Pour une révolution


Nous sommes de ces utopistes qui pensons le contraire.

Nous sommes de ces audacieux qui nous élevons contre l’injustice.

Nous sommes de ces primaires qui doutons de la science, de ces rétrogrades qui nous méfions de la technique.

Nous sommes de ces imprévoyants qui vivons le présent, de ces dédaigneux qui méprisons l’argent, de ces crédules, de ces bornés qui pensons que l’homme n’est pas encore complètement pourri et qui avons foi en lui.

Nous sommes de ces simples qui désirons une vie plus accordée avec la nature, de ces primitifs qui préférons le soleil sur nos têtes et l’herbe sous nos pieds, à tous vos néons et à tous vos asphaltes et nos fleurs à vos gadgets et nos chants à vos rengaines et nos rires à vos airs graves.

Nous sommes de ces présomptueux, de ces prétentieux, de ces immodestes qui voulons refaire le monde en affirmant, arrogants que nous sommes, que les syndicats sont dépassés, les partis politiques périmés, les gouvernements impuissants et que la seule révolution qui reste à faire doit s’accomplir au cœur de l’homme.

Nous sommes de ces fous qui voulons vivre la fête, de ces révolutionnaires qui osons proclamer que nous sauverons l’homme et le monde avec Jésus-Christ ressuscité, nous sommes tout cela et nous sommes heureux et nous vous invitons à l’être aussi.

Lu à la rencontre de Bièvre, ce texte ne dit pas tout... par exemple on ne voit pas que ses auteurs sont très actifs et responsables dans des aumôneries, des mouvements. Ce style est représentatif de beaucoup, il n’est pas normatif.

N.D.L.R