Conseils presbytéraux


ATELIER N° 14 : "CONSEILS PRESBYTERAUX"

Quatre participants

I - Raisons pour lesquelles nous avons choisi cet atelier :

  • Pour certains, des raisons concrètes : la fermeture d’un foyer ou d’un séminaire de jeunes ; ce qui peut entraîner une sensibilisation des prêtres à une pastorale des vocations.

  • Pour d’autres, les rencontres du C.P, seront l’occasion d’éveiller les prêtres à la pastorale des vocations. Les conseils presbytéraux devraient être davantage attentifs à ce qui naît, à ce qui se cherche, aux nouvelles formes d’exercer le ministère presbytéral.

II - Etat de la situation de quelques conseils presbytéraux (Annecy, Auch, Nevers, Reims).

Il semble que l’on soit passé d’une période de contestation à une situation de communication, de dialogue qui n’empêche pas la confrontation. Mais on constate que le travail effectué dans les C.P. n’est pas toujours bien répercuté auprès des prêtres des secteurs. L’évolution des mentalités est lente.

Thèmes récemment abordés : - Tous responsables dans l’Eglise La vie religieuse - l’Eglise dans les dix ans à venir - La situation des prêtres auxiliaires - Quelle Eglise demain - Attention des prêtres aux réalités humaines.

III - Deux questions envisagées pour la suite :

a) Quelles perspectives nouvelles d’Eglise ?

1) Des regards différents laissent apparaître deux perspectives :

    • une Eglise centrée sur elle-même (institutionnelle)
    • une Eglise, peuple en marche, davantage tournée vers les autres

2) Une certaine évolution se dessine :

    • Les oppositions Action catholique, paroisses, communautés sont finalisées par un objectif : "l’évangélisation". Ce qui redonne un certain souffle à la Pastorale ordinaire.
    • Les laïcs prennent davantage de place dans l’Eglise. (Catéchèse, temporel, préparation au baptême, C.P.M.)
    • On constate également que les laïcs s’organisent pour une vie en Eglise. (Partage d’Evangile, Assemblée de prière...) ce qui nous interroge comme prêtres :
        • sommes-nous attentifs à tout ce qui se cherche, tout ce qui naît, tout ce qui s’organise en-dehors de nos cadres habituels ?
        • quelle est notre attitude devant ces initiatives ? Suspicion, critique, accueil, soutien, discernement, accompagnement, cheminement.

b) Dans ce contexte, une pastorale des vocations est-elle possible ?

Constatations :

1. Du ministère presbytéral, on en parle peu entre nous prêtres, plus avec les gens, parce qu’on ne sait plus en parler. (ambiguïté sur l’objectif sacerdoce... notion d’appel... à quoi ? Notion de communauté... qu’est-ce qu’une communauté ?)

2. Quand on parle de l’Eglise actuellement, on envisage plus facilement la diversité des vocations, et cela fait prendre conscience que le peuple de Dieu, c’est : laïcs, religieux (ses) prêtres.

3. Auparavant, la Pastorale des vocations était envisagée en fonction des enfants et des jeunes. Aujourd’hui, il semble qu’elle soit davantage envisagée en fonction de l’ensemble du peuple de Dieu.

4. N’est pas encore perçue la place du diaconat et des ministères institués.

Points d’insistance :

Il nous paraît important d’insister sur la réciprocité des vocations et de prêter attention à tous ceux qui appellent.

Claude FALQUET