Accompagnement et diaspora scolaire


Cette communication fait suite à un échange entre quelques animateurs de divers "week-ends Vocation" proposés, au niveau d’un diocèse, à des jeunes du 1er et 2e cycle secondaire. Nous avions voulu faire une certaine évaluation d’une expérience qui dure depuis plusieurs années et nous poser quelques questions en vue d’un échange avec l’évêque.
En fait, délibérément, nous avons pris appui sur ce que nous percevions au niveau des aînés, là où la lecture de l’expérience nous apparaissait plus facile, étant donné le recul possible par rapport au temps et à la connaissance des jeunes. Deux parties dans ce compte rendu d’expérience : 1/ les week-ends Vocation ! 2/ quels jeunes y participent ?

I - LES "WEEK-ENDS VOCATION"

a) Que sont-ils dans notre pensée ?

  • seulement un des éléments d’accompagnement, une activité occasionnelle au service de jeunes qui ont un projet plus ou moins explicité de vie sacerdotale ou religieuse, qui plus largement "cherchent" quel "service" ils peuvent remplir dans l’Eglise, pour un peuple.
  • il nous paraît primordial que ces jeunes, là où ils vivent, puissent mieux découvrir ce qu’ils font et ce qu’ils sont, donc aussi ce à quoi ils sont appelés et pour lequel ils se veulent disponibles dès à présent.
  • ces rencontres nous permettent de connaître ces jeunes, de les aider à relire leur vie de jeunes chrétiens et à se situer en de meilleures conditions de cheminement.
  • normalement, ces rencontres trimestrielles s’adressent en priorité à des jeunes qui vivent déjà ouverts aux autres, participent d’une manière au d’une autre à la vie des jeunes de leurs diverses communautés ou groupes, ont un certain "engagement".
    Si ce n’est pas le cas, elles ont pour conséquence concrète, aprcr.3 un certain laps de temps, d’inciter tel ou tel à sortir de son isolement relatif, à se découvrir enraciné dans un milieu et participant à une mentalité, à s’ouvrir au sens des responsabilités et de la prise en charge. Dès lors surgit souvent le besoin d’insertion dans un mouvement ou tout au moins de "faire quelque chose avec d’autres" ainsi que le souci de demeurer en lien avec un prêtre, un éducateur qui vit près d’eux et peut les "accompagner" sur place.
  • Ceci fait que certains souhaitent des rencontres plus fréquentes et plus locales, des "relais" entre les week-ends trimestriels. Jusqu’à présent nous nous sommes refusés à faire de ces "relais" la base d’équipes stables même si cela apparaît, ici ou là, peur un temps et à leur demande. En effet nous pensons que nous n’avons ni à recréer un système "institution" sous un autre mode, ni à vouloir monopoliser ou doubler ce qui peut et doit être fait par ailleurs, en particulier dans le cadre des Mouvements d’Action catholique.

b) Pédagogie et axes principaux de ces rencontres

  • ils ne partent pas d’une réflexion sur le sacerdoce, la vie religieuse
    ou missionnaire, la vocation en général, etc.
    mais nous nous efforçons, de plus en plus, d’aider ces jeunes à
    - relire leur vie d’aujourd’hui (relations aux autres, engagements apostoliques, relation au Seigneur) pour y discerner les appels actuels du Seigneur,
    - exprimer les problèmes posés par leur vie d’aujourd’hui et leur projet d’avenir,
    - à partager une même écoute et recherche du Seigneur (partage de la parole de Dieu, prière personnelle et communautaire, célébration eucharistique..)
  • techniquement et pédagogiquement, ces rencontres sont animées par une équipe diversifiée d’animateurs (prêtres, religieux/ses, missionnaires, aumôniers de mouvements, d’institutions, vicaires ...) et préparées avec les jeunes eux-mêmes dans toute la mesure du possible, en particulier au 2e cycle.
  • axes choisis lors des derniers trimestres :
1er cycle 2e trimestre thème du "partage", en lien avec les propositions des mouvements, dans la perspective du temps de carême ;
3e trimestre "Jésus-Christ"
II est à la mode (chansons, etc.)
Qui est-il pour ceux que tu rencontres, dans ce que tu entends ?
Et toi, comment le vois-tu ? comment tu en vis ?
qui est-il dans ta vie ?
2e cycle 2e trimestre Comment concrètement dans ma vie je reconnais
les signes et appels du Seigneur ? En quoi cela concerne-t-il mon projet de vie ?
3e trimestre Vivre de Jésus-Christ et l’annoncer, c’est la responsabilité de -tout chrétien.
Comment vis-tu cela actuellement ? Quel "service" vis-tu déjà ?
Quel service souhaites-tu vivre dans l’Eglise ? comment vois-tu cela ?
(cf. sondage commission nationale diaspora).

c) la participation des jeunes

  • au cours d’une année scalaire, 250 jeunes environ participent, au moins
    une fois, à l’un dos week-ends trimestriels.
    Lors des divers week-ends du 2e trimestre scolaire, il y eut
au niveau 6/5e 55 participants
4/3e 77 = 132 jeunes du 1er cycle
2e 16
1ère 11
terminales 8 = 35 jeunes du 2e cycle (1).
  • nous constatons :
    - une plus grande fidélité chez un bon nombre et une sorte de stabilité progressive de la "clientèle" de cas rencontres avec l’avancée dans les âges et les classes ;
    - qu’au niveau des aînés, le week-end n’est pas, n’est plus ce qui est prioritaire dans les "relais" de leur vie, en ce sens que s’il y a concomitance de dates pour eux avec un week-end de J.E.C., J.O.C., A.C.E. ou tout autre engagement qui leur est propre, ils choisiront souvent ce dernier. En aucun cas, cela ne signifie que le projet soit remisé au second plan ou définitivement : il demeure présent et souvent même prend consistance plus grande à l’intérieur de cette démarche. Ils le précisent en particulier en écrivant ou en téléphonant pour s’excuser, disant ce qu’ils font et demandant souvent rendez-vous par ailleurs pour faire le point et garder des liens.
    - que dans ce mode de cheminement dit de "diaspora", existent une plus grande liberté et capacité "d’aller-retour", en ce sens que l’on peut fort bien raccrocher pendant un certain nombre de mois ou même d’années et refaire signe par la suite, sans se sentir catalogué, gêné, conditionné, comme en d’autres modes d’accompagnement

v.g. / extraits de lettres :
"je ne souhaite plus venir pour le moment, car je pense bon de prendre quelques distances ... j’ai ton .adresse st je pense bien-te faire signe d’ici un temps de recul ...
"je ne suis pas venu au week-end depuis un an, mais le projet est toujours là et je viens-de passer un week-end à l’abbaye de G... avec des amis scouts. Nous avons échangé à ce propos tout un temps ... à bientôt. Quand puis-je te voir ?"

- que les jeunes tiennent beaucoup à ces week-ends, surtout lorsqu’ils n’ont . guère d’autres occasions sérieuses de faire le point ou de se ressourcer à ce propos ;
mais ces week-ends ne seront que des "bulles" insuffisantes s’il n y a pas sur place, là où vivent les jeunes, un accompagnement de la part de communautés et d’éducateurs présents à leur vie habituelle.

d) l’accueil réservé à ces rencontres par. clergé est "bienveillant et encourageant".
Cela ne veut pas forcément dire que l’on se sente concerné personnellement ou collectivement. En fait, ce sont des prêtres, religieux, éducateurs, qui par avance (ou encore) "croient aux vocations", qui d’une certaine façon vivent "heureux" leur sacerdoce ou leur vie religieuse,... qui osent interpeller.
Finalement, ils ne sont pas tellement nombreux et il en est bien plus qui sont sur la réserve, quand ce n’est pas une position de scepticisme ou de refus, pour de multiples raisons locales ou plus générales. C’est aussi ce petit nombre de prêtres ou de religieux qui, ici ou là, sur place, prolongent les week-ends, s’efforcent d’accompagner d’une manière ou d’une autre ces jeunes dans leur recherche et la relecture de leur vie. Il est évident que les situations sont très différentes suivant les zones pastorales ou secteurs, et que souvent le style de vie d’un prêtre ou d’une équipe attentive à cette dimension de la pastorale suffit à éveiller et favoriser l’acheminement de tels projets de vocation.

II - JEUNES QUI VIENNENT A CES WEEK-ENDS VOCATION

a) D’où viennent-ils ?

- Sur le plan origine scolaire, les 4/5e d’entre eux viennent de l’enseignement "libre" et ceci s’explique lorsqu’on considère l’importance de l’implantation des collèges en notre région. Pour 1/4 du nombre total, ces jeunes sont des anciens de séminaires et de foyers, et cette proportion s’explique par la disparition progressive d’un séminaire de jeunes et de plusieurs foyers en tant que centres avec vie d’internat.
Ces données concernent les aînés du 2e cycle. En fait, les proportions évoluent très vite lorsqu’on considère la participation au niveau des plus jeunes.

- Au niveau des catégories sociales, il nous faut reconnaître que pratiquement aucun jeune n’appartient au prolétariat. Ce sont pour la plupart des jeunes d’un milieu modeste (ouvriers spécialisés, employés, cadres moyens, commerçants, techniciens ...) tant en secteur urbain que rural. La bourgeoisie en tant que telle est totalement absente et l’on signale qu’un jeune de ce milieu ayant un certain "projet" de vocation, chez nous encore, préfère le "mûrir" seul, sans trop en parler avant sa "terminale", et s’achemine par des circuits plus traditionnels. En ce sens, sa démarche reste finalement très proche de celle qui conduisait jadis des jeunes de ce milieu vers le sacerdoce ou la vie religieuse en particulier.

- La majorité d’entre eux sont issus dis familles "chrétiennes", "pratiquantes" dont les parents participent volontiers à l’Action catholique générale ou spécialisée. Normalement, il y a quelques années, dans un autre contexte de vie, bon nombre d’entre eux seraient sans doute allés vers un séminaire de jeunes et finalement ils nous apparaissent comme des jeunes de "bonne volonté", de style "classique", mais aussi bien "de leur temps", avec tout ce que ce vocable peut recouvrir actuellement.

Questions posées à partir de ces découvertes :

- bien qu’en augmentation constante mais lente, pourquoi une proportion encore si faible de jeunes venant de l’enseignement public ?

- pourquoi cette proposition d’éveil et d’accompagnement n’est-elle perçue .que par certaines catégories sociales ?

b) Que font-ils ? que sont-ils ?

- Sur le .plan formation scalaire, nous les retrouvons en général en des études de type "long" .(Bac) ou "semi-long" (B.E.P.). Le jeune préparant un C.A.P. est l’exception et l’un ou l’autre vient de passer "au travail".

- Un bon nombre font "quelque chose avec d’autres", participent à la vie d’un groupa ou sont engagés dans la vie d’un mouvement de façon très cancre" te. Ces insertions se révèlent très diverses (J.E.C., J.D.C. ou J.I.C., scoutisme, animateur de chorale, groupe liturgique ... participation à des activités de type plus caritatif ou de ressourcement spirituel : jeunes du S.O.S., groupes Chrétien aujourd’hui, communauté Taizé, etc.) Tout en ayant un engagement à leur propre niveau, ils sont nombreux a avoir des responsabilités par rapport à des plus jeunes (accompagnement de groupes J 2 ou Fripounets, responsable scout, animation de catéchèse chez des plus jeunes, etc.) Et lors des vacances, il est logique de les retrouver moniteurs en colonie, camp ou centre aéré, mais ayant le souci de réserver une part de leur temps à un travail plus rémunérateur.

- Les charges de délégué de classe leur échoient souvent. Au plan scolaire, ils prennent en général certaines initiatives et responsabilités. Nous pensons que leur passage du niveau secondaire au niveau supérieur, principalement pour ceux qui viennent de l’enseignement libre, sera uns étape importante et leur posera d’importants problèmes.

- Ils ont en eux un dynamisme certain mais raisonnable. En ce sens, ils ressemblent plus à la grande masse dos jeunes qu’à la minorité des "meneurs dont on parle". Ce ne sont pas des je-unes "d’avant-garde", partisans de la "révolution", mais on les classerait volontiers dans la catégorie des "réformistes" .
Dès lors on ne les trouve pas tellement perturbés, car ils semblent mûrir quelque peu à l’abri des "grandes tempêtes" présentas. En définitive, nous les trouvons fort proches de ce que nous étions, pensons-nous, à leur âge !

Question : le type de jeune évoqué ici signifie-t-il que le sacerdoce ou la vie religieuse ne puisse êtres envisagé dans ses formes actuelles par des jeunes tout à fait "dans le vent", ayant des vues nouvelles, sinon d’avant-garde ?

c) Comment se situent-ils au plan de la Foi ?

- Ce sont des chrétiens "pratiquants", en ce sens qu’ils participent régulièrement à la messe du dimanche et ne se confessent pas plus que les autres jeunes actuellement. Là où ils sont, ils participent à la catéchèse. Leur référence est Jésus-Christ, mais un Jésus-Christ encore peu étoffé. La plupart ont gardé leur projet d’enfance. Celui-ci disparaissant, ils n’ont pas encore pu tellement ré-adhérer personnellement à Jésus-Christ. Ceux qui le font semblent le réaliser plutôt dans le cadre d’un mouvement ou à la suite de "temps forts" ou d’expériences qui les marquent.

- Chez un bon nombre, on constate une certaine soif de "spirituel" et de ressourcement de leur vie, étant donné qu’ils n’ont guère l’occasion sur place, là où ils vivent, d’avoir ou de provoquer de tels relais. Et si bien souvent ils nous apparaissent comme peu "formés" dans cette dimension de leur vie, il nous est évident qu’ils désirent du "solide" et qu’ils sont conscients qu’être chrétien aujourd’hui ne va pas de soi.

- S’ils éprouvent le besoin de se retrouver, c’est au nom de leur "projet" ou du moins par souci de pouvoir mener une certaine recherche ensemble et de partager des questions, des interpellations qu’ils perçoivent dans leur vie quotidienne.

- Finalement, nous les trouvons "résistants". C’est ainsi que par delà les sollicitations multiples du monde présent, leur fidélité à participer aux "week-ends Vocation" ou à souhaiter un contact dans cette perspective, nous étonne.

d) Comment viennent-ils à ces rencontres ?

- Au départ, il y a souvent des contacts personnels avec un prêtre ou un éducateur. Jusqu’à présent, la proposition semble avoir plus souvent été faite par un professeur ou un aumônier dans le cadre de la vie scolaire que par un prêtre de paroisse.
Cependant, de plus en plus, l’invitation est transmise par la voix de la presse et de l’information donnée en paroisse (cf. affichage, fiche d’informations paroissiales, etc.) ou encore par l’intermédiaire d’un participant qui en arrive à penser que ce genre de "relais" peut intéresser tel ou tel ami.

- Il nous faut préciser que l’information sur ces "week-ends" est transmise chaque trimestre à 700 prêtres, religieux/ses, aumôniers, animateurs de mouvements, supérieurs et professeurs ...
Dans le cadre de cette information à propos des "week-ends Vocation", nous estimons qu’il y a un moyen privilégié de sensibiliser l,e clergé et diverses communautés à la dimension "vocation" de toute pastorale.
Souvent d’ailleurs cotte information est à la base de contacts et de réalisations très diverses dans les zones pastorales ou avec les Mouvements.

e) Comment voient-ils leur avenir ? Que deviennent-ils ?

- Tous entreprennent des études ou une formation qui les acheminent à une profession ou à une reconnaissance de compétence qu’ils désirent exercer, (non pas forcément comme s’il s’agissait d’un stage) durant deux ans ou en passant.

- Le plus souvent, an fin de 2e cycle scolaire, ils hésitent à entrer directement dans la perspective d’une année à plein temps en centre de formation, et ceci pour diverses raisons : en particulier par crainte d’une coupure dommageable pour la poursuite d’une formation en cycle supérieur.

- Un certain nombre passent volontiers à l’accompagnement proposé par la formule des groupes de formation universitaire (G.F..U.) ; d’autres recherchent d’autres modes de cheminement ou se tiennent sur une certaine réserve, tout en souhaitant des contacts nouveaux et des liens étroits avec un groupe ou un "accompagnateur".

- En fait pour la plupart, la perspective du sacerdoce ou de la vie religieuse n’est pas vécue en termes d’urgence. Elle se situe encore dans le lointain et la bruine.

Tels sont les constats que nous faisons.

g) Nous en retirons quelques questions et interpellations que nous désirons très ouvertes et libres :

- Que signifient en profondeur leur orientation et choix de compétence humaine qui vont souvent en direction de services sociaux, sociaux-éducatifs, etc. (études en sociologie, psychologie ... orientation au service du monde de la santé, des jeunes et des plus "pauvres" en particulier les handicapés, les jeunes délinquants ou laissés pour compte dans la société ..) ?

- Pourquoi les cheminements proposés au niveau du 1er cycle de formation ne semblent pas facilement convenir à leurs aspirations ?
Est-ce principalement parce que leur "projet" ne leur paraît pas assez étoffé ou sérieux ? Parce qu’une "information" forcément extérieure ne peut guère les inciter à faire un certain "plongeon" ? Parce que tout cet ensemble leur paraît encore un "système" les enfermant dans un type de formation de prêtre ou religieux qu’ils récusent ?

- Par delà leur réel souci de vivre ;et de dire Jésus-Christ dans et pour un Peuple, les questions de "statut du prêtre" (mode de vie, profession, célibat, engagement politique, etc.) ne sont-ils pas présentement des questions où ils se sentent concernés très nettement sans pouvoir obtenir de réponses "libératrices" ?

D’ailleurs certains en arrivent a se demander s’ils doivent être les derniers d’une certaine "race de prêtres" ou des "prototypes" dans un monde qui évolue terriblement vite. Dans ce cas, dire qu’ils ont peur de l’engagement et qu’il suffit de faire confiance ne signifie pas grand’chose.

- Puisque la période essentielle concernant la clarification de leur projet de vie commence au delà du cycle secondaire, n’avons-nous pas à multiplier les liens et relations avec les animateurs de la formation, de manière à mieux lire ensemble ce que vivent ces jeunes et à trouver avec eux les "réponses" et "propositions" à faire ?

- Enfin, n’y a-t-il pas, dans la lecture de cette situation, des "signes" qui nous indiquent que la pastorale d’éveil et d’accompagnement des vocations doit avoir d’autres références et appuis que ce que nous avons l’habitude de souligner et utiliser ?

Ce ne sont là que quelques pistes ouvertes. Et si nous avons ensemble tenté de nous y engager déjà, nous sommes bien conscients qu’il en est bien d’autres à découvrir et à suivre.

D’après les notes d’un travail en équipe :
Daniel NONQUE.

NOTES ---------------------------

(1) Ces chiffres sont à mettre en rapport avec la dimension du diocèse concerné : 1.400.000 habitants, 400 paroisses concernées, 1000 prêtres au service du diocèse. Sur 2 ans : 13 ordinations, 49 prêtres décèdes.[ Retour au Texte ]