Diaspora scolaire : rencontres du 2ème cycle
RENCONTRE 2° CYCLE
Dans le dernier dossier de "Jeunes et Vocations", nous avons présenté des expériences de rencontres diaspora 1er cycle. Aujourd’hui, avec les comptes rendus que nous avons reçus depuis deux ans, nous présentons quelques réalisations de rencontres 2° cycle.
C’est d’abord l’annonce détaillée d’un week-end proposé à des garçons sur le thème : "Viens st suis-moi", puis la minute d’un week-end sur un autre thème : "ma vie affective et mon projet de vie."
Dans l’ensemble des expériences reçues au C.N.V., nous avons constaté un certain nombre de points communs que voici :
ces rencontres s’adressent à des garçons en recherche de vie chrétienne et de vocation avec des axes centrés sur la Foi, l’Engagement, l’Avenir, l’Eglise, la Prière etc.
Elles se veulent un temps de partage, d’écoute, de silence ...
aidé par des textes circonstanciés qui orientent vers toutes les vocations,
en lien étroit avec les mouvements apostoliques,
pour aider des garçons qui se retrouvent épisodiquement en week-end ou en équipe, et qui cherchent à faire le lien entre leur vie et leur foi, dans la perspective d’une réponse aux appels du Seigneur.*
* *I - WEEK-END des AINES
(2e, 1ère et Terminales)
Arrivée libre vers 18 heures. Souper à 19 heures.
“VIENS ET SUIS MOI”
Le Christ dit à chacun : "Viens et suis-moi".
Il ne s’agit pas de jouer les pythonisses, Mme Soleil, pour voir où cela mènera dans 15 ans.
Il s’agit d’une attitude de vie aujourd’hui. Il s’agit de "flairer" le passage du Seigneur dans sa vie aujourd’hui. "Je l’ai rencontré, c’est sûr."
Les uns le feront dans un face à face silencieux, contemplatif. LES autres à partir d’une attention à la vie quotidienne, au journal ...
METHODE en TROIS temps, lieux, attitudes intérieures.
1) La position commune de le recherche (échange en vrac… appelé "la MARMITE")
2) Le désert (un texte polycopié peut être proposé pour les 1° pas ...)
Temps et lieu de recherche, personnelle, solitaire en face du Seigneur.
Quand chacun a fait son désert, il rejoint librement, à son rythme, le
3) Partage : temps et lieu de communion où se partagent les recherches.
SOIR
1° ENSEMBLE : "La confession d’un paumé"
Nous sommes dans un monde obscur. Pourtant quelqu’un nous y dit : "viens et suis-moi." La preuve : nous sommes là, ensemble...
2° DESERT : Chacun part au désert seul, et retrouve cette trace du passage du Seigneur dans sa vie. Les moments où il l’a mieux vu. Les 3 ou 4 événements des derniers mois où le Christ était là.
"Se raconter à soi, son Histoire Sainte." (Fiches 1 et 2)
3° PARTAGE : On apporte aux autres, sans discussions ...
N.B. de petits groupes spontanés peuvent prolonger le partage...
MATIN Attaquer les obstacles au "viens et suis moi". On ne fait pas confiance au Christ présent et appelant
l° POSITION de la recherche par petits GROUPES librement constitués.
2° DÉSERT pour chacun (Fiche 3) .
3° PARTAGE d’obstacles à faire sauter : "Excuse-moi, Seigneur, je viens d’acheter des bœufs, une maison, de me marier..."
APRES MIDI : EUCHARISTIE
Chaque groupe y dit quelque chose du matin, à sa façon : il faudrait inventer sa participation (affiche, slogan, compte rendu, diapo.)
Un témoignage d’une démarche "viens et suis-moi" un peu plus avancée que les nôtres. Le "viens et suis-moi" de Saint Paul.
L’Eucharistie vraiment construite ensemble, tranquillement, sans se presser ...
NOS DESERTS (Fiche 1)
Quand on s’aime, on aime être ensemble
et quand on est ensemble, on aime à se parler.
Quand on s’aime, il est ennuyeux
d’avoir toujours autour de soi beaucoup de gens.
Quand on s’aime, on aime écouter l’autre, tout seul,
sans d’autres voix qui viennent nous gêner.
C’est pourquoi ceux qui aiment Dieu ont toujours chéri le désert
et c’est pourquoi à ceux qui l’aiment,
Dieu ne peut pas le refuser.
Les déserts se gagnent, ils ne se donnent pas.
Les déserts de notre vie, nous ne les arracherons
au secret de nos heures humaines
qu’en violentant nos habitudes, nos paresses. C’est difficile,
mais essentiel à notre amour.
Madeleine Delbrël
("Nous autres, gens des rues")
LES DEUX APPELS ( Fiche 2
Madeleine Delbrël vient de parler des chrétiens à qui le Christ demande de rester dans leur milieu, dans leurs maisons, pour y être ses témoins.
"Après ceux des maisons, voici ceux de la route, de la rue, des chemins : Ils ont rencontré le Christ sur ses routes :
Un Christ pauvre à ne savoir où poser la tête, un Christ sans foyer, un Christ mobile dans la volonté de son Père comme une plume dans le vent, un Christ sans amarre qui leur a dit : "Viens et suis-moi". Ils ont compris une fois pour toutes, que le Christ était leur "lien".
"Ils suivent l’Agneau partout où il va". Ils sont comme possédés par une passion de similitude.
Les autres offrent leur vie, leur famille, leur maison, leur métier, pour que s’y édifie le travail d’incarnation inauguré par le Christ ; ceux-ci demandent que tout d’eux-mêmes soit effacé, pour que le Christ les revête de la vie d’homme qu’il a vécue.
Ceux-là demandent que le Christ s’incarne dans toutes les réalités de leur vie, ceux—ci demandent d’être revêtus du Christ et rien de plus.
Ceux-là reçoivent une tâche apostolique déterminée : sauver les gens de cette profession, ou de cette famille, ou de ce pays social et, pour cela, épouser jusqu’à l’extrême tout ce qui les rapprochera de ceux qu’ils ont à sauver ; ceux—ci pensent que le remède pris par le Christ il y a deux mille ans doit durer jusqu’à la fin des siècles et que la petite troupe pauvre comme lui, pure comme lui, obéissante comme lui, qu’il entraîna sur les "routes de Palestine" doit avoir parcouru toutes les routes de la terre avant la consommation des temps.
Les deux routes ont toujours existé.
Toujours le Seigneur dira aux uns : "à cause de moi et pour mon amour, tu auras une femme, des enfants, une maison, des biens à gérer, de ma part, dans le monde." Toujours le Seigneur dira aux autres : "tu n’auras que moi et je serai ton tout".
Madeleine Delbrël
VIVRE, C’EST LE CHRIST (Fiche 3)
La terrible maladie professionnelle du missionnaire est de croire qu’il peut remplir une fonction tout en cessant plus ou moins de vivre en lui le mystère qu’il annonce. (...)
On annonce le Christ, on n’est plus relié que faiblement .à Lui et par intermittence. On lui a donné sa vie, comme un mari qui a donné sa vie autrefois à sa femme devant le maire et le curé, mais chacun vit maintenant côte à côte. On n’est pas positivement infidèle,, mais l’artère par laquelle coule la grâce est envahie de dépôts.
Il suffit de regarder un récent converti : pour lui, le Seigneur c’est la découverte de sa vie. Vraiment le Seigneur lui parle, le Christ Jésus .lui donne des consignes précises : "si ton oeil te scandalise, si tu regardes une femme avec un mauvais désir, si tu te couches avec quelque chose dans ton cœur contre ton frère ... Vends ce que tu as, achète la perle unique ; prie dans le secret ton Père ; j’avais faim, tu m’as donné à manger ..." Tout se joue directement entre le Christ et son disciple, entre le disciple et son Seigneur. C’est la source d’eau jaillissant pour la vie éternelle à laquelle on se désaltère. Il ne s’est pas interposé entre le converti et le Christ une série de bassins de décantation qui transforment l’eau vive en eau du robinet et l’apôtre en plombier spécialiste des tuyauteries. (...)
Vivre le Christ, c’est cela : être directement "branché" sur celui qui est né dans une crèche, a grandi à Nazareth, a parlé dans les campagnes de Galilée, s’est affirmé Fils de l’Homme et Fils du Père, celui qui a dit : "avant qu’Abraham fut, je suis" (Jn 8, 58) et tout aussi véritablement disait : "j’ai soif" (Jn 19, 28). C’est mettre sur l’écran de télévision de notre vie. JESUS présent. (...)
Et que nul n’aille objecter : "nous ne sommes pas des moines", et sortir un agenda noirci de quart d’heure en quart d’heure. Dieu ne nous appelle pas à être des buisness men : il nous demande d’être des contemplatifs de son mystère, et, de mystère contemplé, de le porter aux autres.
Le Père Peyriguère disait à de futurs prêtres :
"Faites attention qu’avec vous, ce ne soit pas, au service de l’Eglise, un apôtre de plus qui parle simplement du Christ. Combien donnent le Christ sans le parler ? Combien à le parler sans le vivre ne le donnent pas ? Le Christ est encombré d’Apôtres qui parlent. Oh ! qu’il a faim et soif d’apôtres qui le vivent."
Jacques LOEW
Comme s’il voyait l’invisible Ed. du Cerf 1964 p. 49-54
COMPTE RENDU D’UN WEEK-END INTERDIOCESAJN
sur le thème : Vie affectifs et projet de vie
Etaient présents : des jeunes de trois diocèses, religieuses, deux parents, deux religieuses, trois prêtres.
*
* *
I - 1er TEMPS : en deux carrefours : sens de la vie affective pour moi ...
- " A 16 ans, on n’a pas beaucoup de questions... on la reçoit de ses parents et on donne de l’affection-à ses parents."
" La vie affective : c’est ce qu’on ressent... on reçoit plus qu’on ne donne."
"Je connais un copain qui se demande si ses parents l’aiment car ils sont en opposition à cause du travail qu’il veut faire, et en particulier parce qu’il veut arrêter ses études."
"Cela ne nous pose pas toujours question, tout dépend de l’état où l’on se trouve".
."Dans mon lycée, pas d’équilibre avec les filles : pas de pureté."
"On ne peut pas tout dire avec ses camarades : difficulté dans les rapports".
"Se rencontrer avec son ami, mais une amitié pure."
"On est souvent gêné par l’ambiance de la classe."
"On a besoin de quelqu’un qui nous aime et nous comprend."
"Pouvoir échanger avec les autres."
"Il y a deux aspects de "vie affective" : un aspect sexuel et un aspect de vie de relation. Est-il normal, quand on est jeune, de se renfermer dans une relation de type "couple" ?
A la base de nos questions : les copains et leur fréquentation... la recherche de l’équilibre, surtout pour un engagement définitif."
"Le prêtre qui se marie : on ne juge pas mais il a pris un engagement et on attend qu’il soit un exemple du Christ."
"Les difficultés que les prêtres vivent sont les mêmes que celles des gens mariés."
II - 2ème TEMPS
- Témoignage... d’une religieuse :
"La vraie question pour moi : est-ce que j’aime autant que les autres femmes et aussi qui est-ce que j’aime ? Comment en suis-je arrivée là ? D’abord : pensée d’aider les autres, mais je pensais en même temps que c’était renoncer aux enfants, à l’amour.
Puis un pelé de jeunes qui a été pour moi un événement car j’ai découvert que je désirais être aimée, et ce désir c’est J.C. qui me l’apporterait ... A 22 ans, je me reposais les questions : serai-je une femme mutilée ? Et ma féminité ? Et l’épanouissement par les enfants Pourquoi renoncer à tout cela ?
J’ai eu l’aide d’un prêtre franciscain et d’une religieuse ...
Aussi, au cours de ma formation en vie religieuse qui a duré 6 ans, j’ai fait deux découvertes importantes :
je pourrais aimer avec un cœur de femme et avoir une affection ;
je pourrais oser voir mes aspirations de femme sans être en contradiction.
En fait, je vis un amour de don et un amour réciproque : c’est un amour total, bien qu’il n’y ait pas de partenaire concret car le Christ n’est pas une réalité sensible. Et, puis, le cadeau fait à Jésus-Christ permet d’aider les autres. Il s’agit donc de DEPASSEMENT et non de mutilation. Ne pas avoir d’enfant : c’est un cadeau inestimable fait à J.C.
Dans mes relations avec des adolescentes, avec mes collègues de travail, et avec mes limites, mon ambition, c’est de donner de la vie aux autres car donner de l’amour = donner de la vie.
Qu’est-ce qui peut permettre l’évolution d’une vie affective ? La CONFIANCE et l’AFFECTIQN : j’ai eu confiance, car je savais qu’on a eu confiance en moi et ceci est nécessaire pour ,tout le monde. Pour vivre cela, ce n’est pas facile car il faut être, prudent et non timoré, c’est-à-dire aimer vraiment tout le monde et non aimer d’un amour exclusif."
- Témoignage des parents.
"La vie affective, cela passe par des hauts et des bas... car le partenaire n’est pas parfait. Cela évolue et c’est toujours à construire. Etant marié, il y a une certaine stabilité, contrairement à l’âge de l’adolescence. Plus on crée des choses ensemble, et plus on est uni.
L’engagement se refait à chaque événement... Pour qu’un couple tienne, il faut qu’il se recrée tous les jours. Le jour du mariage, on a franchi un très grand pas. Les fiançailles sont une période d’idéal et puis ça descend d’un cran... Il faut accepter les différences de réactions, de sentiments... Il faut aussi savoir recourir à la grâce permanente du sacrement de mariage, car quand on se bagarre, on a souvent tous les deux raison.
Et puis cet amour doit être fécond. LE fait de s’aimer entretient l’amour et les enfants nés de cet amour bénéficieront de l’amour qui existe entre les parents. Les relations charnelles, ce n’est pas l’essentiel, mais cependant important, car, homme et femme, nous exprimons notre amour par des relations du corps et du cœur. Ce dialogue est à renouveler, à faire par étape et il y a des problèmes, mais c’est aussi le charme- Ce n’est pas statique. Il n’y a rien de définitif.
Sur le plan charnel, on arrive à découvrir, en en parlant avec d’autres, qu’on peut améliorer ces relations et arriver plus ou moins rapidement à une harmonie charnelle.
Dans la vie conjugale, ce qui est merveilleux ; de savoir qu’il y a quelqu’un qui vous aime ; mais il y a toujours le risque qu’on s’y habitue et avec les enfants, il y a une précipitation sur eux au détriment de la tendresse entre nous. La disponibilité et l’ouverture font partie de la fécondité du foyer."
- Témoignages de plusieurs prêtres.
- "Il n’y a pas de vie affective en elle-même : il y a la vie tout court, avec toutes ses dimensions. Je suis né dans une famille de dix enfants où il n’y a pas eu de problème sur la plan de l’affection... Enfance facile, mêlée de pas mal de sorties. En fait je suis célibataire depuis le moment où j’ai décidé de me lier au Christ et le célibat serait insupportable s’il n’y avait pas le Christ. Un prêtre est un homme comme tout le monde et l’affection, c’est un partage, En fait, je suis en relation continuelle avec beaucoup de monde. C’est indispensable car j’ai besoin de donner et de recevoir de l’affection. Pour moi, la première valeur de la vie affective, c’est l’attention aux autres qui permet de communier aux aspirations des autres.
Il est important d’être vrai : rester dans la vérité de celui que l’on est, c’est-à-dire prêtre de J.C.
Oui, il est possible d’être heureux dans le sacerdoce... et chaque fois que la vie m’amène à me couper du Christ, à regarder les autres avec un regard captatif : perte de la joie".
- "Oui, mais cela ne peut se vivre en restant dans un milieu composé de jeunes. Il faut aussi avoir des relations avec des adultes, des couples à qui on peut aussi confier tout ce que l’on vit..."
- "Le problème de la chasteté dans le célibat se vit au niveau de cette relation. Bon nombre de drames viennent du fait qu’un prêtre n’est pas pleinement intégré dans une communauté... De plus, un prêtre ne doit pas être sclérosé sur des relations avec des hommes... Il doit aussi en avoir avec des femmes."
- "Je suis aussi d’une famille nombreuse..- de pouvoir marier ses sœurs, c’est équilibrant et puis le départ de certains de mes amis prêtres, cela me fait faire un bond en avant..."
III - 3ème TEMPS
Partage d’Evangile : Mt 15, 1-20 et qui fut la liturgie de la Parole de la Messe que nous avons fini de célébrer en fin de matinée du dimanche.
IV - 4ème TEMPS : réactions aux témoignages ...
- Un jeune : "Il me semble important que le prêtre ou la religieuse ne se sentent pas frustrés dans leur vie affective".
Un prêtre : "à quoi vois-tu des risques d’une frustration ?"
Un jeune : "il me semble que le pariage est un épanouissement et que le célibat est une frustration."
Un prêtre : le risque, c’est dans la manière d’"utiliser" sa vie..."
Les parents : "Parfois, on s’aperçoit qu’on oublie un peu certains jours le côté apostolique de sa vie.
Un jeune : "mais, la situation du mariage est plus privilégiée, car c’est plus dur de se confier au Christ.
Un prêtre : "Je ne crois pas que c’est à ce niveau-là : le ministère que nous avons à vivre nous fait parler du Christ et le vivre avec les autres. Jésus-Christ devient quelqu’un de vivant, proche."
Un jeune : "la religieuse a parlé de "coup de foudre".
Mme X : "Oui, personnellement, j’ai dit oui à mon mari contre mes raisonnements précédents, mais tout n’a pas été résolu et puis je suis allé au-delà de ses défauts."
Un jeune : "Le Père X a parlé d’un bond en avant lors du mariage de copains prêtres ?"
Un jeune : "Mais alors le mariage des prêtres n’a pas de valeur ... ?
Mme X : "à partir d’un certain mal, on peut toujours faire un retour sur soi".
Un jeune : "la religieuse a dit que l’amour conjugal était un amour exclusif, je ne suis pas d’accord."
Mme X : "elle n’a pas dit cela, mais que c’est à un seul homme qu’on consacre sa vie et cela est vrai."
V - 5ème TEMPS : tout naturellement, notre recherche nous a amenés à la célébration de l’Eucharistie.
VI - 6ème TEMPS : puis au début de l’après-midi, chaque adulte a proposé un certain nombre d’axes, que chacun a ensuite réfléchi personnellement et que nous avons partagé :
savoir éduquer son regard et son écoute pour les faire passer du "captatif" à "l’oblatif",
accepter les échecs mais refuser de rester dessus,
me défier de mes sentiments à fleur de peau pour mettre en valeur mes sentiments profonds,
confronter mes problèmes de vie affective et les partager avec quelqu’un ou quelques-uns qui sauront me comprendre,
refuser de "faire des expériences",
jauger ma vie affective à ma puissance de vie en équipe, à la qualité de ma prière et de relation aux autres,
insister sur le dialogue (important dans la vie conjugale) car sinon, la vie affective en souffre et on perd la joie. Ce dialogue est aidé par la prière .et dans notre vie avec J.C. ; si on ne prie pas, elle est en baisse,
il me semble important de ne pas s’arrêter sur des échecs.
attention, une psychologie féminine est différente de celle des garçons ; une fille est plus sentimentale. Il y a d’abord chez elle un aspect sentimental qui se prolonge, car pour elle un geste exprime un sentiment,
Ne pas avoir peur d’être un homme à part entière... les prêtres et les religieuses ont apporté dans leur témoignage qu’il n’y avait pas de frustration. Il faut être "corps, esprit, sentiment". Si nos tâtonnements sont différents., faut savoir qu’on est appelé à être un homme debout et heureux.
À partir du moment où l’on se ferme, on s’écarte de la ligne du don.
Dans notre vie personnelle, importance de J.C. comme pôle et centre définitif, qui fait progresser nos richesses et même notre affectivité. En ayant conscience que J.C. nous appelle à un plus et sur tous les plans.