17 à 20 ans (les années précédentes : 19 à 23 ans).
    - ils manifestaient une certaine maturité évangélique ;
    - leur projet ne portait pas uniquement sur le ministère presbytéral. Il avait aussi une certaine consonance religieuse.
  • Quatre temps jalonnaient les 5 jours de présence.
    - au cœur de ce qui fait ta vie
    - Dieu te parle et te fait signe
    - au sein d’un peuple dont tu es membre et responsable
    - ta recherche maintenant et après.

Après une présentation rapide, les équipes sont constituées avec un animateur. En équipe, la présentation est reprise et approfondie.

Ce qui a émergé dans les apports ou les partages : expérience d’Eglise - Une Eglise pluraliste tant au niveau des situations, des expériences que des vocations - vocation baptismale - vocation de consacrés à pleine vie.- vocation aux ministères ordonnés - chemins possibles...

  • Conclusion :
    - Ils s’expriment en tonalité religieuse et communautaire plus qu’en termes d’engagement social ou politique ;
    -Ils s’expriment au niveau d’une foi questionnée par le monde, l’incroyance, la désespérance, plus qu’en un registre de certitude dogmatique ;
    - Ils s’expriment plus en termes de présence témoignante qu’en termes d’apostolat ?
    - Ils tendent à passer du discours à une pratique concrète, de l’idéal au possible.

3) Une retraite (Edouard O’ NEILL, s.j.)

  • Retraite de 5 jours pleins pour un groupe de 8 à 12 jeunes avec deux ou trois accompagnateurs prêtres ou religieuses.
  • C’est une retraite d’approfondissement et d’orientation comportant une vie de groupe et un itinéraire très personnalisé. La méthode s’inspire des exercices de St Ignace dans la perspective d’une élection.
  • L’intérêt des jeunes pour ces retraites semble aller croissant. La sélection se fait d’elle-même en fonction de la double aptitude à s’engager à fond et à "ressaisir" sa vie pour un discernement rigoureux. Il y a un petit côté "élitiste".

    L’invitation est proposée par une circulaire adressée personnellement.
  • Les liens se renforcent avec les S.D.V. La manière demeure la même ; mais les adaptations sont possibles.

II - A propos de ces expériences, et de quelques autres ...

D’autres réalisations existent, il est impossible ici d’en rendre compte telles qu’elles nous ont été présentées.

Contentons-nous de les évoquer à travers quelques questions présentées en vrac :

  • Certains jeunes ne sont pas motivées par un projet de ministère presbytéral, tout en étant désireux d’un service d’Eglise.
  • Pour les groupes dont les objectifs sont définis de façon précise, il ne faut pas reconduire indéfiniment ceux qui ne savent pas se décider ;
  • Il y a déception lorsqu’on ne peut pas trouver localement un lieu d’Eglise qui corresponde aux découvertes.
  • Dans tel diocèse, des journées de sensibilisation et d’éveil existent pour tous (15 à 29 ans, par groupes d’âge), avec renvoi à ce qui existe. Une difficulté : après quelques années, ça "plafonne". Et pourtant, ça sensibilise l’ensemble du diocèse.
  • Ailleurs, des temps forts sont proposés, mais demeurent sans suite pour ceux qui ne rentrent pas dans un groupe de recherche.
  • Des groupes existent pour accompagner "dans la mouvance" de x, y, z. Dans ce cas, problème de durée. La demande religieuse est assez forte, avec le désir de relations personnelles avec un prêtre. Mais il est parfois difficile
  • Autres questions : celle de l’éventail des âges, celle de la diversité des milieux.
  • Dans un diocèse une équipe de jeunes se maintient et se renouvelle depuis 10 ans. Au départ elle était conçue de façon très large. Progressivement, se sont rassemblés des jeunes ayant un projet précis.
  • Il y a des réseaux de jeunes... Une question se pose au niveau des communautés chrétiennes. De quelle qualité ?
  • La diversité des vocations ... : ministères ordonnés, vie religieuse, laïcat. Les jeunes qui s’interrogent ont déjà une expérience ; par exemple le service des malades, des handicapés. Partir de là. Respecter avant d’orienter.
  • Pour les retraites, il manque d’accompagnateurs et d’accompagnatrices, y compris des laïcs. C’est un problème urgent.
  • Il faut distinguer entre groupes de recherche et retraite d’élection. Les deux sont importants mais n’ont pas la même finalité.
  • Des congrégations religieuses prennent des initiatives. Une collaboration est possible avec les S.D.v. Mais il y a encore beaucoup à faire.

B/ - APPROFONDISSEMENT

Quatre questions ont été retenues pour les carrefours, dont voici un compte rendu très bref (avec tout ce que les C.R. peuvent avoir d’insuffisant par rapport à ce qui a été exprimé ou "vécu").

I - Il nous est apparu qu’un des dangers pour une Equipe de Recherche était de faire du "sur place", de piétiner, de ne pas progresser.
Tant au niveau des ATTITUDES DE FOND qu’à celui des MOYENS, quels nous semblent être les FACTEURS de PROGRESSION indispensables ?

Les Equipes de Recherche sont une étape qui ne doit pas s’éterniser. Il convient de ne pas s’installer dans la recherche. On s’use à chercher. Alors que ces jeunes font parfois des choix importants concernant les études, leur vie professionnelle, la politique, il se trouve que le choix du sacerdoce, par exemple, est toujours renvoyé à plus tard.
Cela dit, qu’est-ce qui serait facteur de progression pour une équipe de recherche (E.R.) ?

Dans un premier temps, les membres des carrefours ont approuvé une expérience d’E.R. dont voici les principales composantes :

- prise en compte de l’histoire de chacun et relecture en E.R. de cette histoire comme "histoire sainte".

- attention à l’origine de l’appel exprimé par chacun (où ? Quand ? Comment ?)

- réflexion sur cet appel pour déterminer son actualité : appel à vivre quoi dès aujourd’hui ?

- rencontre avec la Parole de Dieu.

- expériences de la prière et échanges en E.R. sur l’expérience de prière de chacun.

- partage en E.R. sur les choix et les premières ruptures déjà vécus, en particulier lorsque tel ou tel membre de l’E.R. a fait connaître son projet dans son entourage.

- le "fait que chaque membre soit en lien étroit avec un prêtre

Face à cette expérience, les membres du carrefour ont exprimé les remarques suivantes :
a) il importe que les membres d’une E.R. rencontrent d’une façon nette les appels de l’Eglise en matière de ministères. Mais ces appels sont trop flous en général. Ce flou correspond bien à l’indécision mentionnée plus haut :
b) il importe que le responsable de l’E.R. soit au clair avec lui-même et avec le groupe, sur son rôle en sorte qu’il puisse stimuler opportunément, la progression de chacun ;
c) la retraite de discernement personnel semble un outil privilégié pour certains seuils ;
d) il est nécessaire que les membres d’une E.R., par la diversité des animateurs et animatrices, et la diversité des rencontres ou des activités, soient mis en présence d’un éventail assez large de vocations dans l’Eglise et découvrent ainsi les différents charismes.
e) on constate :

- que le départ d’un membre d’une E.R., quelle qu’en soit l’orientation, est souvent un stimulant pour ceux qui continuent ;

- que dire en famille son projet est un seuil significatif ;
f) Les membres du carrefour se sont interrogés sur deux autres points :

- dans quelle mesure doit-on faire obligation aux membres d’une E.R. d’exercer un engagement apostolique ? Il est souhaitable d’y arriver, mais des délais sont sans doute à respecter en fonction de chacun.

- est-il toujours possible, même si c’est souhaitable, de poser dès le commencement, que la participation à une E.R. implique de la part des membres un engagement à choisir à terme ?

II Pour arriver à un DISCERNEMENT, nous pouvons constater des PRATIQUES ; DIVERSES (plus personnelles ou plus collectives).

- Faire l’inventaire de ces pratiques.

- Quelles en sont les limites et les richesses respectives. Comment sont-elles complémentaires ?

1) Plus qu’un inventaire et un classement des pratiques, c’est plutôt le repérage de certaines de leurs composantes :

- discernement par une "relecture" de la vie, la prise de conscience d’une histoire pour en mettre en lumière le fil conducteur. Le présent s’enracine dans le passé ;

- discernement fait dans un accompagnement individuel ou (et) dans une équipe qui a une certaine durée et vit elle-même une histoire ,-

- place de la Parole de Dieu comme interpellation, lumière ;

- importance de l’intériorisation (auto-discernement). Climat de prière indispensable. Il faut savoir donner suffisamment d’indications pour favoriser la prière ;

- dans le cheminement d’une équipe, il y a un "faire", pas seulement un "dire". Y être aussi attentif ;

- la prise en charge du projet des autres, signe de maturité ;

2) Ces éléments (et d’autres) sont complémentaires.

- Quelles que soient les pratiques ou les éléments d’une pratique auxquels nous serions particulièrement attentifs, l’éducateur est-il vraiment libre par rapport ç son propre projet d’Eglise, à ses méthodes pédagogiques ?

- Sommes-nous d’abord les éducateurs des aspirations personnelles des jeunes ou des provocateurs en vue d’un projet d’Eglise ?

- La vie du groupe doit toujours faire place à la relation interpersonnelle. D’autant plus qu’il y a danger pour le groupe de figer quelqu’un dans la première image qu’il a donnée de lui- même., à son arrivée. Il est important de garder le contact avec d’autres animateurs en relation avec l’intéressé.

III Nous avons des pratiques diverses par rapport à LA MIXITE dans les groupes ; de recherche.

- Quelles sont ces pratiques différentes ?

- Pourquoi faisons-nous tel ou tel choix ?

Nous n’étions que 3 à ce carrefour. Pourquoi ? Ne sommes-nous pas encore marqués par un passé où les hommes et les femmes étaient très séparés dans leur formation ? Nous avons tendance à bloquer hommes-sacerdoce et femmes-vie religieuse. Notons que les religieux accompagnateurs sont plus proches des religieuses accompagnatrices que des prêtres préparant les. jeunes au sacerdoce.

1) Les pratiques (des 3 membres du groupe)

- Une laïque mariée assure, avec son mari, la catéchèse en terminale et accompagne un groupe de recherche. Les garçons de terminale lui parlent volontiers de leurs problèmes personnels. Le groupe de recherche est mixte, accompagné par un prêtre, une religieuse et des laïcs.

- Un religieux responsable d’un centre d’accueil et de retraites : toutes les retraites sont mixtes (18 à 25 ans). Elles sont assurées par une équipe mixte (prêtre-religieux-religieuses). Des garçons commencent à se faire accompagner par une religieuse(c’est vrai aussi pour les retraites d’adultes).

- Une religieuse participe aux activités auprès des jeunes en recherche. Les rencontres mixtes lui ont semblé souhaitables en début de parcours (week-ends, pèlerinage, "route", camps) et en finale (postulats, inter noviciats) ou pour un approfondissement de la foi. Elles ne lui semblent pas souhaitables au niveau d’un groupe de recherche suivi, régulier : la psychologie, le rythme de maturation, le type d’appels ne sont pas les mêmes.

2) Quand c’est souhaitable, pourquoi ce choix ?

- Stimulation, complémentarité, ils se sentent exister... cela paraît plus normal d’être appelés à une vie donnée...

- Garantie de liberté, d’autonomie. Très souvent, l’appel vers telle ou telle congrégation passe par l’amitié avec tel père, telle sœur, tel aumônier... l’accompagnement mixte en équipe est une garantie de liberté.
L’éducation suppose relation à 3 (père-mère-enfant) et non à 2. L’enfantement d’une vocation aussi.
La supervision des accompagnateurs et accompagnatrices est aussi exercice de la mixité et garantie de l’autonomie du jeune.

- Il est important que les jeunes actuels, pour qui la mixité est naturelle, et quotidienne, apprennent à la vivre aussi dans un travail d’Eglise, sachent gérer la relation hommes-femmes dans la vie consacrée, etc.

- Mais quel témoignage leur donnons-nous ? Il faut savoir vérifier entre nous comment nous vivons la relation homme-femme.

- Pour l’accompagnateur, il est très important de voir comment le garçon ou la fille en recherche se situe en groupe mixte

3) Souhaits :

- Promouvoir au plan régional et national des rencontres communes accompagnateurs-accompagnatrices.

- En plus des monastères qui ont une fonction d’accueil mais ne sont jamais mixtes, repérer et susciter des maisons où l’accueil est assuré par une équipe mixte (ce qui ne signifie pas habitat commun) donnant .un témoignage aux jeunes.

IV - Il y a des RESEAUX DE JEUNES que nous ne touchons jamais, des RESEAUX d’ANIMATEURS que nous ne touchons jamais. Lesquels ? Pourquoi ? Que faire ?

Le carrefour n° 4 s’interrogeait sur les "réseaux Autres". Cette formule s’explique par la question suivante : n’y a-t-il pas à côté de nos circuits habituels des jeunes et des adultes avec lesquels nous n’avons pas de liens ? Lesquels, pourquoi et enfin que faire.

1) Quels sont les groupes que nous ignorons souvent ?

- groupes caritatifs : S.O.S., jeunes hospitaliers et groupes de jeunes des pèlerinages, Aide à toute détresse, conférence de St Vincent de Paul, Arche etc.

- groupes "traditionalistes" : Mouvement de la Jeunesse Catholique de France, certains groupes paroissiaux ;

- groupes informels ou "libertaires" : groupes de prière, Taizé, écologistes, groupes qui se constituent autour d’une émission de radio, etc.

2) Pourquoi cette "distanciation ?"
Trois explications nous sont apparues :

- tendance naturelle à ignorer ce qui ne correspond pas à nos propres choix, à nos habitudes ;

- la pastorale de l’adolescence est balbutiante dans bien des secteurs, surtout en dehors des propositions de l’Action Catholique ;

- il y a enfin un phénomène culturel . Il pourrait se résumer dans le schéma suivant :
a) refus d’encadrement,
b) errance,
c) insécurité,
d) besoin d’encadrement, besoin de chaleur humaine.
Ces groupes refusent l’encadrement institutionnel, ils échappent à nos prises si nous restons sur les positions établies.

3) Quelles interpellations pour les services des vocations ?

- Nous avons à sortir de notre indifférence, de nos positions acquises.

- Discerner sans a priori ... chercher en particulier "le neuf" que ces groupes peuvent apporter pour la vie consacrée, pour le renouvellement des communautés chrétiennes.

- Dans la relation avec ces groupes, nous devons avoir le souci et la possibilité de révéler les ministères ordonnés. Ceux-ci ne sont pas une donnée de la vie de groupe ou bien une intuition spontanée. Cette révélation aussi ne vient pas de la chair et du sang "mais de mon Père qui est dans les cieux".

En conclusion : compte rendu à partir de quelques notes nécessairement incomplètes. Il suffit cependant à montrer tout l’intérêt de telles confrontations. De telles initiatives peuvent être prises aussi bien au plan régional qu’au plan national. Certaines pistes de réflexion évoquées dans ces pages méritent d’être poursuivies.

G.M.