Ville et Vocation


ATELIER N° 11 : VILLE ET VOCATION

Quelques participants de Lyon, Besançon, Saint-Denis...

I - LA VILLE : CONSTAT SOCIOLOGIQUE ET ECCLESIAL

A) en négatif :

émiettement - anonymat - isolement
mobilité - exode dominical
rythme de vie - paupérisme
regroupements d’étrangers dans les vieux quartiers et villes nouvelles,
de ce fait, une Eglise éclatée, peu visible, même extérieurement...
peu "appelante", un affrontement à l’incroyance, à l’indifférence
une mentalité de consommateurs.

B) en positif :

  • dynamisme humain dans certains quartiers
  • désir de se retrouver... de prendre des responsabilités dans les quartiers neufs,
  • renouvellement et créativité - possibilités culturelles
  • de nouvelles formes de vie d’Eglise : aumôneries - petites communautés - ministères diversifiés du prêtre - vie religieuse en renouvellement et plus insérée.

II - ORIENTATIONS POUR L’AVENIR

A) En général ;

  • prendre la ville au sérieux... Ne pas l’assimiler aux petites villes. Ne pas vouloir retourner au passé, à une chrétienté de type rural.
  • un travail d’information sur ce qui se fait déjà :
      • nouveaux types de regroupements qui correspondent à de vrais besoins : amitié... foi partagée.
      • nouveaux types de responsabilités ecclésiales : "rassemblement" de communautés (rassembleur) ; animateur de prière - ministère d’accueil et de mise en lien - préparation aux sacrements par des équipes de laïcs - renouveau dans les aumôneries, catéchèse par les parents...
  • un souci de reconnaissance et de respect pour ce que d’autres font.

B) Pour les S.D.V. :

  • Assurer à leur place la coordination dans ce qui se cherche, et susciter un accord sur la "réciprocité" des ministères et des vocations.
  • Aider l’Eglise à porter les "choses nouvelles", à y voir son bien et un appel pour elle. Déceler ce qui risque un jour d’être "explosif", nouveau, et l’aider à exploser.
  • En face d’un désir fréquent de retour au passé, aider les chrétiens à avoir le sens de l’histoire, le sens d’une Eglise en marche.
  • Avoir le souci d’appeler, même si on ne sait pas qui accompagnera.
    Faire confiance à la personne, à la communauté, à ceux qui accompagneront, à l’Esprit-Saint.
  • Avoir le souci d’accompagner, même quand on pense qu’une "Vocation" a abouti : soutien des laïcs par rapport à la vie sacerdotale du prêtre, par rapport à la prise au sérieux de la vie religieuse.
  • Prendre au sérieux la famille, dont la vie évangélique peut être appelante.
  • Que le C.N.V. poursuive son effort vis-à-vis des grandes villes.

F. ARAUD Lyon


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QUELQUES REACTIONS A LA FIN DE LA SESSION

  • Je fais la catéchèse et lorsque je fais appel à des laïques, je leur demande de "m’aider", maintenant, dès septembre, je leur demanderai de "partager le ministère que j’exerce".
  • J’ai découvert un peu plus ce qu’est le sacrement de confirmation et à la rentrée, je mettrai l’accent sur ce sacrement, espérant susciter des responsables de l’Eglise (une soeur en catéchèse)
  • cette session nous engage :
      • à nous insérer dans le peuple de Dieu et non pas à faire nos affaires dans notre coin.
      • à croire encore à l’Esprit aujourd’hui
      • et à être attentive au dynamisme du monde