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Dossier-Presse
24 AVRIL 1977
JOURNEE MONDIALE DES VOCATIONS
"Accueillir et annoncer l’Evangile selon nos vocations"
Cette journée est un temps fort pour les communautés chrétiennes.
- C’est un appel à la prière, une démarche de l’Eglise qui fait à nouveau entendre l’appel du Seigneur : "Viens à ma suite", "Va le dire à tes frères les hommes".
- Cette journée est aussi l’occasion d’une information, d’une réflexion, d’interrogations.
C’est ici que les "media" ont un rôle à jouer.
LE THEME 1977 "Accueillir et annoncer l’Evangile selon nos vocations" |
Ce n’est pas un slogan.
C’est en trois volets l’évocation d’attitudes chrétiennes fondamentales.
"Accueillir" les dons et les initiatives de Dieu, d’un Dieu qui est devant.
Ce ne sont pas les souvenirs du passé ni les idéologies du présent qui façonnent le visage de l’Eglise pour demain. C’est l’action de l’Esprit-Saint qui se manifeste souvent de façon inattendue, à travers les réalités quotidiennes
"Annoncer", car nous sommes chargés de vivre et de dire l’Evangile avec le langage qui permettra au monde de reconnaître le visage de Dieu.
"Selon nos vocations" : Dieu nous appelle à des services et à des choix de vie différents. Nous voulons souligner cette diversité et rappeler que nous avons besoin les uns des autres pour l’Evangélisation.
DES CONVICTIONS
- Ce thème reprend celui de 1976 : "Tous différents, tous serviteurs", et s’inscrit dans les perspectives proposées par l’Assemblée Plénière de Lourdes 1973 ("Tous responsables").
- Certains ne manqueront pas de nous dire :
- Il y a peu de vocations sacerdotales, alors vous parlez d’autre chose ...
- Vous sortez de votre rôle propre : les prêtres, la vie religieuse.
- Des tensions divisent l’Eglise, des blocages subsistent, vous les ignorez.
- Nous sommes très conscients de ces objections et de ces difficultés. Nous maintenons cependant la cap avec des convictions précises :
- D’abord celle de la place irréductible dans la vie chrétienne et dans l’Eglise des ministères ordonnés (évêques, prêtres, diacres) et de la vie consacrée.
- Ensuite, que notre tâche spécifique au service des vocations porte sur ces formes de vie et de services.
- Enfin, que nous n’avons pas à travailler pour une Eglise cléricale, mais pour une Eglise où chacun doit jouer son rôle, prendre sa part à la mission. C’est d’ailleurs dans la mesure où chacun répondra à sa propre vocation que le prêtre trouvera mieux sa place. C’est dans la mesure où tous les chrétiens se sentiront concernés, selon leur place dans l’Eglise, par l’Evangélisation que nous verrons naître et s’affirmer des vocations aux ministères et à la vie consacrée.
UNE PARABOLE
Le texte suivant du Père Gérard BESSIERES suggère ce que peut être l’Eglise où chacun prend sa part de responsabilité.
Le bateau
"Depuis que le souffle de l’Esprit l’a poussée vers la grand large, la barque de saint Pierre est devenue un immense bateau. Un bateau ? Non, c’est toute une flotte qui vague vers les horizons du monde et de la vie. Ici, l’on croirait un paquebot ou un cargo, plus loin un caboteur, une jonque ou un esquif léger. Aux saisons lentes où l’océan semble d’huile, les matelots s’assoupissent parfois. Mais quand l’équinoxe inquiète les flots ou lorsqu’on aborde une mer nouvelle, il faut que chacun reprenne son poste vivant. Au grand soleil ou dans le brouillard, au long des jours ou aux veilles du la nuit, un même secret donne du coeur aux équipages. Car, on le redécouvre de plus en plus, il s’agit bien d’équipages : dans la soute ou sur le pont, à la proue ou à la poupe, chacun doit tenir un rôle unique. Du capitaine au petit mousse, du pilote au cuisinier, tout la monde est indispensable. Au fait, où vous trouvez-vous dans la flotte et quel est votre emploi sur la bateau ?" |
DES DIACRES ET DES PRETRES
AU SERVICE DE L’EVANGELISATION
"Ce qui constitue la singularité de notre service sacerdotal, ce qui donne unité profonde aux mille tâches qui nous sollicitent au long de la journée et de la vie, ce qui confère à nos activités une note spécifique, c’est ce but présent en toute notre action : "Annoncer l’Evangile de Dieu".
" (...) choisis pour proclamer avec autorité la Parole de Dieu, pour rassembler le Peuple de Dieu qui était dispersé, pour alimenter ce Peuple avec les signes du l’action du Christ que sont les sacrements ..." (Paul VI - Lettre sur l’Evangélisation ) (Plus loin dans le texte : "... les prêtres et diacres liés à leurs évêques"...)
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Où en sont les vocations au diaconat et au presbytérat ?
1/ LE DIACONAT
Il y a actuellement 45 diacres permanents en France. Ce chiffre est faible, 10 ans après la restauration du diaconat.
- Cela vient en partie d’une sélection rigoureuse.
- Les évêques, à l’Assemblée Plénière de Lourdes 1976, ont décidé de poursuivre et du développer leurs efforts.
- Le rythme des ordinations s’intensifie :
1973 4 1975 9 1974 5 1976 12 - Sur les 45 diacres :
- 32 ont entre 40 et 60 ans, 4 ont moins de 40 ans, 9 ont dépassé 60 ans.
- 38 sont mariés.
- Leur activité professionnelle s’exerce, pour la majorité, dans le secteur tertiaire (ingénieur, professeur, cadre, architecte ...)
- Quant à leur ministère, les diacres sont au service de différents marginaux ou pauvres (handicapés, immigrés, prisonniers) ; mais ils assurent aussi la préparation aux sacrements et participent à la catéchèse.
- Plusieurs sont membres d’équipes d’Action Catholique.
2/ LE MINISTERE PRESBYTERAL
a) Les candidats
- Entrées dans les centres de formation au ministère presbytéral :
1968 | 789 | 1973 | 151 | 1975 | 155 | ||
1974 | 194 | 1976 | 164 |
- origine des candidats :
Avec les nouveaux entrants aux groupes de formation (39 en G.F.U. et 12 en G.F.O.), le total des adultes et jeunes qui commencent un cheminement vers le presbytérat s’élève à 215.
Ces candidats viennent :
Après l’effondrement des années 1968-1972, on constate une stabilisation.
- du travail : 59 (an augmentation régulière), des foyers-séminaires : 40 des facultés : 39
- de l’enseignement secondaire d’Etat : 30
- de l’enseignement secondaire catholique : 24 etc.
b) La formation
- Total des jeunes et adultes en formation : 1 180
- 1 046 en centres de formation au ministère presbytéral,
- 85 en groupes du formation universitaire (G.F.U.),
- 49 en groupes de formation en monde ouvrier (G.F.U.).
A ces chiffres, il faut ajouter 31 adultes en formation pour le service de la Mission du France.
- Les 10 diocèses qui ont le plus de jeunes et d’adultes en préparation au ministère presbytéral, proportionnellement à leur population (pourcentage pour 100 000 habitants) :
Le Puy (10,4) - Bayonne (9,4) - Dax (8,8) - Luçon (5,4) - Dijon (4,8)
Besançon (4,3) - Vannes (4,2) - Angers (4) - Bayeux et Rennes (3,8)
c) Les ordinations
En 1976 : 136. - Nous n’en sommes évidemmant pas encore à la stabilisation signalée ci-dessus à propos des entrées.
3/ QUELQUES ACCENTS DES SERVICES DE VOCATIONS
- Travail régulier avec de nombreux mouvements et services d’Eglise, en particulier avec l’Action Catholique. Une recherche est entreprise aussi avec le M.E.J, les Scouts de France, la catéchèse.
- On voit se former des groupes d’adultes dits "en recherche", lieux de réflexion sur un projet de ministère ou du vie consacrée. Par exemple, dans la région Sud-Ouest, deux groupes existent. Celui des aînés compte une dizaine d’adultes (21-25 ans) engagés dans la vie professionnelle, l’autre équipe réunit 4 membres encore étudiants et âgés de 18 à 21 ans. De tels groupes se multiplient.
- Ces vocations d’adultes ne suppriment pas l’effort auprès de jeunes. Il existe pour eux des communautés permanentes (83 foyers et séminaires de jeunes à travers la France), mais aussi de multiples rencontres de jeunes : week-ends, camps, sessions. Il faut y ajouter le service "Eveil et recherche" en J.O.C. et les rassemblements proposés par la Mission de France (Le Mans, Paris, Grenoble, Orléans.)
+++
Les services de vocations rencontrent donc des jeunes et des adultes qui envisagent un engagement dans l’Eglise. Des prêtres, des laïcs en quelques diocèses, s’intéressent à leur accompagnement. Dans ce contexte, il est sans doute possible de reprendre l’initiative de l’appel.
DES FEMMES, DES HOMMES CONSACRES
"Ils se situent dans le dynamisme de l’Eglise assoiffée de l’Absolu de Dieu, appelée à la sainteté ... Ils incarnent l’Eglise désireuse de se livrer au radicalisme des béatitudes ... Par leur témoignage silencieux ... ou par l’action missionnaire, ils ont apporté et continuent d’apporter une part immense à l’Evangélisation". (Paul VI, lettre sur l’Evangélisation).
"Les points d’eau" :
La soif de l’Absolu est une réalité très actuelle ! Des femmes, des hommes cherchent aujourd’hui la source d’eau vive dans diverses directions :
Instituts séculiers, vie monastique, vie religieuse apostolique, communautés nouvelles.
1/ Les Instituts séculiers
Reconnus officiellement en 1947, ils sont actuellement une centaine dans le monde, dont une vingtaine en France. Les Instituts séculiers regroupent des hommes ou des femmes qui ont choisi du vivre en plein monde leur don de soi au Seigneur et aux autres. Ils se veulent "séculiers", laïcs parmi les autres, solidaires de leur vie, contemplatifs au milieu d’eux. - De nouvelles pousses apparaissant, par exemple N.D. de l’Offrande, créé en 1976 pour les handicapés. Certains instituts ont une vitalité remarquable, mais tiennent à la discrétion.
2/ La vie monastique et les Instituts de vie contemplative
- Monastères, instituts de vie contemplative, fraternités, expériences érémitiques témoignent d’une vigueur renouvelée. Depuis 1975, "Moines dans la ville", les Frères réunis autour de St-Gervais en sont un exemple connu. Une fraternité féminine vient de se créer.
- De tels exemples donneraient crédit à l’opinion selon laquelle "les contemplatifs ont des vocations". Certains chiffres montrent qu’une telle affirmation doit être examinée de plus près. On connaît par exomple la nombre de professions (à l’issue du noviciat) pour l’ensemble des monastères bénédictins de la congrégation de Solesmes en France :
1920-29 | 132 | ||||||
1930-39 | 133 | 1950-59 | 87 | 1970-74 | 33 | ||
1940-49 | 107 | 1960-69 | 76 | (pour 5 ans) |
3/ Les Religieux et Religieuses de vie apostolique
- Une évolution
Lors de la dernière enquête globale (1973), on comptait pour les 383 congrégations féminines de vie apostolique, 247 postulantes et 519 novices. Quelle a été l’évolution depuis lors ? Des sondages amples, mais qui restent à vérifier, semblent indiquer qu’aujourd’hui le nombre des postulants serait plus grand que celui des novices, et ceci aussi bien dans les congrégations masculines (par ex. Frères des Ecoles Chrétiennes) que féminines (par ex. Filles de la Charité). Voici quelques chiffres, seulement à titre d’exemples :
Frères des Ecoles Chrétiennes : | Novices : 3 | Postulants : 15 |
Frères Maristes | Novices : 0 | Postulants : 6 |
Salésiens | l’une des provinces qui n’a pas de novices compte une dizaine de postulants. |
Peut-on résumer la situation actuelle par cette réflexion d’une responsable de formation : "De nouveau il y a une demande" ?
(Encore faudrait-il remarquer que la notion de "postulant" ne correspond plus exactement, au moins dans la pratique, à celle de jadis. Pour certaines congrégations, la formation est déjà bien engagée au cours du ce postulat où l’on prend tout le temps nécessaire à une connaissance réciproque).
- Quels candidats ?
Parmi d’autres, trois caractéristiques :
- Des adultes ayant déjà exercé une profession. Un exemple : "Sur les 10 novices en formation, 5 ont découvert leur projet après 18 ans : deux ouvriers, un exilé politique polonais, un agrégé de lettres, un éducateur de rue" (Compagnie de Jésus).
- Ils ont souvent déjà vécu en communauté ou participé à des groupes du Renouveau (Picpus, Maristes). Certains aussi ont assumé de forts engagements sociaux, par exemple, responsabilités à la F.E.N., vie à l’Arche de Jean Vanier, etc.
- Dans l’ensemble, les novices sont plus âgés : à l’inter-noviciat de Chevilly-La-Rue où se réunissent deux jours par mois 25 novices, l’âge moyen est de 27 ans.
4/ Des communautés nouvelles
Le mouvement communautaire n’est pas propre aux chrétiens. Cependant bien des hommes et des femmes se réunissent avec un projet de vie évangélique qui rappelle celui des communautés religieuses à leur naissance. Ces communautés nouvelles sont fort variées :
- communautés oecuméniques : Taizé,
- communautés mixtes : hommes, femmes, célibataires et couples (Cordes, Bethania à Vézelay, etc.), ou distinctes : les Focolari ont des communautés permanentes, d’une part pour les hommes, d’autre part pour les femmes,
- communautés avec des engagements temporaires ou définitifs,
- communautés en ville (Théophanie à Montpellier) ou à la campagne (Sainte-Croix de Vif dans le Dauphiné), .
- communautés d’artistes : ballets Ludecher.
Ce foisonnement introduit une question : ne sommes-nous pas à un moment de grande créativité où de nombreuses fondations nouvelles vont s’essayer ? En tout cas, le rayonnement de ces nouvelles communautés est important pour l’Evangélisation, en particulier auprès des jeunes et de certains marginaux.
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Le cadre proposé pour cette présentation est encore trop étroit. Ainsi certaines formes de consécration ou d’engagement au service de l’Eglise font état uniquement d’un lien individuel avec l’évêque du diocèse. Mais la diversité des dons de Dieu dépasse toutes nos catégories.
DES LAICS AU SERVICE DE L’EVANGELISATION
Les services de vocations souhaitent que les laïcs soient conscients de leurs propres vocations et reconnus dans l’Eglise. L’avenir des ministères ordonnés, de la vie consacrée et d’un laïcat actif sont en dépendance mutuelle. Cependant l’éveil et la formation des laïcs relève de leurs propres organisations et de services spécialisés.
1/ AU COEUR DU MONDE ET DES TÂCHES TEMPORELLES
"Les laïcs, que leur vocation spécifique place au coeur du monde et à la tête des tâches temporelles doivent exercer par là même une forme particulière d’évangélisation. Leur tâche première et immédiate ... est la mise en oeuvre de toutes les possibilités chrétiennes et évangéliques cachées, mais déjà présentes et actives dans les choses du monde" (Paul VI, Lettre sur l’Evangélisation).
Des laïcs se préparent et s’engagent ainsi au service de l’Evangile de deux façons :
a) les Mouvements apostoliques,
b) les centres et services de formation théologique
a) Mouvements apostoliques d’adultes et de jeunes
On peut compter leurs adhérents : A.C.I. 33 000 ; A.C.O. 25 000 ; C.M.R. 35 000 ; A.C.G.F. 50 000 ; 100 000 pour la J.O.C./J.O.C.F., etc.
Mais comment rendre compte de leur oeuvre au coeur des réalités professionnelles, sociales, familiales ou politiques ?
Les mouvements de laïcs sont animés par des permanents dont le statut et le rôle méritent intérêt. D’amples consultations manifestent le souci des militants de prendre en charge leur mouvement. Leur "statut" n’a pas les attraits d’un plan de carrière (durée limitée à 3 ou 6 ans, bénévolat fréquent ou indemnités médiocres : 250 F par mois plus la nourriture et le logement dans tel mouvement de jeunes).
b) Centres et services de formation théologique
Ceux-ci ne préparent pas nécessairement à la prise de nouvelles responsabilités en Eglise. Il s’agit souvent de laïcs qui ont déjà d’importantes fonctions sociales, professionnelles. Ils cherchent un progrès dans l’intelligence de la foi, pour mieux assurer leur place de chrétiens dans le monde.
A côté de la formation "C" à l’Institut Catholique de Paris (300 étudiants) qui conduit à la licence en théologie, une cinquantaine de centres divers existent à travers la France et sous des formes très variées :
- Cours par correspondance : le "Passage", le C.E.T.A.D., etc.
- Cours du soir :
- par exemple, dans une ville comme Angoulême, 100 adultes y participent régulièrement ;
- on pourrait citer de nombreux centres à Paris ou en province où prend forme peu à peu une "formation permanente du Peuple de Dieu".
- A signaler aussi un certain nombre de groupements qui, sans prétendre apporter une "formation théologique", permettent de progresser à ceux qui sont en recherche ou à ceux qui veulent approfondir leur foi (du Mouvement d’Action catholique au catéchuménat d’adultes).
- Enfin, les nombreux groupes de réflexion qui s’organisent un peu partout dans l’orbite des paraisses. De telles initiatives apparaissent aussi en milieu rural.
2/ AU SERVICE DE LA COMMUNAUTE ECCLESIALE
"Les laïcs peuvent aussi se sentir appelés ou être appelés ... au service de la communauté ecclésiale, pour la croissance et la vie de celle-ci, exerçant des ministères très diversifiés ... De tels ministères ... ceux de catéchètes, d’animateurs de la prière et du chant, des chrétiens voués au service de la Parole de Dieu, ceux enfin des chefs de petites communautés ... sont précieux pour l’implantation, la vie et la croissance de l’Eglise" (Paul VI).
- Les ministères officiellement institués (lecteurs ou acolytes) restent rares :
5 exemples depuis leur ouverture à des laïcs (1972). Il s’agit de personnes qui assurent des services auprès du handicapés, de gitans, etc. - Par contre, des laïcs très nombreux assurent des services et parfois des responsabilités essentielles à la vie de l’Eglise. La liste qui suit ne peut être exhaustive :
- environ 150 000 catéchistes,
- plus de 3 000 animateurs laïcs dans les aumôneries de l’Enseignement Public, avec de réelles responsabilités,
- participation de laïcs à des conseils pastoraux (Aix-en-Provence, Corse, St François-Xavier et l’Assomption à Paris, etc.
- 800 "chefs" chez les Scouts de France chargés, sur un secteur, d’animer les diverses branches du mouvement,
- animateurs d’assemblées liturgiques, de groupes du Renouveau, etc.,
- Secours Catholique (100 permanents), Conférences St Vincent-de-Paul, Emmaüs, etc.
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Cette liste montre déjà par sa seule diversité que l’on est devant une futaie vigoureuse mais confuse. N’est-ce pas le signe d’une vitalité ? D’une vitalité qui doit d’abord s’affirmer sans que le "jardin à la française" soit le seul modèle pastoral.
Cependant, les communautés chrétiennes, même animées par las laïcs, auront toujours besoin du ministère presbytéral. Les formes de vie du prêtre et les conditions d’exercice de son ministère peuvent évoluer ; ce service reste fondateur, il est irréductible dans l’Eglise.