Interpellations

La plus grande partie des interpellations ont été insérées dans le dossier "Convergences" (document vert, pages 5-6 et 7). Nous ajoutons ici quelques insistances complémentaires issues de tel ou tel groupe de travail.

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A - EVEQUES

Veiller à ce que les responsables de la formation et ceux de la pastorale des vocations soient placés en situation telle qu’ils puissent :

 participer au travail d’exploitation des besoins, d’interpellation des communautés et des groupes.

 poursuivre en même temps leur tâche spécifique.

Il ne faut pas se cacher de graves et fréquentes déficiences sur ces deux points.

B - FORMATEURS

1) Les formateurs doivent avoir un critère d’entrée (aussi bien pour l’entrée dans une communauté permanente qu’en GFU). Où est le seuil ?

 que le jeune puisse vivre en autonomie, au moins comme un but à atteindre un jour. Ceci suppose qu’il puisse acquérir une compétence professionnelle et ecclésiale.

 qu’il veuille passer d’une expérience d’Eglise plus émiettée à une expérience plus structurée et institutionnalisée.

Des moyens peuvent aider le jeune à atteindre ce seuil (et les formateurs à en juger...)

 session - type session "zéro" à Solignac ou d’autres, locales, au niveau "terminales

 liens vécus avec le diocèse

 équipes "ministères" : prêtres divers qui accueillent les jeunes, dialoguent avec eux, et confrontent leurs expériences. (Région Sud-Ouest, par exemple).

2) Certains "verrous" sont nécessaires à la formation. Certains jeunes voudraient se retrouver prêtres sans s’en apercevoir.

Les formateurs doivent assumer les critiques, elles sont légitimes mais supposent un discernement. Pas de "séminaire au rabais".

On a pu assister ici ou là à un dénigrement des G.S. qui ne tient pas compte ni de ce qu’ils sont, ni des besoins réels des jeunes.

Nécessité d’une coopération entre formateurs, S.D.V. et des prêtres divers "sur le terrain".

C - MOUVEMENTS

- Ils expriment diversement leurs projets d’éducation, d’éveil, d’engagement etc. Ceci est normal. Mais tous sont-ils attentifs aux jeunes qui ont un projet particulier ? Que proposent-ils pour eux ?

D - AUMONIERS D’ETUDIANTS, de LYCEENS, etc.

- cf. l’approche (document vert page 6) qui peut permettre aux équipes d’aumôniers de s’interroger dans leur langage et à partir de leur expérience.

 De plus, dans leur situation, il semble bien qu’il faille explorer le rapport Incroyance-Vocation. Comment cette expérience peut-elle éveiller des vocations, comment exige-t-elle une modification des ministères traditionnels ?

E - FOYERS, SEMINAIRES DE JEUNES ET ECOLES CATHOLIQUES

Quelle expérience d’Eglise l’institution permet-elle aux jeunes de vivre ? Celle-ci est sans cesse à réinterpréter, à diversifier , à vivre d’abord au niveau des éducateurs.

F - SERVICES DIOCESAINS DES VOCATIONS

Le document vert exprime l’essentiel des interpellations qui les concernent. Ils proposent aussi une réflexion sur le célibat et son approche pastorale.

Précisons que c’est d’eux que dépend pour : une grande partie la mise sur pied des sessions et des équipes de recherche qui sont apparues comme les deux principaux moyens pratiques d’aider ces 18-22 ans. Centrés bien sur les enfants, il leur font apprendre à étendre leur effort en ce sens, en priorité peut-être.