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Jalons pour une pédagogie en G.F.U. G.F.U. 1ère session
Les assises des groupes de formation en milieu universitaire en septembre 70 ont été une occasion de situer la marche des équipes.
85 jeunes - 23 équipes - 133 participants aux sessions d’été.
A partir des expériences des deux ou trois dernières années, l’atelier composé de jeunes et d’aumôniers a pu noter un certain nombre de seuils par lesquels passe un cheminement en G.F.U. C’est ce qui est transcrit ici.
Le langage n’est peut-être pas familier à tout le monde, mais le lecteur y trouvera l’écho incomplet mais riche d’un cheminement vers le sacerdoce.
1ère PARTIE : REMARQUE PREALABLE ET PRESENTATION
Il faut d’abord remarquer que la réflexion qui suit a été faite à partir de la mise en commun d’expériences différentes :
- des expériences positives de cheminement réel vers le sacerdoce.
Ces expériences ont permis de constater différentes phases d’approfondissement
- mais aussi des expériences "négatives" de gars qui se sont mal situés en G.F.U. et qui ne se sont pas reconnus dans un projet sacerdotal. Après coup, ces expériences sont instructives car elles révèlent des éléments absents, des dépassements non faits.
CE QUI DETERMINE LA PEDAGOGIE DES G.F.U.
Réfléchir aux éléments qui marquent la progression vers le sacerdoce dans une équipe de formation. c’est aborder la pédagogie du cheminement en G.F.U.
1) Avant d’évoquer un certain nombre d’éléments de progression repérés dans des expériences, il faut se redire que la pédagogie des G.F.U. est déterminée par leur but ; la formation au ministère. L’axe central des G.F.U. c’est une véritable formation pour une découverte vécue de toute l’ampleur du projet sacerdotal.
Ainsi, toute la pédagogie est déterminée par et tendue vers une reconnaissance de plus en plus vive :
- de la nécessité du ministère pour la vérité du signe que l’Eglise doit poser dans le monde d’aujourd’hui,
- de sa réalité actuelle : en effet, le ministère est vécu aujourd’hui par des hommes,
- et aussi des recherches présentes concernant ce qu’est le ministère dans la structure ecclésiale et ses modalités à venir
Tous les éléments de progression qui vont suivre se rejoignent dans une trame commune : la reconnaissance objective du ministère et sa cohérence pour l’intéressé.
2) D’autre part, nous savons que cette visée vers le ministère, dans les G.F.U. s’inscrit et se joue dans toutes les dimensions de la vie. Il s’agit d’intégrer toutes les réalités de la vie d’un homme croyant (que ce soit l’engagement politique ou la manière de concevoir l’Eglise).
3) Projet du ministère et intégration progressive de toutes les dimensions de la vie, cela est vécu à travers des tensions : le projet sacerdotal mobilise peu à peu toutes les énergies.
Un aumônier parle de "la tension entre le désir de tout partager de la vie (vie en général, ses recherches, ses difficultés do tous les ordres) et la finalité des G.F.U.".
Ces tensions vont d’ouvertures on ouvertures (par exemple, le dépassement des motivations premières en faveur du sacerdoce pour parvenir à des motivations plus larges, plus aérées, plus fondées aussi. Autre exemple : le dépassement des idéologies pour parvenir à une vue plus large de la vie du monde). Et cela comporte aussi des craquements (craquement d’une certaine vision, d’une manière de se situer etc.).
Les éléments de progression vers le ministère sacerdotal sont donc les éléments de toute une pédagogie qui tend à une affirmation progressive d’un projet de vie mobilisant toute la personne. Et c’est seulement en fonction de cette détermination profonde et première que des seuils de cheminement peuvent être perçus.
Le mot "SEUIL" est un mot commode. En parlant de seuils nous ne voulons pas parler d’étapes extérieures : il ne faudrait pas durcir en critères rigides. Il s’agit bien plutôt d’approfondissements successifs, de maturation interne qui se joue dans des dépassements vécus. C’est pourquoi chacun de ces seuils sera présenté dans des "passages" d’une ATTITUDE à une autre.
2ème PARTIE : DES SEUILS REPERES DANS L’EXPERIENCE
ATTITUDE VIS A VIS DE L’EGLISE
1) Passage d’une attitude d’extériorité à une attitude fraternelle
La critique viscérale de l’Eglise, négative, partant d’une volonté de détruire et comportant un certain refus de l’Eglise existante, des laïcs et des prêtres d’aujourd’hui est une critique de l’extérieur. Nous avons souligné là un dépassement vécu qui consiste à vivre une critique fraternelle c’est à dire faite au nom d’une communion.
2) Passage d’une attitude individualiste à une attitude collective, à une prise de conscience ecclésiale.
(Par exemple, le besoin d’une équipe de participer ensemble à la messe d’une communauté chrétienne, l’eucharistie en équipe n’étant pas le premier point de référence).
Au cours du cheminement, la réalité de l’Eglise se précise dans :
- la découverte de la nécessité d’un Peuple pour témoigner
(le besoin de groupe) ;
- la découverte de ce que peut être une responsabilité dans l’Eglise (fondée sur les besoins des hommes) ;
- une désidéalisation de l’Eglise et le souci de prendre en considération les priorités données pour la mission par une Eglise Peuple.
Cette prise de conscience ecclésiale comporte le passage d’une attitude idéaliste à une attitude réaliste.
3) Passage d’une attitude de passivité à une attitude de création et d’invention.
Etre soucieux de l’Eglise non seulement dans ce qu’elle est mais en tant qu’elle est à inventer. Se sentir responsable de sa naissance aujourd’hui. L’oeuvre apostolique c’est dès maintenant et c’est dès maintenant qu’il faut, en G.F.U., vérifier cette conscience et permettre aux autres de la vérifier.
A ce propos, nous avons enregistré les difficultés propres à la naissance de l’Eglise en milieu universitaire : difficultés de structures ecclésiales en monde étudiant, manque de points de repères des communautés chrétiennes, sous quelle forme témoigner, danger de fuite dans une oeuvre apostolique extérieure au monde étudiant etc.
ATTITUDE VIS A VIS DU MINISTERE
1) Passage d’une participation extérieure à un certain nombre de réunions et de sessions (même si la participation est régulière) à une adhésion existentielle au G.F.U. : il s’agit de repérer une fidélité, non d’établir un "compte".
Cette adhésion progressive à une démarche s’inscrit dans un engagement de sa personnalité dans les partages de vie qui doivent eux-mêmes dépasser le simple partage des difficultés pour impliquer une référence à Jésus-Christ, puis une référence explicite au projet sacerdotal.
2) Passage d’une attitude d’attente (discuter du sacerdoce comme de l’extérieur, quelque chose qui viendra plus tard) à une attitude d’engagement présent.
3) Passage d’un attrait à coloration psychologique à une adhésion au projet sacerdotal vécu en profondeur,
c’est à dire : passer à des motivations critiquées et fondées sur une perception plus claire de l’enjeu du ministère dans la structure de l’Eglise : cela va jusqu’à pouvoir en rendre compte à soi-même et aux autres.
4) Passage de la polarisation sur un type de ministère à la reconnaissance de plusieurs types de ministère.
Il s’agit de reconnaître qu’il y a plusieurs services dans l’Église, plusieurs services ministériels. Vivre un projet sacerdotal c’est entrer dans cet ensemble à diverses facettes.
Quelques points ont été soulignés :
- une difficulté actuelle : le flou concernant le profil du ministère de demain,
- la nécessité que soit vécue en G.F.U. une confrontation avec des prêtres engagés dans divers ministères,
- la nécessité de connaître le cheminement suivi par d’autres qui ne sont pas en G.F.U. : la diversification des cheminements appelle elle-même une diversification des ministères.
5) Passage d’une volonté d’indépendance (cheminement personnel et indépendant) à l’acceptation que l’Eglise intervienne dans la formation au ministère.
6) Passage d’un sacerdoce personnel, à la limite "pour soi" à un sacerdoce pour les hommes.
"La démarche vers le sacerdoce doit apparaître non plus comme étant individuelle (je me fais prêtre...) mais comme une conscience ecclésiale (appel de tout un Peuple). Reconnaître des personnes qui comptent sur nous, c’est une des manières dont le Christ nous appelle. Ce monde construit de personnes, d’engagements... on ne peut plus aller contre."
7) Passage d’un sacerdoce envisagé clandestinement à un sacerdoce vécu comme service collectif et public. Le ministère n’est pas une affaire de conscience privée mais un signe visible de l’Eglise, qui doit pouvoir être repéré par d’autres. (Nous avons souligné qu’un seuil est vécu quand arrive le moment où des gars rendent compte de leur projet sacerdotal à d’autres par rapport auxquels ils étaient gênés d’en parler auparavant).
Une remarque : Le cheminement vers le ministère doit être pris en charge par toute l’Eglise. D’où la question de la participation des laïcs qui s’est posée sans qu’elle ait été approfondie.
- au niveau de la co-responsabilité en G.F.U., de la prise en charge commune de la progression de chacun, on ne voit pas comment y associer des laïcs car cette co-responsabilité repose sur le projet commun vers le sacerdoce ministériel,
- mais il serait souhaitable que des laïcs puissent intervenir dans une confrontation,
- d’autre part il y a déjà (et il doit y avoir davantage) une prise en charge de toute l’Eglise par les liens avec la famille, les amis, des cellules ecclésiales, surtout quand le projet devient public.
ATTITUDE VIS A VIS DE DIEU ET DE SON PROJET
1 ) Passage d’une attitude volontariste (ou bien de consommateur) à une attitude d ’accueil, d’un salut donné par un Dieu jamais atteint.
Nous avons souligné l’importance de ne pas rester enfermé dans une prière qui serait uniquement le rassemblement de ce qui a été vécu : encore faut-il dépasser cette manière de prier pour parvenir, à partir de ce qui est vécu, à une attitude d’accueil et de contemplation de ce qui est donné.
La vie de prière doit tendre
- à acquérir un rythme personnel résistant aux fluctuations d’une vie en milieu étudiant,
- à s’enraciner de plus en plus dans l’écoute de la Parole de Dieu.
2) Passage d’une prière individuelle à la prière d’un Peuple, c’est à dire d’une part une prière communautaire, d’autre part une prière en communion avec tous les hommes.
"En équipe on amène tous les gens avec qui on vit. La prière est une découverte d’une responsabilité où les autres entrent et ça devient décisif."
La prière qui devient ainsi universelle prend une tonalité sacerdotale.
ATTITUDE VIS A VIS DU MONDE
1) prise de conscience de son propre milieu pour une meilleure connaissance de soi-même et une action plus cohérente, et en même temps ouverture à d’autres cultures que celles du milieu familial et du monde étudiant.
2) Passage à une volonté de comprendre le monde avec une passion des hommes : passer d’un certain monde au monde entier et cela de façon existentielle et jusqu’à une analyse globale des enjeux humains actuels (découverte de certaines priorités).
3) Motiver des engagements, au plan du besoin des hommes (ce sont les hommes qui appellent) et non pas s’engager parce que les autres sont engagés ou "parce qu’il faut" Et en tout état de cause vérifier s’il y a engagement réel.
ATTITUDE VIS A VIS DES PROJETS HUMAINS RENCONTRES
A) L’ENGAGEMENT POLITIQUE
1 ) Nous avons constaté :
- La tentation de l’éblouissement par le politique qui apparaît totalisant
- La tentation du découragement devant un certain cahots (avec quelque fois l’idée sous-jacente que ce sera plus facile d’être objectif en restant extérieur).
D’où la nécessité d’un passage à un engagement positif et critique :
- positif ; "J’ai découvert que j’avais investi au plan apostolique ce que je n’investissais pas au plan politique. Cependant, au plan humain, il se jouait quelque chose à la fac et je passais à côté".
- et critique : dépasser 1’enfouissement du projet de Dieu dans un projet politique, dans lequel cas 1’évangile devient la révolution (ou vice versa).
2) Passage du totalitarisme idéologique à l’acceptation de plusieurs analyses possibles
Accueillir réellement ce que font d’autres et qui est différent c’est le début du dépassement de l’idéologie. L’engagement politique se trouve relativisé par une vision plus large (même s’il n’est pas dépassionnalisé).
C’est aussi dépasser l’idéologie que de prendre conscience de l’aspect partiel et partialisant du politique (vécu par exemple dans l’oubli de ceux qui ne sont pas dans la même action).
3) Passage de la simple activité politique à une soumission intérieure à une problématique plus profonde : le dessein de Dieu.
Exemples de questions posées :
- Comment être témoin de la réconciliation dans une action sociale ou politique ? o
- En quoi l’engagement politique modifie un projet sacerdotal ?
- En quoi le projet sacerdotal détermine, sous-tend, non le choix politique mais l’orientation profonde de tout engagement ?
Nous n’avons fait qu’effleurer deux autres projets humains rencontrés, le mariage et les problèmes affectifs d’une part, et d’autre part les études et le travail professionnel. Il serait pourtant important de les étudier sérieusement. |
B) MARIAGE ET PROBLEMES
1) Passage d’une situation affective violente à un certain recul qui permet une réflexion dans une ré-orientation vers le sacerdoce (sans préjuger de l’éventuelle remise en question du projet sacerdotal).
2) Passage de la découverte de l’amour à la signification du sacerdoce ministériel par rapport à l’amour humain.
3) Cela suppose l’exigence de comprendre ce que signifie l’amour humain.
4) Un autre élément de progression a été évoqué : une capacité relationnelle croissante
C) ETUDES ET TRAVAIL PROFESSIONNEL
Le travail habituel assumé non pas "en attendant" mais en lien direct et immédiat avec la formation sacerdotale. Mais ne pas le concevoir non plus comme totalisant.
A un certain moment, il peut et doit y avoir un choix en ce qui concerne la continuation des études d’une part, et le projet sacerdotal d’autre part.
Exemple : a la licence réfléchir si on doit continuer ses études. Ne pas faire des études pour faire des études.
3ème PARTIE : QUELQUES POINTS A SOULIGNER AU NIVEAU DES MOYENS.
1) La co-responsabilité dans l’équipe.
"Dans l’équipe, un des points les plus importants est celui de la co-responsabilité dans notre achemineront vers le sacerdoce : pratiquement, nous nous contestent mutuellement dans notre recherche et dans la manière dont nous vivons nos exigences personnelles et d’équipe."
Il s’agit de parvenir à une co-responsabilité non agressive et voulue en lien avec l’Eglise" Ceci comporte des seuils.
- L’équipe est le lieu du passager d’un langage théorique à un langage où l’on s’engage.
"Au début partage théorique avec quelques pointes personnelles, et le seuil de s’engager totalement apparaît."
Au plan de la participation il faut quelquefois rechoisir d’aller à une réunion ou à une session.
- L’équipe apparaît comme un lieu d’objectivation progressive par une révision de vie portant surtout sur la manière dont ce qui est vécu interroge au niveau d’une préparation au sacerdoce (engagement apostolique, social, politique, culturel...)
L’équipe porte à ne pas se mentir à soi-même ni à jouer avec des pseudoraisons.
Le partage total et le style de l’équipe doivent permettre que des éléments de choix apparaissent progressivement.
- La vie d’équipe entraîne la "désabsolutisation" et la dépolarisation de ses problèmes personnels.
Le partage des crises de chacun fait grandir la capacité d’écouter les ennuis des autres alors qu’on en a soi-même : c’est encore un signe de cheminement vers le ministère.
Il faut noter la joie de la co-responsabilité ainsi vécue : non seulement joie d’être ensemble mais prise en charge commune.
2) L’aumônier d’équipe
- sans prendre les affaires en main, on attend de lui qu’il apporte son expérience de prêtre c’est à dire ses repères fondamentaux et aussi ses interrogations,
- on attend encore qu’il témoigne d’une ouverture à d’autres mondes que le monde étudiant,
- Enfin, il a été soulevé la question de permettre aux aumôniers de s’atteler eux-mêmes à une réflexion sur le ministère.
3) Il a été souligne que le "Père spirituel" est nécessaire mais que son rôle est d’apprendre à son "fils" à se passer de lui.
4) Enfin les sessions permettent de prendre de la distance par rapport à un certain nombre de problèmes. Elles sont un élément essentiel de la relativisation.
EN GUISE DE CONCLUSION
Pour faire commode, quatre termes pourraient être utilisés pour ramasser cette démarche en G.F.U.
1) COHERENCE
Que le projet du ministère colore, polarise, mobilise peu à peu toutes les activités de celui qui s’y destine : tel est l’enjeu de cette étape. Il s’agit d’une lente conversion qui affecte progressivement la conscience au point de faire l’unité vivante autour de laquelle s’unifie une personnalité. Cette cohérence progressive, intérieure et profonde n’est solide et durable qu’à condition d’intégrer toutes les dimensions affectives, réflexives et actives. Il semble que cette cohérence soit en cours quand, face à certaines situations inattendues et captivantes, des points de repères jouent spontanément.
2) RELATIVISATION
Nous entendons par là :
- en négatif tout ce qui empêche la réduction du "champ humain" à des points de vue trop partiels, même s’ils sont vrais. Par exemple, la réduction de l’individu au collectif, celle du collectif au politique et celle du politique à tel parti politique,
- en positif tout ce qui permet d’accueillir l’amplitude du réel individuel comme social, même si cet accueil doit bousculer les schémas antérieurs.
Une telle relativisation demande trois attitudes : - une attitude d’humilité devant ce qui est,
- une attitude d’analyse avec une volonté constante d’objectiver,
- une attitude d’engagement critique, car il s’agit ni de se désengager ni d’abandonner toutes visées de fond.
Cette relativisation peut seule réduire impérialistes, totalitarismes et idéologies de toutes sortes et donner cet équilibre et cette paix intérieure indispensable à toute progression d’une décision.
3) ALTERITE
Ce passage à l’autre et aux autres semble bien un passage obligé sur le chemin du ministère. Il s’agit d’une acceptation profonde, d’une reconnaissance de l’autre comme autre, comme différent. Ce passage requiert :
- LA RECHERCHE d’une meilleure communication avec mise à jour des éléments inavoués qui 1’entravent :
agressivité, peur du regard des autres, non acceptation de ses propres limites...
- LA VOLONTE D’ACCUEILLIR des pensées différentes, de mondes culturels différents, d’analyses socio-politiques différentes.
- LA COMPREHENSION du ministère comme un service des autres c’est à dire : qui se laisse interpeller par eux, qui intègre leurs joies et souffrances, leurs espoirs et désespoirs tant individuels que collectifs.
4) TEMPS
Un tel cheminement demande que l’on prenne le risque de la liberté et exige beaucoup de patience. Il y a les hauts et les bas, les avancées et les reculs, les certitudes et les remises en cause. Aucune démarche n’est linéaire. A certains moments il faudra jeter du lest et attendre, à d’autres interpeller et poser des exigences.
Cela requiert toute une pédagogie et surtout dos "accompagnateurs" qui aient le sens des délais et des progressions, le sens de la liberté et des mûrissements nécessaires.
POUR LES JEUNES 1° - BUT DE CETTE SESSION
2°- POUR QUI CETTE SESSION ? 1) Pour les jeunes qui sortent des classes terminales ou sont à la fin d’une première année de Faculté
2) Pour des jeunes qui se posent la question du ministère sacerdotal avec un minimum de sérieux et qui sont décidés à passer 15 jours de session pour éclairer leur recherche. 3° - SUR QUOI DEBOUCHE CETTE SESSION ?
4° - A QUOI PREPARE LA 1ère SESSION ET LA 1ère ANNEE D’EQUIPE ?
5°- CONTENU DE LA 1ère SESSION 1) Le croyant dans la vie
2) Le croyant devant l’avenir
3) La partie biblique POUR L’ETE 1971 DEUX SESSIONS SONT PREVUES SESSION A
SESSION B
IL EST INDISPENSABLE DE PARTICIPER A LA TOTALITE DE LA SESSION POUR TOUS RENSEIGNEMENTS OU DEMANDE D’INSCRIPTION, ECRIRE NOM : __________________ Prénom : SESSION A |