Une rencontre régionale d’aumôniers

I - BILAN DES REUNIONS D’EQUIPE

Le positif

• au niveau des "moyens"
  • l’aide de la revue " ENSEMBLE "
    trop forte cependant, semble-t-il, pour les gars de 6e (adaptation nécessaire), mais les gars se sentent valorisés s’ils ont "leur" revue.
  • importance de la préparation avec l’un ou l’autre gars de l’équipe
    
    • les gars se sentent davantage concernés et pris au sérieux,
      
    • ça permet à l’aumônier d’approfondir ses relations avec ce gars,
      
    • occasion de rencontre de la famille (un jour, peut-être, pourrons-nous rassembler ces parents ?...)
  • les comptes rendus
    
    • avec la collaboration des gars
      
    • un souhait : adresser ce compte rendu
      = au prêtre qui suit le gars ("conseiller spirituel")
      = aux autres aumôniers/diaspora et au C.D.V.
      
      
• au niveau de la technique de réunion
  
  • amener les gars à préciser ce qu’ils disent (à sortir des idées générales, à être plus concrets, à être plus attentifs),
    
  • préparer le passage éventuel au carnet du militant,
    
  • quand l’aumônier se met dans le coup, les gars l’apprécient beaucoup,
    
  • choisir le sujet avec les gars.
    
    
• au niveau des aumôniers d’équipe
  Les gens du C.D.V. n’ont plus le monopole de l’animation des réunions. L’éventail des aumôniers actuels est déjà assez vaste : aumôniers diocésains, A.C.E., C.M.R., scoutisme, prêtres de paroisse. Il faudrait faire encore davantage appel à des aumôniers "de la base", géographiquement proches des gars.

Le négatif

• manque de continuité
  
  • des réunions plus fréquentes ?
    
  • le compte rendu : occasion de relance, trait d’union d’une réunion à l’autre,
    
  • dans quelle mesure, au début de la réunion, fait-on le point par rapport à la réunion précédente ?
    
    
• absence d’une catéchèse : il faudrait mettre au point des fiches "techniques" :
  
  • comment mieux connaître les gars ?
    
  • valeurs à déceler et à développer, etc.

II - DEUX QUESTIONS ONT ETE APPROFONDIES

1 . Le "spécifique" de la diaspora scolaire

• au minimum :

  1° que tous les gars de l’équipe soient disponibles
  - pour faire aujourd’hui ce que le Seigneur attend d’eux là où ils vivent (ce qui suppose éducation de leur attention),
  - pour faire plus tard ce que le Seigneur leur demandera alors ;

  2° au niveau des relations individuelles, dans le respect des consciences et du cheminement de chacun, les aider à progresser dans leur recherche.
  

• progressivement :

  • nous acheminer vers des équipes "spécifiques", ne regroupant que des garçons qui se reconnaissent personnellement interpellés pour le sacerdoce ou la vie religieuse ;
  • il y a ainsi des étapes à franchir : peut-être dès le passage en 4e, certainement lors du passage en seconde ;
    
  • sans exclure des équipes spécifiquement de diaspora dès la sixième.
    
    

• Pour favoriser cet acheminement : des week-ends trimestriels "Vocations" regroupant tous les gars de nos équipes qui se reconnaissent, loyalement, personnellement interpellés en vue du sacerdoce ou de la vie religieuse.

2. Exigences pour les gars des équipes

a) au niveau des "structures" :

• l’assiduité aux réunions, avec une préparation active (préparation, prendre note, comptes rendus ...),
  
• le dialogue régulier avec leur conseiller spirituel,
  (exigence pour nous : relations avec ce conseiller spirituel)
  
• progressivement : participation à l’évangélisation des jeunes par leur entrée dans un Mouvement,
  
  • ce qui suppose préalablement une participation active au monde des jeunes de leur quartier, de leur école ...
    
  • la diaspora ne dispense pas de la participation à un Mouvement : elle yconduit, elle la suppose normalement ;
    
  • réciproquement, l’intégration à un Mouvement ne dispense pas d’une recherche en équipe de diaspora ; elle pourrait cependant, si tous les gars de l’équipe faisaient partie d’un Mouvement, conduire à un espacement des réunions de diaspora (qui se contenteraient de la réflexion spécifique, la formation chrétienne étant assurée par ce Mouvement). Mais nous n’en sommes
    pas là !
    
  • La diaspora peut avoir un rôle à jouer dans la naissance des Mouvements là où ils n’existent pas.
    
    

  b) au niveau de la formation personnelle des gars :
  Nous n’avons pas directement abordé cette question ; un certain nombre d’exigences sont signalées ci-dessus.
  Le sujet devra être creusé lors de nos prochaines rencontres.