Edito


Nous remercions tous ceux qui ont traduit les articles de nos amis étrangers et espérons que ces traductions sont bien fidèles à l’esprit de leurs auteurs.

Brigitte Riche

Mai 2004 : naissance de l’Union Européenne à vingt-cinq. Juillet 2004 : congrès des Services Nationaux des Vocations d’Europe à Strasbourg.

L’Europe réalise son unité politique ; les échanges s’intensifient entre les différents pays. Mais comme le rappelait Mgr Aloïs Kothgasser au congrès de Varsovie en juillet dernier : « L’Europe ne peut pas être seulement une Europe économique, une Europe sociale. Elle doit être une Europe des valeurs, ces valeurs que l’Evangile et notre identité chrétienne ont données à notre société, même si certains refusent de le reconnaître. »

Les Services Nationaux des Vocations d’Europe se rencontrent chaque année depuis plus de vingt ans et, cette année, nous avons voulu élargir notre regard en ouvrant notre revue à nos amis des différents pays européens : c’est une façon de partager avec le plus grand nombre l’amitié, la joie et la richesse des différentes expériences mises en œuvre dans nos pays.

« Le souci des vocations est une question vitale pour l’avenir de la foi chrétienne en Europe et, par suite, pour le progrès spirituel des peuples qui y vivent ; c’est un passage obligé pour l’Eglise, si elle veut annoncer, célébrer et servir l’Evangile de l’espérance » (Jean-Paul II, exhortation apostolique Ecclesia in Europa).

Ce numéro comporte des interventions du congrès de Varsovie (juillet 2003) ainsi que des contributions apportées par différents pays européens. Même si les situations sont différentes d’un pays à l’autre, une conviction commune habite les Services Nationaux : le but de la pastorale des vocations est d’accompagner la personne qui décide de mettre sa vie au service du Christ pour qu’elle trouve sa vocation propre et donc sa place de disciple selon l’appel de Dieu. L’éclosion de nouvelles vocations ne pourra se faire que dans des communautés vivantes et croyantes. Tous ont le souci de créer une mentalité vocationnelle qui permette à la communauté croyante de se sentir responsable des vocations et de prendre conscience de son rôle dans l’appel. En effet, chacun est à la fois appelé et appelant.

Dans cette période difficile, il est l’heure de réveiller l’espérance. Sachons lire les signes des temps et voir les foisonnements des initiatives : camps-vocations, congrès annuels, chemins pour partager les trésors spirituels aux hommes d’aujourd’hui… Nous avons la possibilité de nous enrichir mutuellement et d’apporter chacun notre contribution pour faire croître « de nouvelles vocations pour une nouvelle Europe ».

A cette utopie est liée la stratégie de la nouvelle évangélisation de notre Europe !