Les jeunes de terminales en recherche de vocation
A l’occasion et au service de la recherche des évêques de France sur la formation des prêtres, à Lourdes 72, le Centre national des vocations a réalisé un sondage sur les jeunes de Terminales en recherche de vocation.
Ces jeunes qui envisagent le ministère presbytéral : que disent-ils ? Qu’attendent-ils ? Que refusent-ils ?
Pour le savoir, nous avons interrogé, en août 72, quelques prêtres qui les accompagnent dans leur cheminement.
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1. Les prêtres interrogés sont responsables de centres diocésains des vocations - ou éducateurs en séminaires de jeunes, en foyers - ou aumôniers d’équipes de diaspora. Plusieurs d’entre eux remplissent à la fois plusieurs de ces fonctions. Tous remplissent auprès de jeunes cette mission d’accompagnement, à laquelle ils se consacrent sérieusement.
Vingt-six prêtres ont été interrogés, douze ont envoyé des réponses précises, établies à partir de monographies ou de comptes rendus de réunions. Ces réponses viennent des diocèses de Bourges, Luçon, Toulouse, Cambrai, Metz, Albi, Brest, Nice, Pontoise, Bordeaux, Paris, Lille.
2. Le questionnaire proposé était le suivant :
"Vous avez cette année accompagné des jeunes de classes terminales en recherche de vocation (en séminaires de jeunes, en foyers, en diaspora, en contacts personnels ...) :
1) S’ils entrent maintenant en 1er cycle ...
- dans quel but et dans quel esprit y entrent-ils ? ...
- ils ont choisi soit l’entrée en "Première année - Vie commune", soit le cheminement en groupe de formation. Dans les deux cas, quelles sont les raisons de leur choix ?
2) S’ils n’entrent pas en 1er cycle ...
- pourquoi ?
qu’est-ce qui caractérise leur état d’esprit ?
qu’est-ce qui les fait hésiter ?
qu’attendent-ils ? ... que refusent-ils ? ..."
Ce rapport présente les résultats de ce "sondage".
Les réponses sont celles mêmes des prêtres consultés — mais, comme cela leur était demandé, ils se sont efforcés de citer des réactions de ces jeunes, en reprenant autant que possible leurs expressions (celles-ci sont citées entre guillemets).
I - S’ils entrent en 1er cycle, dans quel but et dans quel esprit y entrent-ils ?
- Pour se préparer au sacerdoce ... ou à un ministère dans l’Eglise :
- X... veut ce que lui "propose" l’Eglise pour le préparer à « être prêtre le plus vite possible".
- X... veut une "préparation sérieuse et solide, mais pas trop intellectuelle".
- X... entre parce que, "décidé", il "attend depuis longtemps".
- Un seul entre au 1er cycle dans le but de "servir l’Eglise" : il a pris conscience du "rôle qu’il pouvait jouer dans une communauté qui a besoin de ministres".
- Par besoin de franchir un seuil dans un cheminement :
- X... entre en 1er cycle parce que, dit-il, "il est temps que je m’engage un peu".
- Par fidélité à un projet :
- X... veut "rester fidèle à un projet d’enfance qu’il ne serait pas honnête de laisser tomber sans examiner de près les diverses vocations".
- Pour poursuivre une recherche de vocation :
- Pour continuer "une recherche entreprise en diaspora depuis 4 ans."
- Pour "chercher encore à se situer dans l’Eglise", mais avec pas mal de craintes (vers quel métier s’orienter ? Comment le vivre déjà en relation avec un sacerdoce éventuel ? ...)
- Pour continuer à chercher leur vocation : ils sont volontaires pour penser au sacerdoce, mais ne se sentent pas engagés pour l’instant. Deux sur dix entrent vraiment parce qu’ils veulent être prêtres - les autres, pour "aller plus loin" dans leur réflexion, vivre une expérience spirituelle plus poussée, et voir ce que sont les études bibliques et théologiques.
- X... attend "une année qui l’aide à voir clair".
- Pour affermir la foi :
- X... veut, pendant une année "approfondir sa foi". .
- X... estime "avoir besoin d’une formation de la foi".
- Pour poursuivre certaines expériences apostoliques vécues :
- X.., et Y... ont fait une expérience de contacts et de don, promue par l’institution permanente, mais réalisée en dehors d’elle, qui a été déterminante. L’institution a donné la possibilité d’une intériorisation, d’un partage commun, d’une re-lecture. Ils cherchent une certaine sécurité, un autre genre de vie qu’avant le bac, mais aussi la poursuite d’expériences analogues à celles entreprises. Jésus—Christ n’est pas encore assez connu, les besoins des hommes, le sont plus, mais dans le seul registre de l’expérience vécue. Ils comptent fort sur une vie d’équipe au grand séminaire.
II — S’ils ont choisi l’entrée en "1ère année - vie commune", quelles sont les raisons de leur choix ?
- Dans le diocèse, 8 à 10 entrent directement au grand séminaire, spécialement "pour la valeur de l’année de formation"... notamment pour une initiation spirituelle, communautaire, pour une réflexion sur la foi et le sacerdoce. Ils ressentent le besoin d’expériences de ce genre, tout en étant assez en recul par rapport à ce qui peut leur être proposé, au plan des structures .
- Pour éclairer leur "connaissance du Mystère chrétien".
- Parce que "c’est plus sérieux comme conditions de formation".
- Parce que "le témoignage de ceux qui ont vécu cette première année en 71-72 nous a beaucoup marqués"...
- Je constate et j’entends dire que la plupart de ceux-là viennent : suit de familles traditionnellement attachées à l’Eglise, soit de groupements traditionnels (conférences St-Vincent de Paul, grands clercs, chorales, services caritatifs...).
Le séminaire représente pour eux une certaine sécurité. Ils ont besoin de cette communauté chaude où on étudie et où on prie en se préparant au sacerdoce de toujours. Le 1er cycle actuel chez nous représente bien ce type... On s’interroge cependant sur le côté peu ouvert, engagé et apostolique des jeunes qui se trouvent en ce 1er cycle A. D’autant plus que le cheminement B qui permettrait une prise de conscience de l’enracinement humain et d’une expérience apostolique réelle, n’est quasiment suivi par personne : on est embarqué, on est bien, on reste... Et pourtant un séminaire ainsi conçu ne satisfait pas encore les plus traditionalistes... qui s’en vont en Suisse-...
- Chez nous, les garçons qui viennent du séminaire de jeunes ou du séminaire d’aînés, presque automatiquement entrent au grand séminaire, de même ceux qui viennent d’un lycée sans avoir connu la diaspora... Les garçons qui ont suivi la diaspora, avec une vie chrétienne et militante assez active, s’ils en ont la capacité, veulent poursuivre des études et entrent en G.F.U.
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III — S’ils ont choisi le cheminement en G.F.U., quelles sont les raisons de leur choix ?
- Comme une solution d’attente :
- Pour certains, c’est une "solution d’attente prudente" : on a le temps de voir "ce que deviendra l’Eglise" et "le prix des expériences vécues"... "Poursuivre des études universitaires et entrer en G.F.U., c’est une façon de ne pas perdre de temps".
- Pour vivre autre chose ailleurs que dans un séminaire :
- La plupart envisagent le cycle B pour faire assez vite "autre chose que le séminaire". Ils ont "gravité autour des séminaires et des curés depuis 8 ou 10 ans" et aspirent à en sortir un peu, même s’ils envisagent le ministère sacerdotal.
- Ils veulent vivre autre chose que le grand séminaire. Pour la plupart d’ailleurs, le sacerdoce demeure très problématique.
- Pour connaître la vie universitaire :
- Plusieurs veulent poursuivre leur recherche dans une vie universitaire, qu’ils veulent "à tout prix partager", comme beaucoup de jeunes de leur âge.
- Pour demeurer dans leur milieu :
- Deux jeunes de classes terminales en foyers décident d’entrer en G.F.U. parce que « nous avons besoin de demeurer dans notre milieu naturel : parents, copains, prêtres connus... alors que le 1er cycle est à 400 kms !"
- Pour poursuivre une vie militante :
- X... veut "poursuivre le plus loin possible" une vie militante qu’il ne fait que "découvrir en la vivant".
- Pour acquérir une plus grande formation humaine, une qualification professionnelle :
- X... estime que" !’université est le lieu où l’on peut enfin acquérir une véritable formation humaine, plus complète que celle du niveau scolaire".
- Ce qui les pousse souvent dans cette voie, c’est "le désir d’une qualification humaine et professionnelle".
- Pour X... le cheminement en G.F.U. a été "déterminé par le projet sacerdotal lié à l’exercice d’une vie professionnelle".
- Surtout parce qu’ils espèrent acquérir par là une maturité nécessaire :
- Bien que généreux et parfois décidés, ils s’estiment "trop jeunes pour des ruptures radicales" .
- Pour X... "entrer au grand séminaire, c’est engager toute la vie de façon irréversible par les ruptures qu’impose le séminaire, son style de vie, son genre d’études... et on ne se sent pas en état de le faire : c’est trop tôt".
- Ce qui les oriente, c’est la recherche de "plus de maturité pour faire un choix qui engage".
- Certains éducateurs signalent que certains jeunes craignent que, pour eux comme pour d’autres "le cheminement en G.F.U. ne soit pas assez solide" — et attendent "une équipe qui puisse leur assurer une vie spirituelle selon leur projet", "une formation doctrinale en rapport avec les études poursuivies . "
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IV - S’ils n’entrent pas en 1er cycle, pourquoi ? Qu’est-ce qui caractérise leur état d’esprit ? Qu’est-ce qui les fait hésiter ? Qu’attendent-ils ? Que refusent-ils ?
- A cause des structures :
- X..., plus à l’aise dans la recherche et la contestation, constate que "les structures toutes faites le gênent toujours", et préfère "trouver lui-même son cheminement".
- A cause de ce qu’est le grand séminaire (ou les images ! ...)
- Pour plusieurs jeunes qui ont vécu en foyers, "la multiplicité des expériences que permet la vie de foyer" leur fait entrevoir "le pensionnat du grand séminaire" comme "quelque chose de peu enviable".
- Pour beaucoup, entrer au grand séminaire, même appartenir à un G.F.U. paraît possible : "ce qui y est vécu nous attire, répond peut-être à notre attente", mais "pour les prêtres, pour nos parents, pour les gens, c’est entrer au grand Séminaire... c’est être décidé... c’est se préparer au sacerdoce".
- A cause de ce que sont les G.F.U. (ou les images ! ...)
- Certains refusent l’hypothèse parce que, "selon l’expérience d’autres qui l’ont faite, ce n’est pas assez solide". Ils ont peur d’être déçus.
- La formule G.F.U. semble avoir moins d’attrait que par le passé.
- Les G.F.U. commencent à apparaître comme une option difficile (tant mieux !) alors qu’ils tentaient jusqu’à présent surtout des indécis.
- A cause de l’Eglise : ce qu’elle est, ce qu’elle vit, ce qu’ ils voient...
- La crise de l’Eglise doit jouer, mais ceux que je connais ne l’ont pas déclarée déterminante.
- Je pense que pour eux, "le climat de l’Eglise n’est pas spécialement tonique".
- Les expériences apostoliques vécues leur font voir cette "grande-dame-Eglise" comme une institution respectable, mais qu’il vaut mieux "laisser à d’autres le soin de l’animer."
- Ce qui se dit et s’écrit sur l’Eglise, sur le sacerdoce, ce qu’ils voient vivre leur pose bien des questions sur "l’avenir du métier".
- Pour X... "impossible de s’engager à cause de l’Eglise : je ne crois pas en sa réforme, elle doit accepter de mourir pour revivre".
- A cause du sacerdoce : tel qu’il est, tel qu’ils le voient...
- Sur 10 terminales, 3 ou 4 sont d’une valeur assez extraordinaire : responsables de mouvements, sérieux, soucieux de continuer à préciser leur place dans l’Eglise. Ils hésitent parce qu’ils ont l’impression de se mettre sur "une voie de garage". De plus, ils ne se sentent appelés par personne. Leur décision leur semble relever d’eux seuls... Les autres, ou bien attendent (par exemple les parents, qui "les laissent libres"), .ou en seraient étonnés ("Te faire curé ? Tu n’y penses tout de même pas !")
- Ils pensent à "un service à rendre à ces gens avec qui on vit la foi", et peut-être à l’Eglise... "mariés ou pas mariés selon l’expérience qu’on aura à 25 ans"...
- Si on parle sacerdoce, l’image qu’ils en ont oblitère leur projet.
- Ils ne se cachent pas pour dire que le clergé donne le spectacle d’un certain désarroi et de divisions certaines.
- Ils ont peine à trouver des modèles qui leur conviennent parmi-leurs aînés.
- Pour X..., "le sacerdoce ne correspond pas à l’apôtre que je veux être".
- On a plus d’une fois l’impression que leur projet du sacerdoce, trop vite défini, est devenu un projet d’apostolat, qui peut et va se redéfinir.
(A côté de ces motivations "externes", il en est d’autres, plus personnelles, que ces jeunes explicitent plus souvent :
- Besoin de prendre du recul, de prendre ses distances :
- X... veut aller en université pour prendre du recul par rapport à son passé et à sa vocation d’enfant ; je l’interprète comme une manière de se détacher progressivement du sacerdoce, ce qu’il n’a peut-être pas le courage de faire carrément.
- X... affirme : "J’en ai marre d’être catalogué !"
- Pour X... "J’ai passé sept années dans un petit séminaire ou un foyer, j’ai besoin de vivre à l’air libre".
- Besoin de connaître une autre vie (université, travail...), d’autres relations...
- X veut "voir ce qu’est la vie de Fac".
- X... veut travailler parce que les études abstraites le découragent, il veut travailler en usine, et aimerait se préparer au sacerdoce sans aller dans un internat ni faire de longues études... Mais quelle est la profondeur de sa disponibilité pour le sacerdoce ?
- Ils pensent d’abord profession a préparer et à exercer.
- Comme beaucoup, ils pensent profession à vivre plutôt qu’un stage de 2 ans en attendant... et pour le moment ils ne voient pas bien comment tout cela pourra se rejoindre.
- X... pense qu’il doit "vivre d’abord une insertion plus grande dans le monde des jeunes", pour "se mesurer à d’autres jeunes".
- Pour X... "on commence tout juste à vivre quelque chose qui a du prix !"
- Besoin de connaître un cheminement en plein air
- Ils gardent leur projet, mais eux-mêmes - et souvent leur entourage - désirent ou conseillent le "plein vent" avant une décision. Actuellement, l’entrée après terminales paraît plus facile pour un lycéen que pour un jeune du séminaire.
- Ce qui les caractérise souvent, c’est cette pensée que leur vocation, ou mieux leur projet, s’épanouira plus sérieusement au coeur du monde, dans l’action, dans l’engagement avec les hommes.. Alors leur décision sera plus mûrie, réfléchie, vraie, sérieuse, crédible. Et puis, disent-ils, "on ne sait jamais !"
- Pour X... "vivre d’abord avec et comme tout le monde... Je verrai ensuite !"
- Besoin de poursuivre une recherche pour "voir clair... être plus sûr... "
- X... cependant "bien décidé", estime par ailleurs qu’il n’est "pas encore assez sûr".
- X... estime ne pas pouvoir aller plus loin tant qu’il se demande s’il "ne serait pas plus utile comme laïc"...
- Pour X... "ce n’est pas toujours clair".
- Plusieurs terminales en foyers veulent "encore voir, attendre, en poursuivant les expériences apostoliques que l’institution permanente les a amenés à vivre", mais ils ont "peur d’être seuls", et veulent "attendre en équipe".
- Plusieurs hésitent encore : "Il s’offre tellement de possibilités de choix devant moi..." "Je suis encore tellement en recherche : ce ne serait pas honnête d’amorcer un cheminement dans ces conditions-là"...
- Prise de conscience de la nécessité d’une réelle maturité :
- Ils éprouvent surtout le désir de "parfaire leur maturité1’, "d’être mûrs pour être capable de choisir".
- Au fond, ils n’ont pas terminé leur crise d’adolescence. Alors parfois la marmite saute d’autant mieux que l’on a fait une concentration d’adolescents en vie commune. La faute n’en est pas aux jeunes, mais aux responsables de formation qui acceptent dans leurs séminaires des jeunes sortant du bac à 17 ou 19 ans, qui n’ont pas encore la maturité .nécessaire. Pourquoi des jeunes de cet âge pensant au sacerdoce auraient-ils plus de maturité que la "faune" de nos facultés ?
Surtout prise de conscience de la difficulté de croire, de la fragilité de leur foi, de la nécessité d’affermir leur foi :
- X... "Comment voulez—vous que j’aille plus loin ? Je ne sais pas si j’ai encore la foi !"
- X... "J’ai besoin de foire l’expérience d’une vie spirituelle autonome. J’ai toujours été épaulé, toujours d’autres m’ont aidé à choisir. J’éprouve le besoin d’être seul à conduire ma vie spirituelle. J’ai du mal à poser des choix concrets et personnels. C’est cela qu’il me faut d’abord apprendre."
- X... "J’ai l’impression d’être en perte du vitesse : je me pose beaucoup de questions sérieuses sur la foi."
- L’attachement personnel de ces jeunes à Jésus-Christ ne leur permet pas de surmonter leurs appréhensions, parce que trop fragile.
- La plupart d’entre eux ont eu une année do terminales très lourde et pleine de questions non résolues. Jésus-Christ est à découvrir, il leur faut ré-adhérer à sa personne, à son Message. Dans ces circonstances, un projet du sacerdoce ne peut se préciser fermement.
- Comme dit X... "Pour nous comme pour beaucoup, être croyant, cela ne va pas de soi..."
- Leurs questions actuelles sont : "Dieu, est—ce possible ... Jésus-Christ, qui est-il ? ... A—t—il quelque chose à proposer pour ma vie ? ... L’Eglise a—t—elle quelque chose à dire à ce monde ? .... Peut-elle, sait-elle le dire ? Quelle est sa crédibilité ? ..."
- La réaction d’un groupe de terminales : "On a passé toute l’année avec Nietzsche, Marx, Hegel... Tout cela décape drôlement la foi !"
- Ils ont besoin de faire une expérience de la foi. Même s’ils réclament des lieux et des temps de prière, s’ils les cherchent et les vivent (Taizé, Ecoles de prière, week-ends spirituels...) ce chemin-là n’est pas parcouru à l’âge du bac ! ...
- Leur référence, c’est Jésus-Christ... mais un Jésus—Christ encore peu étoffé, pas assez pour qu’ils adhèrent personnellement à lui, même si on constate chez eux une réelle "soif de prière".
- Plusieurs prêtres, qui accompagnent ces jeunes et accueillent leurs réactions,
- estiment nécessaire de poursuivre sérieusement une mission d’accompagnement,
- constatent que ces jeunes, au terme des études secondaires, demeurent hésitants, fragiles - bien que généreux,
- se demandent qui va accompagner ces jeunes qui n’entrent pas en premier cycle... et comment les accompagner de façon souple mais ferme.